L'Équipe de choc du 3 septembre - L'Équipe de Choc - replay

  • il y a 2 semaines
Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 03/09/2024.

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00:00:00Bonjour à toutes, bonjour à tous, soyez les bienvenus dans l'équipe de choc, il est 16h10,
00:00:08on va passer comme d'habitude un bon moment ensemble, normalement deux heures en direct,
00:00:12c'est parti. On surf, vous le savez, sur l'actualité sportive du jour et il s'en passe
00:00:15des choses entre les Bleus, les Bleus de Dédé, entre les Jeux, les Jeux Para, on a un bel invité,
00:00:21on a plein plein de choses à voir ensemble. J'espère que Pierre Boubi et Julie Allianz sont
00:00:24en forme messieurs. Elle est insupportable. C'est pour vous mettre dans le ton. Mais on est dans le
00:00:30ton sans faire ouf. Rapport à ce qu'il se passe derrière vous, il y a des petits éléments de
00:00:36déco, qu'est-ce qui vous excite le plus comme ça ? Julie Condé, tout de suite. Pour parler du
00:00:41footballeur bien sûr. Bien sûr, bien évidemment, après l'Euro magnifique qu'il a fait avec l'équipe
00:00:45de France. Je pense que tu as piqué le thème de Pierrot. Non, il n'y a aucun camp qui me sauve,
00:00:49j'aime bien. L'histoire qu'il raconte, c'est très bien. Alexis Anquin, qui sera notre invité.
00:00:56D'ailleurs, tu me devances. Regardez le sommaire. Ça se passe là-haut le sommaire, si ça marche.
00:01:02Voilà, ça marche. On va refaire un point mode sur les looks des Bleus à Clairefontaine avec
00:01:05notamment Jules Condé qui a encore fait très très fort hier. On parlera rugby. Faut-il protéger la
00:01:11troisième mi-temps comme le suggère Gaël Ficoult, l'international qui défend sa culte rugby malgré
00:01:16les nombreux scandales. On en parlera avec un rugbyman et avec un expert. Et puis notre invité
00:01:20exceptionnel du jour, Pierre Bouvy l'a dévoilé. Alexis Anquin, camp, porte-drapeau, le triathlète
00:01:25sacré, champion paralympique hier. On a plein de questions à poser à notre champion. Ce sera en fin
00:01:29d'émission et puis on vous racontera également la folle histoire d'un footballeur de Lyon forcé
00:01:34de quitter son club. Il a passé sa visite médicale en larmes. Il se passe toujours plein de petites
00:01:37histoires, pas toujours dans le mercato. On sera avec un agent là aussi pour nous expliquer ce
00:01:42qui se passe. Ça vous plaît comme programme ? Bien sûr, très bien. C'est parfait. Ça tombe bien,
00:01:45je vais avoir besoin de renforts. J'avais presque oublié de les appeler, nos renforts. J'ai fait le
00:01:48sommaire avant de les appeler et pourtant on a besoin d'eux et notamment on a besoin de Thomas
00:01:52Bonavant, journaliste Winamax FC, joueur de Padel la nuit. Il a même joué au Parc des Princes hier.
00:01:58Je t'en rejoins sur le plateau de l'équipe de chaque. Je t'avais zappé. C'est pas grave. Tu
00:02:03passes inaperçu parfois. C'est ça, je passe. En revanche, tu n'es pas passé inaperçu hier au
00:02:08Parc des Princes. Ah non, grosse sensation. La preuve en photo. C'était incroyable. Allez,
00:02:12vrai dégain. C'est mieux qu'au badminton. J'ai retrouvé un niveau correct. J'ai eu des
00:02:29accomplissements, moins en ce moment. Une belle découverte, une belle visite. J'ai pu prendre
00:02:35ma douche dans les vestiaires visiteurs. Je me suis assis sur le siège de Kevin De Bruyne.
00:02:40J'ai profité de la piscine. J'ai envie de savoir ce qu'il a fait lui aussi de sa nuit. C'est notre
00:02:45autre renfort. Tu ne veux vraiment pas savoir ce qu'a fait Braque cette nuit. Braque, tu peux
00:02:50arriver animateur de l'émission hors jeu sur Twitch. Tu te fais les ongles ou tu regardes
00:02:53ton portal. C'est un ancien hater des Jeux Olympiques et il va maintenant se faire tatouer
00:02:57les anneaux tellement il adore ça. Tu peux nous rejoindre sur le plateau de l'équipe de chaque.
00:03:00Tu faisais quoi pendant qu'on discutait ? J'étais en train de passer mon téléphone
00:03:04à un monde silencieux. Et c'est bien seul. Parce qu'en général, quand j'arrive ici,
00:03:08à chaque fois, je me fais gronder. Je ne sais pas pourquoi. Ça ne me ressemble pas.
00:03:11Je ne fais pas ce genre de français. Un coup, c'est les quizzes. Un coup,
00:03:15c'est parce que je ne suis pas entré au bon moment. On y va, on commence. Est-ce qu'on
00:03:23ne commencerait pas avec les bleus ? Pas côté terrain. On ira les voir à l'entraînement
00:03:26tout à l'heure à 17h30 à Clairefontaine, mais côté mode. Vous vous souvenez, hier,
00:03:30si vous n'étiez pas là, on a pris une leçon de mode avec David Bélion. On a tout compris des
00:03:37enjeux liés à cette fameuse montée des marches à Clairefontaine. On a aperçu quelques looks
00:03:40extravagants. On a un expert mode et musique. Qu'as-tu pensé de cette rentrée des bleus ?
00:03:49C'est un bon cru ou pas ? Il y en a qui n'ont pas fait des efforts, mais plutôt un bon cru. Il y a
00:03:56des choses à voir, il y a des choses à complètement mettre de côté, mais il y a des choses à garder
00:04:00absolument. Très bien, on aperçoit quelques looks. Les copains à gauche, on ne vous a pas sondé.
00:04:04C'est un moment que vous vous attendez particulièrement ou franchement, rien à secouer ?
00:04:09Pierre-Bobby m'a donné le goût à ce moment-là. J'ai attendu ça toute la journée. C'est quand
00:04:15qu'on l'a fait avant l'euro. Avant l'euro, je me suis dit, on ne va pas se mettre à juger. Et
00:04:20finalement, c'est pas mal. Moi, je suis quelqu'un d'ouvert. Il m'a dit, c'est sympa. Je me dis, on va
00:04:27regarder. Moi, j'adore. Tu râpes, c'est énorme. On va en parler. C'est vrai que ça fait un petit
00:04:34peu peur. Moi, je kiffe. À chaque fois, j'attends principalement les rassemblements pour ça. C'est
00:04:38vrai que parfois, on se fait un petit peu chier pendant les matchs. Suez les enfants, il est 16h14.
00:04:42Par contre, il ne pleut pas, tu peux enlever ton cahier. Moi aussi, c'est le style. On y va. J'ai
00:04:48bien l'impression qu'on va tous avoir besoin d'une leçon. On commence par qui dans ton temps ?
00:04:52On a relevé cinq joueurs, c'est ça à peu près ? Exactement. On va commencer par Jonathan Clos,
00:04:56qui est arrivé. Je me suis demandé s'il n'était pas venu à cheval au début. Et en fait, non.
00:05:02Un tenu, tu sais, un peu Camarguer, gondelier, avec des barres qu'on ne sait pas trop où est-ce
00:05:08qu'ils vont l'enlever. Malgré tout, je salue l'effort. Franchement, il y a eu un truc de fait.
00:05:11On voit qu'il est habillé par un styliste parce que ce n'est pas du tout son univers et ce n'est
00:05:16pas un truc auquel il attache beaucoup d'importance. Et ça, ça se fait, par exemple, de prendre un
00:05:19styliste ? Il fallait regarder l'émission d'hier. On a fait 25 minutes. Bref, je trouve qu'il y a
00:05:25beaucoup d'efforts. Le foulard, très bon choix parce que ça revient à mort. C'est osé. Non,
00:05:29mais c'est osé, mais c'est très bien. Moi, j'ai beaucoup aimé. Avec une petite paire au pied,
00:05:33les derniers Travis Scott. Ce n'est pas ce qu'on voit le plus. Non, ce n'est pas ce qu'on voit le
00:05:37mieux, malheureusement. Tu as les marques, tu as les prix de tout ça ? Je n'ai pas les marques,
00:05:40je n'ai pas les prix, mais sache que ce n'est pas du Gémeaux ni du Kiabi. Moi, j'aime beaucoup
00:05:45l'audace, j'aime beaucoup l'effort. Je mets un 6 pour l'effort. On note ? Sur 10, bien sûr.
00:05:50Franchement ? Allez, pour le foulard. Oui, je mets un de plus. Moi, je mets 7. J'aime bien,
00:05:54moi. J'aime beaucoup le pantalon. Et tu vois, on voit qu'il est parti à Nice et il veut que ça
00:05:58se voit. Ça fait un peu Fred Riviera. Je viens de débarquer sur la côte. Ça fait un peu mettre
00:06:02des Anglais, là. Il veut partir de 18 heures. On démarre en douceur, on enchaîne avec Marcus
00:06:07Suram. Alors, Marcus Suram, j'ai une petite faute de goût et ce n'est pas la veste. Parce que la
00:06:12veste, c'est une Vinson qui coûte un certain prix. On le verra par la suite. Mais le fait
00:06:17d'associer une pierre très, très forte qui est la veste avec un bermuda où il y a aussi des détails,
00:06:24moi, ça me perturbe. Il y a trop d'infos, en fait. Il y a beaucoup trop d'infos dans son truc et la
00:06:29veste suffisait carrément à elle-même. Moi, je mets un 4 parce qu'il y a beaucoup trop d'infos
00:06:33sur le truc. Et bien sûr, si vous voulez acheter l'ensemble, les pompes, c'est 900 euros. La veste,
00:06:40c'est Vinson, c'est 1300 euros. Il faut savoir que c'est un spécialiste de veste de cuir.
00:06:44C'est le prix d'un bon cuir, ce n'est pas extravagant. Mais il n'est pas mal. Le truc,
00:06:46c'est qu'il y a une faute de goût pour moi avec le short et beaucoup trop de détails avec les
00:06:50paillettes. On note 0,1. On n'aime pas. Vraiment, on n'aime pas. La veste squelette, c'est vu,
00:06:58revu. On enchaîne, Conaté. Conaté, on est sur un très beau vêtement, un très bel ensemble de
00:07:06Trois Paradis, une marque d'Emeric Tchatchoua qui a gagné un prix récemment. C'est l'endamme. Il a
00:07:12gagné le prix spécial. Il faut savoir que ça a été remis par le ministère de la Culture. J'ai
00:07:20oublié son nom. C'est super. Nathalie Dufour qui a été mise en place depuis 1989. C'est un ensemble
00:07:26qui coûte un certain prix. Mais je salue l'audace de mettre en avant un créateur émergent et en plus
00:07:34parisien. C'est des paris, en fait. Ça, c'est parisien, mais c'est équipé. C'est le mec qui
00:07:39avait équipé aussi Lewis Hamilton lors d'un déplacement et d'un Grand Prix avec une veste
00:07:45à 13 000. C'est des pièces d'art. Honnêtement, ce qu'il fait, c'est magnifique et il a été mis
00:07:49en avant. On voit la tenue de Lewis Hamilton. C'est absolument magnifique. Et donc, Conaté,
00:07:56avec la valise, avec une collab avec Rimowa sur la valise avec Trois Paradis et c'est absolument
00:08:01somptueux. Moi, j'ai adoré et j'ai mis un 8 pour mettre en avant. Alors, on voit que ce n'est pas
00:08:06très cher par rapport à tout le reste, mais malgré tout, ça reste un prix. 8 pour saluer l'aide vers
00:08:12une marque émergente parisienne. Il pourrait aller dans la facilité, les marques de luxe et puis il
00:08:15se fait un parisien. La veste est sublime. C'est magnifique. En général, Ibrahima Conaté fait partie
00:08:19des mieux habillés. Très souvent, il est quand même très classe. On attaque le gros morceau ?
00:08:24Alors, notre ami Jules, vous connaissez son appétence avec le pays nippon et le Japon. Et
00:08:30là, il nous a complètement embarqué sur l'île japonaise. Jupe, ça devient la mode. Je trouve
00:08:37qu'il la porte super bien. En plus, elle est zippée sur le côté. Il y a deux ou trois détails. Les
00:08:41bottes avec une paire de chaussettes blanches qui dépassent, un petit haut d'un créateur difficile
00:08:45à connaître. Je pense que ça vient d'un magasin londonien. Je ne suis pas sûr, mais je pense. Et
00:08:49puis, les lunettes au clé, une référence pour tous les amateurs de lunettes tendance. Petite
00:08:54montre quartier tranquille. Je n'ai pas mis le prix, mais quartier, je crois que c'est à peu
00:08:56près aux alentours de 4000 euros. Les boots, c'est des Bottega Veneta 1100. La jupe, je pense
00:09:02savoir que ça vient de ce magasin londonien 800. Et ce qu'on remarque aussi, c'est la petite touche
00:09:07avec les accessoires qui sont super bien mis. Les bagues ? Les bagues qui ne sont pas excessivement
00:09:11chères. Ça varie entre 300 et 400 euros. Et quand on connaît l'importance du détail chez Jules,
00:09:15ça a son importance. Et c'est une marque de Shanghai qui est basée à Paris. Et je trouve
00:09:20ça magnifique aussi. Tout est parfait. Donc, je lui mets un 10 sur 10 pour moi.
00:09:24Oui, oui, oui. J'ai pas mal.
00:09:26Moi, tu me donnes mon avis et je trouve que c'est...
00:09:28Oh, Braque te rejoint sur un 10 sur 10.
00:09:30C'est parfait. Je lui mets un 10. Je lui mets un 10. Alors, j'aime pas du tout la tenue.
00:09:35Mais à chaque fois, il a eu la cohérence avec ton truc.
00:09:38Non, mais à chaque fois, il ose. C'est ça que j'aime bien. Et il n'est jamais indifférent avec
00:09:41ses trous. Donc, je lui mets un 10, même si je ne m'habillerai jamais comme ça.
00:09:44Surtout ça, il le porte super bien.
00:09:46Moi, je mets 5 parce que je ne sais pas si j'aime ou si je n'aime pas.
00:09:48C'est bizarre. C'est l'ajuste.
00:09:50Il en reste un.
00:09:52Tu l'as choisi en dernier parce que c'est le meilleur look ou pourquoi ?
00:09:55Eh bien, il y a beaucoup de choses qui...
00:09:57Déjà, la progression par rapport au premier look, il m'avait un peu déçu.
00:10:00Là, je trouve que... Déjà, hier, c'était son anniversaire.
00:10:02On voit qu'il a eu des cadeaux parce qu'il y a deux sacs.
00:10:04Il y a plein de bagages.
00:10:05Il y a un sac Goyard à 6 000 euros et l'autre à 5 000.
00:10:09Qui est ? J'ai oublié.
00:10:11Il y a le prix, regarde.
00:10:12Je ne sais plus. C'est un louévé.
00:10:14Mais je salue...
00:10:16Tout à l'heure, je parlais de trop d'infos.
00:10:18Là, c'est parfait.
00:10:19Un simple tee-shirt blanc, une veste en cuir, un pantalon beige et des mocassins en dain.
00:10:23C'est les sacs qui font toute la différence.
00:10:25C'est super élégant.
00:10:26Je trouve que c'est ultra stylé.
00:10:27Je le vois vraiment dans la progression du digne héritier de Jules Koundé.
00:10:31Il va l'embarquer avec lui.
00:10:32Les deux vont nous régaler, je pense, dans les prochains renseignements.
00:10:34Il n'y a pas la folie de Jules Koundé quand même.
00:10:35C'est assez sabre.
00:10:36Non, mais c'est très, très, très, très élégant.
00:10:38Moi, je mets un 9 sur 10.
00:10:39Pareil.
00:10:40Tu vois, tu nous as tous...
00:10:47On juge tout.
00:10:48Il y a trop de goudron sur la photo.
00:10:51Non, non, non.
00:10:52Très, très, très élégant.
00:10:53J'ai beaucoup...
00:10:54Gros upgrade de la part de Bradley.
00:10:56Moi, il m'en manquait un.
00:10:57Si vous voulez en voir un, absolument, n'hésitez pas.
00:10:59Le Kix, on a toujours envie de savoir à quoi il ressemble quand même.
00:11:01Le Kix, on dirait qu'il vient de finir de bosser et qu'il va à l'entraînement.
00:11:04Il n'y a zéro effort.
00:11:05Non, mais ce n'est pas grave.
00:11:06Ça va.
00:11:07Tu es dur.
00:11:08L'ensemble est bien.
00:11:09C'est un pantalon de survête, des chaussettes blanches, des Air Max et un tee-shirt.
00:11:12C'est monsieur tout le monde.
00:11:13Exactement.
00:11:14Est-ce qu'on attend de Mbappé qu'il soit monsieur tout le monde ?
00:11:16Pourquoi pas ?
00:11:17Après, il est conditionné par rapport au partenariat qu'il a.
00:11:20C'est son partenaire.
00:11:21Et il est aussi partenaire de Dior, accessoirement.
00:11:23Donc, on peut aussi essayer de faire quelque chose, un peu de travail.
00:11:26Mais on sent qu'ils sont arrivés...
00:11:27Moi, je pense que si Mbappé, il vient en coup de nez avec ce qui se passe à Madrid, voilà.
00:11:31Mais il vient de mettre doublé.
00:11:32De quoi tu parles ?
00:11:33Non, mais...
00:11:34Ah, Pierre.
00:11:35Tu sais très bien que Mbappé, s'il vient en coup de nez...
00:11:36Non, c'est parce qu'il n'a pas eu l'impétence pour ça.
00:11:39Apparemment, Brice Samba, il y a un petit truc aussi.
00:11:41On termine avec lui.
00:11:42Et Brice Samba, il revient du golf avec Fofana.
00:11:45Ils ont mis un peu le polo.
00:11:47On ne sait pas s'il revient du golf ou s'il vient de garer son yacht.
00:11:50Mais ça lui va bien aussi.
00:11:52C'est chic, c'est élégant.
00:11:53Ça correspond à sa personnalité.
00:11:54Donc, il n'en fait pas trop.
00:11:55Ça fait très Melrose Place.
00:11:56Oui, mais ça lui va bien.
00:11:57C'est très classe.
00:11:58C'est élégant.
00:11:59Et les nouveaux, Olisé connaît en un...
00:12:02Il connaît très bien.
00:12:03Tu veux voir Olisé ?
00:12:04Ah oui, parce que c'est sa première, lui.
00:12:05Donc, tu pourrais faire le tour.
00:12:07Olisé, tu sens le londonien.
00:12:08Le mec habite à Londres depuis longtemps.
00:12:10Et il a complètement le style londonien.
00:12:12Les lunettes, c'est extraordinaire.
00:12:13Non, mais c'est dans sa personnalité.
