Sous le signe de la différence - La drôle d’humeur de Julien Santini

  • il y a 2 semaines
Julien adore assister à des grands événements, parce qu'on se fait toujours fouiller à l’entrée et ça c'est son kiff.

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00:00Bonjour, tout le monde, vous allez bien ? C'est une question rhétorique qui n'attend aucune
00:10réponse en fait.
00:11C'est ma deuxième chronique aujourd'hui en tant que titulaire.
00:13Il y a quelques mois, je faisais ma deuxième chronique en tant que remplaçant et quand
00:17j'ai dit « c'est ma deuxième chronique », Nagui avait ajouté au micro « on dit
00:20seconde, Julien, quand il n'y en a que deux ». Dieu que c'était rigolo et Dieu que
00:26ça m'avait mis à l'aise ! Allez, on parle un petit peu des Jeux Paralympiques puisqu'aujourd'hui,
00:34tout le monde compte !
00:36Tu ne peux pas le dire comme ça !
00:39Exactement, et c'est le moment où je m'excuse, ne soyez pas offusqués, je suis le premier
00:44gêné, mais moi dimanche après-midi, j'étais aux épreuves de paranatation à Nanterre.
00:48Emeline ! Emeline ! Car la championne paralympique s'appelait Emeline.
00:54Tout n'est pas travaillé, mais tout vient du cœur ! J'adore assister à des grands
01:02événements parce que tu te fais toujours fouiller à l'entrée, et ça, c'est mon
01:06kiff.
01:07J'adore le fait qu'on me soupçonne et qu'on se rende compte que je n'ai rien fait.
01:12Là où c'est allé au-delà de mes espérances, c'est que j'avais une bouteille d'eau
01:20et ils m'ont demandé de la boire ! Première fois qu'on me demande ça ! Niveau de sécurité
01:27élevé, élevé, et pourquoi font-ils ça ? Pour voir si ce n'est pas du poison.
01:30Mais moi, je suis joueur ! Alors, ce que j'ai fait, c'est qu'en la buvant, j'ai fait
01:34style, j'étais en train de m'évanouir ! C'était très galerie ! Je ne me sens pas bien, ça n'a rien à voir !
01:41Je ne sais pas la fin, parce que c'était une tentative d'impôt.
01:44Après, s'il vous plaît, déjà, bientôt, il est deux tiers de la chronique.
01:48Je suis allé à la boutique pour acheter un cadeau à ma femme, parce que oui, j'ai
01:52une femme ! Oh, la chanceuse ! Elle adorait la mascotte, Friggy, Fridji, je ne sais même
01:59pas toujours comment il faut l'appeler, mais dans le fond, je m'en branle ! Je vais en
02:03acheter une, et là, ils me donnent le choix entre la version olympique et la version par-olympique
02:08avec la prothèse.
02:09Et j'ai honte, mais je le dis à cette table, j'étais mal à l'aise et j'ai choisi la
02:13version olympique.
02:14Là, je suis à un moment tendu, technique, de la chronique, où je me dis, comment vais-je
02:18faire réapparaître les rires ? Comme un magicien qui dirait en sortant du… Et comment me
02:25vais-je faire réapparaître les rires ? En fait, cela dit, surtout que la représentation
02:35du handicap, même sous forme d'une peluche, pose question et est loin d'être évidente.
02:39C'est ce que je voulais dire sur le sujet.
02:41Et Santini, je vais envie de montrer cette saison que ce n'est pas que des « Wouuuuuh »,
02:45c'est aussi des questions qui sont posées sur la table et auxquelles je ne permets pas
02:49aux gens, finalement, de répondre.
02:52Claire Kay et Anne Charrier, si heureux de vous voir aujourd'hui, vous êtes tout simplement
02:57extraordinaires, pleines de nuances, à la fois solaires et même parfois énigmatiques
03:04dans cette série originale et différente, série que je reconnais, en réalité, n'avoir
03:10pas vu, mais série qui, je pense, tiendra toutes ses promesses.
03:15Cette chronique, je l'espère, vous l'aurez compris, elle est aussi placée sous le signe
03:19de la différence et c'est important.
03:20La différence, il n'y a pas longtemps, c'était la journée mondiale de la trisomie
03:2321 et pour prôner la différence, ils ont incité les gens à porter des chaussettes
03:27dépareillées.
03:28Et moi, j'ai trouvé ça magnifique comme message et je me suis dit « Waouh, tu te
03:32rends compte que toi, et sans le savoir, eh bien, ça faisait plus de 30 ans que tu soutenais
03:38la cause ». Et gratuitement en plus, un peu comme ce matin, sur Inter, finalement.

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