• il y a 2 mois
François Ruffin, député "Debout !" de la Somme est l'invité du Face-à-Face sur BFMTV et RMC.

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Transcription
00:00Un mot sur l'actualité immédiate de ce gouvernement introuvable d'un Michel Barnier qui cherche des ministres,
00:11qui cherche peut-être aussi une confiance qu'il trouvera ou non auprès des députés.
00:15Est-ce que vous, vous voterez quoi qu'il arrive, la défiance, est-ce que vous voterez une motion de censure ?
00:20Oui, je voterai une motion de censure.
00:21Dire d'abord ce qu'on peut éprouver, en tout cas ce que j'éprouve depuis maintenant deux mois,
00:26d'un espèce de cirque triste, d'un théâtre où le réel disparaît derrière des noms qui sont jetés en série,
00:33j'éprouve de la fatigue, de l'inquiétude et du dégoût, et je pense que c'est un sentiment qui est largement partagé par les Français.
00:39Maintenant, pourquoi il y aura une motion de censure ?
00:42Parce qu'il y a aujourd'hui quelque chose qui réunit ceux qui vont se rassembler derrière Michel Barnier et derrière Emmanuel Macron,
00:51je dirais, pour citer Gabin, c'est « ne touchez pas au Grisby », c'est-à-dire qu'il y a une crise fiscale qui est en cours.
00:57Bruno Le Maire a creusé les déficits comme jamais, à la pelleteuse, à la fois le déficit budgétaire qui dépasse ses 5 %,
01:04qui sera sans doute au-delà de 6 % l'année prochaine, alors que, je le rappelle, il n'y a pas eu d'investissement pour autant,
01:10et même, on pourrait insister sur le déficit commercial aussi.
01:13Donc, il y a, et j'appartenais moi, avant la dissolution, à la commission d'enquête à l'Assemblée nationale
01:19sur la dette publique qui avait été lancée par les Républicains, parce que je considère que c'est une question importante.
01:24Qu'est-ce qui apparaît ? C'est que cette crise aujourd'hui-là, cette crise budgétaire, elle n'est pas due à des dépenses qui seraient en hausse,
01:31elle est due à la crise des recettes et au fait que, comme sont venus l'expliquer les économistes en série lors des auditions,
01:39qu'on a baissé les impôts sur le capital.

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