• il y a 6 mois
Pour commencer cette nouvelle édition, nous reviendrons sur le débat entre les trois blocs principaux des élections législatives. Le premier ministre sortant Gabriel Attal a eu du mal à faire digérer le bilan de la macronie tandis que Jordan Bardella et Manuel Bompard avaient la lourde tâche d’appuyer sur la gravité de la situation tout en envoyant des messages rassurants.

Nous ferons ensuite un point sur les préparatifs des JO de Paris, à un mois de la cérémonie d’ouverture.

Et puis nous reviendrons pour terminer sur le conflit en Ukraine. Alors que s’annonce le premier débat entre Joe Biden et Donald Trump, des conseillers de l’ancien président ont dessiné une sortie de crise… Un espoir de paix que ne semble toujours pas voir l’Union européenne.

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00:00Le système tremble.
00:01Jamais depuis l'existence de TVL,
00:04le pouvoir n'a été autant placé face à ses propres échecs.
00:08Ils ont conduit la France au désastre.
00:10Et pourtant les médias du système,
00:12dont vous assurez la survie financière malgré vous,
00:15pointent du doigt non pas cette élite toxique au pouvoir,
00:18mais le danger des extrêmes, comme ils disent.
00:22Ils obéissent aux ordres.
00:24Ils vous intoxiquent, ils vous désarment.
00:26Sur TV Liberté, nous ne recevons de consignes
00:29de personne et nous n'en donnons à personne.
00:32Sur TV Liberté, nous vous livrons les clés et vous décidez.
00:37Mais pour vivre, TV Liberté doit compter sur votre soutien financier.
00:41Vous êtes la seule garantie de notre survie.
00:44Alors, je compte sur vous.
00:59Madame, Monsieur, bonsoir.
01:23Je suis très heureuse de vous retrouver ce soir.
01:26Pour commencer cette nouvelle édition,
01:28nous reviendrons sur le débat entre les trois blocs principaux
01:31pour les élections législatives.
01:33Le Premier ministre sortant, Gabriel Attal,
01:36a eu du mal à faire digérer le bilan de la Macronie,
01:38tandis que Jordan Bardella et Manuel Bompard
01:41avaient la lourde tâche d'appuyer sur la gravité de la situation
01:45tout en envoyant des messages rassurants,
01:47pas simples pour l'insoumis.
01:49Nous ferons ensuite un point sur les préparatifs
01:51des Jeux Olympiques de Paris,
01:53à un mois de la cérémonie d'ouverture.
01:56Et puis, nous reviendrons pour terminer sur le conflit en Ukraine.
01:59Alors que s'annonce le premier débat entre Joe Biden et Donald Trump,
02:03des conseillers de l'ancien président ont dessiné une sortie de crise,
02:07un espoir de paix qui ne semble toujours pas voir l'Union européenne.
02:15Mardi soir, le futur ex-Premier ministre, Gabriel Attal,
02:18était face à Jordan Bardella et Manuel Bompard
02:21dans le cadre des législatives anticipées.
02:24Retour sur un débat souvent tendu avec Olivier Frèrejac.
02:28Une audience mitigée, des candidats campés sur leur programme
02:30et quelques petites attaques ici et là.
02:32Le débat a opposé deux candidats au poste de Premier ministre,
02:35Gabriel Attal et Jordan Bardella,
02:37et un représentant du Nouveau Front populaire,
02:40le coordinateur national des Insoumis, Manuel Bompard.
02:43Les échanges ont été tendus et pas franchement passionnants.
02:46Un moment de télévision qui a duré tout de même près de deux heures.
02:50Les téléspectateurs ne s'y sont pas trompés,
02:52ils étaient environ 5,5 millions à suivre.
02:55Le crêpage de Chignon soit un peu plus d'un quart de l'audimat télé.
02:59À titre de comparaison, le débat d'entre deux tours de 2022,
03:03où le match de football entre la Pologne et l'équipe de France
03:06quelques heures plus tôt, ont rassemblé plus de 15 millions de personnes.
03:10L'exercice était inédit puisque la dissolution n'a eu lieu
03:13que cinq fois dans l'histoire de la Ve République.
03:16La dernière remontante à 1997.
03:182024 est la première dissolution à l'heure des réseaux sociaux
03:21et de l'information en continu.
