• il y a 3 mois
Au programme ce soir, nous commençons bien sûr avec le débat entre Donald Trump et Kamala Harris. Un affrontement qui n’aura pas véritablement changé les équilibres mais aura une nouvelle fois démontré les préférences du Système.

Nous repartirons ensuite en France pour une page de politique avec Michel Barnier en pleine consultation pour former un gouvernement.

Et puis nous reviendrons sur les derniers rebondissements autour de l’EPR de Flamanville, à l’arrêt plusieurs jours après une petite journée de fonctionnement.

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00:00["Musique du générique"]
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver ce soir pour cette nouvelle édition
00:19que je vous invite bien entendu à relayer, mais aussi à agrémenter d'un petit pouce en l'air.
00:25Au programme ce soir, nous commençons bien sûr avec le débat entre Donald Trump et Kamala Harris,
00:30un affrontement qui n'aura pas véritablement changé les équilibres,
00:33mais aura une nouvelle fois démontré les préférences du système.
00:37Nous reviendrons ensuite en France pour une page de politique,
00:41avec Michel Barnier en pleine consultation pour former un nouveau gouvernement,
00:45et puis nous évoquerons les derniers rebondissements autour de l'EPR de Flamanville,
00:50à l'arrêt après une petite journée de fonctionnement.
00:52["Musique du générique"]
00:56Donald Trump encore seul contre tous dans le cadre de la présidentielle américaine,
01:01l'ancien locataire de la Maison Blanche a affronté son adversaire démocrate
01:05dans un débat télévisé d'1h30, un débat en milieu clairement hostile à l'ancien président.
01:10Le point tout de suite.
01:11Un duel transformé en 3 contre 1.
01:15Le débat entre Donald Trump et Kamala Harris ne fera pas exception dans l'histoire des médias du système.
01:21Lors de l'affrontement télévisé entre la vice-présidente de Joe Biden et l'ancien président des Etats-Unis,
01:27les deux journalistes ont sans surprise prêté main forte à la candidate démocrate.
01:31De quoi saisir que les résumés de cette première joute entre les deux prétendants à la Maison Blanche seraient souvent biaisés.
01:37En effet, depuis son arrivée en politique, Donald Trump a toujours dû affronter l'hostilité des médias,
01:43une hostilité que l'intéressé a également attisée par des attaques frénétiques à chaque occasion.
01:49L'épisode de mardi, mercredi pour les Français, ne devrait donc pas le faire changer d'état d'esprit.
01:55Les journalistes auront ainsi peu, voire pas évoqué le fait que Kamala Harris, en tant que vice-présidente de Joe Biden,
02:02portait une importante responsabilité dans la situation actuelle des Etats-Unis.
02:06Ainsi, la vice-présidente a pu dérouler son programme en cas d'arrivée à la Maison Blanche,
02:11comme si elle n'avait pas déjà les clés de l'administration Biden.
02:14Sans doute très préparé à affronter le tempétueux Trump après le naufrage de Biden fin juin,
02:19l'ancienne procureure a su souvent imposer les thèmes à son adversaire,
02:23lequel perdait trop de temps à revenir sur de fausses accusations ou de simples mensonges.
02:28Je voudrais dire que non, ce n'est pas vrai, je n'ai pas de TVA, nous faisons des taxes d'importation.
02:35Le peuple américain a choisi la liberté.
02:37Excusez-moi, je dois répondre, c'est un autre mensonge, c'est un autre mensonge.
02:40Excusez-moi, mais moi, le FBI ment sur les chiffres.
02:43Ils n'ont pas inclus les pires villes.
02:45Ils n'ont pas inclus les villes avec les pires crimes.
02:48Donald Trump a toutefois été sans doute le plus percutant sur les questions de politique étrangère.
02:53En effet, au-delà d'avoir été le seul président américain à ne pas engager son pays dans une guerre quelque part sur la planète,
02:59sa ligne à tendance isolationniste tranche radicalement avec l'atlantisme belliqueux
03:05de l'administration démocrate qui balance au gré des faucons.
