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00:00C'est un procès qui va durer 4 mois, de façon assez exceptionnelle.
00:06Cette histoire commence le 12 septembre 2020 dans un supermarché à Carpentras.
00:14Là, un vigile surprend un monsieur d'un certain âge en train de filmer sous les jupes des clientes.
00:24Et il le neutralise, appelle la police.
00:29On constate dans son téléphone portable qu'effectivement, il a bien filmé à plusieurs reprises sous les jupes de ces jeunes clientes.
00:38Et il est placé en garde à vue. Il est entendu. Son téléphone est inspecté.
00:43Et les policiers ont du flair en se disant « ce mec, il est bizarre, il y a un truc qui ne va pas ».
00:47Et ils décident d'aller faire une perquisition à son domicile et de saisir son ordinateur portable et sa tablette.
00:54Il habite à Mazan, une petite maison. Et là, les policiers vont fouiller cet ordinateur portable, ses éléments électroniques.
01:04Ça prend quelques jours. Entre-temps, l'individu est relâché. Il s'agit de Dominique Pellicot.
01:12Et un service spécialisé va fouiller cet ordinateur et découvrir des fichiers, mais en quantité industrielle,
01:22où on voit des images absolument abominables d'une femme, toujours la même, qui subit des viols.
01:31Je crois qu'ils ont recensé 200 viols avec différents individus. Et les faits s'échelonnent entre 2010 et 2020,
01:39donc moment de l'arrestation. Et bien sûr, Dominique Pellicot va être interpellé, placé en garde à vue pour ses faits,
01:49parce qu'il est lui aussi filmé en train de participer à ces viols. Et il va s'expliquer pendant sa garde à vue et pendant l'instruction,
01:58en disant qu'en gros, en fait, il droguait son épouse. Ils sont mariés depuis 1973. Ils ont trois enfants, deux garçons et une fille.
02:10C'est un couple modèle. Ils ont vécu en région parisienne. Lui est retraité, mais il travaillait... Il était salarié à l'EDF.
02:19Je veux dire, quelqu'un de tout à fait normal, aux apparences normales. Et en réalité, c'est un pervers de la pire espèce.
02:27Donc il droguait sa femme. Et non, même, il la vendait pas. Il l'offrait à des internautes sur un site qui a été fermé, je crois, en 2022 ou 2023.
02:40– Coco.
02:40– Coco, absolument. Et on a recensé environ 72 clients différents. 50 ont été identifiés et interpellés.
02:53– 51, non ? 51 ?
02:54– 51, c'est avec lui.
02:55– Ah, bah oui, je suis con, bah oui.
02:57– Oui, il y a 51 accusés, mais il fait partie des accusés. Donc 50 clients. Il y en a donc une vingtaine qui n'ont pas pu être identifiés,
03:05soit parce qu'ils avaient des pseudonymes, soit parce qu'ils se sont habilement évaporés. Toujours est-il que cette femme va, en 2020,
03:18découvrir que l'homme qu'elle aimait, l'homme avec lequel elle a eu 3 enfants, l'homme avec qui elle a passé presque 50 ans de sa vie,
03:26l'a offerte à 200 reprises à des inconnus. Alors, il y avait tout un, comment dirais-je, un cérémonial.
03:36– Alors, est-ce qu'on peut rentrer ? Oui, on va en parler parce que l'histoire est folle. Gilles Verdez.
03:40– Oui, alors, il fallait suivre tout un process. Alors, comme la dame était inconsciente, les gens devaient venir se garer loin de la maison.
03:50Ils devaient attendre devant le feu vert de l'accusé. Ils devaient nettoyer toute odeur de parfum ou de cigarette pour que Gisèle ne se réveille pas
04:03parce qu'elle devait rester inconsciente. Donc, il y avait tout un mode opératoire qui était extrêmement détaillé et qui rend difficile
04:12l'explication de ces hommes quand ils disent, mais on ne savait pas qu'eux, ils voyaient très bien que le mari leur demandait de se nettoyer,
04:20de respecter des consignes très strictes. Donc, quand ils disent, on pensait qu'elle était consentante, ça sorte d'abord à l'absence de parole
04:27de consentement et aussi au mode opératoire parce que c'est un vrai mode opératoire, à chaque fois le même, pour que ces hommes ne réveillent pas Gisèle.
04:35C'est sordide.
04:36Si vous nous rejoignez, c'est l'affaire du jour. Gisèle Droguet, prostituée par son mari à des inconnus pendant des années. 51 hommes sont jugés.
04:45On revient sur cette affaire. Folsk, on a encore beaucoup de révélations à vous faire. Vous avez dit que vous pouviez en parler pendant 25 minutes.
04:50Alors, Michel Marillet.
