Le meilleur d'ORLT avec Stéphane Guillon et Cyril Féraud !

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Le moment où il a perdu goût à la vie, ce qui l'agace à la télévision, l'époque où il a perdu sa modestie ou encore les coulisses de sa chronique sur DSK, Stéphane Guillon refait sa télé ce samedi 7 septembre. Cyril Féraud, également invité, évoque la naissance de son fils Tim et son arrive dans "Tout le monde veut prendre sa place" !

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00:00Vous vous lancez en 2018 dans cette relation totalement déraisonnable avec Amy, une Iloise 25 ans plus jeune que vous.
00:07Pour elle, vous allez tout quitter. Votre femme, Muriel Cousin, votre vie de famille, votre maison,
00:11mais aussi votre confort mental parce que très vite, vous basculez dans une relation qu'on peut qualifier toxique.
00:18Il y a une forme d'emprise mentale de cette Amy sur vous.
00:20Oui, il y a une forme d'emprise et j'ai ma part de responsabilité, c'est-à-dire que quand vous quittez tout ce que j'ai quitté,
00:26et notamment des enfants qui étaient petits, ma fille qui avait 11 ans,
00:30et quand vous brisez des gens pour quelqu'un d'autre et que vous vous apercevez que ce quelqu'un d'autre, c'est une erreur,
00:37vous allez être dans le déni. C'est-à-dire que vous vous dites, j'ai pas mis toute ma vie par terre pour une personne qui ne serait pas la bonne personne.
00:45Donc vous allez commencer à vous accrocher et là, effectivement, vous commencez à accepter des choses que vous ne devez pas accepter
00:53et l'emprise se met en place peu à peu.
00:56Elles vous disaient régulièrement que rien n'allait chez vous.
00:58C'est ça, ce sont des personnes qui soufflent le chaud et le froid.
01:02À un moment donné, vous êtes le mec le plus sexy, le plus drôle, le plus chouette, le plus charmant, le plus romantique
01:08et le lendemain, alors qu'il ne s'est rien passé, la personne vous regarde et elle vous dit, je ne sais pas si on va rester ensemble
01:14parce que franchement, quand je suis avec toi, d'abord je suis tendu, je ne dors plus, tu amènes un stress dans cette maison
01:21et tout d'un coup, vous ne comprenez pas pourquoi on est passé d'un grand soleil à une obscurité totale.
01:28Rétrospectivement, vous vous dites que cette relation aurait aussi pu vous coûter votre carrière, si vous étiez laissé emporter par ce chagrin ?
01:34Non, elle aurait pu me coûter la vie, mais plus que ma carrière.
01:39Ça, vous le dites, en juin 2023, vous voulez en finir avec la vie, vous aviez tout préparé ?
01:44Oui, enfin bon, je ne l'ai pas fait et encore, je pense que paradoxalement, c'est un des moments les plus drôles du livre.
01:51C'est-à-dire que je regarde des tutos pour en finir, pour faire un noeud coulant et puis je n'ai évidemment pas le courage.
01:57Mais c'est vrai que c'est un moment de ma vie, alors que je suis quelqu'un qui adore la vie, où je n'ai plus envie de vivre.
02:09Moi, ça ne m'était jamais arrivé et c'est des moments assez effrayants, en définitive.
02:17On me parle très rarement de mon écriture, du livre et qu'on me ramène toujours à mon passé de chroniqueur, à DSK, à trucs, etc.
02:29C'est compliqué, ça n'est pas dans les pays anglo-saxons et ça l'est ici, c'est-à-dire que vous avez une étiquette et c'est extrêmement difficile de la décoller.
02:36Et comme je vous l'ai dit, c'est un livre intime, c'est un livre qui me tient spécialement à cœur et que c'est vrai que je suis touché quand on m'en parle.
02:46Est-ce que vous avez le sentiment parfois, en faisant des émissions, que les gens n'ont pas lu le livre ?
02:52Oui, je ne vais pas balancer, mais je viens de faire une émission où clairement, ils n'avaient pas lu le livre et on est venu pour que je fasse de l'ambiance, ce que je sais faire.
03:04Je ne suis pas un trop mauvais client, mais je suis sorti de là en colère.
03:11Vous l'avez fait savoir ?
03:13Non, je ne l'ai pas fait savoir parce que je m'en fous maintenant.
03:18Par exemple, quand je suis arrivé tout à l'heure, que j'ai échangé avec vous avant l'émission et qu'en quatre phrases, j'ai su que vous aviez lu mon livre, j'étais tellement content.
03:30Vous y alliez super fort dans 20 heures dispétantes, Stéphane Guillon. Vous n'avez jamais eu peur de vous en prendre une avec un invité ?
