L'EMISSION : les Bleus corrigés par l'Italie, accroc de rentrée ou signaux inquiétants ? du 07 septembre 2024

  • la semaine dernière
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Dominique Severac, Giovanni Castaldi et Bruno Constant.

Au sommaire ce 07/09/2024 :
- Debrief France / Italie : faut il être inquiet ?
- élection LFP : Linette peut il renverser la table ?

A 20h30 les débats flash :
- CR7 900eme but veut aller à 1000 et disputer la CM26 : remarquable ou déraisonnable ?
- Ricard annule son partenariat : victoire d'image pour Marseille et l'OM sur Paris et le PSG ?
- ⁠Ballon d'Or : serait il déplorable qu'il échappe à un Espagnol ?
- ⁠Lille / PSG et le but annulé : 3 jours de polémiques pour conforter la décision initiale. Preuve que la VAR complexifie l'arbitrage au lieu de le simplifier ?

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00:00:0019h21, on refait le match sur RTL, présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:15Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver comme chaque samedi 19h, on refait le match grand
00:00:19format ce soir au lendemain de la débâcle des Bleus face à l'Italie. Deux heures de débat,
00:00:24on pousse les murs jusqu'à 21h puisqu'il n'y a pas de match. Ensuite, pas de RTL Foot,
00:00:28vous aurez rendez-vous avec l'Amérique Jean-Jean pour Bonus Track jusqu'à 23h. Pour l'heure,
00:00:33on refait le match, 24e saison, décryptage, analyse, débat sur le terrain, mais pas que,
00:00:38business, médias, politique, tout ce qui fait l'univers du ballon rond avec les épées affûtées
00:00:44de la profession, ce qui se fait de mieux sur la place de Paris, ou en tout cas aux Parisiens,
00:00:47c'est déjà pas mal. Dominique Sévrac, bonsoir. Je supporte l'Italie désormais, j'ai changé.
00:00:54Prémet l'équipe. Oui, magnifique. Il fait sa rentrée dans Refait le match,
00:00:57mais il est déjà très chaud, on l'a beaucoup vu, entendu, cette semaine, on n'a vraiment pas
00:01:02parlé. Sébastien Tarragone, la chaîne L'Equipe, bonsoir Sébastien. J'ai totalement disparu depuis
00:01:07l'Euro, je suis ravi de vous retrouver. C'est un plaisir, partagé, de vous retrouver. Une main de
00:01:12fer dans un gant de velours, l'élégance toute britannique de Bruno Constant, bonsoir Bruno.
00:01:16Bonsoir Philippe, j'apprécie, merci. C'est lui le plus dur, c'est lui le plus dur de nous tous.
00:01:21Exactement, c'est pour ça que... On n'est pas totalement fous. Parfois, il envoie quelques
00:01:27banderilles. Et puis le coureur dans Refait le match. Alors, pas de jupon. Oula, coureur à pied,
00:01:37il mérite. Exactement, je me marie l'année prochaine Philippe. Ah bon ? Les auditeurs
00:01:42sont contents de le savoir. L'interview verde et bleue sur la chaîne L'Equipe tout au long de la
00:01:50saison. Vous étiez hier au Parc des Princes. Vous nous racontez ce que vous avez ressenti pour
00:01:55cette première. Manifestement, vous portez chance à l'équipe de France. Je vais mieux que les
00:01:58bleus, je vous rassure. Et je rassure les auditeurs et auditrices, je suis en meilleure forme. Au
00:02:03sommaire ce soir, donc une première quasi intégralement consacrée aux gadins des bleus
00:02:08hier soir. Cette défaite 3-1 face à l'Italie au Parc des Princes. Simple accro de rentrée,
00:02:11aussi nul inquiétant pour l'avenir. On va se pencher sur le cas Bappé, capitaine intermittent.
00:02:17Doit-on remettre en cause ses prestations sportives et médiatiques ? Kanté, Griezmann,
00:02:22sont-ils au bout de la route internationale ? Et puis Deschamps, le discours, la méthode,
00:02:25y a-t-il un essoufflement et à terme une possible mise en danger ? Après 20h, petits arrangements,
00:02:31copinage, belles promesses, fausses alliances, trahison. C'est le cocktail d'une bonne élection
00:02:36à la tête de la LFP. On saura mardi dans l'après-midi si Vincent Labrune, grand favori,
00:02:41garde son trône ou si Cyril Linet, son opposant, a une petite chance de renverser la table en
00:02:46moins de 3 jours. A 20h30, place au débat flash. Vous connaissez désormais parfaitement le
00:02:51fonctionnement. 4 thèmes, 45 secondes pour convaincre l'assistance. Ronaldo, CR7, 900ème but
00:02:56cette semaine et qui veut aller jusqu'à 1000. Et pour cela, disputer la Coupe du Monde 2026.
00:03:02Remarquable ou déraisonnable ? Pernod Ricard qui annule son partenariat avec le Paris Saint-Germain
00:03:08sous la pression. Est-ce une victoire d'image pour Marseille et l'OM sur Paris ? Le ballon d'or serait-il
00:03:15déplorable qu'il échappe à un Espagnol une année de triplé Euro-Gio aux Ligues des champions
00:03:20pour la péninsule ibérique ? Et puis l'Ile-PSG, vous savez, le week-end dernier avec ce but de
00:03:25légalisation annulé pour le LOSC. 3 jours de polémique qui s'en sont suivis des déclarations
00:03:30incendiaires pour finalement conforter la décision initiale. Est-ce la preuve irréfutable que Lavard
00:03:36complexifie totalement l'arbitrage plutôt que de le simplifier ? On est ensemble jusqu'à 21h avec
00:03:42Boris à la réalisation, on refait le match, c'est parti !
00:04:12Vous avez reconnu les douze voix évidemment de Deschamps et d'Antoine Griezmann. Le commentaire
00:04:40toujours aussi précis et enlevé de Nicolas Jorgerot. Et le petit débat qui s'est ouvert en fin
00:04:48d'émission hier soir entre Eric Silvestro et Karine Galli que l'on salue et sur un thème, Didier
00:04:54Deschamps, que l'on va évidemment aborder tout au long de cette heure de débat. 3 buts à 1 pour
00:05:02l'Italie face à l'équipe de France alors que ça avait plutôt formidablement bien démarré avec le
00:05:06but de Barcola dès la douzième seconde. Est-ce qu'on a assisté à l'un des plus mauvais matchs de
00:05:12l'ère Deschamps hier soir au Parc des Princes ? Ah non ! Il y a un France-Luxembourg à Toulouse.
00:05:17Je me rappelle la Turquie-France au mois de juin il y a 3-4 ans c'était abominable. 2019. 2019 ? Oui.
00:05:23Il s'était fait marcher dessus. A domicile ? Oh là là à domicile. L'Allemagne récemment c'était
00:05:28compliqué aussi. Il y a eu plein de matchs affreux. 0-0 France-Luxembourg à Toulouse. Bon c'est
00:05:32formidable. C'est le pire que j'ai vu dans la vie. Tout va bien, c'était magnifique. Mais moi je
00:05:36vous comprends pas. Je comprends pas Didier Deschamps non plus, même si je vois à peu près
00:05:41où il veut en venir. C'est pas le plus gros problème c'est Philippe ou c'est Didier ? Non mais Didier Deschamps, à chaque fois qu'il y a des petites polémiques, là c'était le
00:05:48jeu restrictif de l'équipe de France, en fait il fait plaisir aux petits peuples et donc il répond
00:05:55aux demandes et donc là il a mis une équipe qui ne lui correspond absolument pas, une équipe
00:06:00extrêmement offensive avec un 4-2-3-1, des joueurs qui étaient attendus comme Olizé, comme Barcola, etc.
00:06:08Griezmann en 10, donc on y va sur quelque chose de très offensif. Donc c'était ce qu'attendait
00:06:13tout le monde depuis deux mois, deux mois et demi, voire dix ans. Ok et puis ça marche pas. Mais vous
00:06:19qui êtes donc pour ce changement radical de philosophie, vous devriez être content et accorder
00:06:24du temps à Didier Deschamps. Ça peut pas marcher en trois minutes et demie. Et du coup je ne comprends pas les critiques.
00:06:31C'est une pure provocation ? Non, je pense que Didier Deschamps ne peut pas se renier. Il est là, il est sélectionné dans l'équipe de France, il a une méthodologie, il a des croyances personnelles qui mènent vers un football restrictif.
00:06:45Si on veut qu'il ait des résultats, il faut qu'il continue comme cela. Mais il l'a déjà fait dans le passé, ça de temps en temps, faire plaisir aux uns et aux autres.
00:06:53Même ouverture de la Coupe du Monde en 2018.
00:06:56Donc je pose la question à l'assistance là, parce que moi je tombe des nuls. Est-ce que vous pensez très sincèrement que Didier Deschamps fait ses compositions d'équipe en fonction de ce qui s'écrit dans les journaux, de ce qui se dit dans les émissions ?
00:07:08Pardon, après je vais arrêter de manger le micro. Pas systématiquement loin de là, mais c'est un homme politique d'envergure.
00:07:16Il sait parfaitement que l'environnement extérieur rejaillit sur l'intérieur et il est capable sur certains moments de prendre des décisions sur des choses que l'on attend et puis il dit...
00:07:30Vous voyez bien que ça ne marche pas les gars, vous voyez bien que ça ne marche pas.
00:07:32Après une victoire, il faut sortir de l'élimination à l'euro, avec le risque de perdre.
00:07:36C'est intéressant ce que dit Mélix Évraque.
00:07:38Mais je pense que le problème est plus large.
00:07:40Effectivement.
00:07:42Après pour moi c'est circonstanciel.
00:07:44Chocolo Moigny à la base il devait compter.
00:07:46Chocolo Moigny est forfait, Camervinga est blessé, et Rabiot n'a pas de club.
00:07:51Donc il a un milieu absolument dépeuplé, il appelle le petit Manu Coney.
00:07:55Il veut faire deux équipes, deux onze différents, parce qu'il y a trois jours entre l'Italie hier et la Belgique lundi, donc il passe au 4-2-3-1 parce qu'il n'a pas beaucoup de milieu.
00:08:05Mais pour moi le problème de l'équipe de France est beaucoup plus large.
00:08:07C'est une année blanche, Philippe.
00:08:09C'est-à-dire que depuis mars, depuis le 2-0 contre l'Allemagne au Groupama Stadium, il ne s'est rien passé.
00:08:15On parle de l'euro, mais les deux matchs amicaux de mars et du printemps sont affreux et on repart sur la même dynamique.
00:08:23Il y a un souci qui s'appelle, qui a au moins un nom, qui s'appelle Anthony Griezmann et Kylian Mbappé.
00:08:29C'est ça le principal souci.
00:08:31On va ouvrir un peu les dossiers individuels, mais...
00:08:33C'est exactement comme en 2021, et ils ont été en finale de Coupe du Monde en 22.
00:08:37Le tour de table sur l'impression générale...
00:08:39L'année comme ça, je n'ai jamais vu...
00:08:41En 2021, le mois de mars est affreux.
00:08:43Du coup, il rappelle Karim Benzema.
00:08:45Il y a la Finlande...
00:08:47Il change tout. L'euro 2021 se termine avec cette défaite en huitième de finale face à la Suisse.
00:08:51C'est un échec considérable, bien pire encore que le dernier euro.
00:08:55Puisqu'il y a quand même une demi-finale.
00:08:57Et derrière, Didier Deschamps à la mi-temps de France-Belgique, je crois, en demi-finale de la Ligue des Nations.
00:09:02Il est fini. C'est terminé.
00:09:04Il est licencié.
00:09:06Et boum, bada-boum, qu'est-ce qui se passe ?
00:09:08Tout est renversé. Et c'est reparti.
00:09:10La France gagne la Ligue des Nations.
00:09:12Et derrière, ils vont en finale de la Coupe du Monde 2022.
00:09:14C'est exactement le même scénario.
00:09:16Je ne dis pas que ça va se reproduire.
00:09:18C'est pas la même cause.
00:09:20Parce qu'à l'époque, Kylian Mbappé est bien meilleur.
00:09:22Et Antoine Griezmann est bien meilleur.
00:09:24Sauf que là, tu es confronté à un problème structurel endémique.
00:09:26Tes deux meilleurs joueurs sont vraiment très, très, très mauvais.
00:09:30Ils sont en méfants.
00:09:32Mais moi, je trouve que ce qui s'est passé hier...
00:09:36Déjà, Antoine Griezmann, il ne doit pas débuter la rencontre.
00:09:38Puisque c'est Randall Kolomoigny qui doit être titulaire.
00:09:40Et Michael Olyzié en 10.
00:09:42Il se trouve que Kolomoigny n'a tellement pas l'habitude d'être titulaire
00:09:44qu'il est tombé malade quand il a appris qu'il allait jouer.
00:09:46Donc au final, pas d'attaquant parisien.
00:09:50Ce qui m'inquiète profondément, c'est l'attitude.
00:10:00On en parlera un peu plus tard.
00:10:02Mais Mbappé, dans son comportement à la conférence de presse,
00:10:06on a un peu revu ça sur le terrain.
00:10:10Bradley Barcola, qui est venu s'exprimer au micro de la chaîne L'Equipe,
00:10:14a dit qu'il n'avait pas la bonne attitude.
00:10:16Il n'a pas mis les ingrédients nécessaires.
00:10:18Il y a eu un problème de mentalité.
00:10:20Même lui le reconnaît.
00:10:22Je pense qu'il n'a pas voulu me le dire.
00:10:24Il n'est pas un peu prisonnier des éléments de langage
00:10:26qu'on fournit aux jeunes joueurs ?
00:10:28Pour l'avoir fait quelques fois en interview,
00:10:30quand il l'a dit comme ça,
00:10:32c'est qu'il sait qu'ils n'ont pas fait ce qu'ils auraient dû.
00:10:36Et moi, je trouve que c'est un vrai problème
00:10:38si cette équipe-là ne s'est pas rendue compte,
00:10:40après s'être fait marcher dessus pendant 30 minutes par l'Italie,
00:10:42de rentrer comme ça en seconde période
00:10:44et de ne pas avoir au moins un sursaut dans l'attitude.
00:10:48Je trouve que c'est un vrai problème
00:10:50et ça me dérange et ça me pose question.
00:10:52Qui a eu une mauvaise attitude ?
00:10:5419h17 sur l'antenne d'RTL.
00:10:56Vous n'avez pas encore entendu Bruno Constant.
00:10:58C'est une très très bonne raison pour rester patient.
00:11:00Allez-vous réfléchir une seconde
00:11:02et il va nous faire la synthèse de tout ça
00:11:04et il va apporter évidemment sa plus-value
00:11:06dans le bout d'un instant.
00:11:08A tout de suite, on refait le match.
00:11:10On refait le match jusqu'à 21h.
00:11:12On refait le match sur RTL.
00:11:14Présenté par Philippe Sanfourche.
00:11:18On refait le match jusqu'à 21h ce soir
00:11:20avec Sébastien Tarrago, Dominique Sévrac,
00:11:22Giovanni Castaldi et Bruno Constant.
00:11:24Attention !
00:11:26Il a eu le temps de réfléchir.
00:11:28Qui a entendu un petit peu
00:11:30ce que chacun avait ressenti
00:11:32au sortir de cette défaite
00:11:343-1 de l'équipe de France face à l'Italie
00:11:36hier soir au Parc des Princes.
00:11:38On était en train pendant la pause
00:11:40de parler des attitudes,
00:11:42des objectifs
00:11:44à long terme sur la saison
00:11:46des joueurs et on se posait la question
00:11:48de savoir si l'équipe de France
00:11:50était bien une priorité pour ses joueurs,
00:11:52pour leur entourage, pour les clubs évidemment
00:11:54qui payent très cher ces garçons
00:11:56et si finalement hier le maillot
00:11:58tricolore n'a pas été un petit peu victime
00:12:00de ce choix, de ce non-dit
00:12:02dans les priorités.
00:12:04Moi ça ne m'inquiète pas plus que ça
00:12:06et je n'ai pas vu non plus des gros problèmes d'attitude
00:12:08parce que par le passé on a déjà vu l'équipe de France
00:12:10faire sa rentrée, des classes. Avant c'était au mois d'août
00:12:12c'était souvent les matchs du mois d'août qui payaient le prix
00:12:14maintenant c'est en septembre.
00:12:16Mais j'ai souvenir qu'en 2021 on fait deux matchs nuls
00:12:18contre la Bosnie et une autre petite équipe.
00:12:20En 2022 je crois qu'on perd
00:12:22contre le Danemark, en 2023 on perd contre l'Allemagne.
00:12:24C'était la première défaite de Deschamps en 13 ans.
00:12:26Il y a toujours eu des ratés du coup.
00:12:28C'est la première défaite.
00:12:30C'est-à-dire que j'avais perdu
00:12:32le match de rentrée.
00:12:34Moi je suis souscrit
00:12:36à la thèse de
00:12:38Sébastien quand il dit
00:12:40je pense aussi que Deschamps parfois il lèche du lest
00:12:42pour faire plaisir. Il avait testé
00:12:44la défense à trois, il avait testé les mieux en losange
00:12:46pour essayer de répondre un petit peu
00:12:48à l'appel populaire et c'est aussi une manière
00:12:50d'attester ça.
00:12:52La défense à trois elle a duré quand même.
00:12:54Oui elle a duré mais au final ça a disparu
00:12:56parce qu'on voyait bien que ce n'est pas l'ADN
00:12:58de l'équipe de France et voilà.
00:13:00Mais je ne suis pas plus inquiet moi. Ce qui m'inquiète
00:13:02c'est que ça ne date pas en fait de
00:13:04quelques mois. Vous parliez du mois de mars, depuis le mois de mars,
00:13:06les matchs catastrophiques, etc. Pour moi ça date
00:13:08depuis 2021 en fait. Je trouve que
00:13:10depuis 2021 Deschamps a perdu le fil.
00:13:12J'ai regardé ses stats, il a
00:13:14perdu plus d'un quart de ses matchs
00:13:16sur les trois dernières années, depuis l'Euro
00:13:182021. Il est resté 12 ans.
00:13:20Alors pourquoi ils vont en finale de la Coupe du Monde ?
00:13:22Ça n'empêche pas que tu peux avoir des résultats. Mais je trouve
00:13:24que dans le jeu, il a perdu le fil depuis l'Euro
00:13:262021 et qu'il n'a jamais réellement retrouvé.
00:13:28Il y a eu certes la Ligue des Nations
00:13:30qui s'est passé un truc, mais qui reposait quasiment
00:13:32essentiellement sur
00:13:34le retour de Benzema et ce qu'il a mis dans l'équipe,
00:13:36la fluidité. Mais la Coupe du Monde, dans le jeu,
00:13:38ce n'était pas extraordinaire.
00:13:40L'Euro, c'était catastrophique.
00:13:42Les derniers matchs ont été catastrophiques dans le jeu.
00:13:44Il ne se passe rien. Il n'y a plus vraiment d'identité.
00:13:46À part le fait de défendre, de
00:13:48se reposer sur ce qui a fait sa force avant.
00:13:50Mais le jeu n'avance plus.
00:13:52Le jeu n'avance plus là aujourd'hui.