03:08Donald Trump s'est d'ailleurs clairement moqué des compétences de Kamala Harris en matière de politique internationale.
03:14Ils l'ont envoyée pour négocier la paix avant que la paix commence.
03:18Trois jours après, Poutine a envahi et a commencé la guerre.
03:21Et c'est le genre de talent que nous avons avec elle.
03:23Elle est pire que Biden, d'après mon avis.
03:26Je pense que lui est le pire président de l'histoire du pays, mais elle est la pire vice-présidente de l'histoire du pays.
03:31Si j'avais été président, la Russie n'aurait jamais attaqué, jamais, jamais.
03:36Je connais Poutine très, très bien. Il n'aurait jamais envahi l'Ukraine et tué des millions de gens.
03:40Quand on additionne, c'est bien pire. Les chiffres sont bien pires que ce qui est publié.
03:44Sur le conflit israélo-palestinien, Donald Trump a profité de l'occasion pour montrer son soutien clair à Israël,
03:50tandis que les démocrates n'assument pas réellement d'opposition.
03:53Mais elle déteste Israël.
03:56Elle ne voulait même pas rencontrer Netanyahou quand il est venu au Congrès pour faire un discours important.
04:00Si elle est président, je pense qu'Israël n'existera pas d'ici deux ans.
04:04Donald Trump s'est donc montré clivant et percutant sur les questions internationales,
04:08mais aussi sur les questions internes aux Etats-Unis.
04:11Ainsi, l'ancien président aura pu réaffirmer son hostilité à l'égard de la gestion des flux migratoires.
04:16Véritable catastrophe depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden.
04:20Un programme que les médias ont limité à une seule et unique phrase outrancière.
04:25On va passer sur un autre sujet, mais on va finir en Troisième Guerre mondiale avec ce qu'ils ont fait dans notre pays.
04:29En laissant rentrer des millions et des millions de personnes rentrer illégalement dans notre pays.
04:32Springfield, il y a des gens qui sont arrivés, ils mangent des chiens, ils mangent des chats.
04:38Ils mangent les animaux de compagnie des gens qui habitent là-bas.
04:42Des déclarations devenues littéralement virales sur la toile,
04:46où pullulent désormais des photos et des montages de chats en compagnie de Donald Trump, leur nouveau défenseur.
04:52Des images qui peuvent d'ailleurs faire sourire, mais dont la portée sur la toile n'est pas à négliger.
04:57Donald Trump n'aura par ailleurs rien lâché au sujet du scrutin présidentiel précédent.
05:02J'avais eu 75 millions de votes. C'est le plus grand nombre de votes qu'aucun candidat à la présidence n'ait jamais reçu.
05:08Et regardez, les gens disaient que si je recevais autre plus de votes qu'en 2016, je ne pouvais pas perdre.
05:13Et pourtant, j'ai perdu.
05:14Sans surprise, le journaliste David Seay a également agité l'affaire du Capitole.
05:196 janvier, vous avez dit à vos supporters qu'il fallait marcher sur le Capitole.
05:23Est-ce qu'il y a quelque chose que vous regrettez dans ces actions ?
05:26Vous avez dit une chose que les gens n'ont pas dit.
05:28Moi, j'ai dit qu'il fallait marcher vers le Capitole dans la paix et de façon patriotique.
05:34Et personne de l'autre côté de l'échiquier l'ont dit.
05:38Ashley Babbitt a été tirée par un policier et ça n'aurait jamais dû arriver.
05:44Donald Trump a donc conservé la ligne qu'il tient aussi devant la justice.
05:48Une justice qui semble s'acharner contre l'ancien président de façon totalement contre-productive.
05:53En effet, à l'instar des médias, les manifestations d'hostilité du système judiciaire à l'égard de Donald Trump
06:00contribuent depuis longtemps à galvaniser ses sympathisants.