04:51Il y a quand même quelque chose d'incroyable aussi dans cette affaire puisque le procès va durer 4 mois. On aura, je pense, l'occasion d'en reparler.
04:58Mais on découvre, à l'occasion de cette arrestation, on lui a prélevé son ADN lors de sa gare d'avion en 2020, quand il avait été surpris en train de filmer.
05:10Et là, l'ADN a matché sur une affaire qui remonte à 1999, qui est une tentative de viol en région parisienne. C'est une jeune femme de 19 ans qui était agent commercial
05:23dans une boîte d'immobilier. Et elle faisait visiter un appartement à un homme seul. Et à ce moment-là, il a tenté de l'endormir avec de l'éther.
05:35Il l'a attaché. Il l'a déshabillé. Il a commencé à déshabiller et à retirer ses chaussures. Et d'ailleurs, c'est comme ça qu'on retrouve son ADN sur une des chaussures
05:43qui avait été à l'époque conservée puisqu'il était inconnu des services de police jusqu'à 2020. Et puis, il y a une autre affaire qui remonte à 1991, celle-là.
05:53Et là, c'est beaucoup plus grave. C'est un meurtre suivi ou précédé du viol de Sophie Narme, une jeune femme à l'époque qui avait 23 ans.
06:02– Incroyable. – Ça se passe à Paris. C'était le 4 décembre 1991. Elle était également agent immobilière. Elle était victime de la même façon,
06:10sauf que là, elle n'a pas réussi à se sauver. Elle a été endormie avec de l'éther, attachée, violée et tuée.
06:18– Alors, il y a même des sites qui mettent le nom des 51 personnes qui ont abusé de Gisèle. C'est un truc de fou, les proportions que prend cette affaire.
06:32– Les proportions que ça prend. Alors, c'est des hommes parfaitement intégrés dans la société. Ils habitent à côté. Il y a des journalistes.
06:39Il y a toutes les sortes de professions qui ont été recrutées. Donc, comme certains reconnaissent les faits, mais beaucoup n'y,
06:46eh bien, il y a des sites, effectivement, qui ont balancé tous les noms. Et ce que je voulais dire également, Cyril, c'est qu'il y a des…
06:53– Restez avec nous parce que je vais parler du portrait du mari dans un instant. C'est un truc de fou. Vous allez comprendre.
06:58Chez vous, vous allez vous dire, c'est incroyable. Ils étaient mariés depuis 1973. On ne connaît pas parfois les gens avec qui on est.
07:04C'est un truc de fou. Vous allez voir, le profil, c'est incroyable.
07:07– Moi, je voulais parler de ce qu'a dit Gisèle parce que Gisèle, elle se sentait mal. Elle sentait qu'elle avait des troubles de la mémoire.
07:15Même à un moment, il reçoit un couple d'amis qui lui disent « mais tu ne vas pas bien ».
07:19Elle se demande « est-ce que je n'aurais pas Alzheimer ? ». Et à un moment, Cyril, là où c'est encore plus sordide,
07:25elle se plaint pour des douleurs gynécologiques. Des examens ont détecté, c'est vrai, une inflammation du col de l'utérus.
07:33Elle dit ça à son mari. Elle a des douleurs. Et le mari, il lui répond « mais qu'est-ce que tu fais de tes journées ? ».
07:39– Non. – « Qu'est-ce que tu fais de tes journées ? ».
07:41C'est sa phrase terrible qui est dans le dossier, qui a été énoncée au tribunal.
07:44– Elle a été… – C'est pour ça qu'on parle de Gisèle.
07:47Parce que Gisèle, elle a voulu, elle a tenu à être filmée lors de son arrivée à l'audience ce lundi pour avoir une publicité totale.
07:54C'est ça ? Oui, parce qu'elle est à la fois dans sa rédemption à elle, dans la reconnaissance de ce qui s'est passé
08:00et aussi dans le procès de la soumission chimique pour que ça n'arrive plus jamais à des femmes.
08:06Parce qu'elle était droguée avec des anxiolytiques extrêmement puissants, des quantités terribles.
08:10Et elle veut en faire… Elle arrive, et c'est son courage absolu, à en faire une affaire exemplaire pour que ça n'arrive pas à d'autres.
08:16– Elle veut surtout que la honte change de camp. – Oui, exactement.
08:19– Et d'habitude, et pour Dieu sait si j'ai suivi des procès de viol, les victimes ont beaucoup de mal,
08:25et on peut le comprendre, à s'expliquer, à s'exprimer en public.
08:29Là, elle a voulu affronter le public et montrer le visage de celui qui est le véritable coupable.
08:37Et donc la honte, elle agit comme ça pour que la honte change de camp.
08:41Et je voulais juste préciser une chose… – Précisez-vous, il y a plein de choses encore à voir.
08:45– C'est sûr. – C'est incroyable, allez-y.