03:23Le choix des débatteurs était aussi inédit
03:26puisque le pays est, au niveau parlementaire,
03:28sorti du bipartisme entre la droite parlementaire et le parti socialiste.
03:32Sur le plateau de TF1, exitent les vieux partis,
03:35même si tout n'a pas changé.
03:38Et loin de là étaient conviés les Insoumis,
03:40qui dominent le nouveau Front populaire, sorte de néo-gauche plurielle.
03:44Avec le coordinateur national de ce parti, Manuel Bompard,
03:47le RN était lui représenté par son président,
03:50qui enchaîne une seconde campagne, de suite après les Européennes, enfin.
03:55Le Premier ministre en place, Gabriel Attal,
03:57a tenté de défendre les couleurs de la majorité macroniste sortante.
04:00Il convient de noter que rien n'indique qu'un des trois concurrents
04:04sera Premier ministre après les élections législatives.
04:07Il apparaît même assez probable qu'aucun de ces trois étalons
04:10ne franchira la ligne d'arrivée et qu'un vieux cheval sur le retour
04:13servira à assurer un gouvernement technique de compromis ou de centre-gauche.
04:17Un trio télévisé qui a évacué les Républicains,
04:20qui peinent à se remettre de leurs désaveux électoraux successifs
04:23et du récent petit putsch de leur président Éric Ciotti.
04:26Les LR ont donc tenté de contrer le programme audiovisuel en saisissant l'ARCOM,
04:29mais ils ont vu leur demande rejetée vendredi 21 juin.
04:32Mardi, LR était même passé devant le juge du référé Liberté du Conseil d'État
04:36pour contester cette décision de l'ARCOM, là encore en vain.
04:40C'est donc à Troyes que le débat s'est déroulé.
04:42Au programme, beaucoup de petites phrases entre les candidats
04:45qui misent sur ces petits moments de répartie pour capitaliser ensuite sur les réseaux sociaux.
04:50Évidemment, aucune pensée structurée ou aucun discours de haut vol,
04:54mais des anicroches ici et là sur les origines de Jordan Bardella,
04:58mais aussi des ratés économiques sur la réforme des retraites
05:01et un ancien chef de gouvernement mouché sur ce même sujet.
05:04Je dois vous dire, M. Bardella, que quand vos ancêtres personnels sont arrivés en France,
05:09je crois que vos ancêtres politiques disaient précisément la même chose
05:12que ce que vous dites aujourd'hui.
05:14À 24 ans, vous partirez avec 42 années de cotisation, c'est-à-dire 66 ans.
05:19Pourquoi ?
05:2066 ans.
05:21Donc plus tard que dans la réforme actuelle d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal.
05:27M. Bardella, si vous repassez l'âge de départ à 60 ans,
05:30forcément, forcément, ça coûte de l'argent et forcément, il faut le prendre quelque part.
05:33Ça coûte 1,6 milliard d'euros.
05:35Non, ça ne coûte pas 1,6 milliard d'euros.
05:36C'est le montant de la gratuité des soins qu'on offre aux étrangers en situation irrégulière.
05:40Donc, pardon pour avoir des choix pour mes compatriotes.
05:42Des petits accrochages entre des personnalités qui sont toutes les numéros 2 ou plus de leur famille politique.
05:49Derrière le trio présent se trouvent en effet Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
05:54Un élément à ne pas oublier en toile de fond.
05:56De ce rouleau des législatives se joue bel et bien une des batailles qui mènent à 2027.
06:02Le débat a d'ailleurs été l'occasion pour les trois représentants politiques
06:04de présenter leur programme comme lors d'une élection présidentielle.
06:08La question de l'Ukraine et des relations internationales n'a pas été débattue
06:11car il semble désormais qu'en cas de cohabitation, cela restera dans les prérogatives du président.
06:17Par ailleurs, aucune force politique ne conteste le positionnement d'Emmanuel Macron vis-à-vis de l'Ukraine.
06:23Et si la France insoumise s'est montrée bruyante sur la question palestinienne durant les élections européennes,
06:28elle se montre de plus en plus discrète à ce sujet.
06:30Car en cas de très improbable arrivée au pouvoir,
06:33ce thème devrait être relégué au second rang pour éviter un conflit frontal avec les socialistes.
06:38La discussion a donc vite tourné aux promesses de campagne.