00:13:54Ce n'est pas une surprise. Pour le coup,
00:13:56quand l'équipe de France est championne du monde
00:13:58en 2018, c'est une équipe
00:14:00qui est défensive, qui est solide
00:14:02et qui est sublimée par le talent de deux joueurs
00:14:04qui sont en grande forme. Griezmann
00:14:06qui se réveille à partir des huitièmes et Kylian Mbappé
00:14:08qui marche sur l'eau et qui bluffe le monde.
00:14:10Didier Deschamps a toujours été
00:14:13ultra-dépendant de la forme
00:14:15de ces joueurs fantastiques.
00:14:17Là, Dominique, quand il dit
00:14:19que ces deux meilleurs joueurs sont dans un état déplorable,
00:14:21on se rend compte que ça ne passe pas.
00:14:23Ce qui m'inquiète sur cette équipe,
00:14:25c'est que cette rentrée
00:14:27n'est pas comme les autres entrées de l'ère
00:14:29de Didier Deschamps. C'est-à-dire que
00:14:31d'habitude, le fait d'avoir des résultats,
00:14:33que ça soit finale,
00:14:35demi-finale, d'avoir
00:14:37des titres, ça balayait
00:14:39tous les débats.
00:14:41Là, il se trouve que le dernier carré,
00:14:43ce qui est quand même d'aller en demi-finale
00:14:45d'un Euro, quand on prend, et il y a des journalistes
00:14:47d'un grand âge qui savent
00:14:49que le football français...
00:14:51On n'a pas toujours...
00:14:53On n'a pas toujours
00:14:55été une nation qui a été ultra-dominante
00:14:57dans les grandes compétitions.
00:14:59Et là, il se trouve que même en allant en demi-finale,
00:15:01l'équipe de France, dans un été
00:15:03où la France a connu les Jeux Olympiques,
00:15:05où il y a eu une effervescence autour du sport,
00:15:07elle s'est faite massacrer.
00:15:09Si moi, ce groupe-là n'est pas capable
00:15:11de prendre conscience que
00:15:13hier, c'était plus qu'un simple match de Ligue des Nations
00:15:15et qu'il y avait un message à envoyer,
00:15:17qu'il y avait quelque chose à faire
00:15:19au-delà de leur simple condition de footballeur, etc.,
00:15:21moi, c'est un truc qui me dérange.
00:15:23C'est vraiment un truc qui me dérange.
00:15:25Alors, c'est intéressant qu'on parte sur ce thème-là
00:15:27parce que justement, j'allais enchaîner
00:15:29avec le thème
00:15:31qu'Yann Bappé, le capitaine
00:15:33de cette équipe de France,
00:15:35assez transparent quand même hier,
00:15:37lui aussi, il a fait 10-15 pour une bonne première minute
00:15:39et puis après, au fil de la rencontre,
00:15:41il a commencé à disparaître.
00:15:43Et à cause du PSG encore ou pas ?
00:15:45Moi, j'ai l'impression que finalement,
00:15:47comme souvent et heureusement dans le sport,
00:15:49le terrain l'a un peu renvoyé dans ses 22,
00:15:51il a fait un match finalement
00:15:53qui me semblait être un peu en
00:15:55adéquation, en cohérence avec ce qu'il avait
00:15:57exprimé
00:15:59la veille en conférence
00:16:01de presse.
00:16:03Moi, je l'ai trouvé
00:16:05distant à minima
00:16:07pour ne pas dire dédaigneux
00:16:09Avec qui ?
00:16:11Avec le public, les observateurs
00:16:13de tout craint, qu'ils soient
00:16:15médiatiques,
00:16:17spécialistes.
00:16:19Finalement, ce retour en France,
00:16:21il y avait un côté, estimez-vous
00:16:23déjà heureux que je sois là.
00:16:25Mon destin en ce moment, c'est l'Espagne.
00:16:27Finalement, j'étais en train de monter
00:16:29en puissance, j'ai marqué mes buts,
00:16:31le Réal est en train de
00:16:33m'accueillir et puis là, hop, je suis stoppé dans ma
00:16:35progression par ce rendez-vous. En tout cas,
00:16:37c'est ce qu'il dégageait. Tiens, je vous propose
00:16:39de réécouter ses mots justement,
00:16:41quand il a été interrogé
00:16:43sur la nécessité du rebond
00:16:45qu'évoquait Giovanni à l'instant.
00:16:47Écoutez la réponse de Kylian Mbappé.
00:16:49Moi, je suis arrivé à un stade de ma vie
00:16:51et de ma carrière où je constate
00:16:53plus. Je viens, je joue,
00:16:55j'essaye de faire de mon mieux, j'essaye d'aider
00:16:57l'équipe. Ce que pensent les gens,
00:16:59je pense que c'est le cadet de mes
00:17:01soucis. Vous savez, dans le foot,
00:17:03on ne peut pas contenter tout le monde.
00:17:05Donc voilà, ça c'est la veille du match.
00:17:07Au sortir du match, petite parenthèse,
00:17:09vous évoquez les joueurs que vous avez eu
00:17:11à votre micro, ceux que l'on a pu
00:17:13rencontrer en zone mixte
00:17:15ou en conférence de presse avec Didier Deschamps.
00:17:17Par rapport à l'époque,
00:17:19Hugo Loris, capitaine, après une défaite,
00:17:21il venait toujours Hugo Loris.
00:17:23Là, le capitaine, il est venu en fait.
00:17:25C'est MacMagnan, le capitaine, en fait.
00:17:27Oui, MacMagnan est venu.
00:17:29Il fallait qu'il y en ait au moins deux.
00:17:31Donc on en voit un gamin
00:17:33qui, pour sa première sélection,
00:17:35est obligé de justifier
00:17:37les erreurs de l'équipe de France.
00:17:39Est-ce qu'il est à l'auteur de son brassard de capitaine
00:17:41qui est Mbappé sur ces deux jours ?
00:17:43Il est venu en Espagne au début de la saison
00:17:45en mars après la défaite contre
00:17:47l'Allemagne.
00:17:49Il est venu s'excuser juste avant le match
00:17:51contre le Chili, c'était après ?
00:17:53Oui, exactement.
00:17:55On ne peut pas dire qu'il fuit les micros,
00:17:57c'est à sa responsabilité.
00:17:59Ok, il a raté sa conférence de presse,
00:18:01je suis d'accord avec vous Philippe, je n'ai pas la raison.
00:18:03Est-ce qu'il y avait un peu de condescendance ?
00:18:05Est-ce qu'il y avait la conquête du pouvoir
00:18:07et l'exercice du pouvoir ? Il est en train de le conquérir en Espagne,
00:18:09donc il est cool.
00:18:11Il est là, donc il est moins cool.
00:18:13Quand on a le pouvoir, on est moins cool que quand on cherche à l'avoir.
00:18:15Vous faites pareil aux Parisiens Dominique ?
00:18:17Non, mais on voit souvent ça par exemple en politique.
00:18:19Suivez mon regard.
00:18:21Et donc, moi ce qui m'intéresse,
00:18:23c'est plus son niveau, parce que
00:18:25sa campagne de ligue des champions
00:18:27n'était pas bonne,
00:18:29son euro n'était pas bon,
00:18:31ses cinq premiers matchs avec l'Oréal
00:18:33ne sont pas bons, à part peut-être le premier
00:18:35en supercoupe, ensuite en championnat
00:18:37c'est quand même très compliqué.
00:18:39Donc, même si l'Oréal en ce moment
00:18:41c'est pénible à voir jouer,
00:18:43et qu'il n'y a pas Bellingham,
00:18:45et là il y a Griezmann, mais on dirait qu'il n'est pas là.
00:18:47Donc il y a des raisons,
00:18:49mais son niveau lui,
00:18:51intrinsèque, pour moi, on est sur une chute
00:18:53vertigineuse. Je vois un garçon
00:18:55qui ne fait plus de différence,
00:18:57je vois quelqu'un qui est embêté
00:18:59dans les petits espaces,
00:19:01je vois quelqu'un qui techniquement
00:19:03rate beaucoup de choses,
00:19:05qui ne se procure plus d'occasion,
00:19:07dont les appels sont moins tranchants,
00:19:09c'est surtout Dominique.
00:19:11Par exemple, hier, ce n'est pas le cas.
00:19:13Il n'y a pas bon match ?
00:19:15Je n'ai pas dit ça, Dominique.
00:19:17Mais hier,
00:19:19il est à l'origine de
00:19:21très nombreuses actions, il est meilleur,
00:19:23il est plus en jambes qu'à l'euro, par exemple.
00:19:25Ce n'est pas le plus mauvais.
00:19:27Je pense qu'il y a un souci,
00:19:29on y reviendra peut-être par rapport au positionnement,
00:19:31par rapport peut-être aussi à ce qui se passe
00:19:33dans sa tête, mais en revanche,
00:19:35hier, j'ai retrouvé un joueur qui avait des jambes.
00:19:37Oui, je suis d'accord.
00:19:39Physiquement, il était bien.
00:19:41Si je vous écoute, il est encore moins bon qu'à l'euro.
00:19:43Il dégage une attitude
00:19:45qui est assez bizarre, je suis d'accord.
00:19:47La conférence de presse, c'est ce qui a suivi sur le terrain.
00:19:49La conférence de presse, elle raconte des choses,
00:19:51d'une lassitude.
00:19:53C'est plus psychologique.
00:19:55Moi, j'aimerais pas avoir sa vie.
00:19:59Moi, j'aimerais pas avoir sa vie.
00:20:01Tu as le droit de penser l'inverse,
00:20:03tant mieux.
00:20:05On est d'accord, mais c'est quand même une vie qu'il a choisie.
00:20:07On va développer juste après,
00:20:09parce qu'il est quasiment 19h30.
00:20:11On va développer après une courte
00:20:13pause publicitaire. On refait le match
00:20:15jusqu'à 21h. On se retrouve dans un instant.
00:20:27On refait le match jusqu'à 21h ce soir,
00:20:29au sortir d'une bien piètre
00:20:31prestation des Bleus, hier soir
00:20:33au Parc des Princes. Défaite 3 buts à 1
00:20:35face à l'Italie pour débriefer
00:20:37jusqu'à 20h. Première heure spéciale
00:20:39équipe de France, toujours avec Sébastien Tarrago,
00:20:41Dominique Sévrac, Giovanni Castaldi
00:20:43et Bruno Constant.
00:20:45On était sur
00:20:47Kylian Mbappé, on va rester sur Kylian Mbappé,
00:20:49parce que j'ai tenté de vous emmener
00:20:51sur la question
00:20:53du message.
00:20:55Je rebondissais également sur la réflexion
00:20:57de Giovanni Castaldi, avec
00:20:59cette concomitance d'événements,
00:21:01cet été flamboyant
00:21:03avec une légèreté, avec
00:21:05le sport pour le sport et les Français qui vibrent pour ça
00:21:07et puis cette équipe de France qui ne comprend pas
00:21:09le foot en général, qui ne comprend pas
00:21:11qu'il y a d'autres attentes et que
00:21:13sans être béni-oui-oui, sans être dans le monde des
00:21:15bisounours, on peut aspirer
00:21:17à quelque chose d'un petit peu plus frais et léger
00:21:19et d'un petit peu plus humain.
00:21:21C'est un très bon sujet, mais alors là, vous avez
00:21:23deux heures d'émission ? Non, on n'a pas deux heures
00:21:25manifestement, mais
00:21:27moi j'espère que le football va
00:21:29s'écrouler.
00:21:31Je souhaite que le monde
00:21:33du football s'écroule et aille dans le mur
00:21:35parce que pour l'instant, le problème, c'est que
00:21:37on est sur l'accélérateur là, avec la Ferrari
00:21:39là, et on croit qu'il y a un mur,
00:21:41mais le mur n'arrive jamais.
00:21:43Donc, ça fait 25 ans que j'entends ça
00:21:45et ça fait 25 ans que ça n'arrive pas.
00:21:47Et bien sûr que
00:21:49le football doit réfléchir
00:21:51à ce qu'il fait.
00:21:53C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a de plus en plus de matchs,
00:21:55c'est de moins en moins intéressant.
00:21:57C'est le capitaine de l'équipe de France.
00:21:59Il a plein de défauts, mais c'est
00:22:01un garçon hyper intelligent.
00:22:03On l'a toujours.
00:22:05Et donc, si même lui ne perçoit
00:22:07pas,
00:22:09qu'on ne lui glisse pas à l'oreille,
00:22:11qu'il ne soit pas en capacité de le comprendre
00:22:13et de le retranscrire dans son comportement
00:22:15et dans son phrase, c'est à désespérer.
00:22:17Moi, je n'exclus pas totalement que Kylian Mbappé
00:22:19ne soit pas super bien.
00:22:21Sur le plan psychologique,
00:22:23parce que j'avais commencé
00:22:25sur j'aimerais pas avoir sa vie.
00:22:27Je ne suis pas sûr que sa vie
00:22:29aujourd'hui l'épanouisse totalement.
00:22:31Ça fait depuis 5 ans...
00:22:33Lui, il rêve d'avoir la tienne, il me l'a dit.
00:22:35J'en doute pas.
00:22:37En tout cas, il n'aurait pas de Ferrari
00:22:39non plus, mais de toute façon, il n'a pas le permis.
00:22:41Donc, ça règle la question.
00:22:43Mais ça fait 5 ans où il a des conflits
00:22:45tous les 15 jours. Conflits que parfois, il cherche.
00:22:47Mais c'est épuisant
00:22:49au bout d'un moment. Et le monde du football
00:22:51génère ceci.
00:22:53Lui est totalement
00:22:55dans ce monde du football. Donc, il participe
00:22:57à ce bazar, bien sûr.
00:22:59Après, c'est trop long à développer.
00:23:01Mais je ne pense pas
00:23:03qu'on puisse être épanoui en étant dans des
00:23:05conflits d'envergure
00:23:07tous les 15 jours. J'y crois pas.
00:23:09Donc, on ne lui donne pas le brassard de capitaine, alors ?
00:23:11C'est encore autre chose.
00:23:13C'est la théorie du burn-out, du coup ?
00:23:15Non, mais il n'est pas mûr.
00:23:17Sportif, on va dire.
00:23:19Je pense que ce n'est pas du sportif.
00:23:21Quand on parle de sa vie
00:23:23et des conflits qu'il a, ce n'est pas du sportif.
00:23:25C'est en dehors.
00:23:27Le dépression, c'est une vraie maladie.
00:23:29Ce qui avait en dehors est en train de rentrer
00:23:31sur le terrain depuis quelques mois.
00:23:33Pour moi, plus que quelques mois.
00:23:35Après, c'est aussi la théorie qui nous écarte
00:23:37un peu de ses progrès à lui.
00:23:39Je sais que depuis 2 ans,
00:23:41j'ai combattu cette idée
00:23:43depuis la Coupe du Monde et pendant la Coupe du Monde
00:23:452022,
00:23:47je trouve qu'il stagne ou qu'il régresse.
00:23:49Il y a eu cette phrase de Michel Platini
00:23:51il y a quelques années.
00:23:53Je crois que c'était en 2019.
00:23:55C'est juste après la Coupe du Monde.
00:23:57Il faut qu'il se rende compte que quand il n'aura plus la vitesse,
00:23:59il va falloir qu'il joue différemment et qu'il pense
00:24:01à jouer différemment. On voit que quand il ne l'a plus...
00:24:03Tout le monde l'avait un peu interprété
00:24:05comme un tacle,
00:24:07sous-entendant que techniquement,
00:24:09il était plus limité que les grands joueurs auxquels on le combat.
00:24:11Pour le coup, il a raison.
00:24:13Pour le coup, là-dessus,
00:24:15je suis désolé
00:24:17mais ce que j'ai vu
00:24:19l'an passé, ou même il y a
00:24:21deux saisons de Mbappé
00:24:23dans les petits espaces
00:24:25et tout ce qu'on voit aujourd'hui,
00:24:27je trouve qu'il n'a pas progressé.
00:24:29Ce qui m'inquiète profondément
00:24:31sur Kyan Mbappé, c'est que
00:24:33c'est un garçon qui veuille nous faire croire
00:24:35que ce soit un robot, qu'il n'est jamais
00:24:37touché par l'extérieur. Je n'y ai jamais
00:24:39vraiment cru. Mais en tout cas, il avait quelque chose.
00:24:41Je crois que c'est toi Seb qui l'a
00:24:43plusieurs fois souligné. C'est qu'il avait
00:24:45une capacité de rebond qui était
00:24:47exceptionnelle. Ce qui le classe
00:24:49dans la catégorie des champions.
00:24:51Il a été, puisque là, mais des périodes
00:24:53comme ça où il a été dos au mur, attaqué
00:24:55ou il a pris pour lui,
00:24:57il avait toujours le terrain
00:24:59pour répondre et tout le monde
00:25:01fermait sa bouche parce qu'il n'y avait rien à dire.
00:25:03Il était trop fort. Et moi, hier,
00:25:05je me suis fait la réflexion, quand j'étais au stade
00:25:07en train de regarder le match, un garçon qui
00:25:09je le rappelle parce que parfois on me dit tu ne l'aimes pas, tu ne l'aimes pas.
00:25:11Il m'a fait vivre mes plus belles émotions de sport
00:25:13dans un stade. J'ai couvert la coupe du monde 2018.
00:25:15France-Argentine, j'en ai des frissons.
00:25:17C'est un gamin qui m'a fait rêver.
00:25:19Quand je suis au stade aujourd'hui,
00:25:21je n'arrive pas à comprendre le joueur que c'est.
00:25:23C'est sur le côté gauche.
00:25:25Il ne fait pas de différence. Ce n'est pas un numéro neuf.
00:25:27Moi, hier, ça m'a
00:25:29cassé. C'est embêtant quand même. Ce n'est pas un numéro neuf.
00:25:31Là, il a retrouvé. Le problème, c'est que
00:25:33le plan tactique, parce que là, c'est un peu psychologique
00:25:35et c'est moi qui suis allé sur ce terrain, mais
00:25:37ici, il a développé parce qu'on n'est pas avec lui.
00:25:39Mais sur le plan
00:25:41tactique, c'est intéressant
00:25:43parce qu'il retrouve des jambes
00:25:45qu'il avait perdues. C'est très net
00:25:47la saison passée. Là, il a des jambes.
00:25:49Pour moi, il a vraiment retrouvé
00:25:51de la vitesse et
00:25:53on le met en neuf. Par exemple, au Réal,
00:25:55Seb, j'ai regardé tous les matchs du Réal depuis
00:25:57le début. Pauvre de toi.
00:25:59C'était vraiment pas
00:26:01terrible. Moi, c'était Aaron Van.
00:26:03J'ai regardé les matchs d'Aaron Van depuis le début.
00:26:05Honnêtement, même parfois
00:26:07parce qu'ils alternent, etc.,
00:26:09quand il est sur le côté gauche,
00:26:11moi, je trouve qu'il
00:26:13n'a pas progressé. Il est
00:26:15moins inspiré.
00:26:17On s'en fout qu'il ait progressé, parce que si j'étais aussi fort
00:26:19qu'il y a quatre ans, il n'y aurait pas de problème.
00:26:21Sauf que le problème, c'est
00:26:23qu'à un moment, quand tu es une star mondiale et que tu es
00:26:25connu, les joueurs en face, ils s'adaptent
00:26:27à ton football et ils savent
00:26:29un peu ce que tu fais.