06:04Depuis quelque temps, ce traitement de défaveur parvient même à convaincre les électeurs indépendants
06:09qu'il y a un réel acharnement de l'establishment contre Donald Trump.
06:13Ce dernier aura d'ailleurs attribué l'attentat qu'il visait à ses adversaires politiques.
06:18C'est moi qui ai pris une balle dans la tête à cause du genre de choses qu'ils ont dit à mon propos.
06:23Ils parlent de la démocratie, comme quoi je serais une menace à la démocratie, mais c'est eux la menace à la démocratie.
06:28Une accusation qui rappelle que Joe Biden avait effectivement déclaré qu'il fallait cibler Donald Trump
06:34quelques jours avant la tentative d'assassinat contre l'ancien président à Butler en Pennsylvanie le 13 juillet dernier.
06:41D'ailleurs, le tweet du président démocrate a ensuite été supprimé de son compte.
06:45A la fin du débat, Donald Trump s'est invité par surprise dans la salle de presse, l'occasion pour lui d'un satisfait site.
06:51Reste à savoir si un nouveau débat sera organisé.
07:12Une éventualité qui semble pour le moment avoir le mérite de séduire les deux candidats à la fois.
07:22Michel Barnier essaie de former un gouvernement.
07:25Sur le fil, le nouveau premier ministre français aurait déjà essuyé des refus dans sa tentative de réunir un ensemble hétéroclite.
07:32Olivier Frèrejac.
07:33Un peu de gauche, un peu de droite et beaucoup de centre.
07:36C'est la très probable recette de Michel Barnier pour former un gouvernement nommé par un président centriste,
07:42issu d'une droite très minoritaire à l'Assemblée et sous pression du RN, plus de deux fois supérieur en nombre à son parti.
07:48Le nouveau chef de gouvernement doit composer.
07:52Il aurait déjà essuyé un premier refus pour former son gouvernement avec le socialiste Karim Bouamrane,
07:58qui dit avoir décliné une proposition d'entrée au gouvernement.
08:02Ce dernier, déjà évoqué comme hypothétique premier ministre, incarne une sorte de valse version Afrique du Nord.
08:08Le déshonneur en moins, il avait le profil parfait de caution socialiste pour le gouvernement.
08:13Mais le sacrifice était un peu dur pour le principal intéressé qui se serait coupé de son parti
08:18et qui aurait probablement pu faire une croix sur la mairie de Saint-Ouen pour un poste de ministre sous un format probable de CDD très court.
08:26Il faudra donc piocher ailleurs pour trouver un socialiste à recycler.
08:30Carole Delga, également sur une ligne plus modérée, au PS, a déjà refusé par principe.
08:35Les postes les plus sensibles seront ceux de l'économie, de la justice et de l'intérieur.
08:40Pour les affaires étrangères et les armées, il devrait y avoir un breton de service et ou une personnalité très en phase avec Emmanuel Macron
08:47qui devrait se recentrer sur les questions internationales.
08:50Pour le portefeuille de la justice, le RN a fait savoir qu'il percevrait très mal une reconduction du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti.
08:57Quant à l'économie, un profil très technique semble dans les petits papiers pour tenter de redresser la situation catastrophique des finances publiques
09:05qui proposait rapidement un budget sans trop augmenter les impôts.
09:09L'intérieur sera le ministère probablement le plus scruté.
09:12L'idée d'y attacher un ministère de l'immigration a fait du bruit ces derniers jours.
09:17Mais il paraît hautement improbable que Michel Barnier rejoue ce coup de com' sarcosiste 15 ans plus tard.
09:23En effet, les troupes macronistes avec qui il doit travailler sont très divisées sur le sujet.
09:28Ainsi, le député Ludovic Mandès a-t-il déclaré n'avoir pas envie d'avoir les idées de M. Retailleau à l'intérieur
09:34alors que le nom du président du groupe des sénateurs LR circulait à ce propos.