00:12:16Franchement...
00:12:17Alors, il connaît.
00:12:18C'est intéressant parce qu'il a une dégaine.
00:12:19On en parlait hier avec David.
00:12:21Il a un charisme naturel avec une élégance où il est...
00:12:24Mais on dirait un papa de 35 ans, quoi.
00:12:26Alors qu'il est tout mignon.
00:12:27Oui, mais il le porte.
00:12:28C'est dommage qu'on n'a pas le mouvement.
00:12:29Parce que dans le mouvement, il porte super mieux le vêtement.
00:12:31Mais là, c'est un ensemble Prada qui coûte à peu près 3500 euros.
00:12:34Mais sans faute.
00:12:36Voilà.
00:12:37Pas de prise de risque, mais très élégante.
00:12:39Et c'est toujours un moment qu'on aime bien.
00:12:40On ne veut pas en faire des caisses, mais on voulait prendre le temps.
00:12:42Et on a appris à l'instant qu'apparemment, au Barcelone,
00:12:45on n'a plus le droit de faire les tunnels fits.
00:12:47C'est arrivé l'arrivée avec les mecs qui s'habillent.
00:12:49Et notamment Jules Koundé.
00:12:50Andy Flick, il a dit...
00:12:51Survette.
00:12:52Flick a dit, maintenant, tu viens en Bermuda.
00:12:54Tu es comme le monde.
00:12:55On va mettre un petit t-shirt du club.
00:12:56On ne va pas aller chercher bien loin.
00:12:58Ça a pris des trop grandes proportions.
00:12:59Très déçu.
00:13:00Arrête.
00:13:01On est toute la vie en survette.
00:13:02On peut le faire ici, si tu veux.
00:13:03L'équipe de choc, demain, on arrive tout seul.
00:13:05On prend des nouvelles du côté du terrain.
00:13:08Peut-être que ça vous intéresse.
00:13:09Parce que c'est sympa à la mode.
00:13:10Mais on a envie de savoir ce que ça donne sur le terrain.
00:13:12Avec notre envoyé spécial Giovanni Castaldi qui suit les Bleus.
00:13:14Et notamment qui sera à l'entraînement tout à l'heure.
00:13:16Ça donne quoi à Clairefontaine, Giovanni ?
00:13:17On bosse un petit peu aujourd'hui ?
00:13:19Oui, France a un beau programme pour les Bleus aujourd'hui à Clairefontaine.
00:13:22Puisqu'il y aura 4 joueurs présents en conférence de presse dans un premier temps.
00:13:25Il y aura Loic Badé, Manu Conné et Michael Olyseé.
00:13:29Les 3 petits nouveaux de cette équipe de France.
00:13:31Et puis Jules Koundé par la suite se présentera devant les médias à 17h30.
00:13:35Le début de l'entraînement où il devrait y avoir beaucoup plus de joueurs qu'hier.
00:13:38On rappelle qu'hier il y avait seulement 5 joueurs présents à l'entraînement avec le ballon.
00:13:42Ça devrait être un peu plus intensif et exigeant aujourd'hui pour les tricolores.
00:13:46Et puis il y aura cette préparation qui va monter en puissance jusqu'au match de vendredi face à l'Italie.
00:13:50Match très important de Ligue des Nations au Parc des Princes.
00:13:53On attend notamment des nouvelles de Kylian Mbappé.
00:13:56On va voir comment il se comporte un petit peu aujourd'hui.
00:13:58Lui qui a marqué enfin ses 2 premiers buts en Ligue 1 avec le Real Madrid.
00:14:02Toutes les caméras seront backées sur lui comme il en a l'habitude.
00:14:05Merci Giovanni. On te retrouve tout à l'heure pour l'entraînement à 17h30.
00:14:09Et puis tu as cité les joueurs qui étaient en conf' aujourd'hui.
00:14:11On les entendra évidemment tout à l'heure dans la Planète Foot.
00:14:1416h24. On va prendre le temps maintenant de vous raconter une histoire pas très rigolote.
00:14:18Une histoire de Mercato qui a très mal tourné.
00:14:20Qu'on entend assez rarement.
00:14:21Qui nous a fait bondir quand on a appris ça.
00:14:23Il s'agit du joueur de Lyon, Ernest Nuama.
00:14:25Julien, je me tourne vers toi. Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
00:14:27Un vendredi 30 août qui restera gravé dans la mémoire du Ghanéen.
00:14:32L'Élié est sur la liste des transferts durant l'été.
00:14:35John Texter estime que Nuama est une vente potentielle
00:14:38après une première saison bien mitigée du côté de Lyon.
00:14:41Et Lyon surtout a besoin d'argent.
00:14:43Texter a donc 3 offres qui viennent de Première Ligue.
00:14:46Et le président lyonnais fait le forcing auprès de Nuama
00:14:49pour que le jeune joueur de 20 ans parte à Feulham.
00:14:52Mais l'international ghanéen aime Lyon, se plaît dans la ville
00:14:56et veut acheter une maison d'ailleurs.
00:14:58Nuama a mal vécu la situation et la pression de John Texter
00:15:02puis de Mathieu Louis-Jean, le directeur du recrutement
00:15:05avec qui il s'entend bien pourtant.
00:15:07En coulisses, Feulham travaille et envoie toute son équipe médicale
00:15:11à Lyon le jeudi soir pour que Nuama passe sa visite médicale
00:15:14dès le lendemain et signe son contrat.
00:15:16L'opération aurait rapporté 19 millions d'euros à Lyon
00:15:19qui garderait 30% des droits sur le Ghanéen.
00:15:22Mais le jour J, le jour de la visite médicale,
00:15:25Nuama apparaît très marqué, parfois même en pleurs.
00:15:28C'est ce qu'ont révélé certains proches,
00:15:31même s'il n'avait aucun problème médical.
00:15:34Mais il était visiblement très marqué.
00:15:36Et juste avant la fin de cette visite médicale,
00:15:38Nuama s'évapore sans donner de nouvelles à personne,
00:15:40ni même à son agent.
00:15:42Nuama ne revient pas pour signer le fameux contrat
00:15:44qu'il envoie du côté de Feulham.
00:15:46Un peu plus tard dans la journée,
00:15:48John Texter envoie une lettre d'excuse à Ernest Nuama
00:15:52en lui expliquant qu'il était le bienvenu à Lyon.
00:15:55Le joueur qui a refusé des salaires conséquents
00:15:58en Première Ligue et en Arabie Saoudite,
00:16:00très touché par cet épisode,
00:16:02répète son envie de jouer la Coupe d'Europe avec Lyon.
00:16:05Et visiblement, les relations sont redevenues,
00:16:08j'ai envie de vous dire, cool,
00:16:09entre le Ghanéen et ses dirigeants.
00:16:11Mais les dirigeants lyonnais n'avaient pas réussi
00:16:13à lui trouver un remplaçant.
00:16:15Peut-être aussi pour ça que les relations
00:16:17se sont un petit peu réchauffées.
00:16:18Très bien expliqué tout ça, imagé, détaillé.
00:16:21On a tout compris, Juju, réaction sur ce plateau.
00:16:23C'est quand même fou d'en arriver là.
00:16:24Moi, perso, c'est la première fois que j'entends
00:16:26une histoire d'un joueur qui pleure
00:16:28pendant la visite médicale tellement il ne veut pas partir.
00:16:30Pierre ?
00:16:31Ça peut arriver qu'un joueur parte
00:16:33pour rendre service à son club.
00:16:34La problématique, c'est qu'il n'a aucune histoire avec Lyon.
00:16:36Il n'a rien écrit, il est arrivé.
00:16:37Tu ne peux pas demander à un joueur
00:16:39qui n'a même pas prouvé ce dont il est capable
00:16:41d'essayer de rendre service au club
00:16:42alors que le club essaie de le foutre dehors.
00:16:44Même si c'est pour apporter de l'argent.
00:16:46Et je comprends totalement le fait d'être déstabilisé
00:16:48par rapport à ça quand tu es joueur de foot
00:16:50et qu'on t'impose d'aller dans un club
00:16:51où tu n'as pas forcément envie d'aller.
00:16:52Et puis en plus, de partir d'un club
00:16:54où tu n'as pas fini d'écrire une histoire
00:16:56parce que tu sais que tu as encore des choses à faire.
00:16:58Moi, je comprends totalement.
00:17:02C'est inhumain.
00:17:04On oublie un peu parfois que les joueurs de foot
00:17:06ont aussi des sentiments.
00:17:08Et que des fois, quand on se sent bien
00:17:10dans une ville sans parler,
00:17:12il y avait le cas de Matiche aussi avec les enfants
00:17:14et ce genre de choses.
00:17:15Là, il était en train d'acheter une maison à Lyon.
00:17:16Il y a plein de paramètres à prendre en compte.
00:17:18Et en fait, malgré tout, le joueur de foot
00:17:20reste un produit.
00:17:22Mais c'est dramatique.
00:17:24Mais en même temps, ça fait partie du jeu.
00:17:26Mais ça prouve une chose aussi.
00:17:28Ça veut dire qu'il aime quand même le club
00:17:30et qu'il a envie de s'inscrire dans la durée avec ce club-là.
00:17:32Donc, s'il vient avec de l'envie
00:17:34et qu'il reste malgré tout avec de l'envie,
00:17:36espérons pour lui que ça se passe bien
00:17:38et que le club fasse un membre honorable
00:17:40et qu'il le considère comme un membre à part du groupe.
00:17:42Sur le cas que tu viens d'évoquer,
00:17:44il n'y a encore rien écrit.
00:17:46Il y a un exemple aussi qui pourrait être marquant.
00:17:48C'est celui de Gundogan, par exemple, cet été.
00:17:50Il est arrivé il y a un an à Barcelone.
00:17:52Qui, lui, pour le coup, était un vrai amoureux du Barça.
00:17:54C'était le rêve de sa vie de gosse de jouer à FC Barcelone.
00:17:56Barcelone en galère, on ne peut pas inscrire le mot.
00:17:58On parle.
00:18:00Il s'en va par la très, très grande porte.
00:18:02Vraiment, l'attitude de Gundogan.
00:18:04Mais après, on dit à City, il y a pire.
00:18:06Il connaît en plus le club.
00:18:08En plus, il connaît.
00:18:10Je ne vais pas m'amuser à comparer les deux.
00:18:12Il n'y a rien écrit avec le club encore.
00:18:14Mais ils doivent partir et ils partent.
00:18:16Mais là, sur Nuama, oui, ça n'est jamais arrivé ce qui se passe.
00:18:18Mais ça reste quand même le point final
00:18:20d'un cas qui devient de plus en plus banalisé.
00:18:22J'ai l'impression, aujourd'hui,
00:18:24dans les derniers mercato,
00:18:26sur cette volonté,
00:18:28soit d'aller, la volonté absolue des joueurs,
00:18:30d'aller au bout de leur contrat,
00:18:32quitte à aller au bras de fer,
00:18:34comme il peut se passer dans beaucoup de clubs
00:18:36sur la dernière année,
00:18:38ou alors sur des clubs, aujourd'hui,
00:18:40absolument, prendre leurs actifs
00:18:42et les refourguer au plus haut franc possible.
00:18:44C'est pas nouveau, Thomas.
00:18:46C'est ce que je dis.
00:18:48Mais là, ça arrive.
00:18:50La Thauvin, c'était ponctuel.
00:18:52Là, ça arrive très souvent.
00:18:54Trop souvent, à mon avis, pour les clubs.
00:18:56Après, moi, je défends aussi les joueurs.
00:18:58Ils sont dans leurs droits. Ils ont un contrat.
00:19:00S'ils veulent aller au bout, ils vont au bout.
00:19:02Et là, malheureusement, dans certains clubs,
00:19:04il y a des joueurs, c'est des actifs.
00:19:06Et la vie d'un club doit fonctionner autour de ça.
00:19:08Les joueurs qui sont allés ne sont plus
00:19:10au rendez-vous espéré.
00:19:12Donc là, il y a certains joueurs,
00:19:14ils doivent partir.
00:19:16C'est le côté un peu vicieux de tout ça.
00:19:18Et nue à moi, c'est un dommage collatéral
00:19:20de ce qui est en train de se passer aujourd'hui
00:19:22de malsain, je trouve, dans le football.
00:19:24Parce que tout ce qui est lofter, indésirable,
00:19:26on a compris, c'est compliqué.
00:19:28Mais là, on te force à partir,
00:19:30en te faisant pleurer.
00:19:32Le mec est obligé de fuir pour que le contrat
00:19:34ne se fasse pas. Ça va quand même loin, Braque.
00:19:36Il y a un petit peu, soit les limites
00:19:38ou alors les dérives de ce qui est devenu,
00:19:40de ce que sont devenus tous les mercato
00:19:42qui suivent maintenant.
00:19:44Il y a des clubs qui travaillent
00:19:46sur le trading. Et puis, il y a des joueurs aussi
00:19:48qui sont dans des situations, ça on peut le rappeler,
00:19:50comme celle de l'OL, des clubs
00:19:52qui ont besoin de vendre,
00:19:54tout simplement, parce qu'ils sont sous le coup
00:19:56de la DNCG.
00:19:58Ce qui est un petit peu triste dans tout ça,
00:20:00c'est que, comme l'a dit Thomas,
00:20:02Ernest Nuama, c'est une victime, tout simplement.
00:20:04C'est une victime, c'est-à-dire que lui,
00:20:06il n'a rien demandé à personne et on arrive
00:20:08et en plus, on le cageant, on les encombre.
00:20:10Il se serait un peu mieux quand même d'accord
00:20:12pour qu'il parte un moment. Ils ne lui ont pas mis
00:20:14non plus le couteau ici, ils ne lui ont pas mis le couteau
00:20:16dans le dos. Thomas, moi je suis désolé.
00:20:18Si le mec, il en arrive à pleurer et à fuir
00:20:20juste après sa visite médicale, c'est quand même que le gars...
00:20:22Pour avoir parlé avec
00:20:24des suiveurs de Lyon,
00:20:26il y a quand même eu une micro-discussion
00:20:28au départ. On dit, bon, Ernest,
00:20:30tu connais la situation du club,
00:20:32toi, tu vaux quand même quasiment 20 bâtons,
00:20:34est-ce que ça pourrait le faire ?
00:20:36Oui, peut-être. Et au moment de signer,
00:20:38là, peut-être que le mec s'est dit,
00:20:40ok, je ne veux pas. Et c'est tout à son honneur
00:20:42à Nuama parce qu'on pourrait se dire,
00:20:44tu ne veux pas partir, on passe à côté de 20 millions.
00:20:46Bon, ben, toi, on ne va pas te faire jouer en fait.
00:20:48On pourrait se dire, je vais rentrer à Lyon,
00:20:50ça se trouve, je suis mort. Mais prendre la fuite,
00:20:52ce n'est pas une solution non plus parce que sinon,
00:20:54tous les footballeurs vont faire ça. Par contre,
00:20:56ça remet vraiment un sujet sur la table, c'est-à-dire que
00:20:58les contrats de 5 ans pour essayer d'avoir des actifs
00:21:00comme ce qu'il se passe avec Fekir,
00:21:02le mec est en fin de contrat, tu le prolonges pour essayer de gagner de l'argent.
00:21:04Cherki, pardon, je me trompe.
00:21:06Mais tu rentres dans un cercle
00:21:08où les clubs vont devoir faire de plus en plus
00:21:10d'attention de combien de temps tu fais signer tes joueurs.
00:21:12Pierre, je me permets de t'interrompre,
00:21:14justement, c'est un invité qui va bien nous servir
00:21:16parce qu'on a un agent de joueurs,
00:21:18Franck Mélassène qui est avec nous, agent FFF et FIFA.
00:21:20Merci d'être avec nous, Franck, bienvenue dans l'équipe de choc.
00:21:22Je pense que tu nous entends depuis tout à l'heure.
00:21:24Est-ce que ça te surprend, ce genre de situation,
00:21:26d'avoir un joueur qui en vient aux larmes pendant sa visite médicale ?
00:21:28Nous, on tombe des nus, mais si ça se trouve, ça arrive souvent.
00:21:30C'est courant ?
00:21:32Non, c'est pas courant, c'est vraiment pas courant.
00:21:34C'est une histoire qui est assez rocambolesque.
00:21:36Mais bon, ça fait partie des histoires du mercato.
00:21:38En l'occurrence,
00:21:40c'est un petit peu...
00:21:44Ça montre, pour moi,
00:21:46la stratégie lyonnaise
00:21:48qui est assez spéciale.
00:21:50Recruter un joueur il y a 6 mois, le faire partir
00:21:52pour, comme on dit,
00:21:54le faire partir comme un actif,
00:21:56c'est assez surprenant quand même.
00:21:58Le joueur, je pense qu'il est venu
00:22:00il y a 6 mois dans un projet pour s'investir
00:22:02dans l'Olympique Lyonnais.
00:22:04On lui a vendu un projet, on lui a demandé de venir
00:22:06pour gagner des titres
00:22:08et pour avancer.
00:22:10Or, en l'occurrence, 6 mois après, on lui demande de partir
00:22:12dans un club
00:22:14où il n'a peut-être pas envie d'aller
00:22:16et dans un championnat
00:22:18dans lequel il n'a peut-être pas envie d'aller,
00:22:20même s'il parle la langue du championnat anglais.
00:22:22Oui, tout à fait.
00:22:24Franck, toi, ce n'est pas ton joueur, mais dans ta carrière,
00:22:26j'imagine que c'est à toi parfois
00:22:28de convaincre un joueur de signer
00:22:30dans tel ou tel club pour son intérêt, bien sûr.
00:22:32Comment vous faites quand il n'est pas d'accord ?
00:22:34Il faut être un peu psychologue, j'imagine, parfois.
00:22:36Je vais vous raconter une petite histoire.
00:22:38J'ai un jeune joueur qui joue à Nantes
00:22:40depuis maintenant un an,
00:22:42un an et demi.
00:22:44Il joue la plupart du temps
00:22:46en National 2.
00:22:48Il s'entraîne avec les pros de temps en temps.
00:22:50J'ai eu un club de Ligue 2 qui a voulu le prendre.
00:22:52Je lui ai exposé le projet.
00:22:54Au départ, il a dit oui. Après, il m'a dit je réfléchis.
00:22:56Et à la fin, il m'a dit non, il n'est pas parti.
00:22:58Donc, on ne peut pas forcer un joueur
00:23:00à aller dans un endroit ou dans un club
00:23:02ou dans un projet dans lequel il n'a pas envie d'aller.
00:23:04Nous, on est là pour lui proposer des solutions,
00:23:06en l'occurrence,
00:23:08essayer de faire évoluer sa carrière,
00:23:10bien entendu, lui faire gagner
00:23:12le plus possible d'argent.
00:23:14Mais après, c'est le joueur
00:23:16qui décide et c'est lui
00:23:18qui prend ses décisions.
00:23:20Nous, on est là pour leur amener du choix.
00:23:22Le propre d'un agent, c'est d'amener du choix
00:23:24à ses joueurs ou à ses entraîneurs.