00:26:31Tu vas à 200 à l'heure.
00:26:33Ancelotti est déchant.
00:26:35Il s'entête dans un truc
00:26:37qui...
00:26:39Il ne peut pas devenir un numéro neuf
00:26:41aussi fort qu'il a été.
00:26:43Ancelotti n'a pas le choix, Philippe.
00:26:45Il a sans doute le futur
00:26:47ballon d'or côté gauche
00:26:49de la Ligue des Champions
00:26:51la saison dernière. Et il va lui dire
00:26:53maintenant que tu es gentil, il y a Mbappé qui est arrivé.
00:26:55Tu joues dans l'axe et c'est lui qui prend ton poste.
00:26:57C'est impossible.
00:26:59Surtout qu'il a gagné
00:27:01sans lui.
00:27:03Un équipe de France, c'est tout l'inverse.
00:27:05Il dit qu'il n'y a pas de meilleure équipe
00:27:07qu'avec Mbappé. C'est avec Mbappé qu'on va gagner.
00:27:09Mais il dit aussi en conférence de presse,
00:27:11Bruno, il l'a dit lundi
00:27:13ou mardi à Clairefontaine, pour l'instant,
00:27:15le meilleur numéro neuf de l'équipe de France
00:27:17et assez largement vu ce qu'il a dit après
00:27:19sur Marcus Thuram, c'est qu'il y a
00:27:21Mbappé. Et même hier,
00:27:23il a décroché. Quand il
00:27:25vient organiser le jeu, moi je n'ai pas envie de le voir là.
00:27:27Je trouve qu'il n'est pas bon là-dedans.
00:27:29Il n'est pas bon là-dedans.
00:27:31Ce n'est pas Neymar, ce n'est pas Messi,
00:27:33je ne l'attends pas là.
00:27:35J'ai envie de le voir finir, accélérer,
00:27:37et on ne le voit plus.
00:27:39Il a aussi fait ça parce qu'hier soir, il n'y avait
00:27:41personne pour organiser le jeu. Parce que
00:27:43Olysée, c'était sa première sélection et que Griezmann,
00:27:45là, pour l'instant, on parle d'Mbappé.
00:27:47Et là, tu es sûr que ce n'est pas une consigne que ce soit Griezmann
00:27:49qui fixe plus haut et lui qui décroche ?
00:27:51Il n'y a pas de consigne. Je pense qu'au bout d'un moment,
00:27:53il en a marre. Il est resté des minutes
00:27:55sans toucher le ballon, sans que personne ne l'alimente,
00:27:57sans qu'il ne se passe rien. En fait, offensivement,
00:27:59il ne se passe rien dans cette équipe.
00:28:01Il est aussi victime du désert autour de lui.
00:28:03Allons-y, Dominique, puisque
00:28:05on s'est déjà bien apesanti sur le cas d'Après.
00:28:07Lui, il ne fait pas de différence.
00:28:09Antoine Griezmann, c'est quand même
00:28:11le chouchou,
00:28:13surnommé. Même Didier Deschamps
00:28:15l'avait admis.
00:28:17L'homme qui recorde
00:28:19le nombre de matchs consécutifs
00:28:21et 80 parties.
00:28:23Aujourd'hui, il y a un problème Griezmann.
00:28:25Manifestement. Il a acté pendant
00:28:27l'Euro puisqu'il aura 35 ans à la prochaine
00:28:29Coupe du Monde. Est-ce qu'il faut dire stop maintenant ?
00:28:31En tout cas, il a acté ce problème à l'Euro puisqu'il y a
00:28:33des matchs qui ne l'ont pas commencé, ce qui était
00:28:35inimaginable. Il y a encore
00:28:37quelques mois que Griezmann...
00:28:39La défaite contre l'Allemagne en mars
00:28:41a été analysée par le forfait de Griezmann.
00:28:43On a dit qu'il manque Griezmann, donc les Bleus
00:28:45ne peuvent rien faire. C'est à cause de ça
00:28:47vivement qu'il revienne. C'est vrai, ce n'est pas si loin.
00:28:49Il est revenu et finalement
00:28:51la France a raté son Euro
00:28:53sur le curseur qu'on met. En tout cas, elle l'a raté dans le jeu.
00:28:55Elle l'a raté offensivement. Une demi-finale,
00:28:57c'est vrai que ce n'est pas non plus un scandale.
00:28:59Ce n'est pas mal de faire demi-finaliste de l'Euro.
00:29:01Et j'ai vu des équipes pires
00:29:03que la France à l'Euro. Notamment l'Italie.
00:29:05Celle d'hier soir. L'Italie, c'était quand même
00:29:07extraordinairement pauvre. L'Angleterre, c'était
00:29:09au du même niveau. C'était catastrophique.
00:29:11Donc, on peut même aller en finale et être
00:29:13nul. Vous voyez, on en est.
00:29:15Mais donc, pour revenir à Griezmann,
00:29:17ce déclassement de Griezmann,
00:29:19il a été acté pour l'Euro
00:29:21et pour moi, c'est une bonne décision.
00:29:23Parce que je pense qu'il n'y a...
00:29:25C'est pareil. Il n'a plus les jambes.
00:29:27Lui, ce n'est pas un problème d'usure mentale.
00:29:29C'est un problème
00:29:31de vieillissement.
00:29:33Le mental a compté quand même, Dominique.
00:29:35Le mental, il est dans sa meilleure vie.
00:29:37Il vient de battre le record de but
00:29:39à la Titeco de Marseille.
00:29:41Selon lui, il a avalé quelques coups l'oeuvre en équipe de France.
00:29:43Je pense que l'histoire du brassard,
00:29:45ça ne lui a pas fait du bien.
00:29:47Ça ne lui a pas fait du bien.
00:29:49S'il est encore là-dessus,
00:29:51c'est un petit choix.
00:29:53On ne peut pas dire que sur Mbappé, c'est un cheminement
00:29:55de plusieurs épisodes pour expliquer
00:29:57ces possibles problèmes psychologiques.
00:29:59Je pense que Griezmann,
00:30:01il y a deux, trois trucs qui l'ont agacé.
00:30:03Didier Deschamps a des qualités...
00:30:05Il ne vient plus, alors ?
00:30:07Didier Deschamps a des qualités de management,
00:30:09mais j'estime quand même qu'à chaque fois qu'il y a un échec dans une grande compétition,
00:30:11il y a à chaque fois un sacré échec.
00:30:13Je n'ai pas oublié comment il a traité Olivier Giroud
00:30:15après l'Euro 2021,
00:30:17alors que Giroud avait quand même rendu quelques services
00:30:19parfois à l'équipe de France, et que là,
00:30:21le bouc émissaire
00:30:23médiatique de cette
00:30:25compétition, ça a quand même été
00:30:27Antoine Griezmann aussi.
00:30:29Moi, je ne le pense pas.
00:30:31Le bouc émissaire médiatique ?
00:30:33Désigné par Deschamps ?
00:30:35Il a toujours été protégé.
00:30:37Il a toujours été protégé.
00:30:39C'est le gentil Antoine
00:30:41contre le méchant Kiki.
00:30:43Je veux dire, ça a toujours été comme ça.
00:30:45Évidemment,
00:30:47les choses sont plus nuancées.
00:30:49Moi d'ailleurs,
00:30:51je pense que Didier Deschamps aurait dû,
00:30:53à partir du moment où il était là,
00:30:55où son deuxième match à l'Euro était meilleur que le premier,
00:30:57il n'aurait pas dû le sortir au troisième. Il aurait dû aller
00:30:59jusqu'au bout de l'aventure. Je pense qu'il a commis une erreur de management.
00:31:01En le remettant, tu penses ?
00:31:03Ou alors en le remettant, en le sortant.
00:31:05Moi, je l'aurais laissé jouer pour le troisième match.
00:31:07Le deuxième match était meilleur.
00:31:09Il n'y avait pas de raison de le sortir.
00:31:11À partir du moment où il était à l'Euro,
00:31:13ça ne marche jamais.
00:31:15Quand vous avez des joueurs comme ça qui sortent d'une équipe
00:31:17brutalement en
00:31:19cours de compétition, c'est que ça ne va pas.
00:31:21Ça fait plus de mal que de bien.
00:31:23C'est arrivé avec Marcel Desailly en 2004.
00:31:25Vous allez me dire, je remonte plus loin,
00:31:27nos auditeurs ont parfois
00:31:29de l'âge.
00:31:31En 1996, à l'Euro,
00:31:33il y avait les latéraux qui étaient sortis
00:31:35pour laisser place à Lizarazu
00:31:37et Thuram.
00:31:39À l'époque, c'était Dimecco et Angloma.
00:31:41Là, ils étaient allés jusqu'en demi-finale.
00:31:43Ils n'ont pas réinventé la roue
00:31:45non plus. En général, ça se passe
00:31:47mal parce qu'un cadre, un leader
00:31:49comme ça, qui perd sa place en
00:31:51cours de compétition, ça crée
00:31:53du bazar. C'est normal.
00:31:55Ils ne peuvent pas l'accepter.
00:31:57Thierry Henry en
00:31:592010, il y avait d'autres problèmes.
00:32:01Thierry Henry, évidemment, qui n'a jamais
00:32:03accepté l'idée de ne pas jouer en 2010, ça ne marche
00:32:05jamais. Donc, il est là.
00:32:07Il est meilleur au deuxième match qu'au premier. Il continue.
00:32:09Tu verras où ça mène.
00:32:11Le problème Griezmann,
00:32:13ce n'est pas tant son niveau.
00:32:15Parce qu'avec l'Atlético, la saison passée,
00:32:17il fait une super saison. Il fait
00:32:197-8 mois extraordinaire.
00:32:21Après, il a faibli physiquement, mais il fait 6-7
00:32:23mois extraordinaire. On dirait que c'était le meilleur
00:32:25français de la saison.
00:32:27Ça n'a pas duré, mais pendant très longtemps.
00:32:29Après, je pense qu'il faut qu'il se réinvente
00:32:31aussi Griezmann.
00:32:33Il a 33 ans, il n'a plus la même activité qu'avant.
00:32:35Peut-être qu'il y a un problème de sa position
00:32:37dans le groupe France, etc.
00:32:39J'ai l'impression que c'est un joueur qui doit reculer de plus en plus.
00:32:41Justement,
00:32:43hier, ce que je n'ai pas compris, Mbappé
00:32:45décrochait, mais pourquoi Griezmann n'a pas décroché
00:32:47pour sa défense ? Venir près
00:32:49de ses centraux pour essayer d'organiser
00:32:51le jeu comme un registre, presque comme un numéro 6.
00:32:53Je ne sais plus qui a dit hier, dans un
00:32:55debrief, que Modric a reculé
00:32:57sur le terrain avec sa carrière. Il a commencé numéro
00:32:5910, très très haut, et plus les saisons
00:33:01passaient, plus il reculait, presque comme un numéro 6,
00:33:03organisateur du jeu devant la défense.
00:33:05Griezmann, si on ne peut pas l'utiliser comme ça,
00:33:07il va falloir tourner la page,
00:33:09tout simplement, parce que 35 ans, effectivement,
00:33:11à la Coupe du Monde, à moins qu'il se transforme
00:33:13comme le nouveau Cristiano Ronaldo ou Messi
00:33:15avec l'importance qu'il est avec l'Argentine,
00:33:17il faut le sortir d'équipe, il ne faut pas l'emmener.
00:33:19Bruno, par rapport à ça ? Giovanni, on va faire une petite pause
00:33:21et puis on revient après pour
00:33:23sur le cas Griezmann,
00:33:25qui va désormais être
00:33:27le nouveau libéraux de l'équipe de France,
00:33:29et on posera aussi la question
00:33:31sur un autre garçon qu'on adore,
00:33:33qui nous a fait rêver, qui a été formidable,
00:33:35Mélgolo Kanté, quand on joue
00:33:37dans un championnat à niveau national 2,
00:33:39toutes les semaines, est-ce qu'on peut
00:33:41être bon la semaine suivante
00:33:43en équipe de France ? On refait le match,
00:33:45c'est jusqu'à 21h, vous êtes bien
00:33:47sur RTL, restez avec nous, on est là dans un instant.
00:33:4919h21,
00:33:51on refait le match
00:33:53sur RTL, présenté par
00:33:55Philippe Sanfourche.
00:33:57On refait
00:33:59le match ce soir avec
00:34:01Sébastien Tarrago, Dominique Cédrac, Giovanni Castaldi
00:34:03et Bruno Constant,
00:34:05au lendemain de la défaite
00:34:07de l'équipe de France, 3 buts à 1 face à l'Italie,
00:34:09quelques jours, trois jours, avant
00:34:11l'élection à la tête
00:34:13de la ligue de football professionnelle,
00:34:15on en parlera longuement après 20h.
00:34:17Le match,
00:34:19la brune, l'inel, y a-t-il un match ?
00:34:21Y a-t-il un match ? Y a-t-il une compétition ?
00:34:23Est-ce que c'est joué d'avance ou est-ce qu'il peut se passer
00:34:25quelque chose ? On en parlera
00:34:27après 20h. On finit
00:34:29de débriefer cette
00:34:31rencontre initiale de rentrée de
00:34:33l'équipe de France, on a parlé
00:34:35du cas Bappé,
00:34:37on a parlé des choix de Didier Deschamps,
00:34:39Globo, on a parlé
00:34:41d'Antoine Griezmann avec cette
00:34:43idée lumineuse de Bruno Constant.
00:34:45Quelqu'un jour, on se souviendra de cette date du 7 septembre.
00:34:49On dirait que c'était nous qui avions eu l'idée, si ça marche.
00:34:51Puisque l'idée, ce serait donc de placer
00:34:53Antoine Griezmann devant la défense,
00:34:55le Regista, l'Italienne, le Pirlo.
00:34:57Et Dominique a raison quand même d'ajouter
00:34:59quelque chose, c'est qu'il faudrait au moins
00:35:01pouvoir le faire en club aussi.
00:35:03Si c'est juste 8 matchs
00:35:05par an, puis avoir un sélectionneur
00:35:07qui a envie de jouer au foot aussi.
00:35:09Mais par rapport à ça, je pense que l'idée est bordée.
00:35:11Pour aller plus vite sur le
00:35:13positionnement d'Antoine Griezmann.
00:35:15Pour le coup,
00:35:17moi je n'ai pas compris
00:35:19l'utilisation. À partir du moment où tu fais une finale de coupe
00:35:21du monde avec un joueur dans ce rôle-là
00:35:23et que ça a très bien fonctionné, pourquoi le changer ?
00:35:25Il était cuit, Joe.
00:35:27Moi, sur le match d'hier,
00:35:29à la base, il doit être remplaçant.
00:35:31Et s'il le remet aussi haut,
00:35:33c'est que dans l'esprit de Didier Deschamps,
00:35:35pour l'instant, Antoine Griezmann,
00:35:37en fait, il ne peut pas jouer plus bas. C'est pas possible.
00:35:39Donc ce n'est pas une volonté.
00:35:41Dieu sait que parfois, Didier Deschamps est contestable.
00:35:43Là, ce n'est pas une volonté du sélectionneur.
00:35:45Pourquoi ? Parce qu'il n'a pas les jambes ?
00:35:47Parce qu'il estime qu'en ce moment, Antoine Griezmann
00:35:49au niveau athlétique, ne peut pas jouer
00:35:51relayeur. Ce n'est pas possible.
00:35:53Et il en démontre.
00:35:55Et N'Golo Kanté, il peut ?
00:35:57Transition toute trouvée.
00:35:59Formidable, Sébastien Tarrago.
00:36:01N'Golo Kanté.
00:36:03Là, j'aimerais qu'on aille vite sur N'Golo Kanté
00:36:05parce qu'en gros,
00:36:07il avait disparu du circuit.
00:36:09Il est revenu sur un constat
00:36:11qu'il y avait un manque
00:36:13cruel d'expérience,
00:36:15de patron
00:36:17sur ce milieu de terrain
00:36:19et dans cette équipe.
00:36:21Parce que si, c'est lui le patron.
00:36:23Il fallait du leadership
00:36:25sur le terrain, en tout cas.
00:36:27N'Golo Kanté est revenu pour ça.
00:36:29L'euro est passé.
00:36:31Est-ce qu'il ne faut pas dire
00:36:33à N'Golo Kanté, merci beaucoup pour ce service rendu.
00:36:35Effectivement, il faut aller vite parce qu'il est nul
00:36:37mais ce n'est pas de sa faute.
00:36:39Il joue dans un jeu qui est mineur.
00:36:41C'est intéressant que personne ne regarde et que personne ne regardera jamais.
00:36:43C'est quand même intéressant. L'autre fois,
00:36:45j'ai regardé une petite demi-heure.
00:36:47C'est consternant. N'Golo Kanté, en fait,
00:36:49il a juste à faire semblant de regarder à gauche.
00:36:51Comme ça, les lignes de passe se font à un mètre de lui et hop,
00:36:53il intercepte le ballon. Il le fait une fois, il le fait deux fois,
00:36:55il le fait quatre fois et en face, personne ne s'en rend compte
00:36:57parce qu'évidemment, le niveau n'est pas là.
00:36:59Pourquoi il faut aller vite ? Parce que je n'aimerais pas
00:37:01qu'on bascule sur un autre thème après
00:37:03ce qu'il a dit à l'interprèteur et qu'on ait oublié de parler de Didier Deschamps.
00:37:05Parce que pour moi, on peut les prendre un par un.
00:37:07Ils sont tous nuls, les défenseurs.
00:37:09Non mais c'était nul.
00:37:11Saliba, hier, ce n'était pas le Saliba de l'Euro.
00:37:13Clos et Théo, c'était le Qatar.
00:37:15Clos, c'était toujours en rage.
00:37:17Mais oui,
00:37:19il n'a pas le niveau de l'équipe de France.
00:37:21Jean-Antoine Clos, c'est pour ça qu'à 31 ans, il ne joue pas.
00:37:23Non mais c'est parce que Didier Deschamps
00:37:25n'a pas de plan B, en fait. Pour moi, je reviens à ce que je disais
00:37:27au départ. Ces deux meilleurs joueurs
00:37:29qui sont la clé de voûte de son système depuis le mondial
00:37:312022, c'est-à-dire un buteur et un organisateur.
00:37:33Si le buteur ne met plus de but
00:37:35et si l'organisateur n'organise plus rien,
00:37:37eh bien basta, il n'y a plus rien.
00:37:39C'est terminado. Rideau. Il n'y a plus de plan B.
00:37:41Un milieu solide, ça peut aider aussi quand même.
00:37:43Oui, mais il n'y a pas de plan B.
00:37:45Là, il y avait par exemple, il avait trouvé une défense,
00:37:47un système défensif à l'Euro,
00:37:49mais il n'y avait pas le buteur parce que Mbappé a mis
00:37:51un pénalty contre la Pologne. Il n'y avait pas l'organisateur
00:37:53parce que Griezmann, quand il jouait, il n'y jouait pas. Quand il jouait, il était nul.
00:37:55Il y a un joueur que tu lis dans ton équation quand même,
00:37:57je trouve, on parle beaucoup de Griezmann et Mbappé,
00:37:59mais alors il avait des défauts, etc.