03:36Si, avec Joestar. Et d'ailleurs, c'est Béatrice Dalle qui est croisée au Festival Langoulême il y a un an.
03:43On s'est dit bonjour, elle m'a dit « t'as de la chance, j'ai vraiment envie de me lever pour t'en mettre une ».
03:47Elle a rendu une étonnace ?
03:49Non, parce qu'elle l'a dit avec beaucoup d'humour, avec un grand sourire.
03:54Oui, parfois j'étais impressionné, mais en vérité, j'étais terriblement impressionné par les invités.
04:01C'est ce qu'ils ne savaient pas, mais j'avais aussi peur qu'eux, si ce n'est plus.
04:05Est-ce qu'il y en a qui ont pété les plombs après l'émission « On coulisse » ?
04:09Oui, il y en a deux. Il y en a un, je peux en parler parce qu'il n'est plus là, c'est notre regretté Jacques Villerey,
04:18qui avait très mal pris le papier. Il y en a un autre, je ne peux pas le citer, mais il a aussi démonté la loge.
04:27A vous, coûtiez cher en décoration ?
04:29Oui.
04:32Après, j'imagine qu'il y avait la possibilité pour certains de demander aussi à ce qu'il soit coupé ce papier, puisque l'émission a été enregistrée.
04:38Ça a aussi été fait par le même qui avait détruit la loge.
04:41D'accord, donc il avait eu garde-cause.
04:43En vérité, je vais même vous dire une chose, toute l'émission a été trapée. L'émission a été trapée dans son entièreté, mais je ne peux pas dire qui c'est.
04:52Récemment, vous avez déclaré que vous regrettiez de cette époque une forme d'arrogance, en tout cas une perception d'arrogance chez les gens qui étaient face à vous.
04:58Oui, mais ça c'est plus sur ma période France Inter, c'est-à-dire que j'avais tellement de commentaires dans la rue, dans la presse, que finalement je me suis pris pour quelqu'un d'important, pour un vengeur.
05:13Est-ce que vous avez eu le boulard, Stéphane Guillen ?
05:15Mais clairement ! Quand je regarde une interview de moi il y a une quinzaine d'années, j'ai envie de me mettre des baffes.
05:21Ce n'est pas une posture, c'est vrai.
05:24Je vais vous parler de la crise, mais avant je veux vous dire que j'ai assez peu apprécié les commentaires de votre humoriste.
05:30Les responsables politiques ou les responsables d'actions publiques comme moi ont le droit, même le devoir sans doute, d'être critiqués par les humoristes,
05:38mais l'humour ce n'est pas drôle quand c'est principalement de la méchanceté.
05:40Vous êtes où au moment où il dit ça à DSK ? Vous êtes encore en studio Stéphane Guillen ?
05:44Je suis rentré chez moi, j'ai appelé la personne qui s'occupe de ma presse en lui disant écoute j'ai fait un papier, DSK a répondu, ça va peut-être buzzer un peu.
05:54Et on s'arrête là. Et là, comme avant un tsunami, il y a une heure de calme total.
06:00Rien. Et au bout d'une heure, le téléphone s'est mis à sonner, mais à sonner, sonner, sonner, et là il y avait la presse nationale et internationale.
06:11Il faut savoir que j'ai quand même eu une page dans le New York Times suite à cette histoire, le comique qui s'est fait Dominique Strauss-Kahn.
06:19Dans ces appels, il y a aussi un appel de la direction de France Inter très vite ou pas ?
06:23Oui, il y a un appel de la direction, il y a un appel de Bruce Toussaint qui me dit est-ce que je peux t'interviewer à midi ?
06:30Alors je lui dis bah ouais, je te connais bien, je lui dis oui Bruce si tu veux tu m'interviewes à midi au téléphone.
06:36Et là Bruce m'appelle à midi et demi et il me dit alors ils t'ont engueulé France Inter, tu t'es fait taper sur les doigts.
06:43Et là moi qui en rajoute toujours, j'ai dit non non ils sont très contents, ils viennent de m'offrir une caisse de champagne.
06:51Et le truc part dans l'astratosphère, service public, comment on peut envoyer une caisse de champagne à Stéphane Guillon chez lui ?
06:59C'est-à-dire que les gens prennent tout au premier degré.
07:02Stéphane Guillon, vous êtes toujours fâché avec Irradiation ou pas ?
07:05Non, non, non.
07:06Vous vous êtes reparlé depuis ce clash en 2017 ?
07:08Evidemment, évidemment on s'est reparlé parce que j'ai été et je lui ai écrit, j'ai trouvé assez dégueulasse les gens qui ont dit qu'il ne méritait pas sa décoration.
07:19Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur.