00:23:26Mais aujourd'hui,
00:23:28on ne peut pas forcer.
00:23:30Je pense que la réaction du gamin
00:23:32de 20 ans à Lyon est complètement logique.
00:23:34Ne pas vouloir aller
00:23:36dans un club où on n'a pas envie d'aller,
00:23:38c'est un petit peu logique.
00:23:40Il est à Lyon, on lui a vendu un projet,
00:23:42et je pense qu'il avait envie
00:23:44d'aller au bout de son histoire.
00:23:46Frank, agent de joueur, on a des questions.
00:23:48Thomas, en plateau.
00:23:52Je comprends que les agents
00:23:54sont obligés de penser
00:23:56à leurs joueurs et c'est normal.
00:23:58Mais aujourd'hui, j'ai l'impression que ça arrive
00:24:00de plus en plus souvent, c'est clubs qui doivent vendre,
00:24:02on l'a dit en tout début, comme Lyon.
00:24:04Si Ernest Newman a qu'un seul projet,
00:24:06Fulham, le club doit absolument
00:24:08vendre, etc.,
00:24:10quand on pense aux joueurs, est-ce qu'on ne va pas
00:24:12le forcer à partir ? Parce que s'il ne signe pas ailleurs,
00:24:14s'il ne part pas pour faire de l'argent,
00:24:16faire entrer de l'argent dans les caisses, on se retrouve à une situation
00:24:18où ce joueur-là ne va plus jouer
00:24:20dans le club où il est.
00:24:22Et ça, dans le football, ça arrive
00:24:24de plus en plus souvent, ces joueurs qui ne veulent pas partir,
00:24:26on va te faire comprendre que nous,
00:24:28toi, tu dois partir, parce qu'on a besoin d'argent.
00:24:30Non, il y a des choses.
00:24:32On ne peut pas forcer un joueur à partir.
00:24:34Il y a des choses assez
00:24:36incroyables qui se sont passées cet été,
00:24:38quand on voit que 3-4 joueurs
00:24:40qui ont tenu l'Olympique de Marseille l'année dernière
00:24:42se sont retrouvés dans un loft.
00:24:44C'est un petit peu spécial,
00:24:46effectivement. Mais on ne peut pas forcer un joueur
00:24:48à partir quand il n'a pas envie de partir.
00:24:50Et moi, en tant qu'agent, je ne forcerai jamais
00:24:52un joueur avec lequel je travaille
00:24:54à faire ce qu'il n'a pas envie de faire.
00:24:56Comme je vous dis, on est là pour leur proposer des choses,
00:24:58leur proposer une évolution.
00:25:00Ils peuvent l'accepter, ils ne peuvent pas l'accepter,
00:25:02mais c'est eux qui décident.
00:25:04Aujourd'hui, alors,
00:25:06c'est très bien ce que tu viens de dire,
00:25:08parce que vous avez vu que la majorité aujourd'hui,
00:25:10une grande majorité des clubs français, en l'occurrence,
00:25:12sont gérés par des fonds.
00:25:14Ces fonds, aujourd'hui, ils ont des actifs,
00:25:16comme vous l'avez dit, et ces actifs,
00:25:18il faut les mettre en avant.
00:25:20Et quand on arrive à gagner de l'argent avec ces actifs,
00:25:22c'est le propre d'un fonds, aujourd'hui,
00:25:24gagner de l'argent avec ses actifs.
00:25:26Mais en l'occurrence,
00:25:28je ne vois pas vraiment,
00:25:30surtout que le joueur
00:25:32avait été acheté plus cher, apparemment,
00:25:34que ce qu'il aurait supposé
00:25:36d'y être vendu à Folham.
00:25:38C'est assez surprenant, en fait.
00:25:40De toute façon, on ne force pas un joueur à partir
00:25:42comme on ne force pas un joueur à rester.
00:25:44Ça va dans les deux sens.
00:25:46Les joueurs qui veulent partir,
00:25:48s'ils ne veulent pas s'entraîner, s'ils ne veulent pas s'installer dans un projet,
00:25:50c'est exactement la même chose.
00:25:52On peut le forcer à rester
00:25:54si on lui donne plus d'argent,
00:25:56si on lui propose un projet
00:25:58qui est un peu plus intéressant.
00:26:00Ça, ça marche bien.
00:26:02C'était hyper intéressant, en tout cas,
00:26:04d'avoir Franck Belhassen avec nous.
00:26:06C'est toujours hyper enrichissant d'avoir l'avis d'un pro.
00:26:08Salut Franck, à la prochaine !
00:26:10A très bientôt !
00:26:12On va voir comment va se décanter ce dossier Nuama,
00:26:14qui doit l'avoir quand même un peu mauvaise d'en avoir été poussé à la sortie,
00:26:16puis récupéré. Après, tu n'es plus dedans quand même
00:26:18pour te remettre dans la saison.
00:26:20Je pense que c'est plus facile de se mettre dedans dans un club où tu as envie de rester
00:26:22que d'aller dans un club où tu n'as pas envie d'aller quand même.
00:26:24Possible. Affaire à suivre.
00:26:2616h36, on a pris un peu de retard, mais c'est passionnant.
00:26:28On va sur la planète sport avec Jésus.
00:26:30On va démarrer avec les Jeux Paralympiques.
00:26:32On va prendre la direction du Club France
00:26:34et rejoindre notre envoyé spécial Charles-Antoine Nora.
00:26:36Salut Charles-Antoine !
00:26:38Après un lundi assez extraordinaire
00:26:40qu'on a vécu hier,
00:26:42huit médailles, dont cinq en or.
00:26:44La France qui est cinquième au tableau des médailles,
00:26:46on le rappelle, avec 34 breloques.
00:26:48Aujourd'hui, Charles-Antoine,
00:26:50quelles sont nos chances de médailles ?
00:26:52Oh, des chances de médailles, Julien,
00:26:54il y en a énormément.
00:26:56Tout commence ici.
00:26:58Au Club France, on va s'aligner
00:27:00sur le basket de fauteuil.
00:27:02Et puis, potentiellement sur la botte cham,
00:27:04mais on ne va peut-être pas s'y risquer
00:27:06avec Victor Coudreau,
00:27:08parce que Jerry Mainsman hier a été flamboyant
00:27:10et on risquerait de subir une humiliation.
00:27:12Et puis, en ce qui concerne les vraies chances
00:27:14de médailles, ça se passera aujourd'hui
00:27:16dans la Défense Arena.
00:27:18C'est en natation, à commencer par Hugo Didier.
00:27:20Lui, la star des bassins
00:27:22de ces Jeux Paralympiques,
00:27:24sacré sur 400 mètres la semaine dernière.
00:27:26Il sera aligné aujourd'hui sur 100 m d'eau.
00:27:28Ensuite, dans la foulée, il y aura
00:27:30Laurent Chardard, le champion
00:27:32du monde du 100 m papillon,
00:27:3450 m papillon.
00:27:36Il sera opposé aux Chinois
00:27:38qui l'attendent de pied ferme.
00:27:40Et puis, pour finir, cette soirée de rêve,
00:27:42Alex Portal sur 200 m quatennage.
00:27:44Il y en a beaucoup ici
00:27:46d'animation à faire.
00:27:48Et on attend, nous, une personnalité très connue,
00:27:50c'est la friche paralympique,
00:27:52qui devrait arriver dans quelques instants
00:27:54dans la Défense. Regardez tous ces personnes
00:27:56qui attendent la friche paralympique.
00:27:58On va essayer de faire un selfie avec la friche.
00:28:00Et puis, on vous l'enverra. Je sais que c'est votre rêve,
00:28:02Julien.
00:28:04Merci beaucoup, Charles-Antoine. On rappelle que la friche,
00:28:06vous la voyez ? C'est quoi la friche ?
00:28:08Mets-le sur la tête !
00:28:10C'est un doudou ?
00:28:12Montre-nous ce que c'est !
00:28:14C'est un bonnet ! Mets-le sur la tête, Julien !
00:28:16On va enchaîner, peut-être,
00:28:18avec une actualité
00:28:20qui concerne
00:28:22l'Argentine et l'équipe de France de rugby,
00:28:24le 15 de France. Le parquet argentin de Mendoza
00:28:26a recommandé le retour en France
00:28:28d'Oscar Gédou et Hugo Horadou,
00:28:30les deux rugbymen inculpés de viol
00:28:32depuis près de deux mois.
00:28:34Une mesure toutefois suspendue à la décision d'un juge
00:28:36lors d'une audience qui se déroule, là, en ce moment même,
00:28:38au pôle judiciaire de Mendoza.
00:28:40Cette audience doit valider des résultats d'expertise
00:28:42psychologique des deux joueurs.
00:28:44C'est l'un des derniers actes de procédure attendus
00:28:46pour que les joueurs puissent, enfin,
00:28:48peut-être, revenir en France.
00:28:50On va enchaîner avec une actualité
00:28:52qui concerne maintenant les...
00:28:54Ah, encore ! Toujours avec le rugby
00:28:56et un certain Antoine Dupont,
00:28:58qui est officiellement en vacances.
00:29:00Mais le demi-mêlée de l'équipe de France
00:29:02était déjà à l'entraînement hier
00:29:04avec ses coéquipiers du Stade Toulousain,
00:29:06un peu plus de cinq semaines après son titre
00:29:08olympique avec l'équipe de France de rugby.
00:29:10Asset, star du rugby français,
00:29:12a surpris tout l'encadrement toulousain
00:29:14qu'il n'attendait pas si tôt
00:29:16dans la préparation. On le rappelle,
00:29:18il ne sera pas là dès ce week-end
00:29:20pour la première journée de Top 14.
00:29:22Son retour à la compétition est prévu pour octobre.
00:29:24Et je crois qu'ici, sur le plateau,
00:29:26il y a quelqu'un qui est très impatient de le revoir
00:29:28sur les terrains. Thomas Bonavant.
00:29:30Je crois que c'est ton chouchou.
00:29:32Moi, Antoine, depuis très longtemps,
00:29:34depuis Castre, je trouve que c'est
00:29:36extraordinaire de sentir un phénomène
00:29:38comme ça. Il m'a fait...
00:29:40Je n'étais pas vraiment enthousiaste de son choix
00:29:42de faire du rugby à Asset. Je l'avais dit ici.
00:29:44Il m'a fait mentir et j'étais comme un dingue
00:29:46de remporter cette médaille d'or.
00:29:48Je suis très chafouin parce qu'il ne sera pas élu
00:29:50meilleur joueur du monde
00:29:52pour un règlement totalement lunaire.
00:29:54Pourquoi ? Attends, je n'ai pas suivi.
00:29:56Parce qu'il doit jouer au moins un match
00:29:58avec la sélection dans l'année.
00:30:00Chose qu'il n'a pas fait cette année,
00:30:02mais c'est vraiment le critère.
00:30:04Tu ne peux pas amener des mouchoirs pour Thomas
00:30:06parce qu'il a deux doigts de la chute.
00:30:08C'est normal.
00:30:10Le problème de ce règlement,
00:30:12de l'attribution du ballon d'or du rugby,
00:30:14c'est qu'il doit jouer un match avec sa sélection.
00:30:16Tu peux remporter tous les championnats de la terre.
00:30:18Il est champion de France.
00:30:20C'est un vrai génie.
00:30:22Il a sorti une année exceptionnelle.
00:30:24Il aura un prix d'honneur.
00:30:26On verra peut-être s'il y a une tournée.
00:30:28Il chope un match par-ci, par-là
00:30:30et il va peut-être être élu.
00:30:32Tout le monde est d'accord avec toi
00:30:34dans le rugby français ?
00:30:36Sur quoi ?
00:30:38Sur ce que tu dis.
00:30:40Je viens de te le dire.
00:30:42Il vient de faire une thèse de 10 minutes.
00:30:44Il est venu faire 2-3 ballons.
00:30:46Il ne va pas reprendre officiellement
00:30:48l'entraînement tout de suite.
00:30:50La reprise va être un peu plus tardive
00:30:52pour ne pas le revoir tout de suite.
00:30:54Du tennis maintenant avec l'US Open
00:30:56et la qualification de Yannick Sinner
00:30:58en quart de finale.
00:31:00L'Italien, numéro 1 mondial en bas de votre écran.
00:31:02C'est défait de Tommy Paul en 3-7.
00:31:04Le numéro 1 mondial a galéré.
00:31:06Son entame a été catastrophique.
00:31:08Il était mené 4-1 dans le premier set.
00:31:10Il a retourné l'Américain en marquant
00:31:1216 des 20 points suivants
00:31:14grâce notamment à ses coups droits tranchants.
00:31:16Il remporte la première manche 7-6.
00:31:18Paul s'est accroché dans le deuxième set.
00:31:20De nouveau remporté au tie-break par Sinner
00:31:22qui s'est ensuite détaché dans le troisième.
00:31:24Il a déroulé son tennis
00:31:26bréquant à deux reprises l'Américain
00:31:28pour remporter cette troisième manche 6-1.
00:31:30Sinner rencontrera Daniel Medvedev en quart de finale.
00:31:32Sinner, tu le vois gagner face à Medvedev ?
00:31:34C'est l'immense favori de ce tournoi.
00:31:36C'est le gros favori.
00:31:38Pour moi, c'est une finale.
00:31:40Ce quart de finale contre Medvedev.
00:31:42Il y a ce VRF qui peut être là
00:31:44pour le taquiner.
00:31:46Évidemment, maintenant,
00:31:48l'épisode de la pommade,
00:31:50ça lui collera à la peau tout le temps.
00:31:52Moi, je l'ai encore un peu là parce que j'ai adoré ce joueur.
00:31:54J'ai fait un gros recul-frein là-dessus
00:31:56parce que c'est normal après cet été.
00:31:58On l'aura toujours dans un coin de la tête
00:32:00quand on va parler d'Yannick Sinner, malheureusement.
00:32:02Mais maintenant, si on parle de ce qu'il propose
00:32:04sur le cours, il a retrouvé
00:32:06un niveau extraordinaire.
00:32:08On aime bien se moquer de Séverine avec le fameux bruit de la balle.
00:32:10Mais lui, cette nuit, il a fait beaucoup de bruit.
00:32:12Il me fait penser de plus en plus à Andy Murray.
00:32:14Parce qu'il est où ?
00:32:16Non, ça dégaine.
00:32:18Je ne parle pas de tennis stick.
00:32:20Je te parle dans l'attitude.
00:32:22Mais là, il revient à un niveau très fort.
00:32:24C'est sa 55e victoire
00:32:26sur 62 matchs sur dur en extérieur.
00:32:28C'est une surface
00:32:30qu'il apprécie par-dessus tout.
00:32:32Là, le score, il est gentil
00:32:34pour son adversaire.
00:32:36Le 7-6, il démarre très mal,
00:32:38le temps de prendre un peu la température.
00:32:40Mais il a une grosse marge et je le vois vraiment très fort.
00:32:42Tommy Paul, ce n'est pas n'importe qui non plus.
00:32:44C'est vrai que c'est quand même un joueur
00:32:46qui a certaines promesses.
00:32:48Et juste attention quand même à Danil derrière.
00:32:50Parce que Danil Medvedev...
00:32:52C'est pour ça que je dis que c'est la finale pour moi.
00:32:54Il est vraiment très fort, sur dur notamment.
00:32:56Et surtout, c'est un mec qui est habitué
00:32:58de ces matchs-là.
00:33:00Je pense qu'on va avoir un très beau match.
00:33:02Dans le tableau féminin,
00:33:04Egas Vyantek, en tenue blanche,
00:33:06vous allez le voir sur les images, a dominé facilement
00:33:08la Russe Samsonova.
00:33:10Victoire en 2-7, 6-4, 6-1.
00:33:12Les 8 premiers joueurs ont été un peu accrochés
00:33:14mais Vyantek a ensuite accéléré en fin de première manche
00:33:16pour breaker son adversaire.
00:33:18Elle a ensuite dominé les débats sans difficulté.
00:33:20Trop précise, trop solide, trop forte
00:33:22tout simplement pour Samsonova
00:33:24qu'elle a battue déjà à 4 reprises, 4 rencontres.
00:33:26Déjà titrée à l'US Open en 2022,
00:33:28Vyantek affrontera en quart de finale
00:33:30l'américaine Jessica Pegula.
00:33:32Et puis de la voile,
00:33:34avec la coupe Louis Vuitton
00:33:36et le défi français battu par les Suisses
00:33:38dans un duel capital.
00:33:40Les Suisses marquent leur premier point
00:33:42lors de la compétition des Challengers
00:33:44chargés de sélectionner le futur adversaire
00:33:46de Team New Zealand
00:33:48dans la coupe de l'América en octobre.
00:33:50Une défaite qui permet aux Suisses de revenir à hauteur
00:33:52des Français avec un succès chacun.
00:33:54Ils sont tous les deux derniers
00:33:56au classement
00:33:58sachant que le dernier à l'issue de ce tournoi
00:34:00de qualification sera définitivement éliminé
00:34:02de la compétition.
00:34:04Pierre, je sais que t'es très fan de la voile en ce moment
00:34:06mais on n'a pas le temps.
00:34:08Non mais tant mieux, je t'ai pas suivi
00:34:10donc tu m'as appris ce que j'ai entendu.
00:34:12C'est fini ?
00:34:14Je voulais te faire briller.
00:34:16Non mais t'inquiète pas, vous allez avoir le temps pour parler
00:34:18après la pub parce qu'on va parler rugby
00:34:20et troisième mi-temps, très important.
00:34:22Faut-il protéger ce moment de fête
00:34:24entre rugbymans ? La culture rugby est-elle en danger ?
00:34:26C'est Gaël Ficou, l'international
00:34:28qui défend la troisième mi-temps alors que le sport
00:34:30a connu de nombreux scandales et dérapages, on le sait.
00:34:32On en parle dans quelques minutes avec un rugbyman
00:34:34et un expert, à tout de suite.
00:34:44Il sera avec nous tout à l'heure sur le plateau de l'équipe de choc
00:34:46en fin d'émission, Alexis Anquin
00:34:48quand double champion paralympique de triathlon.
00:34:50Mission accomplie pour le porte-drapeau
00:34:52des Bleus qui nous a claboussé de tout son talent
00:34:54hier sur la scène des Invalides.
00:34:56Oui, ça c'est fort, tu le dis Thomas, c'est très fort.
00:34:58J'espère qu'il viendra avec sa médaille par contre.
00:35:00S'il a oublié la médaille, Alexis, tu peux repartir.
00:35:02Moi, je veux de l'or sur ce plateau.
00:35:04On lui laissera une petite occasion quand même de s'exprimer.
00:35:0616h52, on va parler rugby à présent
00:35:08avant la reprise du Top 14 ce week-end.
00:35:10Faut-il sauver la troisième mi-temps ?
00:35:12La culture rugby est en danger
00:35:14forcément depuis les nombreux dérapages
00:35:16et scandales, même récents
00:35:18avec l'affaire Horadou-Gégou
00:35:20et ça a fait réagir quelqu'un, Julien.
