A Grenoble, la mort de cet employé municipal alors qu'il tentait d'arrêter une voiture renforce la mauvaise réputation de la ville et ses alentours. Depuis le début de l'année, plus de 17 faits de violences par armes à feu ont été dénombrés créant une atmosphère d'insécurité dans la capitale des Alpes.
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00:00Grenoble et son agglomération en proie à une guerre des gangs.
00:04Au moins sept fusillades entre trafiquants de stupéfiants ont été recensées entre
00:08juillet et août.
00:09La dernière en date remonte il y a quelques semaines à Échirol, faisant un blessé par
00:14balle.
00:15Des fusillades quasi quotidiennes causées vraisemblablement par le narcotrafic, comme
00:20l'a reconnu au mois d'août le procureur de la République de Grenoble.
00:23Depuis le début de l'année, il y a eu une bonne quinzaine de fusillades avec autant
00:27de blessés et un mort.
00:28Dans cette ville, le trafic est important depuis plusieurs décennies et a haut niveau
00:32à l'échelle de l'Hexagone.
00:34Malgré une présence renforcée des forces de l'ordre et des opérations places nettes
00:37menées dans l'agglomération grenobloise, ce pic de violence s'explique par le chiffre
00:42d'affaires engendré par ces places laissées vacantes, comme le souligne Brice Gagen, secrétaire
00:46départemental du syndicat Unité.
00:48« Prendre une moyenne de 20 000 euros à la journée, ça dépend du lieu d'implantation,
00:53ça dépend des produits qui sont proposés et pour certaines grosses journées, ça dépasse
00:58également ces chiffres. »
00:59Le procureur de la République de Grenoble avait souligné que la situation devenait
01:04comparable à celle de Marseille et qui ne redore pas l'image de la capitale des Alpes.
01:08Selon une étude récente de Valeurs Actuelles, Grenoble se retrouve à la sixième place
01:13des villes les moins sûres de France.