07:21Alors on aime ou pas Thierry Ardisson, ça reste un grand monsieur de la télévision parce que c'est un homme qui a apporté de vraies idées.
07:32Comment il a réagi lorsque vous avez repris contact avec lui après ces quelques années sans se parler pour ne pas le dire fâché ?
07:36Il a été à l'Ardisson, ça va ma poule mais bien sûr, on va bouffer, évidemment je t'aime coco et puis voilà, ce n'est pas quelqu'un de rancunier.
07:47Aujourd'hui vous auriez envie de refaire de la télé comme vous l'avez fait par le passé ou pas ?
07:50Non, non, non, non.
07:51Ça ne vous manque pas du tout ?
07:52Pas du tout, ce qui me manque c'est la radio.
07:54Pourquoi la télé elle ne vous manque pas du tout Stéphane Guillon ?
07:56Parce que ça marqueur fort la télévision et c'est extrêmement compliqué de faire du théâtre ou d'être distribué dans des séries et dans des films.
08:03Et moi, les gens l'ont certainement oublié, mais mon premier métier c'était comédien.
08:08J'étais jeune comédien, j'en parle d'ailleurs dans le livre et finalement, évidemment que ça m'a fait connaître et que ça m'a fait gagner de l'argent, mais ça m'a éloigné.
08:18En revanche, si une radio me demande un jour un billet d'humeur une fois par semaine, parce que je ne pense pas qu'on puisse être bon tous les jours,
08:27une fois par semaine je serais ravi de venir faire une revue de presse quelque part.
08:32De l'argent, vous en gagnerez beaucoup plus par la suite quand vous devenez chroniqueur star de Canal+, et de France Inter.
08:37Ça ne vous fait pas tourner la tête au début justement quand l'argent arrive ?
08:40L'argent, je suis très content d'en avoir gagné beaucoup parce que ça m'a permis notamment d'acheter une belle maison.
08:47Et le problème quand vous gagnez beaucoup d'argent, c'est que vous vous mettez aussi à en dépenser beaucoup.
08:53Finalement, on dépense l'argent comme on le gagne, c'est ça.
08:57On aligne le train de vie ?
08:58Oui, et aujourd'hui où je peux rester vraiment des mois sans plus rien gagner,
09:04ce n'est pas au théâtre que je gagne des sommes, ce n'est pas non plus dans l'édition, donc je peux vraiment rester très longtemps sans gagner de l'argent,
09:12j'ai adopté mon train de vie.
09:16Vous avez dû revoir votre train de vie à la peste depuis ces années-là, ces années Canal?
09:19Oui, c'est un euphémisme, mais totalement.
09:21Mais je n'en suis pas du tout malheureux.
09:25J'ai eu des voitures, des montres, des trucs, puis une fois que vous avez eu ça, c'est des jouets, vous ne les avez plus.
09:34Mais l'important, je vais dire une banalité, c'est d'être heureux et en bonne santé, le reste on s'en fout.
09:42Tiens, Ardisson, il avait balancé le montant de votre cachette dans Salut Laiterien,
09:45il avait articulé en tout cas une somme qui était très importante pour ne pas dire astronomique,
09:49ça correspondait à la réalité ou il avait quand même surévalué les choses ?
09:53Oui, j'ai envoyé des trucs à Ardisson, et Ardisson m'a envoyé des trucs.
09:58Pour te le dire, c'est public, les gens le trouveraient sur Internet, il avait dit que vous gagnez 10 000 euros par chronique, c'est vrai ?
10:03Oui, c'est vrai, mais en même temps, pardon, d'abord, je n'ai pas gagné tout le temps 10 000 euros par chronique,
10:08ça faisait des années que j'étais là.
10:10Après, sur ma chronique, ça faisait des pointes d'audimat à plus de 2 millions,
10:16donc je ramenais beaucoup de monde, beaucoup de rentrées publicitaires, d'argent à la chaîne,
10:23et puis il faut savoir, en plus moi je suis un laborieux, que ce genre de papier me prenait parfois une semaine de travail
10:29pour arriver à 5 minutes de chronique.
10:31Après, on a le droit de trouver ça indécent.
10:33Oui, parce que ça fait quand même une semaine à 10 000, pour les gens qui nous écoutent, ils vont nous dire que c'est beaucoup.
10:36Oui, mais je comprends qu'on trouve ça indécent.
10:37Mais on me reproche mon salaire, et on reproche le salaire des footballeurs,
10:42et on reproche le salaire des capitaines d'industrie,
10:45voilà, en tout cas, je tiens à rassurer les gens qui nous écoutent,
10:48je ne gagne plus ces sommes-là, plus du tout.