00:35:22Notamment Gaël Ficou, le centre de l'équipe de France
00:35:2490 élections notamment.
00:35:26Regardez ce qu'il a déclaré.
00:35:28On a toujours fait la fête. Il faut savoir
00:35:30se contrôler, maîtriser ce que tu dis
00:35:32et ce que tu fais. Ça fait 12 ans
00:35:34que je joue en équipe nationale, qu'on sort
00:35:36après les matchs et ça s'est quand même plutôt
00:35:38bien passé pendant 12 ans. Il ne faut pas
00:35:40laisser tomber la culture rugby.
00:35:42La troisième mi-temps, ça fait partie de la culture rugby.
00:35:44Il faut la garder.
00:35:46Est-ce que vous êtes d'accord avec Gaël Ficou ? Est-ce qu'il faut garder la
00:35:48troisième mi-temps pour répondre à cette question ?
00:35:50J'ai besoin d'un expert. J'appelle Benoît Cossé,
00:35:52monsieur rugby, les valeurs
00:35:54de l'Ovalie et c'est un spécialiste de la troisième mi-temps.
00:35:56Tu peux nous rejoindre en courant, s'il te plaît.
00:35:58On est un petit peu pressés.
00:36:00On est sportifs ou pas ?
00:36:02Jamais courir en troisième mi-temps.
00:36:04Ah bon ? Bien sûr, risque de blessure.
00:36:06Surtout pas. Bon, réaction
00:36:08à ce que nous a dit Gaël Ficou
00:36:10aujourd'hui. Il faut garder.
00:36:12Les traditions, c'est important. Est-ce que tu le rejoins ?
00:36:14Vu ce qui s'est passé ces derniers temps,
00:36:16il faut quand même faire des adaptations, on va dire.
00:36:18Non, mais il ne s'agit pas
00:36:20de remettre en cause la troisième mi-temps. Enfin, personne
00:36:22ne remet en cause la troisième mi-temps. J'espère bien
00:36:24parce que je vais juste faire un petit cours
00:36:26bref, rapide, d'histoire du rugby.
00:36:28Le rugby a été créé, je crois, en 1823.
00:36:30Est-ce que tu peux faire une aval comme ça pour nous en parler ?
00:36:32Non, mais les collèges anglais, à l'époque,
00:36:34c'était deux gros tas de joueurs qui s'affrontaient.
00:36:36On pouvait se mettre des
00:36:38coups de cordes à linge.
00:36:40C'était assez violent. Le rugby, qui est créé
00:36:42dans les structures anglaises
00:36:44est là pour amener la solidarité.
00:36:46C'est un sport éducatif pour apprendre la solidarité.
00:36:48Et montrer son courage.
00:36:50Et on se met des coups.
00:36:52Et on se rentre dedans.
00:36:54Et tout de suite, dans la création du rugby,
00:36:56on met quelque chose en place
00:36:58qui est, on en parle après.
00:37:00On se rassemble et on va
00:37:02discuter ensemble pour ne pas créer d'animosité,
00:37:04pour ne pas garder de choses.
00:37:06On va en discuter ensemble. Ça, ça a tout de suite existé.
00:37:08Et pour libérer la parole,
00:37:10on boit un petit coup ensemble.
00:37:12On partage un moment de convivialité.
00:37:14Et on a bu un petit coup ensemble.
00:37:16Ça fait partie de l'essence
00:37:18du rugby.
00:37:20C'est à la base de la création.
00:37:22Après, on a mis en place beaucoup de choses.
00:37:24Il y a eu des petites blagues potaches.
00:37:26Ça a évolué. On a fait la troisième étoile.
00:37:28Après, il y a le professionnalisme
00:37:30qui arrive. Et là, le professionnalisme arrive.
00:37:32Et là, on s'aperçoit que les cacahuètes, le saucisson,
00:37:34le ricard à chaque fin de match, c'est pas bon.
00:37:36Il y a des tests physiques qui sont faits.
00:37:38Et on se dit...
00:37:40Il faut limiter.
00:37:42Et donc, on limite les excès.
00:37:44On limite et on offre
00:37:46à des joueurs qui ne sont maintenant que professionnels,
00:37:48qui n'ont plus que le rugby.
00:37:50Parce qu'avant, on avait
00:37:52d'autres connaissances au milieu du travail.
00:37:54Là, ils sont focus rugby, rugby, rugby.
00:37:56Et d'un seul coup, on leur dit
00:37:58vous avez le droit à une troisième étoile.
00:38:00Et on tombe dans les excès et les dérapages
00:38:02que là, maintenant, on entend.
00:38:04Tu veux la liste ?
00:38:06On va faire court parce qu'il y en a beaucoup.
00:38:08Mais on va rappeler que parfois, la troisième étoile, ça peut arriver à ça.
00:38:10On va essayer de faire court.
00:38:12Mais il y a quelques scandales qui ont émaillé l'histoire du XV de France
00:38:14avec des 3e mi-temps qui ont un petit peu
00:38:16dérapé, j'ai envie de vous dire.
00:38:18On va commencer avec un drame.
00:38:20Il y a 34 ans, lors d'une tournée d'été en Australie,
00:38:22marquée par une victoire des Bleus contre les Wallabies,
00:38:24la fête fut rapidement ternie
00:38:26par le décès de Dominique Boué.
00:38:28Le pilier est retrouvé mort
00:38:30dans son lit après avoir bu une grande quantité
00:38:32d'alcool. Il a perdu la vie en s'étouffant
00:38:34avec son vomi.
00:38:36Rien que ça. En 2009, l'affaire Bastaro.
00:38:38Nous sommes en pleine tournée d'été.
00:38:40On est en Nouvelle-Zélande. Bastaro et les Bleus ont
00:38:42quartier libre après une défaite contre les Blacks.
00:38:44Et le 3e garçon sort de sa chambre à 5h du matin,
00:38:46le visage sérieusement blessé.
00:38:48Il explique au staff des Bleus avoir été agressé
00:38:50physiquement par des individus. Mais ce n'est pas
00:38:52la vérité. En fait, Bastaro est rentré
00:38:54à l'hôtel avec deux joueurs et deux femmes,
00:38:56sans aucune blessure. Il s'est blessé tout seul.
00:38:58Je suis rentré à l'hôtel après avoir trop bu.
00:39:00Voilà, je suis tombé dans ma chambre,
00:39:02j'ai heurté la table de nuit et je me suis ouvert la pommette.
00:39:04J'ai eu honte, j'ai paniqué
00:39:06et j'ai cru que j'allais être renvoyé de l'équipe de France.
00:39:08Il sera suspendu, quand même, 3 mois.
00:39:10En 2018, les Bleus font la fête
00:39:12dans les rues d'Edimbourg,
00:39:14après une défaite contre l'Écosse.
00:39:16Mais des coups sont échangés avec des Écossais
00:39:18dans la rue, après une soirée un peu
00:39:20arrosée. Une femme porte plainte
00:39:22pour agression sexuelle. Et 6 joueurs sont
00:39:24retenus par la police écossaise sur le tarmac
00:39:26de l'aéroport, avant le retour
00:39:28de l'équipe de France. Aucun crime
00:39:30ne sera retenu. La plainte sera retirée.
00:39:32Mais 8 joueurs seront exclus
00:39:34du groupe pour le match suivant.
00:39:36Et puis, en 2023,
00:39:38pendant la préparation des Bleus pour le mondial,
00:39:40justement en 2023, il y a l'affaire
00:39:42Chalureau qui refait surface. Souvenez-vous,
00:39:44il était en pleurs, juste avant la Coupe du
00:39:46Monde. Le joueur se défend d'être un raciste.
00:39:48En 2020, il aurait,
00:39:50selon l'une des victimes,
00:39:52Yannick Larguet, ancien joueur pro, tenu des
00:39:54propos à caractère raciste.
00:39:56Le tribunal de Toulouse a reconnu
00:39:58les coups et les blessures, mais pas le caractère raciste.
00:40:00Tout ça se serait déroulé après une soirée
00:40:02encore arrosée.
00:40:04C'était une soirée arrosée, ça n'avait rien à voir avec
00:40:06le 3e mi-temps. C'était pas après un match.
00:40:08On est au-dehors de la 3e mi-temps.
00:40:10Et puis, lors de la dernière tournée estivale
00:40:12en Argentine, il y a l'affaire Melvin Jaminet
00:40:14qui a tenu des propos racistes.
00:40:16Pareil, après un match
00:40:18de l'équipe de France et puis une soirée,
00:40:20je ne sais pas si elle a été
00:40:22trop arrosée ou non. Et puis, on ne va pas
00:40:24oublier l'affaire Ouaradou Jégou. Les deux
00:40:26joueurs qui sont inculpés pour viol avec
00:40:28violence en Réunion, toujours à Mendoza
00:40:30après cette fameuse soirée.
00:40:32On sera avec Maxime Mermoz, l'ancien international dans un instant,
00:40:34qui nous raconte un peu ce qui se passe dans ces 3e mi-temps.
00:40:36Mais vous, la réaction sur ce plateau,
00:40:38est-ce que ça vous choque ? Est-ce que c'est une tradition ?
00:40:40Il faut garder la 3e mi-temps, quitte à faire
00:40:42quelques arrangements.
00:40:44C'est toi le spécialiste de la fête, normalement.
00:40:46Je fais partie de ceux
00:40:48qui pensent que, justement, boire un coup et être
00:40:50ensemble rassemble les gens. Mais après,
00:40:52là, on est en train d'énumérer
00:40:54un problème qui est plus sociétal et d'éducation.
00:40:56C'est l'individu,
00:40:58peu importe dans le cadre dans lequel il est.
00:41:00Je vais être un peu vulgaire, mais un con
00:41:02boulanger peut être un con aussi dans le rugby.
00:41:04On ne peut pas dissocier
00:41:06les choses que, sous prétexte que tu portes le maillot des bleus,
00:41:08tu es obligé de vivre comme un curé.
00:41:10Je suis désolé.
00:41:12Si toi, tu es irréprochable dans ta vie
00:41:14tout le temps, tant mieux pour toi.
00:41:16Tu n'as pas de chance, tu n'es pas bon au rugby.
00:41:18Ce n'est pas de ta faute.
00:41:20Tu as deux doigts avec Antoine Dupont.
00:41:22Tu ne peux pas. Ce n'est pas possible
00:41:24d'écarter les valeurs de rassemblement
00:41:26autour d'un verre, autour de quelque chose.
00:41:28Après, la problématique, c'est que c'est les mecs
00:41:30qui font 100 kilos et qui peuvent envoyer
00:41:32des gens à l'hôpital. Forcément, ça prend plus
00:41:34d'importance. Mais ne mettez pas
00:41:36sur le dos du rugby ou de la troisième mi-temps
00:41:38le fait que les mecs sont abrutis quand ils boivent
00:41:40et boivent autant. C'est juste ça le problème.
00:41:42C'est l'éducation des gens.
00:41:44Tu imagines si ce qui est arrivé arrive au foot ?
00:41:46Tu penses que ça arrive au foot ?
00:41:48On en entend moins parler.
00:41:50Parce qu'il y a plus d'éducation.
00:41:52C'est une question de personnalité.
00:41:54La question est là.
00:41:56C'est une question d'éducation.
00:41:58On avait eu pas le même débat, mais on avait parlé de ça
00:42:00avec Auradou et Gégou.
00:42:02On avait dit que les mecs n'étaient pas
00:42:04bien encadrés. C'est tout.
00:42:06Je pense que ça doit rester parce que ça fait partie
00:42:08de la culture du rugby. Tout ce qui fait partie du rugby
00:42:10ne doit pas disparaître du jour au lendemain.
00:42:12C'est juste que les gens doivent être
00:42:14un petit peu mieux encadrés. On doit
00:42:16plus sensibiliser les joueurs.
00:42:18C'est une question de responsabilité.
00:42:20La FED a beaucoup
00:42:22de parts de responsabilité.
00:42:24Il faut revoir tout ça.
00:42:26Je reviens toujours
00:42:28en petit cours d'histoire. Le rugby est un jeune sport
00:42:30professionnel, notamment pour le football.
00:42:32C'est jeune le professionnalisme.
00:42:34Le statut du rugbyman a complètement changé.
00:42:36Je suis vieux, mais à l'époque,
00:42:38Eric Blanc peut en parler.
00:42:40Le statut du rugbyman dans la société était bien différent.
00:42:42Rentrer en boîte de nuit quand vous étiez
00:42:44en rugbyman, c'était un calvaire.
00:42:46Parce qu'ils ne voulaient pas de vous.
00:42:48Aujourd'hui, ils ont les Caraïbes.
00:42:50Par rapport aux filles,
00:42:52être rugbyman, ce n'était pas très glamour.
00:42:54Vous étiez un bricot.
00:42:56Vous étiez vite catalogué.
00:42:58Aujourd'hui, c'est très glamour.
00:43:02Le statut du rugbyman a complètement changé.
00:43:04Lui aussi, il est très glamour.
00:43:06C'est notre invité, Maxime Bermos.
00:43:08Ancien international, un peu trop glamour.
00:43:10C'est à cause de Max que ça a changé.
00:43:12Merci Max. Il s'est arrêté sur la route
00:43:14pour nous passer un petit coup de fil.
00:43:16Maxime, est-ce que tu es d'accord avec Gelfico ?
00:43:18Est-ce qu'il faut préserver, protéger, garder
00:43:20cette troisième mytho ?
00:43:22Ou bien, ça doit forcément évoluer ?
00:43:24Salut tout le monde.
00:43:26J'aime beaucoup tous les clichés que tout le monde dit.
00:43:28Il faut préserver.
00:43:30On ne pourra jamais empêcher un con d'être con.
00:43:32On est juste des êtres humains.
00:43:34Dans le rugby, dans le foot,
00:43:36ou quel que soit le milieu.
00:43:38Il y aura toujours un minimum de joueurs
00:43:40avec leur personnalité, leur éducation
00:43:42ou leur manque d'éducation.
00:43:44Je pense surtout que ce n'est pas
00:43:46à tous les gens normalement
00:43:48constitués et équilibrés de payer
00:43:50les pots cassés de mecs qui font des dérapages.
00:43:52Je pense qu'il faut surtout
00:43:54poser un petit peu ce qu'il faut sur la table
00:43:56et sanctionner les mecs qui ne respectent pas
00:43:58notre sport, qui ne se respectent pas
00:44:00et qui ne respectent pas leur club ou leur fédération.
00:44:02Tu en as connu quelques-unes, j'imagine,
00:44:04des centaines, des troisième mythos dans ta carrière.
00:44:06C'est quoi la recette d'une troisième mytho réussie ?
00:44:08Parce que nous, on est dans le cliché,
00:44:10les filles, l'alcool, etc.
00:44:12Dis-nous, toi, une belle troisième mytho, c'est quoi ?
00:44:14C'est les copains.
00:44:16C'est une troisième mytho où
00:44:18personne ne finit en garde à vue, déjà.
00:44:20C'est rare.
00:44:22Sincèrement, une bonne troisième mytho,
00:44:24c'est quand on passe un vrai moment entre nous
00:44:26à bien manger,
00:44:28à partager des choses,
00:44:30à vivre des moments qui n'ont rien à voir
00:44:32avec ce qu'on fait tous les jours sur le terrain,
00:44:34à penser performance, récupération,
00:44:36échec, réussite.
00:44:38C'est vraiment parler, se découvrir
00:44:40en tant qu'homme et c'est passer des vrais moments
00:44:42sincères entre nous.
00:44:44Normalement, ces moments-là sont faits pour couper,
00:44:46décompresser et juste
00:44:48passer un bon moment.
00:44:50Après, l'alcool révèle
00:44:52le meilleur ou le pire et malheureusement,
00:44:54quand c'est le pire, on en fait une généralité.
00:44:56La troisième mytho réussie, j'imagine, c'est aussi
00:44:58sans témoin. C'est là que ça a changé les réseaux sociaux.
00:45:00Ça n'a pas aidé à ce que vous fassiez
00:45:02vos bêtises ensemble.
00:45:04Même avec les réseaux sociaux, il y a quand même des fois...
00:45:06Je sais qu'encore aujourd'hui, il y a plein d'affaires,
00:45:08même moi, j'étais au courant,
00:45:10il y a plein d'affaires qui ont été étouffées
00:45:12parce que ça va salir
00:45:14le club ou le sport
00:45:16et ce n'est pas une minorité qui va venir gâcher
00:45:18la grande majorité
00:45:20qui a à peu près équilibré.
00:45:22C'est dommage
00:45:24mais le problème, c'est qu'aujourd'hui,
00:45:26je le dis sincèrement, les dirigeants,
00:45:28les présidents, c'est d'anciens joueurs
00:45:30et ce n'est pas souvent
00:45:32le plus de matière grise.
00:45:34Du coup, ils cautionnent beaucoup de choses.
00:45:36Je me rappelle des histoires
00:45:38avec des drogues,
00:45:40avec des choses comme ça.
00:45:42Pour moi, c'est très grave.
00:45:44Je suis papa aujourd'hui, je trouve ça grave
00:45:46de montrer en exemple des champions
00:45:48qui font des dérapages comme ça.
00:45:50On ne va pas être décurés
00:45:52mais on est quand même des exemples
00:45:54et dans le foot, tout est exacerbé
00:45:56et aujourd'hui, on a une part de responsabilité
00:45:58dans le rugby
00:46:00et c'est pour ça qu'Antoine Dupont
00:46:02est un beau porte-parole du rugby
00:46:04parce que c'est quelqu'un d'équilibré
00:46:06de tous.
00:46:08C'est vraiment super intéressant ce que tu nous dis.
00:46:10Par rapport à tout ce que tu expliques,
00:46:12je ne suis pas du monde du rugby
00:46:14mais ce truc de troisième mi-temps,
00:46:16je le fais avec mon match
00:46:18du dimanche matin.
00:46:20On joue le dimanche matin contre les adversaires,
00:46:22il n'y a rien de performance mais juste après,
00:46:24tu as des chips, des bières, des trucs,
00:46:26tu passes un moment ensemble où tu échanges
00:46:28avec des joueurs contre qui tu as joué.
00:46:30Je pense que c'est ça.
00:46:32Vu que c'est une discipline qui est assez jeune,
00:46:34vous avez gardé ce côté-là d'amateur
00:46:36en inscrivant dans le monde professionnel
00:46:38les deux très hauts niveaux.
00:46:40Je trouve que c'est une super chose
00:46:42et franchement, je pense que ce serait vraiment dramatique
00:46:44de le perdre mais est-ce que tu ne penses pas
00:46:46que c'est la liaison des deux
00:46:48qu'il faut absolument préserver ?
00:46:50Côté amateur et professionnel.
00:46:52Complètement, mais c'est là où
00:46:54je suis tout à fait d'accord avec toi
00:46:56et c'est là, même moi petit,
00:46:58quand j'ai accompagné mon père dans les Vosges au rugby,
00:47:00c'était pour ces moments-là
00:47:02qu'il y avait une qualité de partage
00:47:04et c'est mes souvenirs.