06:41Je reprends l'engagement devant les Français qu'avec nous,
06:43ils ont la certitude, parce que je prends l'engagement,
06:45que nous n'augmenterons pas les impôts, là on le voit.
06:47La proposition est faite d'un côté, la proposition est masquée de l'autre,
06:49mais évidemment ce serait la fatalité.
06:51L'alternance que je représente est raisonnable, responsable
06:54et elle mettra au cœur de mon action et de mes urgences votre pouvoir d'achat,
06:58votre sécurité et l'immigration.
07:00Ne vous laissez pas intimider par ceux qui surfent sur les peurs.
07:03Soyez français et soyez patriote.
07:06En choisissant le nouveau Front populaire,
07:08vous pouvez tourner la page du macronisme
07:10et faire que la France ne s'abîme pas dans le racisme,
07:13la détestation des autres et le chacun pour soi.
07:16Vous pouvez élire une nouvelle majorité qui permettra de vivre mieux,
07:19de retrouver le goût du futur et de refaire de la France
07:22ce pays qui sait nous rendre si fiers.
07:25Manuel Bompard limite cocardier et presque fier d'être français.
07:28Il s'agit bien d'une campagne électorale avec des postures
07:32et des promesses de part et d'autre qui ne seront pas tenues.
07:35Sans grandes idées ni confrontation idéologique d'ampleur,
07:38le plateau télé entre les hypothétiques chefs de gouvernement
07:41témoignent d'un appauvrissement du débat avec des séquences
07:44qui servent à satisfaire les bases militantes
07:46déjà convaincues sur les réseaux sociaux.
07:49Ce type d'affrontement ne changera pas la marche de la campagne
07:52et l'objectif de chacun semble bien clair,
07:54ne pas faire de vagues pour Jordan Bardella dont le parti est très haut dans les sondages,
07:59tenter de remonter la pente pour Gabriel Attal
08:01qui veut sauver les meubles d'une majorité au bilan déplorable
08:04et enfin, pour l'insoumis Manuel Bompard,
08:06il est question d'un véritable jeu d'équilibrisme
08:08pour préserver la fougue insoumise sans froisser les alliés du nouveau Front populaire.
08:13Plus généralement, rien d'intéressant ne devrait se produire jusqu'au soir du premier tour.
08:18Viendront alors les tractations en vue de désistement,
08:21les alliances locales ou nationales et autres Fronts républicains.
08:28Un mois tout pile, c'est le temps qui reste à la France
08:32pour se préparer aux Jeux Olympiques dans un contexte où,
08:35et c'est un euphémisme, les défis ne manquent pas.
08:38Alors Paris redeviendra-t-il une fête dès le 26 juillet prochain ?
08:42Éléments de réponse avec Rémi Tell.
08:53Cela faisait longtemps que notre pays n'avait pas accueilli un tel événement.
08:57Pourtant, est-ce l'effet du déhanché d'Arielle Dombasle ?
09:00La France connaît une situation de trouble à un mois de l'ouverture des JO.
09:05De quoi renforcer les craintes ou l'espérance, selon chacun,
09:08de voir les festivités olympiques purement et simplement gâchées
09:12et offrir l'occasion de s'interroger sur l'avancement des préparatifs.
09:16Côté transports, les pouvoirs publics ont poussé un ouf de soulagement
09:21avec l'inauguration lundi 24 juin du prolongement de la ligne 14 du métro.
09:27Cette extension permettra notamment de relier le village olympique et le stade de France
09:33à l'aéroport d'Orly.
09:34Moyennant une tarification spéciale, tout de même 10,30 euros
09:38pour les voyageurs qui ne détiennent pas de passe-navigo.
09:42Autre prolongement, celui du RERE, avec la mise en service récente d'un nouveau tronçon
09:48entre Saint-Lazare et Nanterre.
09:50Il desservira le centre de presse des jeux situé Porte Maillot
09:54ou encore les épreuves de natation à la Défense Arena.
09:57Enfin, l'extension en avril du tram 3B entre Porte Danière et Porte Dauphine
10:03devrait désengorger le centre de la capitale.
10:06Ces quelques succès ne doivent pas faire oublier de vrais échecs sur le volet transport.
10:11Ainsi, les lignes 16 et 17 planifiées pour la compétition
10:16ne seront finalement pas ouvertes avant plusieurs années.