09:38A fortiori, si le nom de Retailleau fait peur au centre-gauche, la création d'un ministère consacré à l'immigration semble peu envisageable.
09:45Près de 60 députés de la majorité présidentielle n'avaient pas voté la loi immigration lors de la précédente législature
09:51témoignant du tiraillement interne au macronisme entre éléments plus gauchers et plus centristes.
09:56Un autre ministère sera aussi regardé de près, celui de l'éducation nationale.
10:01Sensible, comme peut en témoigner Amélie Oudéa Castira qui a occupé le poste 28 jours, succédant au très éphémère Gabriel Attal.
10:08Avant lui, Papendiaille et Jean-Michel Blanquer avaient hérité de ce ministère.
10:13L'éducation nationale en crise est sensible car l'arrivée d'une personne jugée hostile par la gauche syndicale pourrait provoquer des mouvements sociaux.
10:21Le nom d'Annie Gennevard, secrétaire générale des Républicains, circule et celle-ci affirme qu'elle accepterait certainement le poste.
10:28Pour LR, justement, il s'agit d'un dilemme. Aller au charbon tout de suite au risque de se cramer pour 2027
10:34ou continuer de se montrer patient au risque de ne rien avoir dans trois ans.
10:38Au centre, les troupes sont divisées. Certains regardent à gauche en imaginant des lendemains qui chantent avec les socialistes,
10:43quand d'autres s'accommodent du nouveau Premier ministre.
10:46Le député Karl Olive, pas réputé pour être le crayon le mieux taillé de la trousse macroniste, a ainsi défendu la nomination de Michel Barnier.
10:54Plus encore qu'Emmanuel Macron, depuis sept ans, Michel Barnier va devoir composer avec un agglomérat de politiques venant de bords divers, bricolèrent une équipe.
11:03Même avec les meilleures intentions, le nouveau chef de gouvernement n'aura pas une grande marge de manœuvre.
11:08Ce qu'Eric Ciotti anticipe comme étant un nouveau gouvernement de mesurettes, d'impuissance, d'immobilisme.
11:14Difficile de lui donner tort, mais difficile également d'imaginer qu'un gouvernement sans majorité homogène puisse faire beaucoup plus.
11:25La mise en service des EPR de Flamanville patine.
11:28À peine démarrés, les réacteurs montrent déjà des signes de faiblesse.
11:32Qu'en est-il réellement ? Les problèmes sont-ils surestimés ?
11:36Le point avec Renaud de Bourleuf.
11:38Le feuilleton Flamanville n'est pas fini.
11:40Mercredi 4 septembre, le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire en chantier depuis 2007 s'est arrêté automatiquement un jour seulement après avoir été mis en service.
11:49Selon EDF, cet arrêt serait lié à une défaillance matérielle, mais assure qu'il n'y a pas de problème de sûreté.
11:53Concernant le réacteur numéro 2, il a été arrêté le 13 février.
11:56Un retour à la normale avait été programmé le 18 juin, puis décalé au 1er août sans succès.
12:01La centrale nucléaire n'est donc plus connectée au réseau électrique.
12:03La plupart des médias pointent un énième retard dans le chantier de ces réacteurs nouvelle génération.
12:07Il est vrai que le projet de Flamanville aura finalement coûté 13,2 milliards d'euros contre une estimation initiale de 3,3 milliards d'euros.
12:14De plus, le chantier devait être fini en 2012 et il a fallu attendre le mois de mai 2024 pour que l'autorité de sûreté nucléaire, la SN, autorise la mise en service, laquelle semble avoir mal démarré.
12:23Pourtant, l'expert en politique énergétique Fabien Bouglet souligne que ces récentes défaillances sont habituelles dans un tel chantier.
12:29Il faut comprendre que le nouveau nucléaire français, c'est l'objet d'une guerre informationnelle terrible de la part d'ONG financée par des pays étrangers, en particulier l'Allemagne.