00:47:06Mais après, les extrêmes et les dérapages,
00:47:08ce n'est pas du tout mon délire.
00:47:10C'est pour ça que même moi,
00:47:12des fois je me suis mis en marge du groupe
00:47:14parce que ce n'était pas du tout mon délire
00:47:16de faire ces troisièmes mi-temps un peu débiles,
00:47:18casser des glaçons sur la tête,
00:47:20agresser des filles, etc.
00:47:22Ce n'est pas mon truc.
00:47:24Mais par contre, partager un moment
00:47:26avec l'adversaire, avec les supporters,
00:47:28avec les partenaires, avec les coéquipiers,
00:47:30c'est quelque chose d'humain
00:47:32et qui plaît en plus au grand public
00:47:34et qui nous, en tant que joueurs,
00:47:36nous permet de retrouver nos bases
00:47:38et même nos souvenirs d'enfance.
00:47:40Mais ce qu'il faut,
00:47:42et je le répète,
00:47:44c'est que tous les gens qui vont déraper
00:47:46vraiment les sanctionner
00:47:48pour leur faire comprendre
00:47:50qu'il n'y a plus de place à l'amateurisme
00:47:52et surtout aux gens irresponsables
00:47:54et qui vont gâcher tout ce travail
00:47:56de maintenant 20 ans
00:47:58pour éduquer tout le monde
00:48:00et faire en sorte que notre sport garde ses valeurs.
00:48:02– Dernière question avec Thomas Bonavant.
00:48:04– Salut Max, j'en parlais un peu avec lui
00:48:06parce que je ne savais pas qu'il faisait l'émission
00:48:08pour préparer tout ça,
00:48:10mais quand il parle du grand public
00:48:12et plutôt d'accord avec tout ça,
00:48:14c'est là où je me pose la question justement.
00:48:16C'est que tout ce qui s'est passé,
00:48:18je pense que c'est trop grave en fait
00:48:20et je ne sais pas si on a atteint
00:48:22un stade de non-retour malheureusement
00:48:24pour l'image maintenant du grand public.
00:48:26Aujourd'hui le grand public ne va plus vouloir le cautionner ça.
00:48:28Et donc en fait j'ai l'impression que
00:48:30il y a eu la coupe du monde de rugby,
00:48:32super, tout s'est bien passé
00:48:34et là tout ce qui s'est passé,
00:48:36j'ai l'impression que l'image du rugby,
00:48:38c'est pour ça que la Réunion,
00:48:40j'ai bien aimé tout ce qui s'est dit
00:48:42mais j'ai l'impression que là on a atteint
00:48:44un tel point de scandale.
00:48:46– Pourquoi tu mets ça sur le dos du rugby
00:48:48alors que ça se fait dans tous les sports ?
00:48:50– Là ça concerne le rugby.
00:48:52– Le troisième mi-temps ça se fait dans tous les sports.
00:48:54Et là en fait j'ai l'impression que
00:48:56pour le grand public justement,
00:48:58que là on a atteint un point de non-retour
00:49:00que ça va être très compliqué justement de se défaire de cette image.
00:49:02– Vas-y Max.
00:49:04– Je pense que tu as raison dans le sens où on arrive,
00:49:06là en plus tout s'est cumulé pendant cet été,
00:49:08on a eu le droit à un feu d'artifice,
00:49:10malheureusement et heureusement
00:49:12c'est que l'être humain a un cerveau,
00:49:14on va dire une mémoire assez sélective
00:49:16et regarde,
00:49:18je peux te citer plein de choses
00:49:20où il y a eu des cas très graves,
00:49:22que ce soit de personnalités, de stars,
00:49:24de gens qui ont fait des choses graves dans leur vie
00:49:26et la confiance ça va se regagner
00:49:28et ça va repartir sur une opération séduction
00:49:30comme a fait l'équipe de France
00:49:32grâce aux performances
00:49:34et petit à petit on ne va pas oublier
00:49:36mais pardonner
00:49:38et je pense qu'on est capable de pardonner
00:49:40certaines personnes et de ne pas faire l'amalgame,
00:49:42je n'ai pas parlé de politique ni de religion ou autre
00:49:44mais on sait très bien que quand une minorité
00:49:46fait des choses mal
00:49:48on est le premier à dire
00:49:50qu'il ne faut pas faire une généralité
00:49:52donc j'ose espérer que le public français
00:49:54va continuer à apprécier le rugby
00:49:56et que l'équipe de France ou les joueurs
00:49:58vont essayer de redorer l'image du rugby
00:50:00et puis regagner la confiance
00:50:02et surtout l'entretenir
00:50:04comme dans une relation
00:50:06où quand tu perds la confiance de quelqu'un
00:50:08il y a un travail qui est monstre et qui est sur le long terme.
00:50:10Il va falloir redorer l'image du rugby bien sûr.
00:50:12On va remercier Maxime Mermoz.
00:50:14Je ne voulais pas le dire comme ça Thomas.
00:50:16Merci c'était vraiment un précieux témoignage.
00:50:18C'est le moment où on se dit je t'aime.
00:50:20Entre joueurs c'est le moment où on se dit je t'aime.
00:50:22C'est un moment d'amour.
00:50:24Parfois un peu un coup dans le nez mais c'est important.
00:50:26Juste si on doit maintenant
00:50:28il faut que ce soit cadré, il faut qu'on soit sanctionné,
00:50:30il faut qu'on soit surveillé, ça va un petit peu enlever
00:50:32les sens de la troisième mi-temps.
00:50:34Si tu as un flic, si tu as un guirou derrière qui va les faire pointer
00:50:36tu ne peux pas faire ça.
00:50:38Comment tu surveilles ce qui se passe ?
00:50:40On ne pourra pas surveiller à 100%.
00:50:42Il y a un cadre qui est donné, il y a une exemplarité
00:50:44à avoir et une éthique à avoir
00:50:46à un moment donné.
00:50:48Les joueurs sont aussi responsables et on ne peut pas
00:50:50chaperonner chaque joueur partout.
00:50:52Je crois que là il y a une vraie prise de conscience du milieu du rugby.
00:50:54On l'a dit et comme disait Max
00:50:56en plus il y a beaucoup d'anciens joueurs
00:50:58qui peut-être justement
00:51:00étant dans la vieille époque
00:51:02ont cautionné peut-être certaines dérives
00:51:04festives sous caution de festivité.
00:51:06Il y a une prise de conscience.
00:51:08Tout le monde maintenant va éduquer
00:51:10ces jeunes à la troisième mi-temps
00:51:12et à la vraie troisième mi-temps pour éviter les dérapages.
00:51:14Je pense que ça va rentrer dans l'ordre.
00:51:16Ça restera dans la culture rugby.
00:51:18C'est comme si on enlevait le vélo à un cycliste
00:51:20ou une raquette à un tennisman.
00:51:22On ne peut pas enlever la troisième mi-temps au rugbyman.
00:51:24Il est bon Benoît Cossé.
00:51:26J'espère que tu vas revenir très vite.
00:51:28C'est quand le retour du rugby sur la chaîne d'équipe ?
00:51:30Il y a les Dragons qui est à lancement sur le rugby à 13
00:51:32et il y a du rugby en permanence, vous le savez,
00:51:34notamment sur l'équipe.
00:51:36Les U20, le Six Nations, ça va rentrer en février.
00:51:38Merci beaucoup Benoît.
00:51:40Tu vas rester avec nous.
00:51:42On va aller sur la planète foot avec Juju.
00:51:44On écoutera notamment les 4 bleus du jour.
00:51:464 joueurs qui étaient présents à notre micro
00:51:48aujourd'hui en conférence de presse
00:51:50dont les Bisous.
00:51:52Michael, Manu Koné, Loic Badé.
00:51:54On va voir comment ils s'en sortent les 3 petits nouveaux.
00:51:56Ou encore Jules Koundé.
00:51:58On écoutera aussi les espoirs de Gérald Batik.
00:52:08On est prêt à accueillir un grand champion
00:52:10avec Alexis Anquinquan
00:52:12qui était seul au monde hier
00:52:14sur l'épreuve de paratriathlon.
00:52:16Il est désormais double champion paralympique
00:52:18et toujours pendre un pot, il n'a pas fini.
00:52:20On a plein de questions à poser à notre invité
00:52:22qui viendra en plateau couronné d'or.
00:52:24On est ravis, mais ce sera pour tout à l'heure.
00:52:26Il est 17h16, 17 même.
00:52:32Direction Clairefontaine
00:52:34avec l'équipe de France qui poursuit sa préparation
00:52:36pour affronter l'Italie vendredi au Parc des Princes
00:52:38pour démarrer la Ligue des Nations.
00:52:40Plusieurs joueurs se sont présentés à la presse
00:52:42dont Michael Hollies.
00:52:44Le natif de Londres a expliqué
00:52:46pourquoi il avait choisi
00:52:48l'équipe de France.
00:52:50Celui qui aurait pu être nationalisé
00:52:52anglais, nigérien ou encore algérien.
00:52:54Et bien non, il a choisi la France.
00:52:56Ma mère vient de France
00:52:58donc toujours quand j'étais petit
00:53:00je suis venu ici.
00:53:02Quand je suis venu ici
00:53:04j'ai toujours
00:53:06j'avais
00:53:08une connexion avec la France
00:53:10donc c'est à cause de ça
00:53:12que j'ai joué pour la France.
00:53:14On est d'accord, Thomas, Braak, Pierre
00:53:16c'est le joueur que vous attendez le plus
00:53:18lors de ce rassemblement.
00:53:20Moi ça ne m'intéresse pas.
00:53:26C'est un joueur qu'on attend forcément
00:53:28parce qu'on a quand même vu de belles choses.
00:53:30Depuis Crystal Palace que ce mec-là
00:53:32m'avait un petit peu marqué
00:53:34on sentait qu'il avait des qualités
00:53:36assez différentes
00:53:38et qu'il donnait l'impression
00:53:40qu'il n'avait pas forcément froid aux yeux.
00:53:42On aime ce genre de joueur et on aime bien aussi
00:53:44la petite histoire qui va au-delà de ça.
00:53:46Le mec
00:53:48qui a passé toute sa vie
00:53:50en Angleterre et qui débarque comme ça.
00:53:52Ce qui est cool c'est que c'est un mec
00:53:54qui ne va pas être formaté, qui ne va pas sortir
00:53:56du giron français
00:53:58mais qui va venir apporter cette touche
00:54:00un petit peu différente et peut-être même une mentalité différente.
00:54:02Donc forcément, un joueur comme lui
00:54:04t'as envie de le voir, même tout de suite
00:54:06sachant que ça va être des matchs
00:54:08qui vont permettre de les tester ces mecs-là.
00:54:10Moi je suis très curieux de voir comment il va se comporter.
00:54:12J'en parlais avec Pierre
00:54:14pendant la pub, j'ai l'impression que c'est déjà une star.
00:54:16Je ne sais pas si c'est vrai.
00:54:18C'est toujours intéressant pendant la pub.
00:54:20C'est la troisième mi-temps.
00:54:22Ce qui dégage
00:54:24déjà en termes de personnalité
00:54:26qui parle un peu avec l'accent anglais
00:54:28le flou qui dégage.
00:54:30Sa personnalité sur le terrain
00:54:32le côté Crystal Palace
00:54:34Première Ligue, là il signe au Bayern.
00:54:36J'ai l'impression que ce mec-là il est déjà star.
00:54:38C'est grave ce que je dis. Il ne faut surtout pas le dire.
00:54:40Mais je le dis quand même.
00:54:42J'ai l'impression qu'il est déjà star.
00:54:44Ce mec-là, c'est une vraie curiosité.
00:54:46Que ce soit Bayern ou Équipe de France, je suis tellement content
00:54:48que c'est en Équipe de France, qu'il aille dans un gros club
00:54:50il va avoir sa place au Bayern.
00:54:52Je suis intimement convaincu qu'il va réussir.
00:54:54Il va réussir en Équipe de France, pourquoi ?
00:54:56Parce qu'il a signé au Bayern, Pierre.
00:54:58C'est un peu ce qu'a pensé
00:55:00Didier Deschamps
00:55:02dimanche à Téléfoot.
00:55:04Il a passé un cap notamment en signant dans un gros club.
00:55:06C'est la problématique de Didier Deschamps.
00:55:08C'est qu'il regarde les joueurs
00:55:10une fois qu'ils sont dans des grands clubs.
00:55:12Ça fait un petit moment.
00:55:14Tu veux la lire ?
00:55:16Déjà il aurait pu être avec nous à l'Euro.
00:55:18Là il a passé une étape supplémentaire
00:55:20en allant au Bayern.
00:55:22Mais il aura encore des étapes à franchir.
00:55:24On sent que le Bayern a été un déclencheur.
00:55:26Ce qui me pose problème
00:55:28c'est qu'il ne voit pas le potentiel
00:55:30avant.
00:55:32On aurait pu très bien se le faire piquer
00:55:34parce qu'il a failli déjà faire l'Euro.
00:55:36J'aurais été très déçu et je pense que je n'aurais pas été le seul.
00:55:38C'est exactement ce que je reproche à Didier Deschamps
00:55:40de rester tout le temps sur ses statuts
00:55:42et ne pas tester des joueurs.
00:55:44On aurait dû le tester déjà depuis un an et demi.
00:55:46Ça me désole un peu
00:55:48que Didier Deschamps pense comme ça.
00:55:50Honnêtement je ne savais pas
00:55:52qu'il parlait aussi peu français.
00:55:54Mais ça m'a fini de me convaincre
00:55:56sur le flot qu'il a
00:55:58et ce qu'il dégage.
00:56:00Il a un charisme de malade.
00:56:02Ce qu'il a fait aux Jeux Olympiques
00:56:04et la prestance avec laquelle
00:56:06il est prêt pour être une star.
00:56:08On en parlait tout comme il l'a dit.
00:56:10Il est prêt pour ça.
00:56:12Il est formaté pour ça.
00:56:14Il est en Première Ligue depuis un moment.
00:56:16Il sait ce qu'est un très gros championnat.
00:56:18Dès qu'il change de championnat
00:56:20on ne les voit plus.
00:56:22Il va s'éclater.
00:56:24Je suis très excité par ce match.
00:56:26Un mot maintenant de Jules Koundé
00:56:28qu'on a évoqué en début d'émission
00:56:30notamment pour son look d'hier
00:56:32pour l'arrivée des Bleus à Clairefontaine.
00:56:34Le latéral droit de l'équipe de France
00:56:36défenseur du Barça
00:56:38est revenu sur son look
00:56:40et sur son amour de la mode.
00:56:42C'est ce qu'il a déclaré au micro de Jérémy Jeannin-Gros.
00:56:44C'est un secret pour personne.
00:56:46J'aime bien m'habiller.
00:56:48J'aime bien la mode.
00:56:50J'aime bien les vêtements et tout ce qui tourne autour.
00:56:52J'ai toujours aimé
00:56:54m'habiller
00:56:56et être
00:56:58soigné
00:57:00quand je sors de la maison
00:57:02même quand c'est pour aller faire
00:57:04des choses complètement banales
00:57:06c'est-à-dire acheter du pain, faire des courses.
00:57:12Je le vois.
00:57:14C'est un plaisir en fait.
00:57:16C'est quelque chose que j'aime faire.
00:57:18C'est vrai que maintenant
00:57:20c'est un rendez-vous attendu par beaucoup de gens.
00:57:22Ça fait souvent parler.
00:57:24Je le vois sur les réseaux sociaux
00:57:26notamment où même les médias
00:57:28s'y intéressent.
00:57:30C'est une petite compétition entre nous
00:57:32et j'apprécie ça.
00:57:34Je trouve ça sain.
00:57:36Je prends du plaisir à le faire.
00:57:38Je me sens bien dans mes vêtements.
00:57:40C'est ça le plus important.
00:57:42Il parle de Pierre Boubila.
00:57:44Pierre prend du plaisir à le faire, mais toi tu prends du plaisir à le voir aussi.
00:57:46A chaque rassemblement,
00:57:48dévoiler ses nouvelles tenues.
00:57:50Si c'est devenu autant
00:57:52une attraction, c'est parce que Jules Koundé s'est mis dans la danse
00:57:54et qu'il a lancé le truc
00:57:56un peu à Iverson à l'époque.
00:57:58Il faut comprendre que c'est un phénomène
00:58:00de culture.
00:58:02Il est en train de mettre quelque chose en place.
00:58:04C'est l'un des pionniers dedans avec le football.
00:58:06En club aussi.
00:58:08Ce qu'il faut comprendre
00:58:10et sa vision est très intéressante
00:58:12c'est qu'il explique
00:58:14qu'en s'habillant comme il est
00:58:16avec sa personnalité, il se sent bien.
00:58:18C'est comme ça qu'il extériorise
00:58:20ses sensations et sa personnalité.
00:58:22C'est comme ça qu'il est bon sur le terrain.
00:58:24Beaucoup de monde le critique
00:58:26sous prétexte qu'il s'habille comme ça.
00:58:28Il ne pense pas à s'entraîner.
00:58:30Ce qu'il faut comprendre,
00:58:32c'est qu'en étant lui-même
00:58:34et en mettant sa personnalité comme ça
00:58:36et en l'assumant comme il le fait,
00:58:38il se sent bien dans ses baskets.
00:58:40L'euro ne va pas me contredire.
00:58:42On peut réagir sur ça.
00:58:44Au début, je n'adhérais pas trop
00:58:46parce que je me demandais
00:58:48ce que ça venait foutre là.
00:58:50Ce n'est pas notre culture.
00:58:52Je vais y venir.
00:58:54Au début, j'avais un peu de mal
00:58:56parce que je me disais que c'était très Mathieu Vu.
00:58:58Je suis un peu différent
00:59:00et j'ai envie de le montrer.
00:59:02En réalité, en l'écoutant parler,
00:59:04en regardant ce qui se faisait autour de lui,
00:59:06en regardant les reportages qui sortent
00:59:08sur les sites de la FFF,
00:59:10tu te rends compte que derrière le mec
00:59:12et tous ses accoutrements,
00:59:14il y a un gars qui réfléchit,
00:59:16qui s'instruit, qui cultive son intelligence
00:59:18et qui regarde l'environnement
00:59:20dans lequel il évolue.
00:59:22Il n'est pas du tout déconnecté
00:59:24par rapport à ce qui se passe autour de lui.
00:59:26Il est très en phase avec ça.
00:59:28Le fait d'assumer à fond ce qu'il est
00:59:30et ce qu'il porte tous les jours,
00:59:32je me suis dit qu'en vrai,
00:59:34c'est vers ça qu'on doit aller.
00:59:36C'est ce qui évite d'avoir des mecs
00:59:38qui ne parlent pas, ne disent rien
00:59:40et à la fin s'expriment.
00:59:42C'est ce qui lui permet d'être leader.
