• il y a 3 mois
Laurent Jacobelli, député "Rassemblement national" de Moselle répond à François Hollande, qui a déclaré que l’extrême droite “revient par la fenêtre” avec la dissolution de l’Assemblée par Emmanuel Macron.

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Transcription
00:00Vous êtes en train de revenir par la fenêtre.
00:02Je ne sais pas où François Hollande a été chercher cette théorie un peu étonnante,
00:06mais lui en tout cas, je me souviens qu'il a été obligé de partir par la porte de secours à la fin d'un quinquennat calamiteux.
00:12Écoutez, ce sont les Français qui ont voté.
00:1411 millions de Français ont fait confiance aux députés du Rassemblement National.
00:17Donc on ne rentre pas ni par la porte ni par la fenêtre,
00:19on rentre tout simplement à l'Assemblée Nationale par la voie constitutionnelle.
00:23Et c'est cette constitution que nous allons défendre, cette constitution de la Ve République.
00:26Nous sommes aujourd'hui le premier groupe à l'Assemblée Nationale.
00:29Donc nous regarderons l'action du futur gouvernement que nous attendons,
00:32comme vous et du Premier ministre actuel,
00:34pour voir si le mandat que les électeurs nous ont donné est respecté ou pas.
00:39Et en fonction de ça, nous agirons avec la censure ou pas.
00:42Mais qu'est-ce que ça veut dire quand Marine Le Pen dit que ce sera un gouvernement sous surveillance,
00:46sous la surveillance du RN ? C'est quoi cette menace ? C'est une menace d'ailleurs ?
00:49C'est absolument pas une menace, c'est la définition pure et simple de ce qu'est l'opposition.
00:53Vous savez, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont joué carte sur table.
00:56Il n'y a pas de manœuvre d'arrière-boutique, il n'y a pas de menace, il n'y a pas de chantage,
00:59il n'y a pas de manifestation dans les rues en déni de démocratie
01:03pour faire croire qu'on a gagné quand on a perdu.
01:05Ça, on laisse ça aux autres. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont dit
01:07nous on veut la proportionnelle et on ne veut pas que sur le pouvoir d'achat,
01:11la sécurité et l'immigration, il y ait une régression.
01:14Et nous serons très vigilants à cela.
01:16C'est notre rôle d'opposition, c'est le contrat de confiance que nous avons signé avec nos électeurs.
01:20Mais vigilant aussi, j'allais dire, ministre par ministre,
01:23vis-à-vis de ceux qui vont être nommés ou que Emmanuel Macron et Michel Barnier auraient envie de nommer.
01:28Il y a certains ministres dont vous ne voulez pas et vous direz, alors là, non.
01:31Si c'est ça, non.
01:32Non mais nous, on ne s'invente pas des vies, on ne crée pas des premiers ministres avec la chef comptable.
01:36On laisse ça à l'extrême gauche.
01:38Nous, on n'est pas une agence d'intérim non plus.
01:40Monsieur Barnier va faire son gouvernement.
01:42Évidemment, on regardera les ministres parce qu'un ministre, ça peut vouloir dire une politique.
01:45Quand je vois les terribles événements que subit la France aujourd'hui,
01:48à cause notamment du laxisme judiciaire,
01:51c'est vrai que M. Dupont-Moretti serait, je crois, incongru dans un gouvernement.
01:56Mais ce n'est pas à nous de choisir.
01:57Nous verrons bien le discours de politique générale.
01:59C'est là qu'on va voir ce que veut faire M. Barnier et surtout le budget.
02:02Parce que le budget, c'est la transcription en chiffres d'une volonté politique.
02:06Eh bien, on verra bien si cette volonté politique, c'est le contrôle de l'immigration,
02:11comme il a semblé le promettre,
02:13s'occuper notamment des classes moyennes françaises qui n'en peuvent plus des impôts et des taxes
02:17et puis remettre l'ordre dans les rues un peu de fermeté.
02:20C'est ce dont les Français ont besoin.

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