00:38:01Mais ils n'ont jamais aussi remplacé Pogba.
00:38:03Et Pogba, c'était un joueur quand il avait
00:38:05envie... Il serait allé en finale de Coupe du Monde, quoi.
00:38:07Mais oui, je suis d'accord.
00:38:09Sans Pogba.
00:38:11Si je ne dis pas de bêtises, je pense qu'ils l'ont gagné dans deux
00:38:13mémoires. En 2018, il était là. Pourquoi ?
00:38:15Oui, il était là en 21 aussi, mais...
00:38:17En 22, il n'était plus là.
00:38:19Si vous êtes en train de me faire
00:38:21diller Deschamps, en fait, on prend tout le prix du résultat.
00:38:23Je pense que de manière générale, on
00:38:25oublie à chaque fois de le dire, mais à mon sens,
00:38:27cette équipe de France, parfois, souffre
00:38:29de l'absence de Paul Pogba sur
00:38:31et en dehors de l'équipe du Théorény, qu'il n'y a pas de plan B.
00:38:33Quand Griezmann et Mbappé
00:38:35ne sont pas là ou qu'on l'a, et nul,
00:38:37il n'y a pas de plan B. Donc Deschamps, pour moi,
00:38:39il est dans la ratière. Il n'y a pas de plan B.
00:38:41Je vais juste revenir. Je vais rebondir là-dessus.
00:38:43Sur le cas de Kanté, pour faire très rapide,
00:38:45le problème de Kanté,
00:38:47pourquoi il a craché, c'est la faute de Deschamps.
00:38:49Quand il revient,
00:38:51les premiers matchs qu'il fait à Mikko,
00:38:53il est sensationnel. Le premier match à l'Euro, il est fantastique.
00:38:55Le deuxième, un peu moins bien. Mais il est bon.
00:38:57Pourquoi le troisième match, il ne le fait pas souffler ?
00:38:59Pourquoi il ne fait pas
00:39:01souffler Chouaméni, qui revient de blessure ?
00:39:03Pourquoi il ne fait pas souffler Rabiot ?
00:39:05Parce qu'il n'a pas confiance dans les autres.
00:39:07Donc, c'est la faute de Deschamps. Là, Kanté,
00:39:09le faire jouer, le premier match des Bleus de rentrée,
00:39:11il a joué deux matchs en Arabie Saoudite,
00:39:13le fait de ne pas jouer, il a 33 ans.
00:39:15Rappelez-le quand ça serait important.
00:39:17Il n'a aucun intérêt ce match.
00:39:19Et alors ?
00:39:21Manu connaît tout de suite, alors qu'il y avait également
00:39:23Zahir Emri.
00:39:25Zahir Emri blessé,
00:39:27qui sort du rassemblement,
00:39:29qui ne pourra pas jouer.
00:39:31Et heureusement, il y a des bonnes nouvelles
00:39:33pour Désiré Doué.
00:39:35Du coup, on en revient à Deschamps.
00:39:37On en revient à Deschamps.
00:39:39A ses erreurs, ses nombreuses erreurs qu'il fait pour moi
00:39:41depuis l'Euro 2021.
00:39:43Il nous reste quelques minutes,
00:39:45avant 20h, pour finir
00:39:47sur le cas de Didier Deschamps.
00:39:49Ce schéma-là, on avait commencé par ça,
00:39:51ce 4-2-3-1,
00:39:53que Sébastien Tarrago estime qu'il a été
00:39:55décidé par Didier Deschamps
00:39:57pour faire plaisir à
00:39:59un petit peuple.
00:40:01Mais ce n'est pas nouveau.
00:40:03Il est mort-né ce schéma ?
00:40:05Est-ce que Deschamps est capable
00:40:07de faire jouer son équipe dans un schéma
00:40:09offensif ? Et de faire évoluer,
00:40:11par exemple, au gré du mal ? Moi, ce qui m'a marqué hier,
00:40:13c'est qu'on a vu le problème pratique
00:40:15au bout d'un quart d'heure,
00:40:17et on n'a jamais su le régler.
00:40:19Soit vous demandez sa tête,
00:40:21et alors, vous pouvez, c'est cohérent.
00:40:23Soit vous acceptez
00:40:25qui il est. Il faut accepter les gens
00:40:27comme ils sont.
00:40:29Pas moi, je n'ai pas de défauts.
00:40:31Mais si j'avais des défauts, vous accepteriez
00:40:33mes défauts, si vous m'invitiez dans votre émission.
00:40:35Mais à partir du moment
00:40:37où vous avez Didier Deschamps,
00:40:39il est Didier Deschamps.
00:40:41Ne lui demandez pas de faire
00:40:43du Pep Guardiola, ou du
00:40:45Bielsa. Il ne va pas changer.
00:40:47Pourquoi lui demander de changer ?
00:40:49Soit vous changez d'entraîneur, soit vous le laissez faire
00:40:51comme lui. Ils ne vont pas avoir
00:40:53une équipe offensive.
00:40:55Il peut avoir un plan B quand même.
00:40:57Par exemple, il y a une question.
00:40:59L'équipe d'offense est la seule équipe
00:41:01nationale avec un staff
00:41:03aussi réduit.
00:41:05Vous avez, et à mon avis,
00:41:07c'est un peu excessif, mais en Allemagne,
00:41:09des staffs qui font 35 personnes.
00:41:11Avec 8 psychologues,
00:41:134 préparateurs physiques.
00:41:15Didier Deschamps, comme il a
00:41:17confiance en personne,
00:41:19il veut un staff
00:41:21le plus réduit possible.
00:41:23C'est une philosophie. Il a le droit
00:41:25de l'avoir. On a le droit de lui contester.
00:41:27Mais si on la lui conteste,
00:41:29il faut changer de sélectionneur.
00:41:31Il faut accepter comme il est.
00:41:33Ce qui s'est passé d'un préparateur
00:41:35des coups de pied arrêtés en 2024,
00:41:37il y a très peu de clubs qui s'en passent aujourd'hui.
00:41:39Tous les clubs ont des spécialistes,
00:41:41parce que c'est une vraie arme.
00:41:43C'est pas à Deschamps de le faire.
00:41:45C'est pas au sélectionneur ni à l'entraîneur de le faire.
00:41:47Il doit y avoir un spécialiste qui doit travailler cette partie-là.
00:41:49Je suis d'accord avec Sébastien,
00:41:51parce qu'on ne le changera pas à Deschamps.
00:41:53Il nous refera la même limonade,
00:41:55le même football défensif en nous disant
00:41:57« j'ai testé, ça n'a pas marché, il n'y a que comme ça qu'on brille ».
00:41:59Il fallait tourner la page Deschamps.
00:42:01Il fallait tourner la page Deschamps, pour moi,
00:42:03après la Coupe du Monde 2022.
00:42:05On arrivait à 10 ans,
00:42:07il fallait des nouvelles idées de jeu,
00:42:09une nouvelle communication, un nouveau discours,
00:42:11et puis un nouveau souffle aussi à cette équipe.
00:42:13Je ne suis pas sûr que c'est une histoire de système.
00:42:15C'est une histoire de lassitude dans le groupe
00:42:17par rapport à ce que Deschamps leur dit aussi.
00:42:19D'usure du pouvoir.
00:42:21Mais aussi d'usure de jeu, d'envie de jeu.
00:42:23Peut-être que les joueurs ont envie de jouer d'une manière différente,
00:42:25d'avoir un autre discours à leurs oreilles
00:42:27quand on prépare un match.
00:42:29Et ça fait 10 ans, 12 ans maintenant, Deschamps.
00:42:31Une fois qu'on a dit ça,
00:42:33il est en contrat jusqu'en 2026,
00:42:35ça ne bougera pas ?
00:42:37Est-ce que c'est une certitude ?
00:42:39S'il y a une nouvelle défaite contre la Belgique,
00:42:41est-ce que ça ne va pas commencer à remuer ?
00:42:43Vous perdez contre Israël,
00:42:45vous perdez contre la Belgique là-bas.
00:42:47En Belgique, le mois prochain, vous êtes à 4 défaites de suite,
00:42:495 sur un jeu de celle de l'Espagne en demi-finale de l'Europe.
00:42:51Avec des élections à la Fédération en décembre.
00:42:53Je pense que là, ça va commencer à tanguer,
00:42:55parce que c'est très bien qu'ils ne perdront pas autant de matchs.
00:42:57Mais la réalité,
00:42:59c'est qu'il est adoré aussi,
00:43:01il est adoré par l'univers du football,
00:43:05les gens qui travaillent dans les fédérations,
00:43:07les ligues,
00:43:09il est toujours disponible.
00:43:11Les histoires d'amour au sein des institutions,
00:43:13ça peut parfois changer,
00:43:15ça peut évoluer.
00:43:17Ça tombe bien parce qu'on va en parler
00:43:19de l'institution et de la ligue de football professionnelle
00:43:21avec les élections mardi prochain.
00:43:23Ce sera le grand thème
00:43:25dans On fait le match après 20h.
00:43:27On se quitte pour une courte pause publicitaire.
00:43:29Une petite pointe d'info,
00:43:31et la fin d'On fait le match jusqu'à 21h ce soir.
00:43:33A tout de suite.
00:43:39Il est 20h.
00:43:43Dans un instant, le retour d'On fait le match.
00:43:45Les informations en attendant avec vous,
00:43:47Christophe Barraud.
00:43:49Bonsoir Philippe et bonsoir à tous.
00:43:51On est dans la rue.
00:43:53Plus de 150 rassemblements en France aujourd'hui.
00:43:55Deux jours après la nomination de Michel Barnier à Matignon.
00:43:57Un Premier ministre issu des Républicains.
00:43:59110 000 manifestants en France
00:44:01selon le ministère de l'Intérieur.
00:44:03300 000 pour la France Insoumise.
00:44:05La plus importante manifestation,
00:44:07celle de Paris.
00:44:0926 000 participants pour la préfecture de police de Paris.
00:44:11Les Insoumis en ont compté 140 000 de plus
00:44:13dans le cortège.
00:44:15Emeline, elle conteste la nomination de Michel Barnier.
00:44:17Tous les gens qui se sont mobilisés exceptionnellement
00:44:19pour cette élection et pour certains ont voté
00:44:21pour la première fois, n'ont pas été respectés.
00:44:23Alors que nous, on a fait l'effort de faire un barrage républicain
00:44:25au RN et on se retrouve avec des gens
00:44:27qui ont exactement les mêmes valeurs et les mêmes ambitions
00:44:29que le RN. Donc ça ne vaut pas le coup en fait.
00:44:31Manifestante
00:44:33au micro RTL de Lise Tavelet.
00:44:35Cinq interpellations à Paris
00:44:37dans le cortège pour port d'armes
00:44:39prohibés, jets de projectiles et dégradations.
00:44:41Pendant que son nom était largement
00:44:43cité dans les manifestations,
00:44:45le nouveau Premier ministre érige la santé.
00:44:47Priorité de son futur gouvernement,
00:44:49Michel Barnier en déplacement auprès des soignants
00:44:51de l'hôpital Necker à Paris.
00:44:53Il se montre à l'écoute du monde médical.
00:44:55Il souhaite devant la presse que des progrès
00:44:57rapides soient visibles dans les campagnes
00:44:59en matière d'offres de soins.
00:45:01On compte les dégâts au sud
00:45:03des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées
00:45:05après des fortes pluies et des
00:45:07crues, des torrents de boue dans les rues
00:45:09la nuit dernière et de l'eau dans les maisons.
00:45:11Plus de 500 foyers privés d'électricité
00:45:13à la mi-journée. Une partie du sanctuaire
00:45:15de Lourdes a dû être évacuée.
00:45:17Les pieds dans l'eau.
00:45:19Les images sont impressionnantes. Vous les retrouvez
00:45:21ce soir sur RTL.fr
00:45:23et l'application RTL.
00:45:25Une enquête ouverte pour homicide volontaire en Seine-et-Marne.
00:45:27Le corps d'une femme et de deux
00:45:29enfants, un an et cinq ans,
00:45:31retrouvés dans un logement de Mormans.
00:45:33Le père de famille soupçonnait de les avoir tués
00:45:35à coups de couteau. Le suspect interpellé vers
00:45:376h du matin alors qu'il agressait d'autres
00:45:39personnes dans la rue. Il présente
00:45:41des antécédents psychiatriques. Il a avoué
00:45:43les faits. Il est actuellement hospitalisé
00:45:45pour déterminer si son état est compatible
00:45:47avec une garde à vue.
00:45:49RTL, au coeur des jeux paralympiques.
00:45:51Une page
00:45:53va se tourner demain soir. Cérémonie
00:45:55de clôture d'un été olympique.
00:45:57Mais avant, en ce moment, il y a du cécifoot.
00:45:59Finale France-Argentine au pied de la Tour Eiffel.
00:46:01Un peu plus tôt, médaille d'argent
00:46:03pour le français Elios Lachumanaia.
00:46:05Favori de la journée en para-judo.
00:46:07Mais battu par l'Ukrainien
00:46:09Oleksandr Nararensko.
00:46:11Médaille d'or en revanche
00:46:13pour l'équipe de France de relais mixte par équipe
00:46:15en cyclisme sur route dont Mathieu Boredon
00:46:17fait partie. Il devient ainsi le
00:46:19parasportif le plus titré
00:46:21pendant ses jeux. Lui n'en est pas
00:46:23très loin. Le paracycliste Alexandre
00:46:25Léauté remporte une quatrième médaille
00:46:27tout à l'heure, cette fois en course en ligne.
00:46:29Médaille de bronze. Enfin le même métal
00:46:31pour le tricolore Rémi Bouillé
00:46:33en 200 mètres kayak. Au total,
00:46:35la France compte 69
00:46:37médailles. Elle est
00:46:39septième au classement. Pendant ce temps,
00:46:41le top 14 continue en rugby.
00:46:43Dans une demi-heure, l'Union Bordeaux-Bègle
00:46:45accueille le stade français. Les résultats
00:46:47de cet après-midi, victoire d'une courte tête
00:46:49de l'avion Bayonet contre Perpignan, 21
00:46:51à 19. Lyon l'emporte face
00:46:53à Montpellier. Score final, 22
00:46:55à 26. Les Auvergnats de l'ASM
00:46:57dominent très largement Pau, 39
00:46:59à 7. Et Castres
00:47:01s'est imposé contre le Racing, 31
00:47:03à 28. La météo
00:47:05avec plus que trois départements
00:47:07en vigilance orange ce soir
00:47:09et cette nuit. La Manche pour
00:47:11pluie et inondation. La Drôme et l'Ardèche
00:47:13pour orage. Du côté des
00:47:15températures demain, prévoyé pour les maximales
00:47:1720 degrés à Cherbourg,
00:47:1923 à Toulouse, 25 à Strasbourg
00:47:21ou encore 26 à Perpignan.
00:47:23Et puis les courses, elles sont à Longchamp.
00:47:25Demain, Dominique Cordier vous conseille de jouer
00:47:27dans l'ordre. Le 7,
00:47:29le 2, le 14,
00:47:31le 6, le 11,
00:47:33le 5 et le 3.
00:47:35L'outsider de RTL, c'est le 6 ASK.
00:47:3720h03 sur RTL.
00:47:39La suite dont refait le match. Philippe Sanfourche.
00:47:41Merci beaucoup Tristan Barraud. Effectivement,
00:47:43la suite dont refait le match
00:47:45jusqu'à 21h. Ce soir, on se
00:47:47retrouve dans un petit instant.
00:47:49On va décortiquer les enjeux,
00:47:51les possibles retournements
00:47:53de veste et de situation
00:47:55dans ce feuilleton de la Ligue de
00:47:57Football Professionnel. Vincent Labrunne,
00:47:59va-t-il être
00:48:01réélu haut la main ou est-ce que
00:48:03Philippe Linette, son opposant, a une chance
00:48:05de pouvoir accéder
00:48:07à la tête du football professionnel français.
00:48:09On en parle dans un instant,
00:48:11dans On refait le match. A tout de suite.
00:48:1319h21
00:48:15On refait le match sur RTL.
00:48:17Présenté par Philippe Sanfourche.
00:48:27On refait le match.
00:48:29On est ensemble jusqu'à 21h avec Sébastien
00:48:31Tarrago, avec Dominique Sévrac,
00:48:33avec Joël Castaldi,
00:48:35et avec Bruno Constant.
00:48:37On a longuement, longuement
00:48:39débriefé. On est revenu sur cette défaite
00:48:41de l'équipe de France hier face à
00:48:43l'Italie 3-1. L'équipe de France
00:48:45qui rejouera lundi et ce sera à suivre sur RTL.
00:48:47Vous serez avec nous
00:48:49pour cette rencontre face à la Belgique
00:48:51qui se déroulera à Lyon.
00:48:53France-Belgique donc
00:48:55lundi soir. Lundi soir,
00:48:57veille de l'élection.
00:48:59Élection professionnelle
00:49:01de la Ligue de Football Professionnelle
00:49:03Française.
00:49:05On va se plonger dans cette élection en
00:49:07musique si vous le voulez bien.
00:49:17C'est peut-être
00:49:19un petit peu cliché, dirons-nous.
00:49:21Mais on a quand même
00:49:23l'impression de vivre
00:49:25une bagarre du
00:49:27quotidien qui va s'accentuer
00:49:29dans les trois jours à venir.
00:49:31L'histoire du foot français
00:49:33est faite.
00:49:35Bruno Constant s'ennuie,
00:49:37il écoute
00:49:39des vidéos, il regarde des vidéos,
00:49:41il les écoute. Il se remet le film.
00:49:43Donc ça va être
00:49:45des coups de fil, ça va être des alliances,
00:49:47ça va être des promesses tenues,
00:49:49non tenues, celles qui ont
00:49:51été proférées par le passé, celles qui
00:49:53sont déjà mises en place
00:49:55dans un système bien
00:49:57phagocyté par Vincent Labrune.
00:49:59Et puis il va y avoir Cyril Linette,
00:50:01son opposant,
00:50:03qui a donc obtenu, après un parcours
00:50:05du combattant, ses parrainages
00:50:07pour avoir le droit de défier
00:50:09Vincent Labrune. Tout s'est fait
00:50:11en début de semaine. Donc c'est une campagne
00:50:13entre guillemets express que va devoir
00:50:15établir Cyril Linette.
00:50:17Ça fait
00:50:19beaucoup causer cette élection.
00:50:21Sébastien Tarrago, vous avez été
00:50:23j'ai envie de dire, un des acteurs
00:50:25de...
00:50:27de ce feuilleton
00:50:29cette semaine.
00:50:31Ça a fait un petit carton, on va le dire.
00:50:33Déjà, sur les endroits de l'équipe,
00:50:35et puis ça a été relayé
00:50:37sur les réseaux sociaux.
00:50:39Vous avez donné votre avis. C'est pas la première fois,
00:50:41vous l'avez fait mille fois dans cette émission.
00:50:43On va se réécouter l'extrait, parce qu'il a
00:50:45fait un petit peu de buzz toute la semaine.
00:50:47Sébastien Tarrago, dans l'équipe du soir,
00:50:49donc sur la chaîne L'Équipe, c'était cette semaine.