00:59:44Même leader d'opinion
00:59:46sur des sujets très importants.
00:59:48Il n'a pas sa langue dans sa poche.
00:59:50C'est un vrai leader d'opinion
00:59:52par rapport à une minorité,
00:59:54par rapport à certaines choses.
00:59:56C'est quelqu'un qui va devenir
00:59:58très important dans la culture française.
01:00:00Tu ne viendrais pas en jupe un jour, Pierre ?
01:00:02Je n'ai pas prévu aujourd'hui,
01:00:04mais je n'ai pas eu le temps.
01:00:06Et Koundé dans l'équipe de choc
01:00:08pour faire une séquence mode ?
01:00:10Ne t'inquiète pas, on y travaille.
01:00:12Un mot des espoirs maintenant.
01:00:14L'équipe de Gérald Batik
01:00:16dispute deux matchs de qualification
01:00:18à l'Euro 2025.
01:00:20D'abord vendredi, réception
01:00:22de la Slovénie à Angers.
01:00:24C'est sur la chaîne L'Equipe.
01:00:26Mardi prochain, Oman contre la Bosnie-Herzégovine.
01:00:28Toujours à 18h30 et sur la chaîne L'Equipe.
01:00:30Il était présent en conférence de presse,
01:00:32le défenseur central de Leipzig.
01:00:34Il est revenu sur la transition
01:00:36Thierry Henry-Gérald Batik,
01:00:38la tête des espoirs.
01:00:40Nous-mêmes, on a été surpris
01:00:42de savoir que le coach quittait la sélection.
01:00:44C'est sa décision, il faut savoir l'accepter.
01:00:46Ensuite, c'est le coach Gérald
01:00:48qui prend la suite.
01:00:50C'est quelqu'un qu'on connaît.
01:00:52Je pense que
01:00:54la passation
01:00:56va se passer en douceur.
01:00:58Ce n'est pas quelque chose qui va nous bouleverser.
01:01:00Lors de cette conférence de presse,
01:01:02Quentin Merlin,
01:01:04le latéral gauche de l'Olympique de Marseille,
01:01:06a fait un petit pas de côté
01:01:08et a parlé des ambitions de l'OM cette saison.
01:01:10Pour lui, le club est capable
01:01:12de gêner, concurrencer
01:01:14le Paris Saint-Germain.
01:01:16On a pour but d'aller le plus loin possible.
01:01:18On a des ambitions,
01:01:20on a des objectifs,
01:01:22la Ligue des champions.
01:01:24Si on peut aller titiller le PSG,
01:01:26on peut. Le PSG n'est pas non plus
01:01:28invincible, même si ça reste
01:01:30une belle équipe. Mais nous, on a
01:01:32les capacités de leur poser problème,
01:01:34de les approcher.
01:01:36Il y a deux points d'écart entre les deux clubs. On le rappelle,
01:01:38PSG 9 points, Marseille 7 points.
01:01:40Thomas, est-ce que l'Olympique de Marseille
01:01:42peut concurrencer sérieusement cette saison
01:01:44le Paris Saint-Germain ?
01:01:46Il y a un classique, le 27 octobre,
01:01:48qui arrive déjà, la neuvième journée,
01:01:50Marseille-PSG. Comment tu le sens
01:01:52pour aller à Marseille cette saison ?
01:01:54Dis-moi ta pensée.
01:01:56J'ai envie de te dire oui, parce que je pense
01:01:58que sur les
01:02:00favoris pour le groupe de tête
01:02:02pour la Ligue des champions, Marseille n'a pas
01:02:04de Coupe d'Europe.
01:02:06C'est la catastrophe.
01:02:08Mathieu, il se régale.
01:02:10Il est en train d'appuyer sur les boutons comme ça,
01:02:12il est en panique, il est bien.
01:02:14C'est l'effectif,
01:02:16un des effectifs complets, qui ne va pas avoir
01:02:18un jeu de Coupe d'Europe. Et avec un entraîneur
01:02:20différent des autres, donc il va y avoir
01:02:22un rendez-vous par semaine
01:02:24pour aller chercher cet objectif. Je ne dis pas
01:02:26qu'ils vont être champions, mais je pense que l'OM
01:02:28sera l'équipe qui va
01:02:30le plus embêter le PSG au classement.
01:02:32Peut-être pas sur un match, sur un classico,
01:02:34parce qu'on sait qu'ils prennent d'insurdance
01:02:36l'OM depuis longtemps face
01:02:38au PSG. Ça peut changer cette année
01:02:40parce que Mbappé n'est plus là.
01:02:42Mais c'est vrai que l'OM a
01:02:44l'effectif et l'entraîneur les plus cohérents,
01:02:46l'agenda le plus cohérent pour
01:02:48embêter le PSG cette année. Donc moi, je ne serais pas surpris
01:02:50que l'OM soit au coude à coude
01:02:52pendant un petit moment avec eux. C'est vrai Braque, le début de saison
01:02:54marseillais, il est enthousiasmant.
01:02:56Je suis vraiment
01:02:58charmé par ce qui se passe à Marseille.
01:03:00Oui, c'est un parisien qui le dit. Moi, je ne suis pas
01:03:02du tout là-dedans.
01:03:04Alors vraiment,
01:03:06s'il y a bien un truc, et on peut m'insulter,
01:03:08ça ne changera rien du tout. Moi, j'ai envie
01:03:10d'avoir une belle Ligue 1 et j'ai envie d'avoir...
01:03:12Je le veux ce duel en vérité.
01:03:14J'ai envie qu'on retrouve un petit peu plus ce truc
01:03:16qui faisait qu'on aimait justement
01:03:18se connecter, se brancher
01:03:20sur ces matchs-là. Malheureusement, comme tu l'as
01:03:22dit, sur les derniers PSG-OM,
01:03:24on avait l'impression que le match était
01:03:26très souvent joué d'avance. Il y a eu des rencontres
01:03:28où ça a peut-être été un peu plus
01:03:30disputé, mais on sentait toujours
01:03:32quand même qu'il y avait une marche pour le Paris-Saint-Germain.
01:03:34Là, cette année, j'ai vraiment la sensation que
01:03:36un truc peut se passer.
01:03:38Maintenant, il va falloir le confirmer sur le terrain.
01:03:40Et honnêtement, quand tu vois l'effectif
01:03:42et comment ce club se comporte
01:03:44à l'instant T, l'OM,
01:03:46franchement,
01:03:48je n'ai pas vu beaucoup de clubs de Ligue 1
01:03:50aussi aboutis,
01:03:52mais avec autant de marges de progression.
01:03:54Tous les effectifs ont des manques.
01:03:56Pour moi, que ce soit Monaco, il y a des manques.
01:03:58C'est pour ça.
01:04:00Lille a des manques, Lyon a
01:04:02beaucoup de manques, mais je ne les mets pas dans la même catégorie.
01:04:04Et l'OM
01:04:06a des manques, mais eux, ils ont un match
01:04:08par semaine.
01:04:10Le fait déjà qu'on se pose la question fait
01:04:12qu'on n'est pas...
01:04:14C'est posé l'année dernière aussi, la question.
01:04:16Oui, mais l'année dernière, on était beaucoup plus réactif sur le fait que ça va être
01:04:18très compliqué. Je ne sais pas.
01:04:20Mais toi, tu étais un peu dans le déni,
01:04:22peut-être.
01:04:24Cette année, la vraie
01:04:26plus-value de l'OM, c'est que déjà,
01:04:28il y a un coach qui fait peur, sans parler des joueurs,
01:04:30mais tu as un effectif qui a envie de jouer pour le coach,
01:04:32ce qui est déjà différent depuis un moment.
01:04:34Et de l'autre côté, le collectif s'est renforcé,
01:04:36mais tu as perdu un mec qui est capable de te mettre à but n'importe quand.
01:04:38Donc, ils ont perdu quelque chose,
01:04:40mais ils ont gagné en collectif du côté de Paris.
01:04:42Et à Marseille, ils ont gagné en collectif
01:04:44et ils ont gagné en compétences.
01:04:46Donc, du coup,
01:04:48il y a peut-être un petit peu match, mais moi, je ne suis pas
01:04:50convaincu de la victoire automatique
01:04:52de Paris.
01:04:54Elle n'est pas écrite.
01:04:56Mathieu, tu m'encadres ça, s'il te plaît ?
01:04:58On va enchaîner avec
01:05:00Cristiano Ronaldo, lui qui ne souhaite pas
01:05:02mettre un terme à sa carrière internationale.
01:05:04Un star portugais, il estime pouvoir
01:05:06encore aider la sélection.
01:05:08C'est ce qu'il a déclaré en conférence de presse
01:05:10à Lisbonne avant la rencontre contre la Croatie
01:05:12prévue jeudi en Ligue des Nations.
01:05:14Écoutez-le.
01:05:34Cristiano Ronaldo, il a 39 ans.
01:05:36Il ne vieillit pas. Franchement, j'ai l'impression
01:05:38qu'il prend un peu en otage cette sélection.
01:05:40Ce n'est plus l'avenir du portugais.
01:05:42On a compris, Cristiano.
01:05:44Qu'est-ce que t'es dur, Julien.
01:05:48Tu veux faire quoi ?
01:05:50On ne va pas envoyer un courrier ou quelqu'un le blesser.
01:05:52Merci, monsieur.
01:05:54C'est Jésus pour son pays.
01:05:56C'est Jésus pour sa nation.
01:05:58Il ne permet pas sa sélection de progressif.
01:06:00S'il avait l'esprit de partage et l'esprit
01:06:02collectif, ça se saurait. Je ne suis pas sûr qu'il l'ait démontré
01:06:04énormément depuis le début de sa carrière.
01:06:06Le défenseur Peppe,
01:06:08fabuleux défenseur d'ailleurs au passage,
01:06:10avait dit que lui,
01:06:12il suivrait Cristiano jusqu'au bout parce qu'il s'en investit
01:06:14de cette mission de l'aider
01:06:16et d'aller peut-être gagner encore des trophées.
01:06:18Le mec a arrêté. Le mec a craqué.
01:06:20Il s'est dit qu'en cours d'Europe,
01:06:22il n'est plus un soldat.
01:06:24Il est un peu plus vieux, mais il avait quand même dit
01:06:26qu'il suivrait.
01:06:28Il a déjà donné sa vie pour son équipe.
01:06:30Le vrai lanceur d'alerte,
01:06:32c'est ce qui s'est passé à l'Euro.
01:06:34A la Coupe du Monde,
01:06:36on avait presque senti une bascule.
01:06:38Remplaçant,
01:06:40il y a eu
01:06:42une foule immédiatique autour de ça.
01:06:44On voyait les caméramans et les photographes
01:06:46tout autour du banc de touche, etc. On s'est peut-être dit
01:06:48ça y est, la sélection portugaise
01:06:50avec le sélectionneur et les présidents peut-être à leur tête
01:06:52ont compris que peut-être que Ronaldo, maintenant, ça va être un plus.
01:06:54Nouvel entraîneur, il arrive.
01:06:56Ronaldo, c'est extraordinaire.
01:06:58Vous n'avez jamais vu ça. Moi, je suis d'un.
01:07:00Il est là, il les regarde. Vous avez vu, il a
01:07:02remarqué ou quoi. Il était comme un fou sur le banc de touche
01:07:04pendant un match. Je me disais, mais t'es ridicule.
01:07:06Je parle de Roberto Martinez.
01:07:08T'es ridicule à réagir comme ça sur Ronaldo.
01:07:10On l'adore, Ronaldo.
01:07:12Monstrueux. Bravo, Cristiano.
01:07:14Il faudrait que tu l'appelles. C'est convaincant.
01:07:16Je vais lui faire un message.
01:07:18Il faut passer le relais,
01:07:20soit remplaçant.
01:07:22Je pense vraiment que ce gars-là ne pourra jamais
01:07:24passer au-dessus de son égo.
01:07:26Je pense qu'il a un des égos
01:07:28les plus fous du sport.
01:07:30Je pense qu'il est convaincu
01:07:32qu'il peut encore.
01:07:34Dans sa tête, il va falloir qu'il arrive
01:07:36à faire le chemin de se dire
01:07:38bon, là, je suis arrivé au bout.
01:07:40C'est fou, en vrai.
01:07:42Cristiano Ronaldo, c'est 5 ballons d'or.
01:07:44L'occasion pour moi de vous dire que demain,
01:07:46dans l'équipe de Greg,
01:07:48journée spéciale, émission spéciale
01:07:50ballon d'or à partir de 18h20.
01:07:52La révélation en exclusivité des listes
01:07:54pour la cérémonie du ballon d'or.
01:07:56Les 30 femmes nommées pour le ballon d'or.
01:07:58Les 30 hommes aussi nommés.
01:08:00Les 10 gardiens nommés pour le trophée Yachine.
01:08:02Les 10 jeunes nommés pour le trophée Copa.
01:08:04Les clubs nommés pour le trophée
01:08:06de club de l'année.
01:08:08La cérémonie, on rappelle, du ballon d'or
01:08:10se déroulera le 28 octobre
01:08:12au Théâtre du Châtelet et ce sera où ?
01:08:14Sur la chaîne L'Equipe.
01:08:16Il y aura beaucoup de Français à votre avis ?
01:08:18J'ai une question que j'ai envie de me poser.
01:08:20Est-ce qu'il y aura Lionel Messi dans les 30 ?
01:08:22Je me la pose et je la pose à Julien.
01:08:24Est-ce que Messi sera dans les 30 ?
01:08:26Je pense qu'il y sera pas.
01:08:28Je vous pose la question.
01:08:30Vous pensez ? Moi je pense pas.
01:08:32On va parler d'un coéquipier de Lionel Messi.
01:08:34Luis Suarez, lui, a décidé
01:08:36de prendre sa retraite internationale.
01:08:38Voilà ! El Pistolero,
01:08:40légende de la sélection monétaire,
01:08:42a annoncé hier en Confe qu'il jouerait
01:08:44son dernier match avec la Céleste
01:08:46contre le Paraguay. Ce sera vendredi.
01:08:48Je vous annonce que
01:08:50vendredi, ce sera mon dernier match
01:08:52avec la sélection de mon pays.
01:08:54La décision n'a vraiment
01:08:56pas été facile,
01:08:58mais je peux m'en aller
01:09:00avec sérénité.
01:09:02Luis Suarez, c'est 69 buts
01:09:04en 142 sélections.
01:09:06C'est une Copa
01:09:08américaine remportée en 2011.
01:09:10Pour moi, Luis Suarez,
01:09:12c'est la Coupe du Monde 2010
01:09:14et cette main contre le Ghana
01:09:16en quart de finale de la Coupe du Monde.
01:09:18Pénalty ensuite pour Gianna Samoa
01:09:20qui va rater.
01:09:22Je vais retenir que ça
01:09:24de Suarez avec la sélection.
01:09:26Les morsures, un peu moins.
01:09:28Moi, c'est la main contre le Ghana.
01:09:30C'est ton point de vue,
01:09:32c'est un peu l'image.
01:09:34Là, c'est vraiment la médecine
01:09:36qui l'arrête.
01:09:38On va filer maintenant
01:09:40en Turquie.
01:09:42Victor Ozymen est arrivé
01:09:44la nuit dernière à Istanbul
01:09:46vers 4h du matin.
01:09:48Il rejoint Galatasaray
01:09:50et il a bénéficié
01:09:52d'un accueil de superstars
01:09:54à l'aéroport.
01:09:56Une tradition en Turquie.
01:10:20C'est un transfert
01:10:22qui t'a tapé un peu.
01:10:24Victor Ozymen aurait pu signer
01:10:26peut-être au PNG
01:10:28ou dans un club plus huppé.
01:10:30Il a refusé de rejoindre l'Arabie Saoudite
01:10:32et là, il se retrouve à Galatasaray.
01:10:34On parle d'un des meilleurs attaquants
01:10:36sur la planète foot.
01:10:38On est plutôt d'accord pour aller là-dessus.
01:10:40On parle du Paris Saint-Germain.
01:10:42Je ne voulais pas qu'ils mettent 100 bâtons sur lui
01:10:44mais ça reste un attaquant rassé
01:10:46à ce poste-là.
01:10:48Il y a peut-être une discussion avec Galatasaray.
01:10:50Il se renseigne un peu.
01:10:52Je vais me coucher.
01:10:54J'ouvre Twitter ce matin.
01:10:56Je vois l'aéroport blindé.
01:10:58Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
01:11:00J'ai dormi une semaine.
01:11:02C'est fou.
01:11:04Victor Ozymen, champion d'Italie
01:11:06qui a marché sur la Serie A il y a 2 ans
01:11:08et qui refuse de partir à Chelsea.
01:11:10Ça ne se fait pas avec les conditions
01:11:12qu'on a vues en Arabie Saoudite
01:11:14parce que Nob voulait absolument le vendre.
01:11:16Il signe en Turquie
01:11:18à Galatasaray pour jouer la Ligue Europa.
01:11:22On parlait tout à l'heure du foot.
01:11:24Les joueurs sont poussés
01:11:26et l'agent nous dit qu'il ne faut pas qu'il aille.
01:11:28C'est lunaire ce qui s'est passé avec lui.
01:11:30Il va s'éclater par contre.
01:11:32Petite musique qui nous indique
01:11:34que la pub arrive.
01:11:36Que va-t-on retrouver après la pub ?
01:11:38On suivra l'entraînement des Bleus en direct de Clairefontaine.
01:11:40Jour 2 pour l'équipe de France de Didier Deschamps
01:11:42qui s'apprête à disputer la Ligue des Nations.
01:11:44Ce sera vendredi face à l'Italie.
01:11:46L'entraînement va démarrer en public.
01:11:48On sera avec notre invité, Alexis Anquin.
01:11:50Champion paralympique de triathlon.
01:11:58Est-ce que l'entraînement des Bleus
01:12:00à Clairefontaine a commencé ?
01:12:02Il y a déjà du public.
01:12:04On sera en direct de Clairefontaine
01:12:06pour ne pas rater l'arrivée des Bleus.
01:12:08C'est le deuxième jour d'entraînement.
01:12:10Ce sera vendredi face à l'Italie.
01:12:12Avant d'accueillir notre invité du jour,
01:12:14breaking news en vélo, il se passe des choses.
01:12:16On va filer du côté de la Vuelta,
01:12:18la 16ème étape du Tour d'Espagne.
01:12:20Vous parlez de la chute de Wout van Aert
01:12:22qui a lourdement chuté
01:12:24dans une descente
01:12:26à 48 km de l'arrivée.
01:12:28Ce n'est pas lui qui tombe.
01:12:30Il est deuxième sur l'image.
01:12:32Il va essayer de reprendre la course
01:12:34mais il va finir par abandonner.
01:12:36Wout van Aert a 5 jours
01:12:38de l'arrivée à Madrid.
01:12:40Ça nous rappelle ce qui s'était passé
01:12:42pour lui à travers la Flandre.
01:12:44Il y a 6 mois, il avait lourdement
01:12:46chuté en Belgique.