12:41Il ne faut pas prendre pour argent comptant l'ensemble du dénigrement de la filière nucléaire française, qui est une des filières les plus importantes et qui est aussi concurrente de la filière nucléaire américaine et de la filière nucléaire russe.
12:55Il faut bien intégrer que ces opérations de dénigrement s'intègrent dans ces éléments concurrentiels.
13:02La première chose, c'est qu'effectivement Flamanville a mis du temps pour être construit parce que c'est un réacteur de 1650 MW, c'est un des plus puissants au monde.
13:12Ça faisait 20 ans qu'on n'avait pas construit de réacteur nucléaire et donc il était important qu'on relance notre filière.
13:18C'est un numéro zéro et donc comme tout numéro zéro, un prototype, un premier d'une longue série, c'est toujours le premier de la longue série qui met un peu plus de temps.
13:29Ensuite, il y a eu la fission nucléaire, ça veut dire que le réacteur nucléaire est réellement opérationnel et on le fait fonctionner.
13:38C'est tout naturellement qu'il y a des arrêts techniques qui sont liés au fait que le réacteur se met en sécurité.
13:48Donc c'est plutôt une très bonne chose, c'est arrivé avec tous les réacteurs nucléaires qui ont été construits en France qu'il y ait des arrêts de sécurité réguliers lors du lancement.
13:58Donc ce n'est pas du tout une problématique.
13:59Le président de l'EDF, Jean-Luc Raymond, a en effet affirmé que Flamanville 3 était un chantier d'apprentissage visant à garantir un niveau maximal de sûreté en diminuant la complexité.
14:07Quant au retard de 12 ans, son prédécesseur Jean-Bernard Lévy notait que les conditions d'une gestion efficace du programme n'étaient pas remplies au moment de la décision d'engager cet investissement.
14:16Le 3 septembre, jour de la mise en service, Emmanuel Macron s'est réjoui en tweetant, tel un oiseau de mauvais augure,
14:21que le PR de Flamanville était le symbole de notre reconquête nucléaire et de notre souveraineté,
14:25occasion de s'attribuer les mérites de travaux commencés bien avant son arrivée au pouvoir.
14:28Reste un maigre motif de satisfaction, son choix de Michel Barnier comme Premier ministre pourrait aller dans le sens d'un développement de la filière nucléaire.
14:35Vous avez deux éléments positifs.
14:37Le premier, c'est qu'effectivement, on va dire le bloc du Rassemblement national jusqu'aux élus députés macronistes sont plutôt favorables au nucléaire.
14:47Et donc là-dessus, il y a une unanimité, au moins à l'exclusion d'Europe Écologie-Les Verts et de la France Insoumise,
14:53traditionnellement contre la souveraineté énergétique de la France par le nucléaire.
14:59Et donc sur ce point, effectivement, Michel Barnier est plutôt une personne favorable au nucléaire décarboné, aussi dans un souci écologique.
15:07Sa position sur l'éolienne est connue et il est plutôt hostile aux subventions et au financement des éoliennes et des énergies intermittentes,
15:16plutôt favorable au panneau solaire et aux autres modes d'énergie renouvelable, mais plutôt hostile aux éoliennes.
15:24Donc effectivement, on est dans une situation que moi, je trouve favorable.
15:30On pourra juger sur pièce sur les décisions qui sont prises.
15:33J'ai bon espoir qu'on ait une politique, enfin, de relance du nucléaire en France, puisque cela n'a que trop duré.
15:39On peut en effet s'attendre à ce qu'Emmanuel Macron continue de donner des gages à la gauche, comme lors de la fermeture de la centrale de Fessenheim en 2020.
15:45La question vraiment va être de savoir s'il y a un en même temps énergétique encore, à savoir qu'on développe le nucléaire,
15:52mais on continue à subventionner la filière énergétique éolienne étrangère, qui est maintenant de plus en plus chinoise,
15:59puisque la filière industrielle éolienne européenne est en train de décliner fortement dans le monde.
