Une enquête préliminaire a été ouverte après la diffusion d'une vidéo dans laquelle une enseignante de petite section de maternelle brutalise une élève de trois ans en larmes au lendemain de la rentrée scolaire. La famille a porté plainte et le rectorat a suspendu la professeure des écoles, affirmant toutefois que l'institutrice n'avait "aucun antécédent" dans son dossier.
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00:00Comment, d'ailleurs, vous vous êtes sentie vis-à-vis de l'institution, vis-à-vis de la directrice de l'école, par exemple, est-ce que vous vous êtes sentie soutenue ?
00:10En fait, j'étais mal, vraiment. En fait, j'ai parlé avec la directrice calmement, mais je ne peux faire rien du tout, vraiment.
00:20Comme je fais poser plainte, c'est bon, c'est la police qui fait son travail. Même la directrice, elle ne peut faire rien du tout par rapport à ma fille.
00:32Elle ne peut rien faire, vous dites ?
00:33Oui, elle ne peut rien faire.
00:34Mais elle vous a dit quoi, quand même ? J'imagine qu'elle a vu la vidéo aussi.
00:37Oui, comme je parlais avec elle devant tous les parents, elle m'a dit juste, elle l'a tapée, elle ne l'a pas tuée.
00:45Elle a dit, elle l'a tapée, elle ne l'a pas tuée.
00:47Elle ne l'a pas tuée, oui.
00:49Et ça, c'était sa première réaction ?
00:51Ce n'est pas juste pour moi, elle l'a dit devant tous les parents de l'école.
00:56Donc, elle a, selon vous, cherché à minimiser un petit peu ?
01:01Non, comme elle veut essayer de calmer le truc, comme il y a une vidéo, après, comme elle a regardé la vidéo, c'est bon, elle n'a rien dit.
01:10Elle m'a dit, ce n'est pas moi, c'est bon, ce n'est pas moi.