• il y a 2 mois
Emmanuel Macron a nommé l’ancien ministre et commissaire européen Michel Barnier au poste de Premier ministre, deux mois après le second tour des élections législatives. Il devient le plus vieux chef du gouvernement de la Ve République à l’âge de 73 ans. Soutenu par le camp présidentiel et les Républicains, Michel Barnier devra former un gouvernement qui pourra échapper à la censure en l’absence de majorité.

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Transcription
00:00— Moi, je jugerai aux actes. Et nous s'y tiendrons. Et je soutiendrai ce qui ira dans le sens de l'intérêt général.
00:07Et je sanctionnerai, je m'opposerai à tous ceux qui, quelque part, participera de la continuité des mots macronistes.
00:16Le danger qui guette M. Barnier, c'est d'être prisonnier d'une coalition macroniste. Cette coalition macroniste,
00:25elle a été dans le secret, je dirais de façon un peu honteuse, portée par certains de mes anciens amis républicains.
00:33Je l'ai dénoncée. Je m'en suis séparée. Elle était contre nature. Elle n'a pas été dite clairement aux électeurs français.
00:41Aujourd'hui, on s'aperçoit que, quelque part, les seuls qui soutiennent officiellement Michel Barnier sont les groupes
00:48de la majorité, de l'ancienne majorité macroniste. Donc il fait partie. Il y a un risque pour lui d'être englouti,
00:56d'être absorbé dans le pôle macroniste. S'il poursuit la politique de M. Macron, ça sera naturellement un échec cuisant.
01:05Et ça sera une sanction forte que nous lui appliquerons. Il faudra rompre radicalement, brutalement avec tout ce qu'a fait M. Macron,
01:14le désordre dans la rue, le désordre dans les comptes, la perte d'influence internationale. Soit M. Barnier se libère de celui
01:23qu'il a nommé en rompant les amarres avec M. Macron, soit il sera englouti avec lui.

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