Emmanuel Macron poursuivait ses consultations pour le poste de Premier ministre ce lundi. Le président de la République a notamment rencontré Bernard Cazeneuve, François Hollande, Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand, Gérard Larcher, Gabriel Attal et François Bayrou
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00:00Ceci dit, Éric Brunet, j'ai un scoop pour vous.
00:02Je connais le nom du Premier ministre.
00:05Il s'appelle Emmanuel Macron.
00:06Alors, c'est le Premier ministre, c'est le ministre des Affaires étrangères,
00:12le ministre de l'Économie, ce sera aussi le directeur de cabinet du Premier ministre.
00:15Et puis, ce sera le président de l'Assemblée nationale et puis même le chef de l'opposition.
00:18Et je pense qu'on peut directement le nommer président de tous les clubs de foot.
00:21Heureusement qu'il ne dort pas beaucoup.
00:22Voilà, mais c'est la situation dans laquelle on est,
00:26parce qu'on sait très bien qu'on va nous agiter.
00:28Vous n'allez pas nous ressortir le coup de l'autocrate ?
00:33Pardon, mais c'est quand même sans précédent dans notre histoire.
00:36Est-ce que vous avez une équivalence dans notre histoire,
00:39qui est longue, de politique française, d'un président de la République
00:43qui ne tient pas compte du résultat des urnes et qui tente de passer en force
00:47pour écraser le résultat des élections et dire non, non, c'est moi qui choisis.
00:51Je mets mon petit pion à Matignon et puis je vais continuer à jouer comme ça mon petit jeu.
00:57Mais à la fin, pardon, c'est échec et match pour la démocratie.
01:00Alors visiblement, il y avait un précédent.
01:03Un seul, Mac Mahon.
01:04C'est Maréchal le Mac Mahon, mais ça s'est mal terminé.
01:06Il a été destitué.
01:08Oui, mais alors là, vous êtes heureuse parce que parmi les impétrants,
01:11il y a un socialiste, Bernard Cazeneuve.
01:14Or, vous êtes allié au Parti socialiste, donc c'est chouette.
01:17Il n'est plus au Parti socialiste, vous avez oublié.
01:19Ah bah, ça compte.
01:21Il a le cœur socialiste un jour.
01:23Il n'est pas de gauche, Bernard Cazeneuve ?
01:24Il n'est pas au Parti socialiste.
01:26Est-ce qu'il est de gauche ?
01:28Je pense qu'il n'est plus de gauche.
01:29Vous pensez que Bernard Cazeneuve...
01:30Ah, vous n'aimez pas ?
01:31Non, mais les gens qui sont en désaccord avec la France insoumise ne sont pas de gauche.
01:34Ce n'est pas vrai, Olivier Faure est de gauche.
01:37Sandrine Rousseau est de gauche.
01:39Oui, parce qu'ils sont d'accord avec la France insoumise.
01:40Non, Marine Tondelier est de gauche.
01:42Non, mais sinon, on serait dans le même parti, Laurent Joffrin.
01:46Dès qu'on bouge une oreille, on est exclu, on est excommunié.
01:49Laurent Joffrin, c'est faux.
01:50Si, si...
01:51Regardez Cazeneuve, personne ne peut penser qu'il n'est pas de gauche.
01:54Il n'y a que vous qui dites ça.
01:55Faisons dans l'ordre.
01:56D'abord, s'il fallait être d'accord avec la France insoumise
02:01pour avoir un je-ne-sais-quel totem ou autre,
02:04en l'occurrence, on serait tous dans le même parti.
02:07Ce n'est pas le cas.
02:08C'est donc qu'on a des nuances au sein de la gauche.
02:09Première chose.
02:10Deuxième chose...
02:10Quelle nuance ?
02:11C'est rien que le programme, tout le programme, c'est très nuancé.
02:13C'était vachement l'heure de jonction.
02:15Si j'avais fait campagne sur l'abrogation de la réforme des retraites
02:18et qu'on gagne les élections et qu'une fois élu, je vous dis
02:21cette réforme des retraites, finalement, elle est formidable.
02:23On va la garder.
02:24On n'est pas gagné.
02:25On est arrivé en tête.
02:26Ça ne suffit pas.
02:27Expliquez-moi, expliquez-moi.
02:29Si vous parlez de ce qu'on a dit...
02:30Ah, s'il vous plaît.
02:32Je vais vous expliquer.
02:33C'est le suffisant.
02:33J'en ai marre de ce bashing.
02:35C'est le moment, là.
02:36Contre la France insoumise.
02:38Je protège les intérêts de la France insoumise sur ce plateau.
02:42Allez-y, maintenant.