00:50:51J'ai parlé il y a trois mois
00:50:53sur ce sujet. Je l'appelle
00:50:55le génie de l'illusion depuis son passage
00:50:57à Marseille, parce que c'est un génie
00:50:59de l'illusion. Cet homme a un génie incroyable.
00:51:01Et il adore tout le monde.
00:51:03C'est un enfumeur de premières, tout le monde le sait.
00:51:05Alors ça passe par beaucoup de
00:51:07d'invitations, au restaurant,
00:51:09on fume des clopes, on boit des whisky,
00:51:11on se marre bien, quoi. Et du coup, tout le monde
00:51:13l'adore. OK. Je l'ai vu faire
00:51:15encore une fois au Trophée UNFP,
00:51:17il était là, il le fait avec tout le monde.
00:51:19Président de club, journaliste, machin, tout le monde.
00:51:21Il était là, il a fini dans les cuisines à 3h du matin,
00:51:23à boire des coups, et c'est génial,
00:51:25et tout le monde le trouve super sympa, quand même. Ah, il est sympa,
00:51:27Vincent. Mais en fait, c'est juste
00:51:29un enfumeur.
00:51:33Alors, on va vous faire répéter
00:51:35ce que vous avez déjà dit.
00:51:37En quoi est-ce que c'est un enfumeur,
00:51:39Vincent Labrune ? En quoi est-ce qu'aujourd'hui,
00:51:41au-delà de ses échecs, parce que son bilan,
00:51:43là, tout le monde le reconnaît.
00:51:45On le connaît,
00:51:47mais la manière dont il l'aborde,
00:51:49ce bilan, il est
00:51:51scandaleux, en plus, parce que
00:51:53il arrive à essayer de défendre
00:51:55un bilan qui est indéfendable.
00:51:57On a parlé du milliard, mais dans une
00:51:59interview à l'équipe, il y a
00:52:01un an ou deux, il parlait
00:52:03de 1,7 milliard de droits
00:52:05télés à horizon
00:52:072027. D'accord.
00:52:09Il y a une montée en puissance. Il essaye de nous expliquer
00:52:11que CVC a sauvé le football français.
00:52:13Moi, je pense que c'est l'État
00:52:15déjà qui a sauvé le football français. Comme l'État
00:52:17a pu sauver, au moment du Covid,
00:52:19d'autres pans de l'activité
00:52:21économique française.
00:52:23Il ment sur tout.
00:52:25Et il y a des choses absolument
00:52:27scandaleuses. Le train de vie de la Ligue
00:52:29de football est scandaleux.
00:52:31Le train de vie de Vincent Labrune
00:52:33est scandaleux. C'est
00:52:35scandaleux. C'est des centaines de milliers
00:52:37d'euros par an de frais,
00:52:39d'hôtels, de restaurants.
00:52:41À un moment, ce n'est pas possible.
00:52:43Alors, vous allez me dire, c'est leur pognon.
00:52:45C'est leur pognon.
00:52:47Et je finis quand même.
00:52:49C'est-à-dire que cette histoire d'immeubles,
00:52:51parce que la Ligue de football, qui traverse
00:52:53une crise immense,
00:52:55a jugé bon d'aller acheter à Paris,
00:52:57pour ceux qui ne connaissent pas, à côté du Parc Monceau,
00:52:59un immeuble à plus de 125 millions d'euros.
00:53:01Immeuble qui,
00:53:038 mois avant, valait 72.
00:53:05Très bien.
00:53:07Il y a eu des...
00:53:09Ah, ça a augmenté vite.
00:53:11C'est connu que l'immobilier, depuis deux ans,
00:53:13est en croissance.
00:53:15À minima,
00:53:17ce sont des incompétents.
00:53:19Et à maxima,
00:53:21je vous laisse deviner ce qu'ils sont.
00:53:23Ce n'est pas possible
00:53:25de continuer comme ça. Mais après,
00:53:27une fois qu'on a dit ce qu'avait
00:53:29fait Vincent Labrune,
00:53:31il y a la responsabilité des présidents
00:53:33de clubs.
00:53:35Là-dessus, il y en a certains
00:53:37qui sont
00:53:39sous le charme de ce monsieur qui, c'est vrai,
00:53:41a un talent incroyable.
00:53:43Ça fait 20 ans qu'il fonctionne
00:53:45ainsi. Ça avait commencé déjà
00:53:47au service de presse de France
00:53:49Télévisions, il y a 25 ans.
00:53:51Après, c'était avec Jean-Luc Delarue,
00:53:53avec Brahim Asloum, avec la famille Dreyfus.
00:53:55C'est un génie, mais vraiment. C'est-à-dire que c'est
00:53:57un charmeur. Et comme, en plus,
00:53:59il est bon vivant, il y a des gens à qui ça fait écho.
00:54:01Et là, il a quelques copains,
00:54:03présidents de clubs, avec lesquels il passe des soirées sympas.
00:54:05Et il arrive
00:54:07à les endormir. Ces gens-là, dès qu'ils parlent
00:54:09football, on a l'impression, alors que ce sont parfois
00:54:11des gens de très grandes compétences par ailleurs,
00:54:13on a l'impression qu'ils redeviennent
00:54:15des adolescents attardés.
00:54:17C'est très étonnant.
00:54:19Mais c'est la réalité du football français.
00:54:21Après, il y a Nasser Al-Relayfi, c'est encore
00:54:23autre chose. Mais Nasser Al-Relayfi,
00:54:25aujourd'hui, dirige le football européen
00:54:27et français, puisqu'il dirige
00:54:29l'UEFA à sa manière.
00:54:31Et il dirige le football français
00:54:33à sa manière également. Ce qui s'est passé, là,
00:54:35récemment, avec les droits à télé, c'est une honte
00:54:37absolue. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, pour avoir
00:54:39les fameux 100 millions de billets in sport,
00:54:41il va falloir que
00:54:43les clubs français fassent la promotion du Qatar.
00:54:45Il y a 25 millions
00:54:47ou 20 millions, je ne sais plus, pardonnez-moi,
00:54:49qui sont liés
00:54:51à la promotion du Qatar, par les clubs français.
00:54:53On est tombé
00:54:55au plus bas du plus bas.
00:54:57Et après, Vincent Labrune dit, partout ailleurs,
00:54:59c'est la crise, c'est la...
00:55:01Alors, ça descend un petit peu, pas en Angleterre,
00:55:03ça descend un petit peu dans les autres pays,
00:55:05mais un petit peu. Nous,
00:55:07c'est une catastrophe.
00:55:09Donc, à un moment, la responsabilité, elle est réelle.
00:55:11Et donc, ces gens-là sont entre eux
00:55:13et
00:55:15font absolument n'importe quoi.
00:55:17Pour revenir à l'élection, Philippe,
00:55:19le problème, pour moi, c'est que
00:55:21si Cyril Linette, par miracle,
00:55:23gagne, c'est que ça ne changera rien.
00:55:25C'est que le système, il est vérolé de l'intérieur,
00:55:27parce que ce sont les présidents du club.
00:55:29Alors, là où Sébastien dit, ce sont parfois
00:55:31des garçons intelligents, moi, ça m'a échappé.
00:55:33Dans leurs affaires ? Oui, dans leurs affaires personnelles,
00:55:35il y a des grandes réussites. Oui, d'accord, parce que dans le foot,
00:55:37pour moi, ce sont des...
00:55:39Le principal problème du football français,
00:55:41c'est les dirigeants. Et que donc, quel que soit
00:55:43le nom de la marionnette, Vincent Labrune,
00:55:45Cyril Linette, moi, j'aurais voulu que l'élection soit
00:55:47beaucoup plus ouverte. Mais aussi à la Fédération française
00:55:49de foot. Monsieur Legrette, on l'a oublié,
00:55:51mais il s'est fait réélire à des 92-93%,
00:55:53à des scores de République bananière,
00:55:55parce que le système n'est pas démocratique.
00:55:57C'est pas les licenciés qui votent.
00:55:59Déjà, c'est eux qui élisent
00:56:01le conseil d'administration des grands électeurs.
00:56:03Et donc, là, c'est pareil. Pourquoi M. Boucher ?
00:56:05Pourquoi M. le patron de Panini ?
00:56:07Je sais plus le nom. Pourquoi Cyril Linette
00:56:09n'a pas pu être d'abord candidat ?
00:56:11C'est une élection. Elle devrait être ouverte à 10, 15, 20 personnes.
00:56:13C'est une élection. On peut effectivement
00:56:15estimer que la Fédération,
00:56:17qui est une délégation de services
00:56:19publics, qui est en lien direct avec
00:56:21le ministère des Sports,
00:56:23il y ait une nécessité
00:56:25d'ouverture, de démocratie
00:56:27participative
00:56:29au sein des instances. C'est un chantier qui a été
00:56:31ouvert depuis des mois.
00:56:33Là, la Ligue de Football Professionnel,
00:56:35on est quand même sur
00:56:37un entre-soi logique, par définition,
00:56:39puisque c'est un corps
00:56:41indépendant de football professionnel
00:56:43avec des entreprises qui mettent
00:56:45à leur tête un représentant
00:56:47quelque part de ces entreprises. C'est un peu business
00:56:49de parler comme ça.
00:56:51Il y a un certain nombre de membres d'indépendants au conseil d'administration
00:56:53et le président ne peut être issu
00:56:55que du collège des indépendants.
00:56:57Il n'y en a plus que trois aujourd'hui, dont un qui est
00:56:59représentant de la Fédération.
00:57:01Pour que ces gens-là puissent continuer à choisir.
00:57:03Je reviens au truc.
00:57:05Vous souhaiteriez
00:57:07qu'il y ait des personnes qui arrivent
00:57:09par exemple d'un autre secteur
00:57:11que le football, qui débarquent avec des idées,
00:57:13des envies, et qui
00:57:15puissent être élus, par qui je ne sais pas,
00:57:17si on refait
00:57:19les supporters pendant qu'on y est,
00:57:21et qui dictent leur bon vouloir
00:57:23à des chefs d'entreprise
00:57:25qui sont là pour mettre l'argent et qui seraient dirigés
00:57:27par quelqu'un. C'est impossible.
00:57:29La violence dans les stades, ce sont les présidents de clubs.
00:57:31Grosso, qui ne peut pas aller à un match à Lyon,
00:57:33à Marseille,
00:57:35c'est un problème de présidents de clubs, d'organisation,
00:57:37aussi de la police et de l'État.
00:57:39Les présidents de clubs ne font pas leur travail en général.
00:57:41Donc moi, je n'ai pas de confiance pour aller chercher
00:57:43des milliards, un milliard pour les droits de télé.
00:57:45Quand je vois l'interview de Laurent Nicolin sur Dazone,
00:57:47vous n'avez qu'à ne pas aller au restaurant
00:57:49et vous payez la bonne. C'est que le vendredi soir, le reste de la semaine
00:57:51on peut y aller.
00:57:53C'est des propos lunaires hors sol. Ces gens-là ne sont pas dans la vraie vie.
00:57:55Donc c'est eux qui vont continuer à diriger le football français
00:57:57avec Cyril Hénette, avec Vincent Labreuil.
00:57:59Je m'en fous complètement parce que pour moi, le système,
00:58:01il va continuer à aller à sa perte.
00:58:03Le problème...
00:58:05J'ai lu d'ailleurs le parisien, le patron France de Dazone
00:58:07qui vous a donné une interview,
00:58:09au parisien.
00:58:11Si vous escomptiez
00:58:13une ristourne, une baisse des abonnements,
00:58:15il va falloir repasser. Il a été quand même assez clair.
00:58:17Il a dit comment ça c'est trop cher,
00:58:19par rapport à quoi ?
00:58:21En gros, pour l'instant, ils veulent tenir sur leur ligne.
00:58:23Giovanni Castaldi ?
00:58:25Par rapport à ça,
00:58:27et là, j'ai bien aimé la formule
00:58:29de Seb tout à l'heure
00:58:31quand il dit
00:58:33« j'espère que le football ira dans le mur ».
00:58:35Là, pour le coup, sur le football mondial,
00:58:37on peut peut-être s'accorder pour dire
00:58:39que ça sera long, que ça fait 25 ans qu'on entend ça.
00:58:41Mais là,
00:58:43sur le football français, par rapport à leur mode de vie,
00:58:45par rapport à tout ce que font
00:58:47les présidents de clubs,
00:58:49parce que tout l'argent
00:58:51qu'ils avaient récupéré d'après le Covid,
00:58:53on nous a expliqué, les clubs vont mourir,
00:58:55on n'a plus d'argent. Heureusement que l'État
00:58:57nous a aidés, parce que sans ça,
00:58:59on n'aurait pas survécu. Ils l'ont dépensé comment cet argent ?
00:59:01Juste en transfert. Ils n'ont pas
00:59:03renforcé leurs infrastructures.
00:59:05Ils ont juste...
00:59:07Il fallait quand même payer des charges qui sont lourdes, alors que
00:59:09pendant le Covid, il n'y avait plus de match.
00:59:11Au-delà des charges, ils devaient des sommes folles
00:59:13à des agents, puisqu'ils passent leur temps
00:59:15à faire du trading, et ils ne savent pas faire. Ils sont nuls.
00:59:17Ils surpayent des joueurs moyens.
00:59:19Il y a une inflation des salaires en Ligue 1 qui est rocambolesque.
00:59:21Quand on voit nos résultats à nous, en Coupe d'Europe,
00:59:23on gagne trois, quatre fois plus
00:59:25d'argent que les clubs portugais
00:59:27et les clubs hollandais, en Droit TV,
00:59:29etc. On est trois fois plus nuls en Coupe d'Europe.
00:59:31Donc, ils vivent au-dessus
00:59:33de leurs moyens. À peu près au même niveau.
00:59:35Moi, j'espère, de tout cœur,
00:59:37que ce petit monde d'entre soi,
00:59:39qui vraiment méprise
00:59:41les gens... L'interview de Laurent Nicolin
00:59:43dans l'équipe, c'est mépriser
00:59:45les gens. C'est ne pas se rendre compte
00:59:47à quel point, aujourd'hui, les Français,
00:59:4940 euros... Et nous, on donne...
00:59:51Après, ils te le diront, c'est notre prix.
00:59:53D'accord, mais...
00:59:55Mais de faire porter la responsabilité
00:59:57comme Vincent Labrune
00:59:59et Laurent Nicolin ont fait...
01:00:01C'est un serre-lapetus.
01:00:03L'ont fait en disant
01:00:05« Si vous ne vous abonnez pas à Dazone,
01:00:07vous allez être responsable de la chute du football français
01:00:09parce qu'on a besoin d'argent pour survivre.
01:00:11On a fait le parallèle.
01:00:13C'est un peu comme un
01:00:15producteur ou un réalisateur qui viendrait dire
01:00:17« Si vous ne regardez pas mon film,
01:00:19le cinéma va mourir.
01:00:21Les gens, ils s'en foutent. Ils n'ont pas envie d'aller au cinéma.
01:00:23Sauf que les Français...
01:00:25Et je nous exclue de ça, puisqu'on a la chance,
01:00:27nous, d'avoir une vie
01:00:29qui est formidable.
01:00:31On peut, évidemment,
01:00:33payer Dazone. Il ne s'agit pas de faire la démagogie
01:00:35en disant « Je comprends les Français », etc.
01:00:37Mais que ces gens-là, eux...
01:00:39Et ça fait écho à tout ce qu'on a dit tout à l'heure
01:00:41sur le monde du foot. À un moment,
01:00:43à force de se couper de tout le monde,
01:00:45ils vont le payer. Et j'espère de tout cœur que le foot français
01:00:47va prendre une énorme claque
01:00:49et que ces présidents-là vont arrêter de croire qu'ils sont
01:00:51un tout de chèvre.
01:00:52Moi, ce qui me surprend un petit peu, c'est que,
01:00:54depuis le début de ce débat,
01:00:56j'entends Dominique, dans les propos de Giovanni,
01:00:58j'ai l'impression qu'on est sur
01:01:00bonnet blanc, blanc bonnet. C'est-à-dire que
01:01:02Cyril Linette, il arrive, c'est juste un opportuniste
01:01:04où il a des idées, il a un projet
01:01:06qui peut être...
01:01:08La première idée qu'il a donnée de relancer
01:01:10la Coupe de la Ligue sans les grands clubs
01:01:12qui sont qualifiés en Coupe d'Europe, c'était pas la meilleure des idées, par exemple.
01:01:14C'est pas la base de son projet non plus.
01:01:16Non, mais le problème, c'est que quand tu donnes
01:01:18peu d'idées et que la seule idée qui ressort,
01:01:20c'est cette histoire de Coupe de la Ligue, je trouve pas que ça...
01:01:22D'ailleurs, il avait pas donné d'idées, et du coup,
01:01:24il s'est dit, tiens, je vais donner celle-là.
01:01:26C'est vrai, quand même.
01:01:27C'est pour ça qu'on a compris qu'il fallait mieux qu'il donne pas d'idées.
01:01:29C'est une candidature qui manque
01:01:31de consistance pour vous.
01:01:32C'est surtout qu'on...
01:01:34C'est une campagne, là, du coup.
01:01:36C'est une campagne anti-Vincent Labrune.
01:01:38Je suis l'opposant à Vincent Labrune,
01:01:40donc si vous voulez arrêter
01:01:42ce système-là, votez pour moi.
01:01:44Mais là, en l'occurrence,
01:01:46on est arrivé à un tel stade, avec un tel déballage
01:01:48du fonctionnement des magouilles, du clientélisme,
01:01:50entre guillemets, etc., qu'il faut tout changer, en fait.
01:01:52Il faut faire table rase de tout ça,
01:01:54et pour moi, il faut carrément changer les statuts
01:01:56de la Ligue, en fait.
01:01:58L'élection, pour moi, ne devrait pas avoir lieu.
01:02:00C'est pas normal, d'ailleurs, que
01:02:02Cyril Hinet puisse accéder à l'élection
01:02:04avec l'aval ou le coup de main
01:02:06de la ministre des Sports.
01:02:08C'est pas normal, là. On est dans un truc totalement ubuesque.
01:02:10Donc, pour moi, il faut stopper l'élection.
01:02:12On change les statuts.
01:02:14Je sais pas par quelle manière, je suis pas spécialiste.
01:02:16Et après, on cherche un modèle, peut-être ailleurs.
01:02:18Je fais souvent des comparaisons avec l'Angleterre.
01:02:20La Ligue 1 et le football français
01:02:22ne sera jamais la première Ligue.
01:02:24Mais la première Ligue, ils ont un système qui est le plus démocratique d'Europe.
01:02:26C'est-à-dire qu'en 92, quand ils ont changé,
01:02:28les 22 clubs à l'époque ont démissionné
01:02:30de la First Division,
01:02:32qui était la Ligue 1 à l'époque anglaise.
01:02:34Et ils sont passés dans une société,
01:02:36une SCA, qui est une société, en fait,
01:02:38les 20 clubs ou 22 clubs sont
01:02:40co-associés de cette entreprise.
01:02:42Il n'y a pas de président. Il y a un président, mais qui est
01:02:44non-exécutif. Il y a un autre membre qui est
01:02:46non-exécutif. Et il y a un chef, un responsable
01:02:48exécutif, qui va gérer les associés.
01:02:50Et quand il y a une décision,
01:02:52c'est fait au deux tiers des votes.