08:47– Parmi les clients, il y en a quand même… Gilles disait qu'il reconnaissait…
08:53Certains reconnaissaient… En fait, ils reconnaissent, mais vraiment à minima.
08:57C'est-à-dire qu'ils disent tous qu'elle était consentante,
09:00ils disent qu'il n'a pas le sentiment de l'avoir violée alors qu'elle était endormie.
09:05Et on a dix clients, enfin clients, j'appelle ça des clients, mais ce n'est pas vraiment des clients,
09:12mais dix violeurs qui sont revenus à six reprises, c'est-à-dire ce n'est pas une fois.
09:21Et on a un échantillon d'âge entre 24 et 70 ans.
09:25– Non, mais c'est incroyable.
09:27– Surtout que le groupe sur lequel il s'était inscrit pour chasser les futurs violeurs de sa femme,
09:32s'appelait À son insu, donc on peut dire qu'elle était consentante, c'était À son insu le nom.
09:36– C'est fou, justement, cette histoire est incroyable,
09:38parce qu'on ne connaît pas les gens avec qui on est,
09:40vous avez encore plein d'infos sur cette affaire qui, malheureusement, nous passionne,
09:43parce que c'est un truc de fou.
09:44Dominique P, donc le mari, il habite une commune du Vaucluse,
09:49salarié d'EDF à la retraite, marié à sa femme depuis 1973, tout se passe bien.
09:55– Oui, ils ont trois enfants, les voisins décrivent un type serviable, un type agréable,
10:04les enfants tombent complètement du placard.
10:07En parlant des enfants, j'ajoute quand même qu'on retrouve des photos de la fille de ce couple,
10:16on retrouve des photos de la fille de ce couple dénudées,
10:20des photos pendant qu'elle dormait, probablement droguée,
10:23alors on ne sait pas ce qui s'est passé ou s'il s'est passé quelque chose,
10:26en tout cas lui ne le reconnaît pas,
10:28et on retrouve également des clichés photos des femmes de ses fils,
10:34donc de ses belles-filles, des photos qui ont été prises chez eux et au domicile du couple.
10:42Donc ça veut dire qu'il avait dû mettre un système de vidéosurveillance
10:45au domicile de ses enfants pour pouvoir les surprendre,
10:48quand elles s'habillent, se déshabillent, parce qu'elles sont là aussi dénudées.
10:51– Je vous dis toutes les minutes une info avec cette histoire, Gilles.
10:53– Et c'est vrai, Michel disait qu'il était totalement normal,
10:55à tel point que sa femme, quand on lui a appris, elle n'a pas voulu y croire.
10:59– Voilà, c'est ça, ça il faut le savoir les téléspectateurs,
11:01il est 21h10, quand sa femme a appris que son mari était un monstre,
11:05comment ils lui ont appris, qu'est-ce qui s'est passé ?
11:06– Elle dit que ce n'est pas possible parce que les policiers viennent lui parler,
11:09elle dit mais ce n'est pas possible et à ce moment-là,
11:12les policiers la confrontent aux images qui sont dans les fichiers
11:17et aux images de ses propres viols et elle voit ça.
11:20Et là, elle tombe des nues et là sa vie se brise totalement
11:25et elle voit les images et elle-même dira je suis inerte,
11:28c'est pour ça que les hommes qui disent qu'elle était consentante,
11:31c'est impossible parce qu'on arrête tout le process,
11:35il fallait que les hommes se lavent les mains pour les réchauffer,
11:39afin de ne pas toucher Gisèle avec des mains froides,
11:42Cyril, pour qu'elle ne se réveille pas, pour qu'elle reste inconsciente.
11:46– Son fils aîné, alors écoutez encore cette affaire,
11:49son fils aîné explique que rien ne pouvait présager
11:51quelque chose de malsain chez son père,
11:52qu'il avait toujours rempli son rôle de père,
11:54l'un des autres fils explique qu'il avait remarqué
11:56l'appétence de son père pour le sexe
11:58parce qu'il consultait des sites pornographiques,
11:59c'est ce qu'a dit l'autre fils.
12:02– Oui, exact.
12:02– Alors concernant sa vie intime, sa femme, la victime,
12:06parle d'une sexualité normale avec un refus de pratique
12:09comme l'échangisme, vous vous rendez compte ?
12:11Et elle a dû elle-même dire, mais je n'étais pas échangiste,
12:13je ne pratiquais pas le sexe à deux, enfin à trois, à plusieurs,
12:17se défendre de ça, parce que certains, effectivement,
12:20prétendent qu'elle était consentante,
12:22ce qui paraît totalement aberrant, que c'était un jeu du couple.