10:512003, le magazine Voici vous prévient qu'ils ont une photo volée de vous
10:55embrassant une femme devant Radio France, le problème c'est que ce n'est pas la vôtre,
10:58mais Muriel Cousin, la suite est surréaliste, vous la racontez dans le livre,
11:02vous êtes allé à Voici pour essayer de négocier,
11:04qui ne publie pas cette photo ?
11:06Oui, mais c'est eux qui ont voulu me voir, parce qu'eux, ils ne pouvaient pas publier,
11:10parce que j'étais marié, j'étais père de trois jeunes enfants.
11:14Et eux, ils s'embarrassent de ça ?
11:16Là, ils savaient que ça pouvait leur coûter très très cher,
11:19parce qu'en plus, je ne suis pas quelqu'un qui communique sur sa vie privée,
11:22donc ils savaient que le ratio, s'ils étaient condamnés, etc.
11:25Et le mec, un voyou, il a mis les photos devant moi,
11:30il m'a dit, qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce que tu proposes ?
11:33Je ne peux pas les publier maintenant, mais il faut que je les publie un jour,
11:36parce que moi, ça m'a coûté 5000 balles, donc il faut que je retrouve les 5000 balles.
11:40Ecoute, ce que je te propose, c'est dès que tu as divorcé,
11:42dès que ta vie est un peu rangée, tu me téléphones et puis je publie.
11:45Il vous demande d'être complice de la publication de ces photos ?
11:47Oui, il me dit, voilà, il faut que tu te démerdes,
11:50mais moi, j'ai payé les photos, il faut que j'en fasse quelque chose.
11:52Et comment vous avez fait pour réussir à ce qu'il ne publie pas ces photos ?
11:55Vous vous êtes engagé précisément à dire, je te rappellerai.
11:57Ils les ont.
11:58Ou je te paye.
12:00Ils les ont. Ils les ont publiées plus tard.
12:05Dans Fini de rire, vous racontez une très belle histoire avec Jean-Paul Belmondo à l'époque,
12:09où vous étiez vendeur dans un magasin de vêtements,
12:11et vous avez en quelque sorte vengé de votre patron ?
12:14Oui, mon patron me martyrisait, et arrive Jean-Paul Belmondo,
12:17on devait être en 1984, le Jean-Paul de la grande époque,
12:21et mon patron, quand il voit Belmondo arriver dans la boutique,
12:24il dit, Guillaume, allez voir au sous-sol si j'y suis.
12:29Il cherche à se débarrasser de vous pour être seul avec Belmondo ?
12:31Seul avec Belmondo.
12:33Et Belmondo, qui était un instinctif, qui débordait de sympathie,
12:38il dit, non, non, non, non, le gamin reste avec nous.
12:43Donc, je reste.
12:45Et là, Belmondo essaye des fringues.
12:47Et tout d'un coup, ce crétin de patron, dont je tairai le nom,
12:52Belmondo lui demande une veste en cachemire, couleur camel,
12:56très à la mode dans les années 80,
12:58et qui coûtait, c'était la pièce du magasin, 8000 francs.
13:02Waouh.
13:04Fortune.
13:05Et Belmondo dit, magnifique, donnez-la-moi en 56.
13:11Et mon patron dit, non, non, vous n'êtes pas aussi balèze, faites un 54.
13:15Non.
13:17Je fais un 56.
13:18Mais non, vous n'êtes pas aussi balèze, faites un 54.
13:21Je vous dis que je fais un 56.
13:23Faites un 54.
13:24Très bien.
13:26Donnez-la-moi en 54.
13:28Et Belmondo prend la veste en 54, ramène les bras sur le devant,
13:32et craque la veste.
13:33La veste à 8000 ?
13:34Oui, la veste à 8000.
13:35Dans toute sa largeur.
13:37Il le regarde, il dit, vous voyez, je fais un 56.
13:40Le magnifique.
13:41Le magnifique.
13:42Mais cette histoire est extraordinaire.
13:43Et j'ai écrit à Belmondo, en lui racontant cette histoire,
13:49et il m'a répondu, j'ai la lettre, il m'a répondu,
13:52il me dit, cher Stéphane Guilland, je ne me souviens plus de cette face-ci,
13:56j'en ai fait tellement dans ma vie, mais merci de me la remettre.
13:59Affectueusement, Jean-Paul.
14:05C'est l'heure de refaire l'actu télé avec Eva Cruyffert.
14:08Bonjour Eva.
14:10Bonjour tout le monde, bonjour Stéphane, bonjour Eva.
14:12Stéphane Guilland, notre invité, a aussi une fille qui s'appelle Eva.
14:14Mais non, c'était un très bon choix.
14:16C'est celle qui a dégringolé d'une échelle de Meunier à un an et demi
14:20alors que vous deviez la surveiller, c'est ça ?