01:02:54C'est-à-dire que les clubs les plus puissants
01:02:56n'ont pas forcément la main pour les grandes décisions
01:02:58au sein de la Première Ligue. Et c'est ça
01:03:00la force de la Première Ligue.
01:03:02C'est le produit qui est plus fort
01:03:04que l'association des grands clubs qui sont à l'intérieur.
01:03:06C'est que le club de Hull City, à l'époque,
01:03:08avait autant de voix, une voix qui comptait
01:03:10autant que Manchester City ou Manchester United.
01:03:12Et là, en Ligue 1...
01:03:14Tu devrais présenter ça à Nasser El Khalafi.
01:03:16Je pense qu'il a l'idée.
01:03:18Il y avait par exemple, à un moment donné,
01:03:20il y avait Frédéric Thirier qui était président de la Ligue,
01:03:22Philippe, et il était avec Jean-Pierre Hugues,
01:03:24un ancien préfet. Il était détesté,
01:03:26Jean-Pierre Hugues, par les présidents de clubs
01:03:28parce qu'il n'était pas du sérail.
01:03:30Et Jean-Pierre Hugues, il me racontait
01:03:32quand même qu'il n'avait jamais vu
01:03:34un niveau intellectuel aussi faible
01:03:36que lors d'un conseil d'administration.
01:03:38Entre les insultes sexistes,
01:03:40les blagues à caractère raciste,
01:03:42les propos
01:03:44de mâles dominants, il m'a dit
01:03:46« Je suis au milieu d'une assemblée d'idiots,
01:03:48de fous furieux. »
01:03:50C'est ça, aujourd'hui, un conseil d'administration.
01:03:52C'est uniquement des garçons
01:03:54d'un certain âge qui font des blagues
01:03:56qu'on ne fait plus
01:03:58ou qu'on n'aime plus entendre.
01:04:00Et c'est ça, aujourd'hui, qui gouverne le football français
01:04:02et qui prennent des décisions sur Dazone.
01:04:04C'est vraiment...
01:04:06C'est 25 abrutis, quoi.
01:04:08— Alors, on voit... Je ne sais pas si vous me suivez...
01:04:10— Mais il faut que les gens se rendent compte,
01:04:12parce qu'on n'en parle jamais.
01:04:14— Joseph Ougourlian, le président
01:04:16du Racing Club de Lens,
01:04:18qui était pressenti pour
01:04:20continuer et s'investir
01:04:22peut-être encore davantage au conseil d'administration
01:04:24de la Ligue, a décidé de se retirer
01:04:26en dressant,
01:04:28dans un poste qu'il a mis sur son compte
01:04:30LinkedIn, un portrait
01:04:32justement de la gouvernance, où il parle
01:04:34d'une gouvernance à bout de souffle.
01:04:36Il parle d'un simulacre d'élection.
01:04:38On a l'impression...
01:04:40Ce monsieur est assez brillant. Je ne sais pas si vous
01:04:42avez eu le loisir
01:04:44de le rencontrer.
01:04:46Il ne fait pas partie des gens du front
01:04:48que vous pouvez éventuellement dépeindre.
01:04:50Est-ce qu'il ne peut pas y avoir une prise de conscience ?
01:04:52— Mais non, parce que Philippe...
01:04:54— Par le biais de ces gens-là ?
01:04:56— Justement, les deux présidents
01:04:58qui étaient...
01:05:00Je ne sais pas s'ils sont pro-Cyril Linette,
01:05:02mais qui étaient au moins anti-Vincent Lambrune,
01:05:04à savoir Valdemar Kita et
01:05:06le président de Lens,
01:05:08ils ne seront pas dans les
01:05:10sept qui peuvent voter. Et pour le coup,
01:05:12il y a des présidents,
01:05:14ceux qui répondent parfois au téléphone,
01:05:16qui sont véhéments
01:05:18envers Vincent Lambrune,
01:05:20qui disent que Vincent Lambrune fait n'importe quoi,
01:05:22qui disent, peut-être pas
01:05:24comme l'a décrit Sébastien,
01:05:26mais qui font part de ce côté illusionniste,
01:05:28du côté « il nous en fume, on voit bien
01:05:30qu'il nous en met ».
01:05:32Mais je pense qu'il y a un personnage
01:05:34qui est central dans tout ce qui se passe
01:05:36aujourd'hui dans le foot français,
01:05:38dont on ne parle pas assez, c'est Nasser Khalaifi.
01:05:40Puisque Nasser Khalaifi,
01:05:42Vincent Lambrune,
01:05:44pour l'instant, comme ça.
01:05:46– Il était au quart de finale à Barcelone,
01:05:48il l'avait invité.
01:05:50– Je ne sais pas par quels moyens...
01:05:52– Est-ce que les collèges de Ligue 1, de Ligue 2
01:05:54sont tous comme ça,
01:05:56un féodé à Nasser Khalaifi ?
01:05:58Il peut y avoir un grand fond.
01:06:00– Comment le grec a été réélu ?
01:06:02– L'histoire du foot français est faite
01:06:04de retournements de situations.
01:06:06– Mais là, vous voyez sérieusement,
01:06:08tous les clubs
01:06:10qui sont pendus financièrement,
01:06:12en gros, qui ont une peur bleue
01:06:14de ne plus avoir d'argent pour faire ce qu'ils font,
01:06:16alors ils font n'importe quoi, mais ils le font quand même.
01:06:18– Mais si Vincent Lambrune n'est pas réélu...
01:06:20– Il sera réélu !
01:06:22– Il sera réélu !
01:06:24– Ce que je veux dire, c'est se mettre à dos,
01:06:26parce que tout le monde sait
01:06:28que Vincent Lambrune et Nasser Khalaifi
01:06:30sont liés cul et chemise.
01:06:32Vous pensez qu'ils vont prendre le risque
01:06:34de se fâcher avec quelqu'un
01:06:36qui a donc Been Sport France,
01:06:38qui a une partie quand même de la diffusion
01:06:40de la Ligue 1, et qui est...
01:06:42– Ils ont pris le soin de se fâcher avec Canal
01:06:44pendant des années, ils peuvent se fâcher...
01:06:46– Je tiens à parler de son entre-genre.
01:06:48Vincent Lambrune, depuis 25 ans,
01:06:50tous les milieux qu'il a fréquentés, la télé...
01:06:52Aujourd'hui, c'est quelqu'un qui aide
01:06:54avec son carnet d'adresse à trouver des actionnaires,
01:06:56à trouver 100 000 euros quand il manque
01:06:58dans un club. Donc ces gens-là,
01:07:00ils sont redevables, parce qu'il a aidé,
01:07:02il connaît très bien...
01:07:04– Il a un super carnet d'adresse !
01:07:06– C'est lui qui a amené l'actionnaire de Caen
01:07:08pour que Mbappé rachète le club,
01:07:10c'est lui qui, à Bernard Joannin,
01:07:12à Amiens, il lui a permis, parce que là,
01:07:14Joannin, il dit qu'il ne sait plus s'il va voter
01:07:16Labrune ou Linette, mais moi je sais très bien
01:07:18pour qui il va voter, il va voter pour Labrune,
01:07:20parce que c'est Labrune qui lui a amené
01:07:22ces actionnaires, qui lui a renfloué
01:07:24ses clés avec son carnet d'adresse.
01:07:26– Il faisait partie des premières réunions
01:07:28secrètes avec Jean-Pierre Canot,
01:07:30Laurent Nicolas, sur l'arrivée de CVC.
01:07:32– C'est le fric !
01:07:34– Il y a des choses qui peuvent se passer quand même.
01:07:36Il y a une seule chose, mais le problème,
01:07:38c'est qu'actuellement, il se passe deux-trois choses
01:07:40à la tête de l'État,
01:07:42c'est que l'État intervienne en sous-main.
01:07:44C'est-à-dire qu'à un moment,
01:07:46si l'Élysée, d'une manière ou d'une autre,
01:07:48fait savoir au président de club
01:07:50« maintenant c'est fini vos plaisanteries »,
01:07:52– Ils ont l'air d'avoir d'autres chances.
01:07:54– Est-ce que ce n'est pas un mouvement
01:07:56qui a déjà eu place ?
01:07:58– Philippe Piat, aujourd'hui, dans son interview dans l'équipe,
01:08:00l'exprime de manière assez claire,
01:08:02quand il a reçu le coup de fil
01:08:04de la ministre,
01:08:06Madame Oudéa Castera,
01:08:08qui lui aurait dit, selon lui,
01:08:10« je sors de l'Élysée, sous-entendu,
01:08:12désormais, il va falloir faire prof. »
01:08:14– Là, c'est de l'écume.
01:08:16Qu'il y ait deux candidats,
01:08:18Dominique a raison,
01:08:20c'est de l'illusion aussi, puisque de toute façon,
01:08:22le système ne change pas.
01:08:24Mais, c'est important quand même,
01:08:26sur le plan symbolique.
01:08:28L'interview de Philippe Piat,
01:08:30elle est tellement symptomatique.
01:08:32Justement, quand on lui demande
01:08:34« est-ce qu'il va forcément
01:08:36voter Vincent Labrune ? »
01:08:38sa réponse, c'est « je ne sais pas encore. »
01:08:40Qu'est-ce que j'avais noté ?
01:08:42– Je reçois lundi matin…
01:08:44– Non, c'est surtout…
01:08:46– C'est un monsieur qui…
01:08:48– On a besoin de savoir qui sera le mieux
01:08:50pour nos intérêts.
01:08:52En gros, c'est « qui va m'apporter
01:08:54le plus d'euros ? »
01:08:56C'est très clair, c'est très simple.
01:08:58– Au moins, c'est honnête.
01:09:00– Le projet, ce que sera la Ligue 1,
01:09:02la Ligue 2, dans 5 ans, dans 10 ans,
01:09:04ils en ont à rire.
01:09:06– Et l'UNFP, il faut rappeler
01:09:08que c'est le représentant des joueurs.
01:09:10Ce monsieur est là depuis plus de 50 ans.
01:09:12Il fait des affaires.
01:09:14Ça, c'est établi.
01:09:16– Avec Panini.
01:09:18– Avec Panini, le directeur général de Panini
01:09:20qui est également là depuis 1978
01:09:22et le représentant des familles.
01:09:24– UNFP prend 1% sur le droit télé.
01:09:26– Oui, au CA de la Ligue.
01:09:28Tout ça, c'est une honte,
01:09:30mais absolue.
01:09:32Et c'est sûr, il y a eu des enquêtes,
01:09:34c'est sûr, ça ne pose aucun problème.
01:09:36C'est-à-dire que...
01:09:38– Pour en conclure là-dessus, justement,
01:09:40il y a quand même une enquête poussée
01:09:42depuis maintenant des mois au sein du Sénat
01:09:44sur la financiarisation du football français,
01:09:46qui n'est pas arrivé à son terme,
01:09:48mais où tous les acteurs
01:09:50du foot français ont été entendus
01:09:52et continuent de l'être.
01:09:54– C'est plus d'émission, parce que ça
01:09:56ne débouche sur aucune...
01:09:58– Oui, mais on verra si le parquet financier s'en mêle.
01:10:00Là, ce sera une autre histoire.
01:10:02– C'est un peu lanceur d'alerte, mais il n'y a pas de...
01:10:04– Ce sera une autre histoire.
01:10:06Parce que je pense que ça peut les intéresser.
01:10:08Ça les intéresse.
01:10:10– Moi, je ne connais pas un autre secteur au monde.
01:10:12– Quand il y a eu CVC,
01:10:14la vente de 13% du football français
01:10:16à vie à un fonds d'investissement,
01:10:18il y a une banque qui a été mandatée
01:10:20et qui a pris plus de 20 millions d'euros
01:10:22de commission.
01:10:24Je trouve que cette banque-là
01:10:26avait déjà fait des affaires avec Vincent Labrune.
01:10:28Intéressant, quand même, non ?
01:10:30– Sans aller jusque-là, le fait qu'il touche un bonus
01:10:32de 3 millions d'euros pour avoir conclu ce deal,
01:10:34c'est comme si le maire de la ville
01:10:36qui fait refaire
01:10:38la piscine municipale
01:10:40touche 3 millions d'euros
01:10:42sur le choix de l'entreprise qui va refaire la piscine.
01:10:44Il n'y a que dans le foot français,
01:10:46dans ce secteur d'activité,
01:10:48qu'on peut voir ça.
01:10:50– Sur les transferts, il y a beaucoup de choses
01:10:52qui sont nébuleuses et qui sont scandaleuses,
01:10:54mais il n'y a jamais un juge qui met son nez dedans.
01:10:56C'est pour ça que je suis un peu dubitatif.
01:10:58– Là, pour le coup, c'est mondial, les transferts.
01:11:00– Il y a des flux financiers qui sont difficiles.
01:11:02– D'accord, mais bon.
01:11:04– Un peu partout en Europe et aux quatre coins du monde.
01:11:06En tout cas, on aura le verdict mardi.
01:11:08Vincent Labrune ou Cyril Linette,
01:11:10pour vous bonnets blancs, blancs bonnets,
01:11:12je pensais qu'il y avait peut-être un peu d'espoir,
01:11:14manifestement, autour de cette table, il n'y en a pas.
01:11:16– C'est symbolique.
01:11:18– On aura le verdict, en tout cas, mardi.
01:11:20Jusqu'à 21h, la pause dans un instant.
01:11:22Et on se retrouve pour les débats Flash.
01:11:24À l'instant même, à l'instant même, Sébastien Tarrago,
01:11:28l'équipe de France, c'est si foot.
01:11:30– Absolument.
01:11:32– Au Paralympique, mène 1-0 devant l'Argentine.
01:11:34Peut-être une médaille de la revanche.
01:11:36À tout de suite.
01:11:38– RTL, on refait le match.
01:11:40Les débats Flash.
01:11:42– Ah ben, c'est ça.
01:11:44– Les débats Flash pour la dernière demi-heure
01:11:46d'On refait le match.
01:11:48Sébastien Tarrago, Dominique Sévrac, Giovanni Castaldi
01:11:50et Bruno Constant.
01:11:52J'ai eu le malheur de m'enthousiasmer,
01:11:54juste avant la pause,
01:11:56l'ouverture du score de l'équipe de France
01:11:58en c'est si foot, en finale,
01:12:00face à l'Argentine.
01:12:02Eh bien, le temps de la pause,
01:12:04les Argentins sont revenus à l'égalité un par tous.
01:12:06Suspense totale, donc.
01:12:08C'est toujours la première période.
01:12:10C'est encore le temps de se décanter.
01:12:12Premier...
01:12:14Premier débat Flash de la soirée.
01:12:16On va parler
01:12:18d'un monument
01:12:20du football de ces 20 dernières années.
01:12:22Cristiano Ronaldo
01:12:24qui a inscrit cette semaine
01:12:26son 900ème but en carrière
01:12:28en sélection
01:12:30avec le Portugal
01:12:32dans un match de haut niveau
01:12:34face à la Serbie, si j'ai bonne mémoire.
01:12:36Cristiano Ronaldo
01:12:38qui ne cache pas son souhait
01:12:40dans sa quête
01:12:42de record
01:12:44à vide,
01:12:46de monter à 1000 buts en carrière.
01:12:48Et donc, pour cela,
01:12:50il entend bien disputer la prochaine
01:12:52Coupe du Monde aux Etats-Unis, au Canada
01:12:54et au Mexique en 2026.
01:12:56Est-ce
01:12:58remarquable ou est-ce
01:13:00déraisonnable ?
01:13:02Sébastien Tarrago, vous avez 45 ans.
01:13:04Alors, j'aurais envie de dire les deux, mais je vais pencher pour le déraisonnable
01:13:06parce que, bien entendu,
01:13:08n'obstant le fait que tout le monde est admiratif
01:13:10de la carrière de Cristiano Ronaldo,
01:13:12même si on n'aime pas forcément son football.
01:13:14C'est incroyable
01:13:16ce qu'il a réalisé, son travail,
01:13:18son acharnement, extraordinaire.
01:13:20Mais moi, je pense que, dans ce cas-là,
01:13:22il faut qu'il vise 2040
01:13:24parce qu'à 50 ans, il mettra encore
01:13:26des buts, Cristiano Ronaldo. Ce n'est pas un souci, ça.
01:13:28À 50 ans, il aura toujours 4%
01:13:30de matière grasse et il fera la course
01:13:32avec Giovanni Castaldi
01:13:34et,
01:13:36ici et là, il y aura un but, un pénalty,
01:13:38un ballon qui traîne
01:13:40et il n'y aura aucun problème.
01:13:42Sauf que vous voyez bien qu'aujourd'hui, c'est un poids
01:13:44pour son équipe nationale.
01:13:46Ce n'est pas possible. Vous avez vu l'Euro, comme moi,
01:13:48et on parle de l'Euro, mais on peut
01:13:50revenir largement avant.
01:13:52Ce n'est plus possible.
01:13:54On a donc bien compris la position
01:13:56de Sébastien Tarrago.
01:13:58C'est déraisonnable d'accompagner
01:14:00dans son projet personnel
01:14:02Cristiano Ronaldo,
01:14:04d'emmener avec lui tout un pays,
01:14:06toute une génération,
01:14:08des générations d'attaquants
01:14:10de numéro 9 qui ne verront jamais
01:14:12la sélection internationale,
01:14:14car Cristiano Ronaldo est en place.
01:14:16D'accord ou pas d'accord
01:14:18avec Sébastien Tarrago, tour de table, vous me dites oui ou non
01:14:20et ensuite, on argumente
01:14:22et on contre-argumente.
01:14:24Giovanni Castaldi.
01:14:26C'est donc un point.
01:14:28Dominique Sébrac.
01:14:30Il m'a manqué un petit quelque chose,
01:14:32mais c'est quand même remarquable.
01:14:34C'est donc une victoire.
01:14:36Est-ce qu'elle sera couronnée
01:14:38par un triomphe, par un grand chelème ?
01:14:40C'est Bruno Constant qui va en décider.
01:14:42Je suis d'accord avec tout ce qu'a dit Sébastien,
01:14:44mais je ne peux pas lui donner mon point.
01:14:46Je trouve que c'est remarquable que Ronaldo
01:14:48aille à la Coupe du Monde.
01:14:50Continuez sur votre lancée.
01:14:52Dans le sens, Roger Milian,
01:14:54il nous a fait rêver.
01:14:56Les images de ses buts avec le Cameroun, c'est exceptionnel.
01:14:58C'est repoussé
01:15:00à chaque fois l'âge.
01:15:02Le sport avance,
01:15:04les soins autour des footballeurs avancent,
01:15:06des sportifs, des athlètes.
01:15:08On verra de plus en plus de joueurs pousser vers la quarantaine
01:15:10pour aller aussi loin avec leur sélection.
01:15:12Après, je ne souhaite pas
01:15:14au sélectionneur du Portugal, Roberto Martinez,
01:15:16parce qu'il est un boulet au pied
01:15:18et que ça va freiner son équipe.
01:15:20Sauf si Ronaldo accepte de jouer un second rôle
01:15:22dans cette sélection.
01:15:24Je suis d'accord avec Sébastien.
01:15:26On a vu qu'à la Coupe du Monde, le Portugal
01:15:28était meilleur sans Ronaldo qu'avec lui.
01:15:30Mais le fait de repousser...
