Dans son édito du 02/09/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur l'hommage de Gérald Darmanin au gendarme tué lors d'un refus d'obtempérer à Mougins (Alpes-Maritimes).
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00:00Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline, ce soir sur CNews et sur Europe 1.
00:04Il y a d'un côté le fracas des drames, des vies perdues, des vies fauchées,
00:08que ce soit sur un passage piéton pour la petite Camilia ou lors d'un refus d'obtempérer pour Éric Comines.
00:14Il y a les larmes et la colère, mais surtout, et je sais que cela vous a marqué,
00:17la dignité des victimes, de leurs proches, de leurs familles.
00:21Et en face, qu'est-ce qu'il y a ?
00:22Le ventre mou de la politique, ou plutôt des politiques,
00:25de ceux qui se contentent de gesticuler plutôt que d'agir,
00:28de dénoncer plutôt que de légiférer, de menacer, de censurer,
00:32plutôt que de se mettre au travail pour régler les problèmes majeurs
00:35auxquels notre pays est confronté, santé, sécurité, éducation nationale.
00:40Heureusement, il y a eu les mots de Gérald Darmanin cet après-midi,
00:43lors de l'hommage national aux gendarmes Éric Comines.
00:46Ce n'est pas un refus d'obtempérer, c'est un crime, a-t-il dit.
00:48Ce n'est pas un fait divers, c'est un fait de société.
00:51La société doit se reprendre.
00:53Elle ne peut pas applaudir les forces de l'ordre pendant les Jeux Olympiques
00:56et relativiser quand l'un d'entre eux se fait assassiner sur le bord de la route.
01:01Merci d'avoir su trouver les mots pour le dire.
01:04On va en débattre ce soir dans Punchline.