14:21Ah oui, ça c'est effrayant à lire.
14:23Stéphane Guilland, c'est le quiz de l'info télé de la semaine avec Eva Cruyffert,
14:27le principe est très simple, Jade vous donne des infos ou des infox,
14:31vous nous dites simplement si vous y croyez ou pas.
14:33Alors, le journal de 20h de France 2 commencera désormais à 19h30, vous y croyez ou pas ?
14:38C'est vrai, je sais qu'il va être rallongé.
14:40Bravo.
14:40Mais il y avait un piège, il ne va pas commencer à 19h30 le journal de 20h.
14:44Vous allez voir, le changement c'est que dès lundi prochain,
14:46le journal d'Anne-Sophie Lapix durera une heure,
14:48il sera donc diffusé de 20h à 21h pour proposer davantage d'enquêtes et de décryptage.
14:52D'autres annonces lors de la conférence de rentrée de France Télévision,
14:55Taratata qui va fêter les 40 ans de Bercy,
14:58les 20 ans de rendez-vous en terrain connu avec Kenji Girac
15:00ou encore le retour d'Interville.
15:02Après plusieurs années de rumeurs, le jeu reviendra bien cet été pour 4 numéros
15:05avec à la présentation Nagui et Bruno Guillon.
15:08Et pas Stéphane Guillon, que les choses soient bien claires.
15:10Vous aimez Interville quand vous étiez gamin Stéphane Guillon ?
15:12J'en parle dans mon livre.
15:13Jeux sans frontières, vous parlez de jeux sans frontières.
15:15C'est un dérivé.
15:17C'est un dérivé, oui.
15:18C'est De Gaulle qui a créé ça.
15:19De Gaulle avait créé ça parce qu'il voulait,
15:22après la seconde guerre mondiale,
15:24rapprocher les peuples européens.
15:27En parlant de jeux cultes, notez que France 3 rendra hommage vendredi prochain à 21h,
15:30à Patrice Laffont, disparu cet été, présentateur des Chiffres et des Lettres
15:34ou encore de Fort Boyard.
15:35Il y aura une grande émission qui lui sera consacrée à sa carrière.
15:38Merci Patrice qui retracera ses plus grands moments de télé.
15:43Des Chiffres et des Lettres, c'est une émission que vous regardiez avec votre grand-père Stéphane Guillon ?
15:46Oui, dans le sud de la France.
15:48On regardait ça, il y avait Max Fabbelli.
15:50Et oui, c'est des souvenirs qui sont ancrés
15:54parce que c'était la messe.
15:56Je crois que c'était à 19h, mais là,
15:58il n'y avait plus un bruit dans la maison.
16:01Ça me procure beaucoup de nostalgie.
16:07Bon souvenir parce qu'en plus, c'était pendant les vacances,
16:10généralement, que vous voyiez ça avec votre grand-père.
16:12Parce que petit, vous aimiez autant les vacances
16:14que vous détestiez l'école.
16:16Vous avez haï vos années de scolarité, on peut le dire.
16:19J'ai été très malheureux, très vite à l'école.
16:23Et puis comme je le dis, j'étais extrêmement attaché à ma mère,
16:25donc je pleurais quand elle m'amenait à l'école.
16:27Donc le premier jour, pleurer, c'est normal.
16:29Tous les mots me pleurent.
16:31Mais moi, je pleurais jusqu'en juin,
16:33jusqu'à la fin de l'année.
16:35Et jusqu'à vos 15 ans ou non ?
16:37Non, je me suis arrêté un peu avant,
16:39mais ma mère était effondrée, du coup,
16:41elle ne savait plus quoi faire,
16:43elle me poussait comme ça dans la cour.
16:45Allez, autre info télé à vérifier.
16:47L'éditorialiste Alain Duhamel a annoncé cette semaine
16:49qu'il allait bientôt prendre sa retraite.
16:51Vous y croyez ou pas ?
16:53Alain Duhamel.
16:55Alors, ce serait Michel Bruecker.
16:57Ce serait Michel Bruecker,
16:59je n'y croirais pas.
17:01Mais Alain Duhamel,
17:03je me dis que ça peut être vrai.
17:05Et oui, c'est vrai. C'était lundi jour de rentrée des classes.
17:07L'éditorialiste de 84 ans
17:09qui a débuté sa carrière en 1965
17:11a expliqué son choix sur BFM TV,
17:13la chaîne où il officie en ce moment.
17:15C'est votre rentrée ?
17:17Et c'est votre dernière saison
17:19après 60 années d'analyse politique ?
17:21Oui, c'est la dernière classe.
17:23C'est la dernière rentrée ?
17:25Vous avez commencé en 1964 ?