01:15:32C'est très différent.
01:15:34C'est ce que tu dis.
01:15:36Si Ronaldo, dans une
01:15:38grandeur d'âme nouvelle,
01:15:40accepte un nouveau statut
01:15:42et d'accompagner...
01:15:44Alors là, vraiment, respect éternel.
01:15:46Le fait d'aller à la Coupe du Monde
01:15:482026 à 40-42...
01:15:50Tu sais bien pourquoi il y aura. Il n'y aura pas pour être en plaçant.
01:15:52C'est pour des records. C'est pour juste des records.
01:15:54Ce qui m'a manqué dans la démonstration
01:15:56de Sébastien qui était brillante,
01:15:58c'est la pathologie dont souffre Cristiano Ronaldo.
01:16:00Il essaie de reculer
01:16:02toutes les frontières possibles
01:16:04uniquement pour
01:16:06rester dans l'histoire
01:16:08et montrer qu'il veut dépasser la limite.
01:16:10En ballon d'or,
01:16:12il ne pourra plus. Il sait que
01:16:14Messi sera toujours l'homme qui en aura le plus.
01:16:16Mais tous les autres records, il veut les battre.
01:16:18Ça dénote, pour moi,
01:16:20d'un esprit
01:16:22comme une espèce de refus de la mort.
01:16:24Sa psychologie
01:16:26est très intéressante.
01:16:28Je pense que c'est quelqu'un de malade.
01:16:30Une pathologie.
01:16:32Quelqu'un qui souffre
01:16:34de penser déjà à la mort en pleine vie.
01:16:36Il fait tout pour pousser
01:16:38des records que personne ne battra.
01:16:40Il n'a pas 60 ans non plus.
01:16:42Il fera 1200 buts
01:16:44et personne n'y arrivera.
01:16:46C'est à quel point
01:16:48il souffre de quelque chose.
01:16:50Il doit être très malheureux pour en arriver là.
01:16:52Parce qu'il pourrait s'arrêter déjà.
01:16:54Il a déjà fait de belles choses.
01:16:56Il a été une légende au Real Madrid.
01:16:58Il a été une légende à United.
01:17:00Il est une légende de la sélection portugaise.
01:17:02C'est déjà bien.
01:17:04Que lui soit atteint de cette
01:17:06pathologie, c'est une chose.
01:17:08Que tout un pays
01:17:10le suive
01:17:12dans ce schéma de pensée,
01:17:14est-ce que le peuple
01:17:16portugais n'est pas prêt
01:17:18à tourner la page ?
01:17:20C'est leur héros.
01:17:22Il y a des choses plus nuancées
01:17:24au Portugal.
01:17:26Ça fait vivre un pays.
01:17:28Il y a les aéroports de Ronaldo.
01:17:30Il y a Mildemader qui est quasiment privatisé
01:17:32par lui parce qu'il est né là-bas.
01:17:36Zidane est une légende.
01:17:38Il n'a pas rejoué en équipe de France.
01:17:40Il a peut-être plus de chances de jouer en équipe de France
01:17:42Zidane que de l'entraîner.
01:17:44Mais il a été contesté quand même.
01:17:46Cristiano.
01:17:48Il a été
01:17:50écharpé.
01:17:52Pourquoi les sélectionneurs
01:17:54qui se succèdent sont
01:17:56prisonniers ? Ils n'ont pas le choix. Ils ne veulent pas être
01:17:58celui qui va arrêter la carrière internationale
01:18:00de Ronaldo.
01:18:02Ce que je déplore
01:18:04par-dessus tout, c'est que
01:18:06nous, on parlait en France
01:18:08parfois d'un problème de formation.
01:18:10Le Portugal,
01:18:12si tu sors Cristiano Ronaldo,
01:18:14c'est une équipe
01:18:16formidable.
01:18:18C'est une superbe équipe.
01:18:20À la Coupe du Monde, à l'Euro, à tout.
01:18:22Ils ont des joueurs d'une complémentarité
01:18:24exceptionnelle. Ils ont une équipe
01:18:26pour jouer au foot.
01:18:28C'est fantastique.
01:18:32Roberto Martinez, c'est très mauvais.
01:18:34Très mauvais, je ne sais pas.
01:18:36Très mauvais, non.
01:18:38Je ne te dis pas que c'est le top du top.
01:18:40Mais très mauvais, je pense que tu es un tantinet excessif.
01:18:42Moi, ça me frustre.
01:18:44Je pense à ma pomme en tant qu'amoureux de foot.
01:18:46De voir que cette sélection,
01:18:48elle ne peut pas donner la pleine
01:18:50mesure de son potentiel, parce qu'il y a
01:18:52quelqu'un qui fait une course
01:18:54au côté excentrique,
01:18:56je veux encore plus de record, parce que je veux prouver
01:18:58que je peux être un peu plus grand que Messi.
01:19:00Parce que je pense que le mal dont
01:19:02évoque Dominique,
01:19:04c'est qu'il a fait une carrière exceptionnelle,
01:19:06sauf que le drame de sa vie, c'est qu'il est tombé
01:19:08avec peut-être le plus grand joueur de l'histoire. Mais il pourra marquer
01:19:10tous les buts de la Terre. Ceux qui aiment le foot
01:19:12et qui respectent le foot... C'est à la fois le drame de sa vie
01:19:14et c'est aussi le moteur qui l'a fait grimper
01:19:16peut-être aussi.
01:19:18Tout le monde sait très bien qu'il ne pourra jamais rattraper
01:19:20de près ou de loin Lionel Messi.
01:19:22C'est incomparable. Il a peut-être un espoir
01:19:24malgré tout, en voyant la génération
01:19:26du Portugal, qui à mon avis sera une des
01:19:28favorites à la Coupe du Monde 2026, de se dire
01:19:30je peux peut-être gagner la Coupe du Monde encore avec eux.
01:19:32Il a gagné l'Euro en 2016,
01:19:34il était sur le banc, sur la finale. Il sort.
01:19:36Oui, il sort.
01:19:38Sauf que Bruno...
01:19:40Il peut accepter de gagner sans jouer aussi, je pense.
01:19:42Sauf que Bruno, ce qu'a fait...
01:19:44Là par contre, en revanche, ce serait extraordinaire.
01:19:46Le Portugal,
01:19:48qui gagne la Coupe du Monde 2026,
01:19:50avec Ronaldo, qui a un rôle différent,
01:19:52qui rentre un quart d'heure, 20 minutes, qui met un but ici
01:19:54ou là, alors là, c'est de la magie.
01:19:56Ça balaye tout le reste.
01:19:58Quand il est sorti en finale, quand tout le monde a dit
01:20:00Fernando Santos n'existait plus, c'était lui qu'on voyait le plus
01:20:02sur le bord du terrain. Il faisait le show.
01:20:04Il donnait des consignes.
01:20:06Sauf que là, si on parle juste du plan footballistique,
01:20:08alors ils ont un peu d'années
01:20:10d'écart, pas de soucis, mais ce qu'a fait
01:20:12Messi à la Coupe du Monde 2022, Cristiano Ronaldo,
01:20:14il ne peut pas le faire. C'est impossible.
01:20:16Messi, il a bonifié
01:20:18cette équipe d'Argentine. Pour l'instant,
01:20:20en l'état, Cristiano Ronaldo, il fait du mal à sa sélection.
01:20:22Et puis Messi, la différence quand même,
01:20:24c'est qu'on ressent dans la sélection
01:20:26une envie des autres joueurs
01:20:28de faire tout ce qu'il faut
01:20:30pour gagner avec Messi.
01:20:32Une sorte d'honneur de jouer pour lui,
01:20:34être prêt à tout
01:20:36dans le combat, qu'on ne ressent pas avec Ronaldo.
01:20:38Ça, c'est dû au footballeur
01:20:40Messi, je suis désolé.
01:20:42C'est surtout parce qu'il est entraîné par Cristiano Galtier,
01:20:44qu'il n'arrivera jamais à Cristiano Ronaldo.
01:20:46Pourquoi tu mets un truc
01:20:48Cristiano Galtier ?
01:20:50Cristiano Ronaldo ne sera jamais entraîné
01:20:52a priori par Cristiano Galtier, donc il ne pourra pas
01:20:54gagner la Coupe du Monde. Parce que c'est Cristiano Galtier
01:20:56qui a permis à l'Argentine et à Messi
01:20:58d'être comme ça.
01:21:00Personne ne le dit.
01:21:02Il n'a rien demandé.
01:21:04Nous allons donc passer au deuxième débat Flash.
01:21:06J'avais oublié
01:21:08J'avais oublié qu'il avait entraîné le PSG.
01:21:10Après cette victoire...
01:21:12C'est terrible.
01:21:14Mesuré,
01:21:16puisque c'était deux votes à un
01:21:18en faveur.
01:21:20Au fond de lui, il était pour moins.
01:21:22Le deuxième débat Flash
01:21:24de la soirée,
01:21:26ça a été aussi une des affaires de la semaine.
01:21:28Puisque dans un premier temps,
01:21:30on a appris avec les trompettes
01:21:32et les coups de tambour
01:21:34que le PSG
01:21:36était ravi d'accueillir dans le giron
01:21:38de ses partenaires le groupe Pernod Ricard
01:21:40qui est présent, je crois, dans 240
01:21:42pays avec des marques à l'international.
01:21:44Il travaille déjà beaucoup avec le club du Paris
01:21:46Saint-Germain pour
01:21:48alimenter les loges, ce qu'on appelle les hospitalités,
01:21:50le champagne, puisqu'il y a
01:21:52énormément de groupes et de
01:21:54marques dans ce
01:21:56conglomérat de boissons à l'international.
01:21:58Donc, un accord
01:22:00conclu, un partenariat très officiel
01:22:02avec Pernod Ricard pour le Paris
01:22:04Saint-Germain. Évidemment, courroux,
01:22:06levé de bouclier, toute la
01:22:08cannebière qui se
01:22:10révolte, buzz,
01:22:12bad buzz, et au bout de 48
01:22:14heures, je crois, officiellement,
01:22:16le Paris Saint-Germain et surtout Pernod
01:22:18Ricard annoncent la fin
01:22:20de ce partenariat. Mornay, ils continueront
01:22:22de travailler ensemble, mais en tout cas, ce ne sera
01:22:24plus un partenariat en
01:22:26tant que tel. Est-ce une victoire
01:22:28d'image symbolique
01:22:30pour l'OM, pour la ville de Marseille, devant
01:22:32le PSG et devant le
01:22:34Paris Saint-Germain ? Giovanni Castaldi,
01:22:36vous avez 45 secondes. Non, je pense pas,
01:22:38parce que là, c'est qu'une affaire de communication,
01:22:40c'est encore une fois prendre
01:22:42les gens pour des imbéciles, c'est-à-dire
01:22:44que tout le monde sait qu'ils travaillent ensemble,
01:22:46que, comme vous dites, ils sont
01:22:48fournisseurs, que de toute manière, qu'il y ait ce partenariat
01:22:50ou non, ils continueront à
01:22:52se taper dans la main, mais c'est juste que
01:22:54la communication a été maladroite,
01:22:56qu'ils se sont excusés
01:22:58après le tollé, que le peuple
01:23:00marseillais croit avoir remporté une super
01:23:02victoire en disant, ben voilà, ce groupe-là
01:23:04ne collaborera plus jamais avec le PSG,
01:23:06et puis, ben en fait, ça va continuer.
01:23:08Ça me fait penser à l'histoire de Jacques-Henri
01:23:10Hérault. Vous vous souvenez, il ne devait plus jamais travailler
01:23:12à l'OM, il s'était fait exfiltrer,
01:23:14puis il était encore au conseil d'administration,
01:23:16il était encore salarié de l'OM, il touchait
01:23:18plus de 100 000 euros par mois. Tout le monde
01:23:20a pensé qu'Hérault n'était plus dans le paysage,
01:23:22puis il est quand même resté dans le paysage. Donc pour moi, c'est encore une fois
01:23:24le symbole qu'on prend les gens pour des cons.
01:23:26Bon, donc c'est pas une petite revanche
01:23:28finalement,
01:23:30de l'essence même de ce que doit être
01:23:32le foot, la filiation, l'identité
01:23:34avec une marque qui collait à Marseille
01:23:36et qui d'un seul coup a eu
01:23:38un éclair de génie, en se disant
01:23:40on s'est effourvoyés et
01:23:42on fait marche arrière.
01:23:44Monsieur Dominique Sévrac,
01:23:46le point ou pas le point pour...
01:23:48Jérémie a fait la dénonciation que cette histoire était
01:23:50une histoire d'une bande d'idiots
01:23:52du début jusqu'à la fin, alors qu'il a complètement raison.
01:23:54Bruno Constant ?
01:23:56Ben moi d'être aussi naïf que
01:23:58Thiervali, oui je lui donne mon point, évidemment.
01:24:02Sébastien Tarago ?
01:24:04Oui, alors à vrai dire,
01:24:06je m'en fiche complètement.
01:24:08C'est sympa pour moi, merci.
01:24:10Non, pas du tout, pas de ce que tu as dit, c'est évident.
01:24:12La pluie, ça mouille aussi.
01:24:14Ma question au départ, c'était de savoir si ça
01:24:17démontre pas la puissance de l'Olympique de Marseille en France ?
01:24:20Non, non, c'est Marseille.
01:24:22Ben de Marseille, oui.
01:24:24Moi ce qui m'inquiète plus, c'est de voir,
01:24:26je me demande ce qu'il se passe dans la vie des gens
01:24:28qui ont tous nos problèmes.
01:24:30Croyez-moi.
01:24:32Mais ce qu'il se passe dans la vie des gens
01:24:34qui lancent des boycottes, Ricard,
01:24:36parce qu'ils sponsorisent le PSG...
01:24:40J'ai trouvé ça drôle moi.
01:24:42Ça fait pas partie du folklore du foot,
01:24:44c'est pas une symbolique ?
01:24:46Vous avez raison, c'est super.
01:24:48Non mais c'est vrai.
01:24:50Non mais c'est vrai.
01:24:52Je crois que...
01:24:54J'ai plus de mots.
01:24:56Tu veux prendre l'apéro après ?
01:24:58Moi j'en bois pas.
01:25:00Pour Giovanni Castaldi qui court beaucoup,
01:25:02c'est quasiment,
01:25:04il faut pas boire trop d'alcool évidemment,
01:25:06mais c'est l'alcool le moins calorique.
01:25:08C'est une bonne info.
01:25:10Tu vois que c'est un sujet d'intérêt.
01:25:12Mais après faut aimer ça.
01:25:14C'est l'alcool qui fixe les graisses,
01:25:16peu importe la nature du gravage.
01:25:18Il n'y a pas de différente calorie quand même.
01:25:20Si vous buvez 20cl de whisky ou 20cl d'alcool,
01:25:22c'est pas pareil.
01:25:24On refait l'alcool.
01:25:26Le mieux c'est de pas en boire.
01:25:28Bon du coup ça me dit pas si vous me donnez le point à Giovanni Castaldi.
01:25:30Si si bien entendu, évidemment.
01:25:32Je vois pas de problème.
01:25:34Il est chez lui ici, vous le saviez pas ?
01:25:36Il manque un triomphe alors.
01:25:38C'est rare, ça m'arrive rarement dans ma vie.
01:25:40Un 3 sur 3 ?
01:25:42J'ai rarement fait ça.
01:25:44Il est là Giovanni Castaldi.
01:25:46Pour l'instant, à mi-chemin dans ces débats flash.
01:25:48Deux victoires,
01:25:50mais une victoire bonifiée
01:25:52pour Giovanni Castaldi.
01:25:54Pas moins.
01:25:56Petite page de pub,
01:25:58petite pause.
01:26:00On se retrouve dans un instant pour les deux
01:26:02derniers débats flash de la soirée.
01:26:04On va parler ballon d'or,
01:26:06arbitrage, vidéo.
01:26:08A tout de suite.
01:26:10On refait le match.
01:26:12Les débats flash.
01:26:14On refait le match.
01:26:16Dernière ligne droite avec Sébastien Tarrago,
01:26:18Dominique Sévrac, Giovanni Castaldi
01:26:20et Bruno Constant.
01:26:22Le ballon d'or.
01:26:24On connait depuis
01:26:26cette semaine les nommés
01:26:28pour le ballon d'or.
01:26:30Les 30 garçons, filles également,
01:26:32qui vont concourir pour avoir
01:26:34ce trophée individuel
01:26:36le plus prestigieux de la planète foot
01:26:38chaque année, chaque saison.
01:26:40La question est la suivante.
01:26:42Serait-il déplorable
01:26:44qu'il échappe à un espagnol
01:26:46une année de triplé,
01:26:48euro,
01:26:50JO et, par le biais
01:26:52du Real Madrid, victoire
01:26:54en Ligue des champions ? Bruno Constant,
01:26:56vous avez 45 secondes.
01:26:58Non, parce que le ballon d'or, ce n'est pas pour récompenser
01:27:00la meilleure fédération ou le meilleur
01:27:02championnat. Ce n'est pas une
01:27:04coïncidence. C'est-à-dire qu'ils travaillent bien.
01:27:06Le Real Madrid, par exemple, c'est seulement deux joueurs espagnols
01:27:08sur le 11. Les stars s'appellent
01:27:10Vinicius, Rodrigo, Bellingham.
01:27:12Même si Dani Carvalho, qui s'est retrouvé
01:27:14au bon endroit au bon moment, en étant
01:27:16au Real Madrid avec l'Espagne,
01:27:18vainqueur des deux trophées majeurs, il pourrait y prétendre.
01:27:20Mais à ce moment-là, il fallait le donner à Jorginho en 2021
01:27:22qui gagne la Ligue des champions avec Chelsea
01:27:24et l'Euro avec l'Italie.
01:27:26Non, pour moi, le ballon d'or, c'est la performance
01:27:28individuelle et j'ai même envie qu'on arrête avec ces
01:27:30palmarès et toutes ces stats. Si on n'est
01:27:32pas capable, ceux qui votent, en tout cas
01:27:34les journalistes ou anciens vainqueurs,
01:27:36de désigner le meilleur joueur de la saison
01:27:38juste par rapport à ce qu'on a vécu et ce qu'on a vu
01:27:40sur le terrain, de ses performances,
01:27:42il faut qu'on arrête ce prix-là.
01:27:44Pour moi, c'est plutôt Vinicius, même si
01:27:46peut-être qu'un Espagnol le gagnera avec Rodrigo, par exemple.
01:27:48Mais pour moi, c'est Vinicius.
01:27:50J'ai cru que vous alliez me parler de Bellingham.
01:27:52J'ai cru que c'était la fibre
01:27:54britannique qui allait
01:27:56réapparaître.
01:27:58Donc, ce n'est pas nécessaire,
01:28:00ce ne serait pas du tout déraisonnable, ce ne serait pas du tout
01:28:02scandaleux qu'un joueur autre
01:28:04qu'Espagnol soit couronné.
01:28:06Cette saison,
01:28:08tour de table, Sébastien Tarragot.
01:28:10Si je votais, ce qui n'est pas le cas,
01:28:12je voterais pour un Espagnol,
01:28:14pas forcément celui auquel on pense,
01:28:16mais je suis d'accord avec Bono.
01:28:18Le point à Bono, bien sûr.