01:12:48Malheureusement pour Wout van Aert,
01:12:50l'abandon sur le Tour d'Espagne.
01:12:52En général, c'est le moment où Pierre Bouby
01:12:54nous dit qu'ils ne sont pas assez équipés.
01:12:56C'est la preuve que j'ai raison.
01:12:58C'est le cycliste.
01:13:00Il faut qu'on fasse de la place
01:13:02à l'invité du jour.
01:13:04Alexis Anquincan, double champion paralympique,
01:13:06porte-drapeau des Bleus.
01:13:08Tu peux nous rejoindre sur le plateau.
01:13:10Bravo !
01:13:12On a une Marseillaise ou pas ?
01:13:14Je ne sais pas.
01:13:16Là, on l'a mérité.
01:13:18C'est la première fois
01:13:20qu'on voit une médaille paralympique
01:13:22de ces Jeux en vrai.
01:13:24Je crois que Thomas est très ému.
01:13:26Je ne pensais pas que c'était
01:13:28très ému.
01:13:30Elle est magnifique.
01:13:32On voit le dos de la Tour Eiffel.
01:13:34Il y a un peu de braille dessus.
01:13:36Si tu veux la garder entière,
01:13:38c'est peut-être pas une bonne idée.
01:13:40Elle est lourde.
01:13:42Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:13:44C'est mon rôle de porte-drapeau,
01:13:46mon rôle de capitaine du paratriathlon
01:13:48qui a laissé des traces hier au Club France.
01:13:50C'est plutôt le club.
01:13:52La première question que j'ai envie de te poser,
01:13:54c'est la question Pierre Bouby.
01:13:56Est-ce qu'on a bien fêté ça ?
01:13:58On ne l'a pas encore bien fêté.
01:14:00Hier, c'était le tourbillon médiatique.
01:14:02Avec Jules, on a tous les deux gagné l'or.
01:14:04C'est très bien.
01:14:06On manquait de médiatisation.
01:14:08On n'en a pas manqué hier soir.
01:14:10On a vraiment été balayé.
01:14:12C'est super.
01:14:14On a quand même eu le temps de prendre
01:14:16deux petites bières.
01:14:18C'était très soft.
01:14:20Même si tu savais ce qui t'attendait.
01:14:22Ces images du Club France,
01:14:24on les a vues pendant tous les Jeux,
01:14:26les Jeux olympiques, les Jeux paras.
01:14:28On l'avait répété ?
01:14:30Pas du tout.
01:14:32C'est à peine une demi-bière que j'ai fait ça.
01:14:34Ça peut aller très loin.
01:14:36Je veux faire une soirée avec Alexis.
01:14:38Est-ce que tu as été surpris ?
01:14:40Il est en roue libre totale.
01:14:42Le voir et le vivre, c'est autre chose.
01:14:44Oui, c'est complètement dingue.
01:14:46J'avais aperçu des images du Club France,
01:14:48mais je voulais vraiment essayer
01:14:50de garder toute cette surprise du Club France.
01:14:52Hier soir, on a vraiment bien rigolé
01:14:54avec les copains de l'équipe.
01:14:56C'était vraiment drôle.
01:14:58On parle souvent de l'héritage des Jeux.
01:15:00En plus, ce sera quoi ?
01:15:02Des Jeux réussis.
01:15:04Le sportif, pour toi, c'est fait.
01:15:06Qu'est-ce qu'il faut d'autre pour que ce soit des Jeux mémorables ?
01:15:08Je pense que ce parasport
01:15:10commence à être connu
01:15:12grâce à ces Jeux paralympiques en France de Paris 2024.
01:15:14Je pense que ça doit continuer.
01:15:16Maintenant, vous, Média,
01:15:18vous avez votre rôle à jouer sur la proposition
01:15:20de proposer du paratriathlon en championnat du monde,
01:15:22du paranatation, du parathlétisme.
01:15:24De plus en plus, finalement,
01:15:26ce parasport...
01:15:28Je suis là aussi pour ça.
01:15:30Je pense qu'aujourd'hui,
01:15:32les gens s'intéressent à ces athlètes-là.
01:15:34Il y a tout intérêt à s'y intéresser
01:15:36parce que c'est la même détermination,
01:15:38c'est la même envie de gagner.
01:15:40Il y a le même dépassement de soi.
01:15:42C'est juste que la plupart des athlètes
01:15:44vont le faire avec une prothèse, un fauteuil roulant
01:15:46ou avec un guide.
01:15:48Sinon, c'est la même chose.
01:15:50Si vous vibrez sur les Jeux olympiques,
01:15:52vous allez vibrer sur les Jeux paralympiques.
01:15:54Est-ce que ton rôle par rapport à tout ça,
01:15:56c'est de faire un peu de privatisation ?
01:15:58C'est parce qu'en termes d'identification,
01:16:00un valide, un enfant qui regarde un parathlète
01:16:02ne s'identifie pas forcément à ça.
01:16:04Je trouve que le message est là où vous avez gagné.
01:16:06J'ai vu plein de reportages qui se sont passés
01:16:08dans les semaines avant
01:16:10où les gamins qui sont atteints
01:16:12de ce genre de trucs
01:16:14vous regardent avec des yeux
01:16:16mais comme ils ne regardent pas les valides.
01:16:18C'est difficile de faire la transition
01:16:20pour un gamin ou d'être inspiré par vous
01:16:22alors que les enfants qui sont avec un handicap
01:16:24regardent avec des yeux mais différents
01:16:26que les valides.
01:16:28Bien sûr, ta réflexion est tout à fait bonne.
01:16:30Maintenant, il ne faut pas oublier,
01:16:32sans être fataliste, que dans la vie,
01:16:34tout est possible.
01:16:36L'accidentologie, la maladie,
01:16:38peut arriver à n'importe qui et n'importe quand.
01:16:40Moi-même, je n'étais pas né sans jambes
01:16:42et j'ai perdu.
01:16:44Je pense que ces sportifs
01:16:46sont en train de montrer
01:16:48qu'on est capable de faire de grandes choses
01:16:50et que la différence, on s'en fiche.
01:16:52De le faire avec ou pas,
01:16:54c'est pas ça l'important.
01:16:56On parle de sport de haut niveau
01:16:58sur des Jeux paralympiques
01:17:00mais c'est aussi parler du sport pour tous.
01:17:02Je pense que c'est un enjeu majeur
01:17:04de pouvoir faire du sport tous ensemble.
01:17:06On parle de sport de haut niveau là
01:17:08mais c'est aussi le sport loisir,
01:17:10c'est le pratiquer ensemble,
01:17:12c'est la cohésion que le sport peut amener,
01:17:14ça casse les barrières sociales.
01:17:16Mais la vraie mission,
01:17:18c'est que ça peut arriver à tout le monde.
01:17:20Il y a des médias, de la télé,
01:17:22il y a un vrai chemin
01:17:24qui est encore long là-dedans.
01:17:26Je ne veux pas être provocateur
01:17:28mais aujourd'hui, vous avez ici
01:17:30un consultant aussi en situation de handicap.
01:17:32Je pense qu'à un moment,
01:17:34on a tous notre rôle à jouer.
01:17:36Nous, sportifs, vous, médias,
01:17:38la population qui doit aussi
01:17:40s'intéresser à ce sujet.
01:17:42Je pense que ce chemin
01:17:44est en train de se faire, gentiment mais sûrement.
01:17:46On sera forcément là pour continuer.
01:17:48On a des journalistes papiers à l'équipe
01:17:50qui sont en situation de handicap
01:17:52et qui galèrent d'ailleurs.
01:17:54Ce n'est pas toujours facile les jeux pour eux.
01:17:56Thomas, et après on parle de la course.
01:17:58C'est pour ça qu'on a continué
01:18:00de la question de Pierre.
01:18:02J'aimerais que tu nous parles de toi tout simplement.
01:18:04La bascule, comment elle s'est faite
01:18:06depuis la pose de cette prothèse ?
01:18:10On t'a mis une friche devant
01:18:12pour que tu vois comment ça se passe.
01:18:14J'imagine que la charge mentale
01:18:16pour faire la bascule,
01:18:18je vais faire du sport avec la prothèse,
01:18:20je vais faire du sport professionnel
01:18:22puis je vais devenir un champion olympique.
01:18:24C'est vraiment cette évolution mentale
01:18:26et psychologique qui va m'intéresser dans ton histoire.
01:18:28Je savais que dans le cheminement
01:18:30de ma reconstruction,
01:18:32à partir du moment où je me fais amputer,
01:18:34je sais que le sport va jouer
01:18:36une place énorme.
01:18:38Le sport a toujours fait partie de mon ADN.
01:18:40J'adore le sport, j'ai toujours fait
01:18:42beaucoup de sport avec des amis.
01:18:44J'étais avec un astrein
01:18:46très compétiteur.
01:18:48Je voulais un sport
01:18:50à la hauteur de ce qui m'était arrivé.
01:18:52Pourquoi le triathlon ?
01:18:54C'est un des sports qui va te faire
01:18:56le plus aller dans le dépassement de soi.
01:18:58C'est un des sports qui te demande
01:19:00le plus de polyvalence.
01:19:02J'avais envie de me prouver aux gens
01:19:04que ce sport, je n'étais pas encore bon
01:19:06à mettre à la poubelle.
01:19:08Ce que j'adore dans ce sport,
01:19:10c'est qu'il est hyper inclusif.
01:19:12Je peux prendre le départ
01:19:14de n'importe quelle course.
01:19:16C'est un sport hyper inclusif.
01:19:18Ça paraît comme ça un sport de dingue
01:19:20parce que c'est un sport assez punchy.
01:19:22On l'a vu pendant la course.
01:19:24On va y revenir quand même.
01:19:26On ne va pas te cacher que ce n'était pas facile
01:19:28à suivre parce qu'entre l'aéroport,
01:19:30il y avait 11 catégories en même temps.
01:19:32Tu avais les tandems, les femmes, les hommes,
01:19:34les handicaps différents.
01:19:36À suivre, c'était chaud.
01:19:38Et à courir, à nager, comment c'était
01:19:40avec tous ces athlètes qui ne sont pas
01:19:42dans ta catégorie ? C'était un beau bazar.
01:19:44Honnêtement, ce n'était pas tant le bazar
01:19:46que ça parce que c'était prévu
01:19:48sur deux jours initialement.
01:19:50La complexité météorologique
01:19:52du moment a fait que les organisateurs
01:19:54pour réaliser un triathlon
01:19:56pour que tout le monde soit content,
01:19:58ont densifié un peu les départs
01:20:00quitte à ce qu'au niveau télévisuel
01:20:02ce soit un peu moins compréhensible.
01:20:04C'est le petit point noir.
01:20:06Toi, tu arrives à être opéré.
01:20:08Il fallait que j'arrive.
01:20:10Il n'y avait personne devant lui.
01:20:12C'était facile pour se refaire.
01:20:14Ça fait 27 victoires de suite.
01:20:16Ça fait 5 ans que tu gagnes les courses
01:20:18auxquelles tu participes.
01:20:20Est-ce qu'il t'arrive parfois d'avoir peur
01:20:22de ne pas gagner ?
01:20:24Oui, ça arrive, bien sûr.
01:20:26Là, il y avait une grosse pression
01:20:28parce que j'avais annoncé à Paris
01:20:30que je ne venais pas sur la pointe des pieds
01:20:32et que je venais pour gagner.
01:20:34Quand tu l'annonces un peu à l'avance,
01:20:36c'est le cran de l'affaire.
01:20:38Je suis très content d'avoir répondu présent.
01:20:40Ce n'est pas dû au hasard non plus.
01:20:42Avec Nicolas, mon coach, Poulot,
01:20:44on avait dit que cette natation
01:20:46dans la Seine allait être dure
01:20:48parce que tu as un courant favorable
01:20:50pour aller chercher la première bouée
01:20:52mais tu reviens avec un courant défavorable.
01:20:54On savait qu'il fallait être très fort
01:20:56physiquement dans la natation.
01:20:58J'ai passé beaucoup de temps cet hiver
01:21:00dans les bassins pour vraiment
01:21:02densifier ma nage.
01:21:04C'était le prix à payer.
01:21:06C'est pour ça que je pense que je sors
01:21:08de l'eau plus frais que les autres
01:21:10et que je fais déjà un gros écart
01:21:12dès la natation.
01:21:14Un petit mot de l'ambiance.
01:21:16C'était une épreuve gratuite.
01:21:18Il y avait encore plus de monde.
01:21:20Plus toutes les catégories,
01:21:22il y avait encore plus de supporters.
01:21:24T'arrivais à entendre les consignes ?
01:21:26C'est bien, mais c'est l'enfer.
01:21:28C'est génial.
01:21:30À vivre, c'est exceptionnel.
01:21:32C'était très bien.
01:21:34J'avais peu de consignes de temps
01:21:36parce que c'est pas évident d'entendre les coachs.
01:21:38Nico était vraiment
01:21:40sur le pont Alexandre III.
01:21:42Il avait une petite tablette
01:21:44pour donner les inscriptions.
01:21:46Je lui avais dit qu'aujourd'hui, on fait simple.
01:21:48Si c'est sleep, c'est que je suis en train de m'endormir
01:21:50sur le vélo, donc tu me bousses.
01:21:52Si c'est fast, c'est que je suis en mode
01:21:54guerrier et que ça avance.
01:21:56A chaque tour, je voyais fast, fast, fast.
01:21:58C'est bon, c'est pas mal.
01:22:00On te voit le sourire, je crois que 5 minutes
01:22:02avant l'arrivée, t'as déjà le sourire.
01:22:04C'était magnifique. Pierre ?
01:22:06Tu parlais tout à l'heure d'inclusivité
01:22:08dans le triathlon.
01:22:10Tu m'expliques le rapport
01:22:12avec les valides et ta performance
01:22:14à toi.
01:22:16On veut toujours comparer.
01:22:18Je sais bien que c'est différent,
01:22:20mais on les considère comme des athlètes.
01:22:22C'est le message qu'on a retenu.
01:22:24Vu que tu as une licence où tu peux concourir
01:22:26avec partout, je m'imagine, connaissant ton
01:22:28pédigré, que quand tu fais des trucs
01:22:30le week-end, tu dois mettre des tartines à tout le monde.
01:22:32C'est un peu ça, le français.
01:22:34C'est terrible d'être au-dessus des autres tout le temps.
01:22:36Ce qui est génial,
01:22:38c'est que quand j'ai commencé le triathlon, on entendait
01:22:40qu'il était courageux, qu'il avait une prothèse.
01:22:42Maintenant que je gagne des triathlons, on entend
01:22:44que c'est normal qu'il ait une prothèse.
01:22:46C'est mieux dans ce sens.
01:22:48Tu arrives à faire croire que de base,
01:22:50tu as une différence qui t'affaiblit.
01:22:52Aujourd'hui, j'arrive presque à en faire croire que c'est une force.
01:22:54C'est génial. Maintenant, pour parler
01:22:56d'un public de triathlètes,
01:22:58hier, je gagne la course en 58 minutes.
01:23:00Un format sprint en 58 minutes.
01:23:02Ça parle un petit peu.
01:23:04J'ai fait le triathlon de Deauville il y a 2 ans.
01:23:063 ans, pardon. J'ai gagné devant
01:23:081500 triathlètes valides.
01:23:10C'est des courses...
01:23:12C'est pour prendre la mesure du coup.
01:23:14Il y a 3 ans, quand je fais le triathlon de Fréjus,
01:23:16je suis dans les 5 premiers.
01:23:18Sachant qu'il y a
01:23:20le premier et le deuxième sont Clément Mignon
01:23:22qui est champion de France longue distance.
01:23:24C'est Copland, un Australien qui fait des courses
01:23:26en world triathlon qui est olympique.
01:23:28Bien sûr qu'aujourd'hui...
01:23:30Mais c'est mon métier aussi.
01:23:32Aujourd'hui, je suis...
01:23:34Tu ne vas pas plus vite avec la prothèse ?
01:23:36Il y a ce fameux débat de...
01:23:38On peut imaginer que
01:23:40si j'ai finalement cette prothèse qui me fait
01:23:42aller plus vite, c'est ma jambe valide qui me ralentit.
01:23:44Et inversement.
01:23:46Ce débat peut exister pour les double amputés
01:23:48comme Pistorius à l'époque. On voyait bien que le démarrage
01:23:50était plus lent. Par contre, une fois qu'il était
01:23:52annoncé, il était imbattable.
01:23:54Sur un double amputé, ça peut se poser la question.
01:23:56Toi, non.
01:23:58Ça se compense.
01:24:00Juste une question. Depuis tout à l'heure,
01:24:02je t'écoute parler et je sens
01:24:04qu'il y a quelque chose dans la voix.
01:24:06Il y a une forme de leadership.
01:24:08Je trouve que c'est intéressant.
01:24:10Je voudrais savoir, pour la suite,
01:24:12tu commences déjà à te projeter ?
01:24:14J'ai l'impression que tu as une image
01:24:16de représentant de tout ça.
01:24:18Je voulais savoir si ça commençait
01:24:20à te trotter, peut-être,
01:24:22de devenir vraiment une des voix
01:24:24de cette discipline.
01:24:26Et même de t'investir encore plus.
01:24:28J'ai l'impression qu'il y a un destin
01:24:30pour toi, pour la suite.
01:24:32C'est ce que je ressens.
01:24:34Je crois un peu à la destinée.
01:24:36Rien ne me prédestinait à être l'athlète que je suis aujourd'hui.
01:24:38J'y ai beaucoup cru et j'ai beaucoup travaillé pour ça.
01:24:40Maintenant, quel est réellement mon rôle
01:24:42dans les prochains temps ? Je ne sais pas.
01:24:44Mais bien sûr que j'ai envie de faire bouger les choses.
01:24:46J'ai envie de contribuer à ça.
01:24:48On a ces Jeux de Paris 2004
01:24:50qui nous permettent
01:24:52de gagner énormément de temps
01:24:54sur le regard,
01:24:56sur la différence, etc.
01:24:58Je pense que ça, il faut en profiter.
01:25:00Il faut y aller.
01:25:02Alexis, en quinquant.
01:25:04C'était l'interview un peu classique.
01:25:06Il est dégoûté parce qu'il avait une question.
01:25:08Mais c'est l'interview choc.
01:25:10Ça pique un peu plus, ça peut être marrant.
01:25:12On envoie le jingle et ensuite, on y va.
01:25:14J'ai une petite liste de questions
01:25:16auxquelles tu es obligé de répondre.
01:25:18Rapide, efficace.
01:25:20C'est tout simple, c'est un pour ou contre ?
01:25:22Alexis, en quinquant.
01:25:24Est-ce qu'on est pour ou contre la une de l'équipe
01:25:26partagée avec Lucas Mazur ?
01:25:28On va découvrir.
01:25:30On est une équipe.
01:25:32Tu es porte-drapeau, il ne l'est pas.
01:25:34Elle est très belle, cette une.
01:25:36Tu ne voulais pas la une que pour toi ?