17:271965.
17:29Et pourquoi c'est la dernière ?
17:31Il fallait que je divorce, soit avec BFM, soit avec ma femme.
17:35Alain Duhamel, connu très jeune grâce à la télévision,
17:37contrairement à vous, vous vous êtes fait connaître
17:39sur le tard plutôt. Le grand succès,
17:41il arrive après vos 40 ans, Stéphane Guillon.
17:43Il faut dire aussi qu'au départ, vous vous êtes cherché.
17:45Vous vouliez faire du théâtre,
17:47puis du cinéma.
17:49Et là, vous passez bon nombre d'auditions.
17:51Vous le racontez, ça, dans le livre, notamment.
17:53Il y a une directrice de casting qui est extrêmement cruelle avec vous.
17:55Elle vous dit que vous êtes trop ordinaire,
17:57passez votre chemin, en gros ?
17:59Elle n'est pas cruelle.
18:01Elle est tellement réaliste.
18:03C'est une grande dame du casting.
18:05C'est Margot Capelier.
18:07Elle a distribué les plus grands films français
18:09et même européens sur 40 ans.
18:11Et elle me voit arriver à 18 ans
18:13avec quelques boutons d'acné.
18:15Et elle me dit cette chose qui est vraie.
18:17Elle me dit, vous n'êtes ni très beau,
18:19ni très laid. C'est vrai, j'étais ordinaire.
18:21Et elle me dit, vous êtes ordinaire.
18:23Et elle me demande ce que fait ma mère.
18:25Je lui dis que ma mère est experte
18:27en rôle du film, marchande de tableaux.
18:29Et elle me dit, faites le métier de votre mère.
18:31Ou alors, elle a
18:33cet ultime conseil.
18:35Elle me dit, écrivez. Faites quelque chose
18:37à vous. Proposez quelque chose.
18:39Parce que si vous ne proposez pas quelque chose,
18:41vous risquez longtemps
18:43d'attendre. Et là, vous trouverez le chemin
18:45quelques années plus tard.
18:47Je vais enfin me résoudre à écrire
18:49un one-man show.
18:51Et en attendant, il y a la télévision qui vous ouvre ses bras
18:53et qui vous confie plein de petits rôles.
18:55Par exemple, Navarro, la célèbre série
18:57de TF1 avec Roger Hanin,
18:59où vous avez interprété en 1991
19:01un personnage particulièrement
19:03exalté.
19:07Moi, je l'ai trouvé plutôt sympa.
19:09Rigolo, même.
19:11Oui, c'est même pour ça qu'il a gagné.
19:13C'est pas à cause de son physique banal.
19:15C'est un mec qui a le don de faire marrer.
19:17Je crois qu'on parle du même, là.
19:19Ouais, du tueur. Il me pliait en deux.
19:23C'était quoi ce rire, Stéphane Guillon ?
19:25Est-ce que vous étiez allé chercher ça ?
19:27On n'est pas bonne voix.
19:29On avait tellement...
19:31Merci pour cette casserole.
19:33On avait tellement
19:35petits rôles.
19:37On avait tellement mal à exister qu'on se disait
19:39c'est une connerie sur les
19:4130 secondes où on va me voir à l'antenne.
19:43Je vais essayer.
19:45C'est pour ça que vous étiez en sur-régime.
19:47Donc, oui, c'est horrible.
19:49Cet extrait est horrible. C'est pour ça qu'on est en sur-régime.
19:51Allez, dernière info télé.
19:53Oui, dernière intox.
19:55Jean-Baptiste Guégan, le sosie vocal de Johnny Hallyday
19:57va lancer un concours télé
19:59nommé « Qui fait mieux Jojo que moi ? »
20:01Vous y croyez ou pas ?
20:05Malheureusement,
20:07je serais tenté d'y croire.
20:09Déjà, sosie vocal de
20:11Johnny Hallyday, c'est...
20:13Ça me paraît tellement
20:15absurde sur le papier.
20:17Mais,
20:19malheureusement, je pense que ça peut être vrai.
20:21C'est faux. Mais il va bien y avoir un concours
20:23d'imitation à la télé et pas seulement de Johnny.
20:25Julia Vignali animera
20:27dès le vendredi 27 septembre sur France 3
20:29Voix de stars le premier grand concours
20:31de sosie vocal de France.
20:3312 candidats qui n'ont rien à voir avec le milieu
20:35artistique mais qui ont quasiment la même voix
20:37qu'une star de la chanson s'affronteront
20:39le tout devant un jury composé de
20:41Liane Folli, Véronique Dicker,
20:43Mickaël Grégorio et Jari.
20:45Merci beaucoup Eva Kröver. À la semaine prochaine, au revoir.