16:10Et l'on passe à présent à l'actualité, en bref en compagnie d'Olivier Frèrejac.
16:16Zelensky toujours prêt pour creuser la tombe de l'Ukraine.
16:20Alors que les secrétaires d'Etat britanniques et américains sont en visite à Kiev,
16:24Washington semble à nouveau tergiverser sur la doctrine d'utilisation des missiles longue portée par l'Ukraine pour frapper le territoire russe.
16:30Une éventualité qu'Emmanuel Macron a, pour sa part, validée depuis plusieurs mois sans réelle incidence,
16:36sinon celle de lester encore davantage la diplomatie erratique de Paris.
16:40Du côté de Moscou, on aurait fait l'acquisition de missiles de longue portée en Iran et en Corée du Nord,
16:45une information de l'agence américaine Reuters, qui sert d'argument en faveur d'une autorisation pour Kiev de frapper la Russie.
16:51En réalité, ces frappes ont déjà eu lieu et nous assistons à un nouvel acte d'une pièce de théâtre interminable,
16:57au fil de laquelle des Européens sont petit à petit décimés.
17:01La visite anglo-américaine en Ukraine devrait, comme à son habitude, écarter l'éventualité de négociations de paix,
17:07qui prennent pourtant de l'ampleur dans les discussions internationales, récemment grâce à la voix allemande notamment.
17:14Manœuvres sino-russes en mer du Japon.
17:16400 navires russes, 120 avions et hélicoptères et 90 000 personnes ont été mobilisées pour l'exercice nommé «Océan 2024»,
17:23mardi selon Moscou, à l'occasion d'exercices militaires conjoints.
17:27Une démonstration de force justifiée par le président russe Vladimir Poutine,
17:31qui a dénoncé les actions agressives des Etats-Unis dans la région.
17:35Le ministère japonais de la Défense avait déjà déclaré avoir repéré, la veille et l'avant-veille,
17:40en mer du Japon, cinq vaisseaux de la marine chinoise qui se dirigeaient vers la Russie.
17:45Ceux-ci empruntaient le détroit de Tsushima, qui ne se trouve pas dans les eaux territoriales japonaises.
17:50Le Japon, pacifiste mais sous tutelle américaine, a augmenté ses dépenses de défense ces dernières années
17:56en se dotant de capacités de contre-attaque et en assouplissant les règles sur les exportations d'armes.
18:02La traque du tueur de Grenoble se poursuit mardi soir,
18:05deux jours après le meurtre d'un agent de nettoyage par le trafiquant Abdoul Diallo.
18:09Le procureur de Grenoble a annoncé que la carte d'identité du fuyard a été retrouvée dans son véhicule.
18:14Il s'agit de l'Audi RS3 de location immatriculée en Pologne,
18:19qui a provoqué un accident dimanche matin avant qu'Abdoul Diallo prenne la fuite en tirant mortellement sur un agent.
18:24La presse locale recueille ces témoignages sur le profil du tireur.
18:28Il était connu pour être un trafiquant de drogue, mais pas un chef de gang ou un gérant de points de deal.
18:34Les riverains évoquent, je cite, « juste une petite main ».
18:37Une petite main désormais ensanglantée.
18:40Une enseignante suspendue pour avoir frappé une élève de 3 ans à Paris.
18:43Deux enquêtes ont été ouvertes, l'une pénale, l'autre administrative,
18:47après qu'une vidéo révèle une scène survenue dans l'école maternelle des frères voisins,
18:52dans le 15e arrondissement de la capitale.
18:54On y voit l'institutrice donner une sorte de fessée à une petite fille en crise de larmes.
18:58Quelques secondes plus tard, l'adulte jette au visage de l'enfant ce qui s'apparente à de l'eau.
19:02Le ministre de l'éducation des missionnaires, Nicole Belloubet, a considéré que c'était une honte pour notre école.