12:26– Michel, pendant toutes ces années de torture comme ça,
12:29vous avez dit tout à l'heure qu'elle avait des trous de mémoire,
12:31qu'elle avait des douleurs gynécologiques,
12:33elle n'a jamais consulté des médecins,
12:34elle n'a jamais fait des analyses de sang,
12:36elle ne s'est jamais interrogée justement
12:38par rapport à son état ?
12:39– Elle a eu, je crois, quatre MST, qui étaient inexpliquées,
12:46donc elle a dû penser que son mari la trompait,
12:49je pense que ça a dû, le procès a commencé lundi,
12:54ce n'est pas tout à fait, ça va durer quatre mois, donc évidemment…
12:57– Et quand elle allait chez ses enfants, hors du domicile,
13:00elle allait mieux, mais elle n'a effectivement pas trouvé d'explication,
13:04parce qu'elle a eu des troubles et elle n'a pas fait le lien
13:08entre ces troubles et ce qui se passait,
13:10et personne n'a pu détecter ça,
13:12puisque personne n'aurait pu supposer ça.
13:14– Non mais c'est fou, vous êtes…
13:15Cette histoire est folle, et on le dit, des photos,
13:19comme vous l'avez dit, des photos des épouses de mes frères,
13:22dans leur intimité, en train de s'habiller chez elles,
13:24mais aussi au domicile familial,
13:25ont été retrouvées dans son ordinateur,
13:26c'est l'une des filles de Dominique qui dit ça,
13:28les enquêteurs vont aussi découvrir deux photographies de moi
13:30où je suis supposée dormir,
13:31habillée avec une culotte qui ne m'appartient pas,
13:33c'est ça l'histoire, elle était sa fille,
13:35il y a des photos avec une culotte qui ne lui appartient pas.
13:37– Oui, la perversité allait aussi jusqu'à ses enfants.
13:40– Au niveau à mes fesses, en gros plan,
13:41pour moi, cela ne fait aucun doute que j'ai aussi été soumise chimiquement.
13:45– Elle aussi, il était devenu un orfèvre
13:47en matière de soumission chimique,
13:49il les cachait dans des chaussures de randonnée,
13:52il y en avait partout,
13:54à des doses telles que Gisèle aurait pu mourir,
13:57parce qu'il augmentait les doses,
13:58donc elle aurait très bien pu,
13:59d'ailleurs elle a dit, si les policiers n'avaient pas été là,
14:02les policiers m'ont sauvé la vie,
14:03c'est ce qu'elle a dit, j'aurais pu mourir.
14:06C'est incroyable, qu'est-ce qu'il risque lui ?
14:09– Alors sur les viols, le maximum de la peine c'est 20 ans,
14:14c'est les viols aggravés,
14:15mais de toute façon il ne ressortira probablement jamais de prison
14:18pour deux raisons, la première c'est qu'il a 71 ans
14:21et qu'il a deux affaires criminelles dont il va devoir répondre,
14:26et au moins une où son ADN étant,
14:29je ne préjuge pas de sa culpabilité,
14:32mais son ADN sur la chaussure de la victime dans l'affaire de 1999,
14:36je ne vois pas très bien comment il va pouvoir s'en sortir.
14:39Donc de toute façon, il sera condamné très probablement
14:43au mois de décembre à la fin de ce procès,
14:45qui est une cour spéciale, c'est une cour criminelle,
14:48ce n'est pas une cour d'assises,
14:50donc c'est cinq juges professionnels et il n'y a pas de juré.
14:53Et donc voilà, ils en courent tous d'ailleurs la même peine.
14:58– Gisèle, il y a même une cagnotte qui a été créée par Nabila…
15:00– Oui absolument, on regardait avec Géraldine,
15:02donc Nabila sur ses réseaux Instagram et X a créé une cagnotte,
15:05donc elle a des millions d'abonnés,
15:07elle a créé une cagnotte, elle voudrait avoir 100 000 euros
15:10et elle est déjà à 3 300 euros,
15:13donc voilà, elle a dit que pour elle, c'était son héroïne, Gisèle, voilà.
15:18Un très beau geste.
15:19– Bravo Nabila, bravo.
15:20Loïc Choléva, mon ami qui m'écrit, il me dit,
15:22il a avoué pour l'affaire de 99.
15:25– Oui, c'est ce que je vous dis,
15:26oui, c'est l'affaire où il y a de l'ADN, c'est l'affaire de la chaussure,
15:29ça il a avoué, en revanche l'affaire de 91, il n'y a pas d'ADN,
15:33et c'est le même mode opératoire, l'affaire est plus grave
15:37puisqu'il a tué et violé la victime et ça il la conteste.
15:42– En tout cas on pense très fort à Gisèle,
15:44on lui fait un bisou, je ne sais pas comment elle va pouvoir se reconstruire
15:47et ses enfants vont être auprès d'elle, j'en suis sûr,
15:49mais c'est une histoire incroyable.