20:47On passe à la question tirée au sort maintenant, Stéphanie.
20:49Dans un instant,
20:51retour d'« On refait la télé » sur RTL.
20:55Alors déjà, première nouveauté avec votre
20:57arrivée aux commandes de « Tout le monde veut prendre sa place ».
20:59Une nouvelle version de ce générique qu'on vient d'entendre.
21:01Il sera désormais chanté ?
21:03Mais oui. Par vous-même ? Mais oui, parce que ça fait des années
21:05que le générique de « Slam » c'était « 1, 2, 3
21:07et ça slam ». Et en fait, ça fait des années
21:09qu'en regardant « Tout le monde veut prendre sa place »,
21:11je chantais le générique. Alors, ça va donner quoi ? Vous pouvez nous le faire ?
21:13Eh bien, ça va donner « Tout le monde, tout le monde
21:15Tout le monde veut prendre sa place »
21:17et ça, c'est le genre de truc qui reste dans la tête.
21:19Mais les gens vont vous détester, parce qu'en fait
21:21à 19h, ils auront encore le générique en tête.
21:23Ou alors, ça va les mettre de bonne humeur
21:25tous les midis et leur donner le sourire.
21:27Vous allez en faire un tube et vous serez
21:29le nouveau grand gagnant de « Tout le monde veut prendre sa place »
21:31grâce au droit d'auteur.
21:33Non, parce que c'est pas moi qui l'ai composé.
21:35Dommage.
21:37Nouveau générique, nouveau décor aussi.
21:39J'ai eu la chance de le voir en avant-première.
21:41Il est hyper beau. On dirait en fait
21:43un décor de prime time.
21:45Eh bien, c'est un peu ce que je voulais.
21:47J'avais envie d'un décor très coloré, très lumineux
21:49parce que c'est ça qui est fantastique à midi.
21:51C'est une case que je n'ai jamais eu la chance
21:53de présenter pour l'instant.
21:55Donc, ça sera la nouveauté lundi.
21:57Le midi, c'est le soleil, c'est le sourire, c'est la bonne
21:59humeur qu'on a envie de faire rentrer chez les gens
22:01qui sont en train de déjeuner ou alors qui reviennent
22:03du travail exprès, quelques heures à la maison.
22:05Donc, le décor est plus
22:07grand, plus lumineux. Il y a davantage
22:09de public. Plus cher.
22:11Coloré. C'est très
22:13je ne sais pas.
22:15Je sais un peu. Les gagnants
22:17dorénavant gagneront des tickets resto
22:19à 6,57€ pour financer le décor.
22:21Eh bien, figurez-vous qu'ils vont gagner plus qu'avant.
22:23Parce qu'on va rajouter des questions.
22:25Alors là, on a parlé du décor. On a fait
22:27évoluer aussi la mécanique. Il y a plus de
22:29questions maintenant dans l'émission. C'était quelque
22:31chose que les téléspectateurs réclamaient un peu
22:33sur les réseaux sociaux. Donc, il y a plus de questions
22:35en manche 1, en manche 2 et en finale.
22:37Et donc, qui dit plus de questions en finale
22:39dit plus d'argent dans la cagnotte du
22:41champion. Puisque, pour chaque bonne réponse,
22:43on rajoute de l'argent dans la
22:45cagnotte. L'arrivée de ce bout de chaud,
22:47ça a tout changé dans votre vie, non ? Ah ben, ça a tout
22:49bouleversé. Est-ce que je me mets en mode papa gaga
22:51pour répondre ? D'ailleurs, j'ai mis un
22:53t-shirt sur lequel il n'y avait pas de traces de lait.
22:55Ça bouleverse
22:57tout parce que... Le coup de foot, c'est au premier regard.
22:59Ah mais le coup de foot, c'est dès le premier cri
23:01lors de l'accouchement que vous entendez.
23:03Là, vous avez une espèce de
23:05chape de bonheur qui vous tombe
23:07dessus. J'ai l'impression que mon cœur a
23:09explosé au moment où il est arrivé, où je l'ai pris
23:11dans mes bras. Et
23:13d'ailleurs, tout est
23:15organisé dans les mois qui arrivent
23:17en termes de tournage pour que
23:19je puisse profiter de mon fils,
23:21le voir, pouvoir lui donner du biberon. Et il n'est
23:23pas question que je loupe le moindre sourire
23:25ou le moindre...
23:27Ou le premier papa. Comment vous allez faire, Cyril,
23:29pour concilier votre emploi du temps
23:31légèrement chargé avec votre
23:33nouvelle responsabilité de papa ?
23:35Figurez-vous que j'ai déjà commencé à lever le pied.
