Ahmed Laaouej (PS) réagit au tirage au sort des numéros de partis pour les élections communales

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00:00Oui, la campagne communale a commencé maintenant. Quel est l'enjeu selon vous pour le PS ?
00:06La proximité et répondre aux besoins de la population. L'échelon local, c'est vraiment l'échelon des choses concrètes.
00:13On sait à quel point les communes sont importantes dans la vie quotidienne des Bruxelloises et des Bruxellois.
00:18C'est la question de la propreté, c'est la question de la sécurité, c'est la question du logement.
00:22C'est la question aussi du service à la population, du sport, de la culture.
00:27C'est tout ça, le niveau communal est tellement d'autres choses et c'est pour ça que c'est une élection vérité en réalité.
00:33On ne peut pas mentir au plan local. Les gens vous font confiance, ils voient votre bilan et puis décident de continuer avec vous ou pas.
00:40Donc c'est vraiment le moment de vérité quand on est élu local et une échéance qui d'ailleurs pour moi était très importante
00:46parce que ça fait 25 ans que je suis engagé au niveau local.
00:50Oui, quels selon vous sont les liens entre le niveau local et la communauté bruxelloise à Bruxelles ?
00:56Est-ce important d'avoir la même partie, d'avoir la même politique ?
01:00Bien sûr, parce que la région est d'abord amie des communes, la région finance beaucoup les communes et on a besoin de la région
01:07en matière de mobilité, en matière de logement, de sécurité de plus en plus, mais aussi scolaire.
01:12La région a développé un grand programme de cohésion sociale pour soutenir la scolarité des enfants.
01:18Donc oui, on a besoin de la région. Maintenant, c'est aux électeurs de décider s'ils veulent de la cohérence entre le niveau régional et le niveau local.
01:25Nous, dans les communes où nous sommes, nous avons travaillé au service de la population.
01:30Dans un contexte difficile, on a déjà oublié, mais pendant deux ans, on a lutté contre la crise de la Covid.
01:35On a été aux côtés des gens, on a pris nos responsabilités. On continuera à le faire.
01:39Bruxelles a vraiment besoin d'un parti socialiste fort pour continuer à être inclusif.
01:44Il ne faut pas Bruxelles à deux vitesses, il faut vraiment tirer tout le monde vers le haut.
01:48Il faut continuer, bien sûr, à améliorer le cadre de vie partout à Bruxelles, mais surtout faire en sorte qu'à Bruxelles, chacun se sente chez soi.
01:55C'est très important, mais qu'on pense aussi aux intérêts de Bruxelles.
01:58Parce que, on le sait, Bruxelles, c'est le premier bassin d'emploi, c'est plus de 800 000 emplois, c'est 20% de la richesse créée en Belgique.
02:06Donc tout le monde veut venir à Bruxelles, mais il faut aussi que Bruxelles soit respectée par les deux autres régions, bien sûr,
02:11mais aussi par le niveau fédéral. Et là, on est inquiets quand on sait ce qu'il y a dans la note Arizona.
02:18Le Parti Socialiste a aussi gagné les élections, on nous mettait à 15% dans les sondages, on est sortis à 22%.
02:31Donc c'est une belle réussite, on va se maintenir, mais aussi on va progresser, parce que, comme je le répète,
02:36au niveau local, les gens font d'abord confiance à des personnes qui ont travaillé pour elles.
02:40C'est pourquoi, je le répète, les élections communales sont tout à fait spéciales.
02:45C'est vraiment le contrat de confiance entre les gens, leurs élus locaux, et c'est ce que nous allons faire,
02:49continuer d'être un parti sérieux au service de la population bruxelloise pour résoudre les problèmes bruxellois.
02:54Sur la formation, est-ce qu'il faut maintenant attendre au néerlandophone, c'est ça le problème maintenant ?
03:01Côté francophone, on avance. Le formateur David Lesser a déposé une note, on l'a négociée pendant des semaines,
03:07ça n'a pas été facile, mais on a un accord, une note de base, qu'on peut évidemment continuer à travailler.
03:13Mais du côté néerlandophone, après trois mois, c'est énorme, il n'y a toujours rien qui se passe.
03:18Donc nous sommes un peu aujourd'hui l'otage de la paralysie côté néerlandophone,
03:22et on ne peut pas non plus mettre le Parlement au chômage. Le Parlement se réunit la semaine prochaine,
03:27le Parlement va commencer à débattre toute une série de dossiers, on ne peut pas faire comme si on n'existait pas politiquement.
03:34Les gens attendent, il y a des besoins sociaux, on a parlé bien sûr de l'alaise, la zone de basse émission,
03:40il y a aussi la question des primes pour la rénovation, il y a le budget qui est très important.
03:44Donc on ne peut pas mettre le Parlement au chômage, nous on prend nos responsabilités, et on aimerait bien que d'autres le fassent aussi.
03:50Sur la zone de basse émission, ça a compliqué les choses.
03:54En même temps, tous les partis qui décident d'avancer, c'est une très large majorité au niveau du Parlement,
03:58avaient été très clairs avant la campagne électorale, en disant, écoutez, on doit reporter de deux ans parce que les gens ne s'en sortent pas.
04:05Effectivement, on reçoit des courriers, des emails, des gens qui travaillent qui disent, écoutez, moi je n'ai pas les moyens de changer de voiture,
04:11est-ce que je dois arrêter mon entreprise ?
04:13Vraiment pas possible d'attendre encore un ou deux mois ?
04:15Alors justement, mais les gens sont dans l'insécurité juridique et financière, c'est maintenant qu'ils doivent faire des choix.
04:21Alors qu'est-ce qu'ils vous disent les gens ? C'est très concret.
04:23Écoutez, moi j'ai des dettes, je dois payer mon loyer ou je dois payer mon emprunt hypothécaire à la banque pour ma maison.
04:28Il y a les frais scolaires, il y a les pré-comptes immobiles cadastres qui arrivent.
04:32Comment je fais pour trouver de l'argent ? La banque ne veut pas me prêter, j'ai besoin de mon véhicule.
04:36Donc c'est une mesure sociale que nous prenons, ça n'est pas la fin d'une politique environnementale ambitieuse.
04:41Et pour ça, nous le disons, parti socialiste, il faut renforcer la mobilité, renforcer la STIB pour avoir des vraies alternatives de transport public.
04:48C'est comme ça qu'on encouragera les gens à prendre le transport public plutôt que la voiture.
04:53Mais ici, socialement, on doit être du côté des Bruxelloises et des Bruxellois qui ont plus de 30 000 familles.
04:58C'est énorme. La commune de Koukelberg, à elle toute seule, c'est 22 000 habitants.
05:02C'est pour vous dire à quel point 30 000, c'est beaucoup. Il faut pouvoir entendre cela.
05:07Nous prenons nos responsabilités, mais je le répète, le PS ne va pas mettre le Parlement au chômage.
05:12Ça, ce serait vraiment ne pas respecter les électeurs.

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