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[#Reportage] Affaire Stéphane Zeng-Landry Amiang l'entrave à la tenue du procès blanchit HPO

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00:00Qui veut noyer son chien l'accuse de rage.
00:02Ce proverbe africain bien connu, si bien à la tournure prise ces dernières semaines
00:07dans l'affaire opposant les activistes Stéphane Zeng et Landry Amiang-Washington
00:13contre l'ancien ministre des Mines, Hervé Patrick Opianga.
00:16En effet, alors que l'opinion nationale s'attend à voir cette procédure aboutir
00:21à la manifestation de la vérité, plusieurs événements malencontre semblent-ils
00:27par les défendeurs-parasites le bon déroulement de la procédure judiciaire.
00:31Qu'est-ce qui fait courir les activistes Stéphane Zeng et Landry Amiang-Washington ?
00:37C'est la question qu'on pourrait se poser au vu de la tournure des événements prises
00:41depuis la plainte émise à leur encontre pour des faits d'injure publique et d'attente
00:46à l'honorabilité d'autrui introduite par l'ancien député de la commune de
00:50Munana.
00:51Il faut dire que si jusqu'alors, la procédure suivait normalement son cours, une série
00:56d'actions orchestrées par les accusés est venue s'aborder son déroulement, donnant
01:01l'impression d'une volonté de se soustraire au verdict que pourraient donner les juges
01:06dans cette affaire.
01:07Outre la déferlante d'attaques dont le plaignant fait désormais l'objet sur les
01:11réseaux sociaux, les deux activistes se réclamant comme des proches du général-président
01:16de la transition, Brice Clotaire-Holligin-Guémin, semblent adopter une stratégie visant à
01:22noyer le poisson en prétextant être des victimes, disent-ils, d'une justice corrompue,
01:27là encore sans apporter une preuve de telles accusations à l'encontre d'un corps
01:31qui est un des garants du vivre-ensemble.
01:33Faut-il rappeler qu'en portant plainte, Hervé Patricot-Pianga avait à cœur de
01:38confronter les allégations malveillantes des deux activistes dont les attaques touchent
01:42directement à son intimité.
01:44De quoi susciter donc des questionnements sur la posture adoptée aujourd'hui par ces
01:49derniers.
01:50Qui a intérêt à ce que le procès ne tienne pas ? C'est sans aucun doute la question
01:54qui vaut son pesant d'or au vu des péripéties qui jangent cette procédure judiciaire.
01:59Déjà frappé d'une interdiction de sortir du territoire et d'un mandat d'arrêt,
02:04les gesticulations des deux mis en cause suscitent moult interrogations.
02:08La dernière curiosité en date étant la sortie de la maison d'arrêt de Gros Bouquet,
02:13de l'un d'entre eux, en l'occurrence, Landry, ami en Washington, qui aurait trouvé
02:18son salut grâce à l'intervention d'une haute autorité alors que le mandat avait
02:23été valablement donné à tout hussier ou agent de la force publique de rechercher,
02:28d'arrêter et de les y conduire.
02:30Toute chose qui laisse croire que le parasitage orchestré via les réseaux sociaux est désormais
02:36à travers des mains noires ayant, semble-t-il, assez de pouvoir pour faire plier la justice
02:41et les officiers de police judiciaire n'auraient d'autre but que d'empêcher la tenue du
02:46procès réclamé par l'ancien membre du gouvernement, Hervé, Patrick Opianga, pour
02:50laver son honneur.
02:52Ce qui confronterait donc l'idée qu'en l'absence d'un débat devant le tribunal
02:56correctionnel, les allégations portées en son nom contre relèveraient simplement d'une
03:00volonté nauséabonde de décrédibiliser sa personne.

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