23:37C'est-à-dire que j'ai étoffé mon équipe,
23:39j'ai organisé les plannings
23:41depuis des mois, sans rien
23:43dire à personne, puisque personne n'était au courant,
23:45pour que
23:47je puisse avoir vraiment
23:49des journées entières,
23:51des très longs moments avec Tim.
23:53L'idée, c'est qu'autant que ce sera possible,
23:55c'est qu'il vienne assez régulièrement sur les tournages,
23:57que je puisse lui donner le biberon
23:59entre deux épisodes. Et puis, je vais
24:01m'organiser. On le sait, le métier de la télévision,
24:03c'est un métier où tout est
24:05toujours dans l'urgence, dans une forme
24:07d'hystérie, là maintenant, avec le bébé.
24:09J'imagine que vous allez dire à tout le monde
24:11« on se calme ». Ça a déjà commencé, c'est-à-dire
24:13que quand il y a des visionnages qu'il faut faire
24:15absolument pour une raison de vie ou de mort dans le
24:17quart d'heure, évidemment, si mon fils
24:19dans le quart d'heure a besoin d'avoir son biberon,
24:21ou s'il a besoin
24:23que son papa joue avec lui, ça se passera
24:25comme ça. Et tout le monde se mettra. En fait,
24:27c'est mon planning
24:29qui va se mettre au service
24:31de Tim et pas l'inverse.
24:33Dans quelques jours, vous allez partir en tournage de la
24:35prochaine saison de La Carte au Trésor.
24:37Ça va être votre première grande séparation avec lui ?
24:39Vous vous appréhendez un peu ou pas ?
24:41Je triche. Je vais tricher parce que normalement, on part
24:43deux semaines sur La Carte au Trésor.
24:45J'ai déjà organisé les allers-retours à Paris
24:47en fait, entre les émissions.
24:49Et pour vous dire, il a évidemment
24:51comme maintenant quasiment
24:53tous les parents, la petite caméra que vous mettez
24:55au-dessus du lit ou dans la poussette,
24:57etc. Pendant que je tourne,
24:59j'ai sur mon iPhone,
25:01j'ai la petite caméra.
25:03Je regarde, je dis, il a perdu sa totote.
25:05Est-ce que vous avez participé au processus
25:07de sélection du nouvel animateur
25:09de Slam ? Parce que là, pour le coup, tout le monde
25:11voulait prendre votre place. Il y a eu énormément
25:13de prétendants. Est-ce que vous avez été associé
25:15au choix de la nouvelle incarnation ?
25:17Il y a un truc assez rigolo.
25:19On a quand même dit pendant des années,
25:21c'est l'héros, c'est l'animateur de Slam, c'est l'animateur
25:23des mamies, etc. Ça, je peux vous dire qu'il y avait
25:25effectivement beaucoup de monde qui, là,
25:27d'un coup, rêvait de devenir
25:29l'animateur des mamies. Non, ce qui est rigolo,
25:31je vais vous dire, c'est que j'ai participé au casting
25:33en étant à l'oreillette des gens
25:35qui ont été castés. Et ça a été
25:37vraiment la transition.
25:39C'est-à-dire, vous leur donniez des conseils ?
25:41Oui, j'ai eu envie de faire ça.
25:43En fait, c'est tombé un jour, je vous dis la vérité,
25:45c'est tombé un jour de grève des moyens techniques
25:47de France Télévisions. Je devais tourner ce jour-là,
25:49je n'avais rien à faire. J'ai dit, je vais au casting,
25:51je vais vous aider, je vais me mettre à l'oreillette
25:53de mes petits camarades. Résultat,
25:55Théo n'a pas passé le casting
25:57ce jour-là. Donc, en fait, je n'ai pas pu
25:59être dans l'oreillette de Théo. C'est peut-être pour ça qu'il a eu
26:01le job, finalement. Mais il y en avait d'autres
26:03qui faisaient bien le job, honnêtement ?
26:05Oui, vraiment. Après,
26:07la décision revient à France Télévisions.
26:09Il y a un truc super avec Théo, c'est que
26:11ça ne souffrira pas de la comparaison avec moi.
26:13Théo, il a 24 ans, qui est à peu près
26:15l'âge que j'avais quand j'ai commencé l'émission.
26:17Il n'a jamais animé de jeu.
26:19Il est complètement frais dans cet exercice.
26:21Il est venu avec
26:23ses vannes, avec son envie,
26:25sa façon de le faire.
26:27Et le premier conseil que je lui ai dit,
26:29je lui ai dit, ne cherche pas à faire ce que je faisais.
26:31Vraiment, c'est ton émission, maintenant.
26:33Amuse-toi, fais-la comme tu as envie de le faire.
26:35Et je pense que c'est
26:37un très, très bon choix.

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