19:07Une honte qui pourrait sans doute aussi s'appliquer à la mère d'un des enfants à l'origine de la vidéo,
19:12qui a préféré filmer plutôt que d'intervenir.
19:14Le dossier de l'enseignante, forte de nombreuses années d'expérience, ne montre aucun antécédent.
19:19Pour rappel, deux ans après que les 11 vaccins sont devenus obligatoires pour les enfants scolarisés,
19:24la loi française a établi l'interdiction stricte de toute violence dite éducative.
19:29En d'autres termes, les parents n'ont légalement plus le droit de donner une fessée à leur progéniture,
19:33laquelle doit obligatoirement râler à l'école à partir de 3 ans.
19:37Toute cette affaire devrait donc avant tout soulever la question de la prédation de l'état sur l'éducation des enfants,
19:42à défaut d'être capable de les instruire.
19:45Tombés sous les draps, des dizaines de CRS déployés en Nouvelle-Calédonie
19:49ont été rapatriés en métropole discrètement.
19:52Selon Le Canard Enchaîné, en cause, ils auraient été touchés par une épidémie de gonorrhée,
19:57communément appelée « chaude pisse ».
19:59Il s'agit d'une infection sexuellement transmissible qui peut être assez facilement traitée.
20:04Les CRS auraient contracté cette petite maladie honteuse lors de leurs escapades folles
20:09dans l'une des boîtes de nuit de l'archipel.
20:12Poudre d'escampette ou rapte par des para-athlètes.
20:15Alors que les Jeux Paralympiques de Paris se sont achevés dimanche,
20:19des disparitions inquiétantes sont signalées.
20:21Les Congolais Mireille Nganga, championne de lancée de poids et de javelot en fauteuil roulant,
20:26et Grace Mwambako, coureur non voyant, n'ont pas été vues depuis le jeudi 5 septembre.
20:32Plutôt le 20 août, avant le début des épreuves la Rwandaise Claudine Bazubagira,
20:37athlète olympique de volleyball, assise, avait disparu à courbe voie dans les Hauts-de-Seine.
20:42Les disparitions volontaires sont fréquentes pendant les Jeux Olympiques.
20:46Certains athlètes profitant d'une occasion en or pour ne plus retourner dans leur pays.
20:50Le cas d'athlètes non voyants ou en fauteuil roulant soulève plus de questions.
20:53Il pourrait ainsi s'agir d'enlèvement contre rançon ou même de fugue à l'aide de tierces personnes.
20:59Ascension mortelle sur le toit de l'Europe.
21:01Cinq alpinistes ont été retrouvés morts mardi 10 septembre.
21:04Ils avaient disparu alors qu'ils gravissaient le Mont-Blanc sans guide.
21:07Il s'agissait de quatre Coréens et un Italien qui ont été piégés par le mauvais temps.
21:11Stoppés dans leur ascension, ils seraient morts d'épuisement selon la préfecture de Haute-Savoie.
21:16Les corps ont été retrouvés entre 100 et 200 mètres du sommet.
21:19Les secours avaient été retardés par les conditions climatiques
21:22et seule une cordée de deux Coréens avait pu être secourue lundi après-midi.
21:26Les accidents mortels ont été nombreux cet été dans le massif du Mont-Blanc,
21:29notamment dans le couloir du Goûter.
21:31Au début de l'été, une trentaine de Polonais y avaient trouvé la mort en dévissant.
21:39Et on approche de la fin de cette édition.
21:41Vous pouvez dès à présent retrouver À la Française.
21:43Cette fois, il porte sur l'art de la couture.
21:46Au programme également, perle d'Occulture.
21:49Anne Brassy reçoit le poète Frédéric Andréou pour son ouvrage sur le Grand Est de Strasbourg à Moscou.
21:55C'est ainsi que s'achève cette édition.
21:57Je vous remercie pour votre fidélité
21:59et je vous souhaite, bien entendu, une bonne soirée.
22:02À demain.

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