Daniil Medvedev était invaincu en quart de finale à Flushing Meadows, avec un beau quatre sur quatre. Toutefois, mercredi soir, le Russe s'est incliné lors de son cinquième quart à New-York contre le roi du circuit de l'ATP, Jannik Sinner, 6-2, 1-6, 6-1, 6-4. Cette année, l'Italien avait renversé le Russe en finale de l'Open d'Australie puis Medvedev avait ensuite pris sa revanche à Wimbledon, encore en cinq sets. Le Transalpin est donc allé chercher la belle pour cette année en Grand Chelem. Notons les 57 fautes directes du Russe, en difficulté pour dépasser Sinner. En conférence de presse, le protégé de Gilles Cervara n'a pas caché sa frustration.
Vidéo : @USOpen
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00:00C'était difficile, je n'étais pas heureux de la façon dont j'ai joué,
00:07parce qu'il y a eu des moments très bons et d'autres pas si bons.
00:12En général, c'est difficile quand tu sors et c'est rare que je devienne pressionné,
00:19mais j'étais super pressionné parce que quand je manquais, je ne savais pas pourquoi je manquais.
00:25Je ne pouvais pas le corriger et j'étais super pressionné et c'était encore plus difficile.
00:31Ce n'est pas un sentiment facile, je ne suis pas heureux avec moi-même, mais c'est du tennis.
00:36C'est ok, j'ai perdu, je vais à la maison.
00:38Merci. Une question à chaque, on va en prendre quelques-unes.
00:41D'accord.
00:42Thimani.
00:43Thimani Carl de The Guardian.
00:45C'était évidemment un match très topsy-davy avec beaucoup de swings de momentum.
00:49Comment as-tu ressenti ça sur le court et pourquoi as-tu senti que c'était comme ça?
00:55C'est la chose au tennis, parfois on ne sait pas la raison exacte.
00:59Ça peut être quelque chose, je veux dire, il joue bien, ça peut être son ballon, son coup de ballon,
01:05et ça peut être beaucoup de choses différentes.
01:08Je n'ai pas encore une réponse et je ne sais probablement pas pourquoi ça s'est passé.
01:13Et c'est certainement les swings de momentum.
01:15Je dirais que si je regarde l'hypothèse, c'est que le premier coup était horrible pour moi.
01:22Je pense que c'était probablement pire que le troisième coup.
01:25Et j'ai réussi à résoudre beaucoup de problèmes dans le deuxième coup.
01:29J'ai joué mieux.
01:31Et pareil dans le quatrième coup, j'ai réussi à résoudre des problèmes que j'avais dans le troisième coup.
01:36Ce sont les choses positives.
01:38Et la négative, c'est que finalement, je ne les ai pas résolvés jusqu'ici.
01:41Et c'est toujours mieux de ne pas les résoudre et de ne pas les avoir du tout.
01:45Je ne sais pas pourquoi exactement, mais ce n'est pas le meilleur match de mon côté.
01:50Je pense qu'il n'est pas le meilleur de son côté.
01:53Il manque un peu ici et là.
01:55Mais il a gagné, donc c'était mieux pour lui.
02:14Non, je ne pense pas.
02:17L'autre théorie que j'ai, c'est qu'ici, je l'ai vu en train de pratiquer une semaine avant le tournoi.
02:25Balls, courts, ce n'est pas facile.
02:28C'était pareil à Montréal, à Cincinnati.
02:30Ce n'est pas super facile de les contrôler.
02:32Parfois, tu te sens comme si tu fais tout bien, et puis tu manques.
02:35Et puis tu as des questions, etc.
02:37Mais avant de jouer, peut-être que j'étais plus confiant de moi-même.
02:43Je vais gagner ce match, même si j'ai perdu quelques coups.
02:47Peut-être qu'aujourd'hui, j'allais chercher des coups plus risqués.
02:51J'en manquais un peu plus.
02:53Et comme je l'ai dit, à un moment donné, j'étais un peu perdu dans mes erreurs.
02:57Peut-être que c'était pareil pour lui.
02:59Parce que j'ai toujours réussi à le mettre en difficulté, même si ce n'était pas suffisant.
03:05C'est une autre théorie que j'ai.
03:07À l'arrière, Charlie.
03:10Je voulais savoir comment tu vois ton anniversaire à Grand Slam,
03:14et où tu penses que tu es relativement à Carlos Yannick et Novak.
03:19Mon anniversaire à Grand Slam a été plutôt bon.
03:22J'ai perdu Gareth Wimbledon.
03:24Ce n'était pas le tournoi le plus facile pour moi.