01:28:20Si ce n'est pas un Espagnol,
01:28:22ce n'est pas un scandale.
01:28:24Je pose la question à l'envers.
01:28:26Vous êtes en train de me dire que vous voteriez
01:28:28pour un Espagnol, mais que ce n'est pas...
01:28:30Moi, oui.
01:28:32Mais si je dis pour qui, je vais me faire
01:28:34taper dessus.
01:28:36Mais si j'aurais pu voter
01:28:38pour Vinicius, par exemple, pas de problème.
01:28:40Tu voterais pour quel Espagnol ?
01:28:42Pour moi, le meilleur joueur du monde cette année,
01:28:44le joueur le plus influent, pardon,
01:28:46c'est Dani Carvara,
01:28:48même si je n'aime pas du tout cet homme-là.
01:28:50D'accord.
01:28:52On a déjà beaucoup développé pour un tour de table.
01:28:54Djémani Castaldi, point ou pas point ?
01:28:56Le point.
01:28:58Je suis un peu embêté,
01:29:00mais il a raison sur le fond,
01:29:02je vais lui donner le point.
01:29:04C'est la consécration.
01:29:06Et l'école de...
01:29:08Écoutez,
01:29:10c'est son moment, les débats flash à Bruno.
01:29:12Il met du temps.
01:29:14Je trouve que c'est de mieux en mieux.
01:29:16Je suis estomaqué.
01:29:18Et là, il me met la barre
01:29:20encore plus haut. Là, je suis
01:29:22impressionné.
01:29:24Je pense qu'il ne faut plus faire le tour de table quand il parle.
01:29:26On devrait lui donner le point tout de suite.
01:29:28C'est extraordinaire. Il n'y a rien à redire,
01:29:30à retrancher de ce qu'il a dit.
01:29:32C'est brillant.
01:29:34C'est donc un grand chlem.
01:29:36Du coup, personne n'estime autour de cette table que...
01:29:38Tout le monde a quand même...
01:29:40On s'est dit l'euro,
01:29:42globalement, c'était une purge.
01:29:44Heureusement, il y a eu le soleil espagnol.
01:29:46C'est le retour du jeu pour le jeu,
01:29:48le collectif. Et donc, le collectif efface
01:29:50l'individualité. C'est-à-dire qu'on ne peut
01:29:52pas estimer
01:29:54qu'il faille justement ressortir
01:29:56une individualité qui symbolise
01:29:58un collectif qui a mis la main sur le...
01:30:00C'est pour ça que j'évoquais les JO.
01:30:02Le Real Madrid, je l'ai cité en dernier,
01:30:04il se trouve qu'il y a une concordance.
01:30:06Mais c'est moins le Real Madrid, on est d'accord.
01:30:08Mais le fait que ce football de sélection
01:30:10fasse triompher
01:30:12une école de jeu,
01:30:14pour vous, le
01:30:16prolongement, ce n'est pas...
01:30:18Comme il l'a dit, on ne récompense pas une formation,
01:30:20une fédération, un système, un système de jeu,
01:30:22un entraîneur, monsieur De La Fuente...
01:30:24Ce n'est pas le sujet.
01:30:26Donc non, ce n'est pas
01:30:28l'école des fans et ce sont des performances
01:30:30individuelles. Après, Rodri et
01:30:32Lamine Yamal, par exemple, seront très hauts au classement.
01:30:34Ils seront dans les 6 premiers.
01:30:36Moi, c'est le seul point
01:30:38où je suis un petit peu en désaccord
01:30:40avec Bruno, ce qui me fait peur. Moi, j'ai quand même
01:30:42l'impression que les critères de Palmares,
01:30:44etc., c'est un garde de fou
01:30:46sur le côté monopole des joueurs
01:30:48offensifs parce que la crainte...
01:30:50Toujours les joueurs offensifs, quand même !
01:30:52Modric, il a quand même été élu
01:30:54ballon d'or. Très offensif comme joueur.
01:30:56Mais d'accord, mais c'est plus un milieu
01:30:58qu'un buteur, c'est ce que je veux dire.
01:31:00Et donc, je pense que
01:31:02ce côté critère, c'est un peu
01:31:04un garde de fou sur le côté du mec qui a mis
01:31:06le plus de buts. Là, je caricature à mort.
01:31:08Va être systématiquement
01:31:10le grand favori du ballon d'or
01:31:12parce que, pour moi... Ce qui a existé,
01:31:14ce n'est pas une caricature.
01:31:16C'est ce qui a été un peu
01:31:18à un moment donné la limite
01:31:20du système avec Ronaldo-Messi
01:31:22ou des années où ils n'étaient pas forcément...
01:31:24Il aurait aimé que Schneider, il soit ballon d'or.
01:31:26L'année où il fait le triplé avec l'Inter, il est en fauteuil de la Coupe du Monde.
01:31:28Pardon, c'est quelque part un peu le
01:31:30contre-exemple parce qu'à l'époque, c'était
01:31:32justement une parenthèse
01:31:34désenchantée dans le ballon d'or puisque c'était
01:31:36la FIFA qui avait repris un peu
01:31:38les choses et il y avait les joueurs,
01:31:40les sélectionneurs qui votaient. C'était n'importe quoi.
01:31:42Là, c'est sûr que les critères
01:31:44sont mieux, mais moi, personnellement, j'adorerais
01:31:46que Rodri soit ballon d'or
01:31:48cette année pour plein de raisons.
01:31:50Par rapport à son niveau,
01:31:52à tout ce qu'il représente, tout ce qu'il est,
01:31:54le joueur qu'il est, l'impact qu'il a.
01:31:56Vous êtes quand même gonflé. Sébastien,
01:31:58il veut Carvaral, Giovanni
01:32:00veut Rondry, et à l'arrivée,
01:32:02ils me disent tous, bah si, non,
01:32:04il n'y a pas de soucis de pas mettre un Espagnol.
01:32:06Bruno a raison
01:32:08sur un point, c'est que ça reste
01:32:10mine de rien,
01:32:12une récompense individuelle et qu'on ne peut pas
01:32:14nier que Vinicius,
01:32:16il a été stratosphérique cette année.
01:32:18C'est lui qui a crevé l'écran.
01:32:20En fait, le meilleur joueur pour moi, le ballon d'or,
01:32:22c'est pour ça que ça m'énerve, les stats, les buts, les machins, les trucs,
01:32:24on n'est pas capables, nous, journalistes,
01:32:26parce que c'est les journalistes qui votent sur le ballon d'or,
01:32:28en grande majorité, on n'est pas capables...
01:32:30Pas toi, c'est dommage. Je vais peut-être dorer.
01:32:32On n'est pas capables de juger
01:32:34qui est le meilleur joueur du monde, juste par rapport
01:32:36à ce qu'on a vu. Pour moi, Vinicius, quand il prenait
01:32:38le ballon, on parlait du frisson d'Mbappé qui a disparu, etc.
01:32:40Pour moi, il y avait un frisson avec Vinicius.
01:32:42Dès qu'il prend le ballon, il se passe quelque chose.
01:32:44C'est subjectif. Est-ce que le meilleur joueur du monde,
01:32:46c'est celui qui fait le plus de frissons ?
01:32:48Ou est-ce que c'est celui qui crée les liens ?
01:32:50Moi, je parle de Carval, parce que pour moi,
01:32:52en sélection comme en club,
01:32:54au final, dans la globalité, c'est lui
01:32:56qui a eu le plus d'influence dans les résultats
01:32:58de ses équipes, qui ont tout gagné.
01:33:00Puisque les matchs dans lesquels il n'était pas là...
01:33:02Y compris sur le plan offensif.
01:33:04Oui, en plus. Il met le but en finale Ligue des Champions.
01:33:06Il y a ça, et puis il fait des passes.
01:33:08En sélection, il a été décisif.
01:33:10Il a récupéré, je ne me rappelle plus dans quel match,
01:33:12un ballon qui renverse
01:33:14la compétition pour l'Espagne.
01:33:16C'est un joueur
01:33:18qui, de manière surréaliste,
01:33:20pas surréaliste,
01:33:22mais quand tu le vois au début,
01:33:24des fois, il est vraiment
01:33:26en difficulté défensive.
01:33:28Cette saison,
01:33:30c'est insensé, ce qu'il a fait.
01:33:32Et malheureusement, parce que sa personnalité
01:33:34est douteuse par ailleurs,
01:33:36ça m'embêterait de reculer.
01:33:38Il a pris un rouge contre l'Allemagne,
01:33:40qui lui a fait manquer le match
01:33:42contre la France.
01:33:44En tout cas,
01:33:46c'est une victoire
01:33:48sans appel pour Bruno Constant.
01:33:50C'est donc l'heure de lancer
01:33:52le dernier Débat Flash.
01:33:56Je refais un petit point classement.
01:33:58Bruno Constant, Giovanni Castaldi,
01:34:003 sur 3. Sébastien Tarrago,
01:34:02victoire également, 2 sur 3.
01:34:04On va voir donc si Dominique Cévrac
01:34:08a une victoire à la française.
01:34:10Ou éventuellement, on peut se faire décrocher,
01:34:12ce qui n'est jamais le cas.
01:34:14Ce sera non pareil.
01:34:16Déjà, j'ai pas compris la question.
01:34:18On va remonter un peu en arrière,
01:34:20au week-end passé, avec la fin
01:34:22de la journée de championnat.
01:34:24Ce match phare, l'affiche du dimanche soir,
01:34:26Lille face au Paris Saint-Germain.
01:34:28Et donc, cette action,
01:34:30ce but refusé qui a fait débat,
01:34:32puisqu'on était en fin de rencontre,
01:34:3482e minute, je crois, de mémoire.
01:34:36Et donc, qui aurait permis
01:34:38au LOSC de revenir à 2-2
01:34:40face au Paris Saint-Germain.
01:34:42Action assez confuse,
01:34:44sur un hors-jeu, avec Thomas Meunier
01:34:46qui remet
01:34:48en jeu son
01:34:50coéquipier sur un ballon
01:34:52détourné.
01:34:54C'est considéré comme hors-jeu sur le moment.
01:34:56Donc, but refusé par
01:34:58M. Bastien, l'arbitre.
01:35:00Au vu des premières images,
01:35:02on a le sentiment qu'il s'est trompé,
01:35:04que la VAR s'est trompée.
01:35:06Ce qui va occasionner derrière des déclarations
01:35:08de Bruno Genesio,
01:35:10l'entraîneur Lillois,
01:35:12d'Olivier Lettand, le président,
01:35:14en disant, c'est un scandale.
01:35:16De Thomas Meunier, c'est un scandale.
01:35:18La VAR ne sert à rien, ça nous coûte
01:35:2025 millions d'euros par an.
01:35:22Arrêtons.
01:35:24Arrêtons la VAR.
01:35:26On en reste là. Deux jours plus tard,
01:35:28la Direction nationale de l'arbitrage...
01:35:30C'était deux jours ?
01:35:32Il s'est passé 48. Oui, c'est ça ?
01:35:34Oui, presque trois jours.
01:35:36Oui, puisque c'est le dimanche.
01:35:38Maintenant, ça doit être mercredi. Trois jours plus tard.
01:35:40Trois jours plus tard,
01:35:42la Direction nationale de l'arbitrage...
01:35:44Entre-temps, M. Lettand même
01:35:46dit que Benoît Bastien,
01:35:48l'arbitre, est venu s'excuser
01:35:50auprès de lui parce qu'il reconnaît l'erreur.
01:35:52Sauf que Benoît Bastien,
01:35:54il est appuyé dans sa décision, trois jours plus tard,
01:35:56par la Direction nationale de l'arbitrage
01:35:58qui décortique à nouveau ces images
01:36:00que l'on peut voir d'ailleurs chez...
01:36:02Parisien.fr
01:36:04Parisien.fr. Vous êtes à l'honneur, mon cher Dominique,
01:36:06ce soir. C'est brillant.
01:36:08Est-ce que ce n'est pas la démonstration par l'absurde
01:36:10que ce système qui est censé
01:36:12clarifier les choses
01:36:14et simplifier l'arbitrage,
01:36:16finalement le complexifie et donc
01:36:18est voué à disparaître à terme ?
01:36:20La mort de la VAR. Dominique Sévrac, vous avez 45 secondes.
01:36:22Je le souhaite.
01:36:24La VAR devait atténuer les pomélimiques.
01:36:26Il y en a au moins autant qu'avant.
01:36:28Il n'y avait pas la vidéo.
01:36:30Je pense qu'il y en a plus.
01:36:32Elle devait calmer les acteurs du jeu. Je vois toujours autant de rassemblements
01:36:34autour de l'arbitre et du directeur du jeu.
01:36:36Elle devait clarifier les choses.
01:36:38On s'aperçoit que même
01:36:40dans le fameux bus,
01:36:42ceux qui analysent ne connaissent même pas les règles
01:36:44puisqu'ils analysent les mauvaises
01:36:46hors-jeu.
01:36:48Donc, il faut arrêter. Ça me rappelle
01:36:50l'arbitrage à 5. On avait testé l'arbitrage à 5.
01:36:52Quand vous multipliez les sources d'arbitrage,
01:36:54vous avez une multiplication d'erreurs.
01:36:56Le football,
01:36:58c'est blanc ou noir. Il y a but ou il n'y a pas but.
01:37:00Il y a hors-jeu ou il n'y a pas hors-jeu. Sur ces deux choses-là,
01:37:02il faut des aides. Sur le reste, on arrête
01:37:04à ce qu'on faisait. Un arbitre et deux juges assistants.
01:37:06C'est simple.
01:37:08Il y a hors-jeu ou il n'y a pas hors-jeu. Ce n'est pas si simple, visiblement.
01:37:10Si, il y a la puce.
01:37:12Dans le ballon.
01:37:14J'ai l'impression qu'on fait ce qu'on veut des images.
01:37:16Il faut trois jours pour les analyser.
01:37:18Moi, c'est ça qui me gêne.
01:37:20Le but, c'est avec une montre.
01:37:22La puce électronique pour le hors-jeu, ça arrive.
01:37:24En attendant.
01:37:26Il aura fallu trois jours pour arriver
01:37:28à trouver des images.
01:37:30On en fait ce qu'on en veut.
01:37:32Le ballon, il part quand de la chaussure ?
01:37:34Quand est-ce qu'il part de la chaussure ?
01:37:36C'est la puce qui va être précise à ce point-là ?
01:37:38Ça existe déjà.
01:37:40Est-ce que c'est infaillible ? Je ne sais pas.
01:37:42Le tour de table.
01:37:44Bruno Constant, d'accord ou pas d'accord avec Dominique Sévrac ?
01:37:46J'adore Dominique, surtout qu'il me donne
01:37:48beaucoup de points, mais je ne suis pas d'accord avec lui.
01:37:50Ce n'est pas vraiment la reconnaissance du monde.
01:37:52Sébastien Tarragon.
01:37:54J'ai beaucoup changé d'avis sur ce sujet.
01:37:58En ce moment-là,
01:38:00je suis plutôt d'accord.
01:38:02Peut-être que la semaine prochaine, ça peut bouger.
01:38:04C'est intéressant.
01:38:06Heureusement que vous n'êtes pas au conseil d'administration.
01:38:08J'ai des formes.
01:38:10Vincent Labrune, par exemple, ça fait six ans depuis son passage à l'OMS
01:38:12qu'il a la même chose.
01:38:14Là, j'avoue que je suis troublé.
01:38:16On peut ne pas avoir des certitudes sur tout.
01:38:18Je sais que c'est un concept qui vous échappe,
01:38:20cher Philippe, mais vous devriez essayer.
01:38:24Ce qui est certain,
01:38:26c'est que c'est un moment crucial dans l'émission,
01:38:28puisque Giovanni Castelli
01:38:30tient en ses mains
01:38:32la victoire ou la défaite
01:38:34ce soir
01:38:36de Dominique Sévrac
01:38:38dans les débats franches.
01:38:40Je suis en taute.
01:38:42Ça ne sert à rien de ranger tes billets, ils sont trop petits en plus.
01:38:44Je ne suis pas du tout d'accord avec Dominique.
01:38:48C'est une défaite.
01:38:50Pour quelle raison ?
01:38:52Je pense que le problème, ce n'est pas la VAR,
01:38:54c'est les gens qui l'utilisent.
01:38:56Je trouve que la VAR, s'il était bien utilisé,
01:38:58que les règles étaient adaptées, c'est un outil formidable.
01:39:00Vraiment, c'est un outil formidable.
01:39:02J'aimerais qu'on aille plus loin.
01:39:04Je ne t'ai pas coupé
01:39:06quand tu as fait ta démonstration en cambolesque.
01:39:08J'aimerais qu'on aille plus loin
01:39:10avec la sonorisation des arbitres.
01:39:12Qu'est-ce que la VAR a amélioré ?
01:39:14Si tu regardes les stades,
01:39:16je sais que tu n'aimes pas ça.
01:39:18Elle a amélioré 6% des défis.
01:39:20On a fait tout un barnoc pour 6% des défis.
01:39:22Tu sais quoi ?
01:39:24Tu as fait une démonstration brillante
01:39:26en expliquant que de toute façon,
01:39:28le foot français ne pouvait pas aller mieux
01:39:30parce qu'il était géré par des incompétents.
01:39:32Je pense que le mal profond de l'arbitrage,
01:39:34c'est qu'il y a trop d'incompétents.
01:39:36Il y a un problème de formation d'arbitre,
01:39:38il y a un problème de moyens,
01:39:40il y a un problème de règles de jeu
01:39:42qu'on n'a pas adapté.
01:39:44La VAR est débattue en Angleterre,
01:39:46elle est débattue dans tous les pays,
01:39:48ce n'est pas qu'en français.
01:39:50Parce qu'on ne sait pas l'utiliser
01:39:52et que pour l'instant, ça ne suit pas.
01:39:54Mais bien l'utiliser,
01:39:56cet outil n'a aucune raison.
01:39:58Typiquement, sur les situations de hors-jeu,
01:40:00si on accepte qu'il y ait une zone grise
01:40:02en se disant que l'image n'est pas toujours calée
01:40:04sur le départ du ballon,
01:40:06on laisse une zone grise
01:40:08et on règle les problèmes.
01:40:10Sauf qu'ils ne veulent pas changer les lois,
01:40:12ils ne veulent pas améliorer.
01:40:14On perd du temps avec la VAR,
01:40:16les matchs sont à chier,
01:40:18c'est un sport de rire.
01:40:20J'aime bien quand on termine un Orphée le match
01:40:22sur des histoires d'arbitrage.
01:40:24C'est dommage qu'il ne me donne même pas
01:40:26une raison d'aimer la VAR.
01:40:28On sait qu'on aura toujours le débat
01:40:3024 saisons au début d'Orphée le match.
01:40:32Et là, c'était bien l'hommage.
01:40:34Merci beaucoup,
01:40:36Dominique Sévrac, Bruno Constant
01:40:38et Sébastien Tarrago.
01:40:40Orphée le match, c'est tous les jours,
01:40:42sur la quotidienne, sur le site, sur l'appli
01:40:44et sur toutes les plateformes partenaires.
01:40:46On se retrouve l'année prochaine,
01:40:48l'année prochaine, l'année prochaine,
01:40:5019h, même lieu, même horaire.
01:40:54Il est 21h.

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