«Le collègue ne doit la vie sauve qu’à son gilet pare-balles», témoigne ce délégué Unité

  • il y a 3 jours
Eddy Sid, Délégué Unité de Marseille, était ce mercredi 11 septembre dans 180 minutes info sur CNEWS. «Le collègue ne doit la vie sauve qu’à son gilet pare-balles», a-t-il assuré, après l’agression subie par un policier la nuit dernière dans une station-service de Marseille. 

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00:00Il s'agit d'une mission banale de police, c'est ça qui est inquiétant, c'est-à-dire
00:04qu'en gros mes collègues sont appelés durant la nuit pour un individu qui peut-être commettrait
00:11un acte de gribellerie, c'est-à-dire qu'en gros il provoquerait du carburant ou qu'il
00:14balancerait du carburant sur une station de service, quelqu'un qui commettrait des dégradations
00:19ou un acte délictuel classique.
00:21Donc mes collègues arrivent, c'est la police secours en l'occurrence, vous savez les policiers
00:24en tenue, qui se rapprochent, à ce moment-là l'individu prend la fuite, un de mes collègues
00:28un peu plus aguerri que les autres le rattrape, et c'est à ce moment-là, pour une raison
00:32qui est totalement incompréhensible, que l'individu se déchaîne en déferlant de
00:37violence pour refuser l'interpellation, et utilise un couteau qu'il a lui-même effectivement
00:43trafiqué avec une double lame pour essayer d'attenter à la vie, il n'y a pas d'autre
00:48mot, et c'est des mots qui ont leur sens, d'attenter à la vie de mon collègue, alors
00:52mon collègue va tout de suite au contact et ne fait pas usage de larmes parce qu'il
00:56est trop proche de l'individu, parce qu'il est au corps-à-corps, et cet individu après
01:01avoir lui-même taillé les avant-bras, essaye, non seulement après avoir été appréhendé
01:05et mis au sol, mais essaie effectivement de le planter plusieurs coups de couteau dans
01:10le dos, heureusement, et il ne doit la vie sauve qu'à la présence de son gilet pare-balles
01:16qu'il avait lors de cette mission, ce qui a évité à ce moment-là mon collègue effectivement
01:20aujourd'hui finissent entre quatre planches, donc il y en a marre effectivement de ces
01:26policiers qui prennent des risques inconsidérés pour pouvoir faire respecter l'ordre public
01:30pour des individus déjà déconnus des favorablements de nos services depuis quelques temps.

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