03:27J'ai eu de bons résultats.
03:29Mes premiers semi-tournois.
03:30Pour être sûr, j'ai essayé d'aller à l'Olympique d'Australie et à l'Olympique des Etats-Unis.
03:32J'avais de grands espoirs.
03:34Finalement, j'ai perdu le même gars.
03:39Mais en considérant tous les détails qui sont venus ici sans confiance,
03:43après le Montreal-Cincinnati,
03:44l'Olympique d'Australie a essayé d'aller directement à l'Olympique d'Australie,
03:48et a presque gagné avec des retours folles.
03:50J'ai l'impression que c'était un bon anniversaire à Grand Slam.
03:53J'aurais probablement fait mieux dans d'autres tournois qu'à Grand Slam,
03:57mais j'ai toujours la chance.
03:58J'ai peut-être encore 4 ou 5 tournois à gagner.
04:02C'est là que je devrais regarder maintenant.
04:15C'est difficile.
04:16Il est l'un des meilleurs joueurs du monde en tant que meilleur.
04:19Il le mérite.
04:21C'est un joueur difficile à jouer contre.
04:23Il ressent le jeu bien.
04:26Il choisit le bon coup au bon moment,
04:29et c'est là que j'aime jouer contre des joueurs comme lui,
04:32parce que c'est là qu'il s'entraîne très bien,
04:37où chaque point compte,
04:39et dans le break point,
04:40il essaie de réfléchir à ce qu'il fait sur ce break point,
04:44et comment l'attaquer.
04:46Je pense que tous les matchs étaient intéressants de leur propre façon.
04:51Le public l'aime, je pense.
04:53On sera heureux de jouer plus contre lui à Grand Slam.
04:57On a du temps pour quelques autres questions.
04:59Là-bas, et après Willi.
05:00Nous sommes prêts.
05:01Guido Nathan, Defector Media.
05:03Est-ce que vous pensez,
05:04maintenant que vous avez de nouveaux adversaires,
05:07que vous voulez utiliser cette off-season
05:09pour vous concentrer sur la préparation pour ces joueurs en particulier ?
05:12Et si c'est le cas, qu'est-ce que ça ressemble ?
05:14J'aimerais dire oui,
05:15mais habituellement, l'off-season est de deux semaines.
05:21La seule chose que je sais,
05:23c'est qu'en fait, c'est vrai,
05:25habituellement, après l'off-season,
05:27j'ai commencé l'off-season bien,
05:29parce que c'est la seule fois de l'année
05:31où vous avez, je dis deux semaines,
05:33mais parfois, ça peut être trois,
05:35où c'est comme trois semaines complètes
05:37de préparation pour quelque chose,
05:39ce que nous n'avons pas pendant l'année.
05:41Pendant l'année, le maximum que vous pouvez avoir
05:43est peut-être deux,
05:44quand il n'y a pas d'Olympique,
05:46avant ou après Wimbledon.
05:48Et encore, c'est un peu différent.
05:51J'ai toujours travaillé dur,
05:53je veux dire, les gars,
05:55ils étaient toujours durs, les gars.
05:57Avant, c'était comme Rafa, Roger Novak,
05:59maintenant, c'est Carlos, Yannick,
06:01quelques autres gars.
06:03Il faut juste pratiquer dur,
06:05essayer d'améliorer votre jeu
06:07et essayer de les battre.
06:08Vraiment ? Dernière question.
06:10Quels sont vos pensées sur la rivalité
06:12que vous avez avec Yannick ?
06:14L'année dernière, c'était dur pour moi,
06:16mais en même temps,
06:18honnêtement, aujourd'hui,
06:20en comparant avec certains matchs
06:22que j'ai joué avec lui l'année dernière,
06:24quand il a commencé à me battre,
06:26j'ai l'impression que je faisais les bonnes choses,
06:28mais je n'ai pas réussi à les exécuter bien.
06:31Donc je sens que le match lui-même,
06:34il faisait les bonnes choses
06:36et je faisais les bonnes choses.
06:38Je sens qu'on est tous sortis de ce match
06:40en pensant que maintenant,
06:42je ressens ce qu'il fait.
06:44La seule chose, c'est que j'ai perdu et qu'il a gagné,
06:46donc il va se sentir mieux.
06:48Mais j'aime ça.
06:51Avoir de grands rivalités comme ça
06:54m'a toujours poussé à me faire mieux.
06:56Parfois, je perds. Parfois, je gagne.
06:59Je vais essayer de me faire mieux la prochaine fois
07:01et c'est la seule chose que je peux faire.