David Leisterh (MR) réagit au tirage au sort des numéros de partis pour les élections communales
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00:00Est-ce encore possible d'encore progresser, d'encore avancer côté francophone ou il faut juste maintenant attendre les néerlandophones pour la formation ?
00:10Oui, moi il est hors de question de vouloir avancer tout seul sans les néerlandophones.
00:14Les néerlandophones sont évidemment très très importants autour de la table et pour le moment il manque un quatrième partenaire.
00:20Et donc sans évidemment une majorité du côté néerlandophone, c'est très difficile de continuer à avancer et surtout de prendre des décisions
00:27alors qu'il n'y a pas de majorité du côté néerlandophone, il faut qu'elle soit réunie.
00:31J'espère que ça puisse se faire le plus rapidement possible.
00:34Oui, quand ? Parce que vous attendez déjà longtemps.
00:37On attend depuis maintenant presque trois mois, alors c'est vrai que la situation s'est un peu tendue ces dernières heures
00:43parce que vu qu'il n'y a toujours pas de majorité, de possibilité de discuter autour de la table de manière concrète,
00:48le Parlement reprend progressivement ses droits et donc il y a des dossiers urgents comme le report de l'alaise
00:53ou comme le paiement des primes rénolution qui ne sont plus payées qui, eux, doivent avoir une réponse rassurante le plus rapidement possible.
01:01Sinon, ça n'a plus de sens. Tout le reste reste sur la table de négociation.
01:04Mais pour ça, il faut qu'il y ait une majorité autour de la table.
01:06Du côté francophone, elle est présente. Du côté néerlandophone, c'est compliqué, c'est vrai, mais il manque encore un quatrième partenaire.
01:13Croyez-vous que la démarche sur la zone de basse émission a maintenant compliqué les choses
01:19ou ça peut aussi être l'inverse, que maintenant le néerlandophone ne se réalise pas ? Il faut avancer.
01:25J'espère que ça puisse être en effet un déclic, mais la volonté n'était pas de compliquer les choses ni d'accélérer quoi que ce soit.
01:31La volonté était de pouvoir envoyer un message rassurant aux Bruxelloises et aux Bruxellois qui, à quatre mois de l'échéance,
01:371er janvier 2025, ont besoin de savoir si, oui ou non, ils doivent procéder à un investissement financier très lourd,
01:44à savoir souvent la vente d'une voiture ou le rachat d'une autre.
01:47Je veux dire, on ne doit pas prévenir les gens trois semaines avant Noël. Il faut quand même que l'on puisse suffisamment à temps les rassurer.
01:53C'est déjà très tard maintenant, en fait, le 1er septembre. Et donc c'est pour ça qu'on a attendu le plus longtemps possible.
01:58Mais ici, il fallait pouvoir avoir un message rassurant.
02:01Vous parliez avec Mme Van Achter. Est-ce que la solution continue de revenir de la N-VA ?
02:06En tout cas, c'est ce que je sais qu'il faut, parce que je ne voudrais pas m'immiscer évidemment dans les négociations
02:10que doivent être menées par la formatrice néerlandophone. Mais je sais que ce dont on a besoin à Bruxelles,
02:15c'est de personnes sérieuses, qui comprennent bien les enjeux, entre autres budgétaires,
02:19mais aussi sur toute une série de thématiques. Et donc j'espère qu'elle pourra réunir autour d'elle
02:26une série de personnalités sérieuses qui peuvent nous aider à relever les défis de Bruxelles.