Michel Barnier a été nommé par Emmanuel Macron Premier ministre, ce jeudi 5 septembre. Mais en 2021, il était candidat au congrès des Républicains en vue de la présidentielle de 2022. Il était arrivé en troisième position, derrière Éric Ciotti et Valérie Pécresse.
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00:00Oui, parce qu'il a été candidat au Congrès des Républicains de 2021. Son programme, à l'époque, on l'a retrouvé, on l'a décortiqué.
00:07Plusieurs axes avaient été évoqués par Michel Barnier lors de cette primaire. Sur l'emploi, notamment, et sur la question des retraites qui va l'occuper très rapidement en tant que Premier ministre.
00:15Lui, il était sur une ligne de départ à la retraite à 65 ans. Il est peu probable, donc, qu'il décide d'abroger la dernière réforme des retraites.
00:24Le nouveau Premier ministre avait également développé des éléments de programme sur la sécurité pour créer, selon ses mots, un électrochoc d'autorité.
00:33Voilà ce qu'il disait. Il voulait, par exemple, armer les polices municipales, créer au moins 20 000 nouvelles places de prison et puis augmenter considérablement le nombre de centres éducatifs fermés.
00:44Et puis, il y a trois ans, Michel Barnier avait émis des propositions aussi sur le volet immigration, Jean.
00:49Exactement. Il souhaitait d'abord commencer par un moratoire. Tout de suite, entre 3 et 5 ans de moratoire pour stopper les régularisations ou réduire l'accueil des étudiants étrangers.
01:01Sur la question des délinquants étrangers, maintenant, il prenait la double peine, c'est-à-dire l'expulsion des étrangers condamnés à de la prise en ferme.
01:09Sur l'écologie, à présent, il est opposé au développement de l'éolien. En tout cas, il souhaitait l'encadrer, il se disait, contre l'éolien en l'absence d'accords locaux.
01:19Il voulait, en revanche, mettre en place une taxe carbone européenne, au niveau européen. Cela aurait nécessité alors l'accord D-27 et ce, à l'unanimité.
01:28Enfin, un sujet et une attention qu'il partage avec son prédécesseur, Gabriel Attal, c'est le sujet de l'éducation.
01:35Il voulait faire de l'éducation nationale, à l'époque, la grande cause de son quinquennat, s'il avait été élu président, avec plusieurs mesures fortes.
01:41D'abord, le dédoublement de toutes les classes de primaire en zone d'éducation prioritaire.
01:45L'alignement de la rémunération des enseignants sur le niveau observé, disait-il, dans les autres pays et le recrutement des professeurs directement par les chefs d'établissement.
01:55Je rappelle enfin que, lors de ce premier tour de cette primaire des Républicains en décembre 2021, Michel Barnier était arrivé en troisième position, derrière Éric Ciotti et Valérie Pécresse.
02:06Il avait obtenu, à l'époque, 23,93 % des voix.