01:25:38Non, ça se partage, pas de problème.
01:25:40C'est sympa.
01:25:42Est-ce que tu seras sur la Tour Eiffel ou l'Arc de Triomphe
01:25:44après les Jeux ?
01:25:46Je suis plutôt pour.
01:25:48Par contre, si les anneaux restent sur la Tour Eiffel,
01:25:50les agithos doivent rester sur l'Arc de Triomphe.
01:25:52Il n'y a pas l'un sans l'autre, ce n'est pas possible.
01:25:54C'est pour toi, Ani Delco.
01:25:56Est-ce que tu es pour ou contre les enfants
01:25:58qui ratent l'école pour aller voir les parents ?
01:26:00Je suis totalement pour.
01:26:02C'est un motif d'absence pour tes enfants ?
01:26:04Le directeur, je le connais un peu.
01:26:06Ça va s'arranger.
01:26:08Papa n'est pas dispo, il a une médaille d'or.
01:26:10Est-ce que tu es pour ou contre
01:26:12t'offrir une folie avec la prime olympique
01:26:14de 80 000 euros ?
01:26:16Une folie, peut-être pas, mais des vacances,
01:26:18c'est sûr. J'ai promis qu'on partait
01:26:20en vacances à la Toussaint,
01:26:22parce que là, ça fait un petit moment qu'on est pieds au plancher.
01:26:24C'est des belles vacances, 80 000 euros.
01:26:2680 000 euros, n'oubliez pas que c'est imposé.
01:26:34Est-ce que tu es pour ou contre
01:26:36revenir dans le passé et éviter ton accident ?
01:26:38Ce qui fait que tu ne serais pas double champion ?
01:26:40C'est une très bonne question.
01:26:42Si c'est à l'instant T de l'accident,
01:26:44je demande à ce que cet accident n'ait pas lieu,
01:26:46parce que c'est trop violent.
01:26:48Tu fais broyer la chambre de travail.
01:26:50C'est pas un problème, tu as un engin de chantier.
01:26:52Ce moment précis est ultra violent
01:26:54et en aucun cas je voudrais le revivre.
01:26:56Par contre, si c'est
01:26:58trois, quatre ans plus tard
01:27:00et être le futur champion que je deviens,
01:27:02oui, là, il n'y a pas de problème, cette vie est mortelle.
01:27:04Alexis, est-ce que tu es pour ou contre
01:27:06les politiques qui se jettent dans la scène
01:27:08pour nous prouver qu'elle est bonne ?
01:27:10Je suis plutôt pour, parce que je l'ai fait avec elle.
01:27:12Je remercie forcément Amélie
01:27:14et c'est le cas de le dire, d'avoir mouillé le maillot.
01:27:16La ministre des Sports. Tu n'es pas malade d'ailleurs ?
01:27:18Même pas. Pourquoi tu veux venir ?
01:27:20Je vais y réfléchir.
01:27:22Prochaine question Alexis,
01:27:24est-ce que tu es pour ou contre faire les Jeux de LA 2028
01:27:26avec les valides ? Il y a plein d'athlètes
01:27:28qui font les deux.
01:27:30Si c'était avec les femmes,
01:27:32je pourrais peut-être pouvoir faire la course,
01:27:34mais il y a clairement un petit cran au-dessus et c'est normal.
01:27:36Il ne faut pas oublier qu'il y a une prothèse.
01:27:38Dans les Jeux d'après, dans le temps peut-être.
01:27:40Par contre, Alexis, est-ce que tu es pour ou contre
01:27:42apprendre l'anglais pour LA 2028 ? Parce qu'il paraît que c'est une catastrophe.
01:27:44Ce n'est pas forcément une catastrophe,
01:27:46mais mon plus gros handicap
01:27:48dans ma vie, c'est plutôt ça.
01:27:50Comment on dit médaille d'or en anglais ?
01:27:52Gold Medal.
01:27:54Oh, ça va !
01:27:56C'est le Benjamin Mazel d'ETN qui la balance.
01:27:58Alexis, est-ce que tu es pour ou contre
01:28:00les histoires de cul au Village Olympique ?
01:28:02Pour, s'ils se font plaisir.
01:28:04Tant mieux pour eux.
01:28:06T'as entendu parler de trucs ou pas ?
01:28:08J'ai aucune info et ça ne m'intéresse pas par contre.
01:28:10Mais nous, ça nous intéresse !
01:28:12Non, ça t'intéresse !
01:28:14Calme-toi tout de suite !
01:28:16Bon, d'accord.
01:28:18Alexis, est-ce que tu es pour ou contre
01:28:20les cadeaux de chez Dior ou Omega ?
01:28:22Il est géré quand même, ça claque.
01:28:24Plutôt pour.
01:28:26J'aime bien les cadeaux, c'est sympa.
01:28:28D'ailleurs, merci pour les sacs.
01:28:30Dernière question, Alexis.
01:28:32Est-ce que tu es pour ou contre
01:28:34les objectifs de médailles fixées à l'avance ?
01:28:36Le top 8 de Marie-Amélie Le Fur.
01:28:38On ne peut pas arriver
01:28:40sur la pointe des pieds.
01:28:42On est chez nous, on a des ambitions,
01:28:44on a des beaux athlètes.
01:28:46Il faut des objectifs dans la vie,
01:28:48sinon on n'avance pas.
01:28:50Un top 8, et même moi,
01:28:52j'aimerais bien aller titiller du top 5.
01:28:54Là, on est cinquième,
01:28:56à l'heure actuelle.
01:28:58On est à 11.
01:29:00Je pense que ça peut se réaliser.
01:29:02Et c'est la fin de cette interview.
01:29:04Bravo Alexis, pas de problèmes.
01:29:06Tu nous remontres une dernière fois
01:29:08la petite médaille pour le public,
01:29:10pour nous, pour le plaisir.
01:29:12En sport, t'es bon ?
01:29:14En actus sport, t'es comment ?
01:29:16Je ne l'ai pas trop suivi ces derniers temps,
01:29:18mais normalement, ce n'est pas si mal.
01:29:20On va vérifier tout ça avec les tirs au but.
01:29:22On joue.
01:29:28Ce défi est mené 3 à 1
01:29:30par la team du reste du monde.
01:29:32Sache que l'équipe perdante
01:29:34ira faire un tour à l'INSEP
01:29:36chez les judokas de l'équipe de France.
01:29:38Tu choisis ton équipe.
01:29:40Je suis vraiment désolé,
01:29:42mais je suis compétiteur.
01:29:44Et moi, sur le papier,
01:29:46quand il y a 3 à 1,
01:29:48je vais avec ceux qui gagnent.
01:29:50Je ne pensais pas
01:29:52qu'il allait prendre la facilité.
01:29:54Je me suis dit qu'il allait dans le défi.
01:29:56Les règles.
01:29:58Personne ne veut jouer avec nous.
01:30:00Personne ne veut jouer avec vous,
01:30:02vous ne faites que perdre.
01:30:04Chaque équipe répond à son tour
01:30:06à une question d'actualité.
01:30:08Vous avez 15 secondes pour vous concerter
01:30:10à voix haute.
01:30:12Attention à la fin du chrono.
01:30:14Si vous répondez après,
01:30:16vous ratez votre tiron.
01:30:18Qui choisit la team du reste du monde ?
01:30:20Les questions dures ou les questions faciles ?
01:30:22C'est couleur Paris 2024.
01:30:24C'est le TFC pour moi,
01:30:26ça n'est rien d'autre.
01:30:28Le reste du monde.
01:30:30Combien la France compte-t-elle
01:30:32de médailles d'or pour le moment ?
01:30:345, non ?
01:30:3611.
01:30:38C'est une bonne réponse.
01:30:40C'est le record de la France
01:30:42à Tokyo en 2021.
01:30:44Il va être battu.
01:30:46Change en vert.
01:30:48On débat.
01:30:50C'est une bonne réponse.
01:30:52Change en vert.
01:30:54Je l'ai eu l'année dernière toute l'année.
01:30:56Qui a déclaré
01:30:58« J'ai toujours encouragé
01:31:00le processus démocratique » ?
01:31:02Vincent Lapointe.
01:31:04C'est pas facile.
01:31:06Bon ben...
01:31:08Vincenzo, non ?
01:31:10Non, c'est pas ça.
01:31:12Qui d'autre ?
01:31:14Vincent Labruz.
01:31:16C'est vrai ?
01:31:18J'ai un peu la question.
01:31:20Il vous a presque offert un point.
01:31:22Qu'est-ce qu'il te prend, toi ?
01:31:24Ça paraissait tellement improbable
01:31:26que ce soit lui qui dise ça.
01:31:28Tim, le reste du monde.
01:31:30Alexis Anquincan
01:31:32a devancé le vainqueur de la catégorie supérieure.
01:31:34Avec combien de secondes d'avance ?
01:31:38Précisément.
01:31:40J'espère quand même.
01:31:4240 et 45.
01:31:44A 5 secondes.
01:31:46C'était écrit.
01:31:48C'est lui qui l'a fait.
01:31:50A toi, 45.
01:31:52C'était 43, c'est donné.
01:31:54Bon ben, vas-y, le temps.
01:31:56Non mais sérieux,
01:31:58les questions, c'est pas les bonnes.
01:32:00Je t'ai donné une réponse juste avant.
01:32:02Tu veux des choix multiples ?
01:32:04C'est maintenant.
01:32:06Vincent Labruz.
01:32:08Pourquoi le match de tennis
01:32:10Medvedev-Borges a-t-il été interrompu hier soir ?
01:32:123 réponses possibles.
01:32:14Un enfant est entré sur le terrain.
01:32:16Une alarme incendie s'est déclenchée.
01:32:18Des guêpes ont attaqué l'arbitre.
01:32:20Des guêpes, c'est déjà passé, ça, non ?
01:32:22Une alarme incendie, c'est pas mal, non ?
01:32:24Ça peut arriver plusieurs fois.
01:32:26C'est vicieux, ça.
01:32:28Une alarme incendie.
01:32:30Allez, les pompiers, je sais pas quoi.
01:32:32Une alarme incendie ? Réponse en image ?
01:32:34On l'a pas. C'est une bonne réponse.
01:32:36Alors, vous imaginez.
01:32:38C'est la cabine d'arbitrage informatique
01:32:40qui a été attaquée par une alarme d'incendie.
01:32:42Qui a été déclenchée.
01:32:44De partout, ça devient serré, là.
01:32:46Allez, Tim, le reste du monde.
01:32:48Question Jeux paralympiques.
01:32:50En France, combien y a-t-il de licenciés en boccia ?
01:32:522 réponses.
01:32:543600 ou 10400 ?
01:32:56Y a pas besoin de ta réponse.
01:32:58C'est 3600.
01:33:00C'est facile.
01:33:02Des fois, le capitaine doit prendre
01:33:04le taureau par les corps.
01:33:06Ben, je suis au milieu.
01:33:08C'est une excellente réponse.
01:33:10C'est la section la plus importante.
01:33:12C'est ça que t'as révisé dans le journal tout à l'heure.
01:33:14En disant, c'est sûr que ça va tomber.
01:33:16C'était il y a 2 minutes.
01:33:18Timboubi,
01:33:20dans quelle catégorie
01:33:22Alexi Anquin concourt-il ?
01:33:24C'est les lettres, les chiffres.
01:33:26Ah oui, t'as demandé tout à l'heure.
01:33:28On a tout expliqué au début des Jeux.
01:33:30Je t'ai dit tout à l'heure.
01:33:32Faut le laisser couler, là.
01:33:34C'est pas PTS2 ?
01:33:36PTS2.
01:33:38Est-ce que c'est la bonne réponse, Alexi ?
01:33:40W87.
01:33:42AT4.
01:33:44R2D2.
01:33:46On réexplique.
01:33:48PT, c'est les lettres du sport.
01:33:50PTS, c'est la catégorie debout.
01:33:52Tu as 2, 3, 4, 5.
01:33:54Je te simplifie.
01:33:562, c'est un handicap très lourd.
01:33:585, c'est très léger.
01:34:00PTS2, c'est souvent les amputés fémoraux.
01:34:02Il leur manque le genou et le pied.
01:34:04PTS3, c'est deux membres touchés.
01:34:06Hemiplégie ou double amputation.
01:34:08PTS4, c'est comme moi, c'est amputé sous le genou.
01:34:10Ou amputé dans le bras.
01:34:12PTS5, c'est un bras un peu plus court qu'un autre.
01:34:14C'est un handicap avec quelques doigts en moins.
01:34:16Un pied beau.
01:34:18C'est là-dedans que tu es allé plus vite que le vainqueur.
01:34:20C'est dur.
01:34:22C'est pas si compliqué.
01:34:24Après, tu as les catégories wheelchair.
01:34:26Les mecs font tout avec les moteurs roulants.
01:34:28Il faut tout m'expliquer.
01:34:30On a un jeu à finir, les gars.
01:34:32Le reste du monde est en tête.
01:34:34C'est dommage.
01:34:36Quelle marque sponsorise désormais le PSG
01:34:38et qui fait d'ailleurs polémique ?
01:34:40Pernod Ricard.
01:34:42On n'a même pas besoin de mettre du suspense.
01:34:44C'est Pernod Ricard.
01:34:46Des boissons anisées.
01:34:48Voyons la réponse en images.
01:34:50Pernod Ricard.
01:34:52Jusqu'en 2028.
01:34:54Il paraît que les Marseillais appellent au boycott.
01:34:56C'est la boisson locale.
01:34:58Les loges, il faut les remplir.
01:35:004-2.
01:35:02Vous êtes bien parti pour perdre.
01:35:04On va se rattraper.
01:35:06Combien de sportifs et sportives ont remporté
01:35:08le paratriathlon hier à 1 prêt ?
01:35:10On l'a dit tout à l'heure.
01:35:12On a dit le nombre de vues.
01:35:14En tout ?
01:35:16Oui, en tout.
01:35:18J'ai pas dit les Français.
01:35:20J'ai dit en tout.
01:35:22Combien de sportifs et sportives ont gagné ?
01:35:24Deux au moins.
01:35:26Ils sont perdus, c'est une mauvaise réponse.
01:35:2811 catégories.
01:35:30Je l'ai répété 3 fois.
01:35:32Il dit en tout.
01:35:34Ça veut dire qu'il s'est déchiré sur la question.
01:35:36Est-ce qu'on peut le raccorder le point ?
01:35:38Je le raccorde le point.
01:35:40Grand chef, on peut ou pas ?
01:35:42Il est magnanime.
01:35:44Je viens de gagner un an.
01:35:46Un an d'excuses.
01:35:48La faveur que je viens de vous faire,
01:35:50ça tient sur la tête.
01:35:52Tim, j'aimerais bien qu'Alexis nous montre
01:35:54ses talents.
01:35:56C'est une question.
01:35:58Combien de nations sont représentées
01:36:00dans le match paralympique ?
01:36:02160.
01:36:04Je crois que c'est ça.
01:36:06J'ai la réponse et c'est la bonne réponse.
01:36:08Vous pouvez vous conserter.
01:36:10Je fais confiance en Alexis.
01:36:12Tu voulais qu'il fasse preuve d'initiative et de talent.
01:36:14160, c'est une mauvaise réponse.
01:36:16C'était 182.
01:36:18Ça fait 22.
01:36:20Ça va pour Alexis.
01:36:224-3.
01:36:24Tu vas regretter le point.
01:36:26Les 4 joueurs lillois sanctionnés par Genesio
01:36:28pour la rencontre face au PSG.
01:36:38Excellente réponse.
01:36:42C'est la question.
01:36:44Vous êtes à égalité.
01:36:46Attention, il me faut le chiffre le plus proche.
01:36:48Depuis combien de temps,
01:36:50en jours,
01:36:52Alexis Anquincan n'a-t-il pas été vaincu ?
01:36:54Il me faut la réponse.
01:36:56Ta dernière défaite.
01:37:00Ça bosse.
01:37:06On retourne les ardoises.
01:37:08Dans 3, 2, 1.
01:37:10On retourne.
01:37:121550 pour le reste du monde.
01:37:141520 pour la Team Boubi.
01:37:16C'était 1849.
01:37:18Quand on est gentil, ça paye.
01:37:202 sur 2.
01:37:22Tu ne savais même pas le nombre de jours.
01:37:24Ça fait 5 ans.
01:37:26Il m'a dit août 2019.
01:37:28Bravo.
01:37:30Merci Alexis Anquincan.
01:37:32On vous donne un point.
01:37:34Il a choisi la bonne équipe.
01:37:36On te laisse parce que tu as beaucoup d'obligations.
01:37:38C'était un plaisir de t'avoir parmi nous.
01:37:40On te laisse en partant.
01:37:42Salut Alexis.
01:37:44On va aller voir Giovanni Castaldi
01:37:46en direct de Clairfontaine.
01:37:48Il y a les Bleus qui sont en ce moment au boulot.
01:37:50L'entraînement a commencé ou pas ?
01:37:52Coucou France.
01:37:54L'entraînement n'a pas encore commencé.
01:37:56Il va débuter dans quelques instants.
01:37:58L'entraînement est ouvert aux médias
01:38:00et au public.
01:38:02Tous les joueurs de l'équipe de France
01:38:04sont allés saluer le public présent
01:38:06pour signer les autographes.
01:38:08Les fans ont souhaité un joyeux anniversaire
01:38:10à Bradley Barcola
01:38:12qui a fêté hier ses 22 ans.
01:38:14La séance débute sur les images de Jérémy Jalingo.
01:38:16On va y retourner tout de suite
01:38:18après la pub dans l'équipe de Greg.
01:38:20Ils sont éparpillés sur ce plateau.
01:38:22Greg Gachère, un autre champion paralympique.
01:38:26Il t'enchaîne derrière.
01:38:28Il fait des blagues de bureau.
01:38:30Elle est folle.
01:38:32Personne ne t'a écouté.
01:38:34T'étais impressionné ou pas par le Gaillard ?
01:38:36Ah oui.
01:38:38L'améliore.
01:38:40De quoi qu'on cause dans l'équipe de Greg aujourd'hui ?
01:38:42Déjà on va parler français.
01:38:44On va parler d'Adrien Rabiot.
01:38:46Il gère mal sa carrière.
01:38:48C'est un club.
01:38:50Ça va commencer à être un peu ennuyeux.
01:38:52C'est pourquoi les stars du football
01:38:54vont finir par être cramées.
01:38:56Essorées.
01:38:58Rincées.
01:39:00Pourquoi ça va de mal en pire ?
01:39:02Parce qu'il y a plus de matchs.
01:39:04J'ai la réponse.
01:39:06On va aller un peu plus loin.
01:39:08C'est rien de court.
01:39:10On aura également deux jeux.
01:39:12Ça va être extrêmement bien.
01:39:14A tout de suite dans l'équipe de Greg.
01:39:16On se retrouve demain à 16h10.
01:39:18On fait la photo finale avec les vainqueurs.
01:39:20Sans Alexis mais avec la mascotte.
01:39:22A demain !

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