10:18Il en ira de même pour le projet Charles de Gaulle Express censé assurer une navette rapide
10:24entre l'aéroport de Roissy et le centre de Paris.
10:27Du reste, le réseau francinien demeure très fragile,
10:30en témoigne les pannes toujours quasi quotidiennes sur les RER B et D.
10:34En ce qui concerne la Seine supposée accueillir plusieurs épreuves de natation,
10:39le préfet de la région Île-de-France a indiqué ce mercredi qu'elle ne serait pas baignable début juillet,
10:44officiellement en raison des forts courants provoqués par les intempéries du début d'été.
10:48La répétition de la cérémonie d'ouverture sur le fleuve prévue le 24 juin a, elle, été reportée.
10:54Quant à la pollution, le déversement il y a un mois de 50 000 mètres cubes d'eau usée
11:00au niveau de Conflans-Saint-Honorin, certes en aval de Paris, ne rassure pas tellement.
11:05Pas de quoi néanmoins dissuader le maire de Paris, Anne Hidalgo, de faire trempette.
11:09La semaine du 15 juillet, promet-elle, après avoir assuré qu'elle plongerait dans la Seine en juin,
11:14suscitant les projets les plus fous de la part des internautes.
11:17Finalement, seul le dispositif de surveillance et d'exclusion de l'espace public
11:22semble avoir été déployé avec succès et dans son intégralité.
11:26Ainsi, 504 000 enquêtes administratives portant sur des candidats au bénévolat,
11:31des agents de sécurité privée, mais aussi des travailleurs et des riverains ont été réalisées.
11:36Elles ont donné lieu à 2440 décisions d'entrave visant notamment des citoyens liés à la France insoumise.
11:43Et malgré les référés d'associations de défense des libertés, rien ne devrait faire obstacle
11:48à la mise en place du QR code en zone silte, à la multiplication des caméras algorithmiques,
11:53ni au nettoyage social des sites touristiques.
11:56Mais surveillance ne veut pas dire sécurité.
11:59Au cours des derniers jours, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
12:03a semblé particulièrement pressé de quitter son poste.
12:06« Je souhaite quitter le gouvernement et siéger à l'Assemblée nationale pour m'occuper de mon territoire. »
12:11Pourtant, M. Darmanin s'est régulièrement vanté de passer le plus clair de son temps à préparer l'événement.
12:17Les plus cyniques verront sans doute dans les projets de départ du ministre un moyen de fuir ses responsabilités
12:23en cas d'incident majeur, comme si un scénario catastrophe lui paraissait d'ores et déjà inévitable.
12:33L'avenir de l'Ukraine décidé à Washington.
12:35À la veille d'un débat télévisé entre Donald Trump et Joe Biden pour les élections présidentielles américaines,
12:41l'ancien locataire de la Maison Blanche a dévoilé sa vision quant au conflit.
12:45Une forte mauvaise nouvelle pour Zelensky.
12:48Pas de monnaie, sans faire la paix.
12:50Voilà en somme l'équation ukrainienne que Donald Trump devrait défendre
12:53lors de sa course pour retrouver les couloirs de la Maison Blanche.
12:57Alors que les États-Unis sont les premiers financiers de la guerre en Ukraine,
13:00guerre qu'ils ont largement favorisé depuis les événements du Maïdan en 2014,
13:05l'élection présidentielle américaine s'annonce de plus en plus
13:09comme l'échéance qui ouvrira les discussions pour sortir de la crise.
13:12Il faut dire qu'après bientôt deux ans et demi de guerre,
13:15les voix s'élevant pour privilégier la paix et non les convois d'armement manquent à la pelle.
13:20Pourtant, Donald Trump avait déjà affirmé pouvoir mettre un terme au conflit en 24 heures s'il revenait au pouvoir.
13:26« Par sa faiblesse et son incompétence, Joe Biden nous a conduits au bord de la Troisième Guerre mondiale.
13:32Nous sommes au bord de la Troisième Guerre mondiale au cas où quelqu'un ne le saurait pas.
13:37En tant que président, je ramènerai la paix de force, la paix de force.
13:42La guerre n'aurait jamais éclaté.
13:43Si j'étais président, il n'y aurait pas de guerre entre la Russie et l'Ukraine.
13:47Il n'y aurait aucune chance que cela se produise et on s'en serait réjouis parce qu'il n'y a pas d'alternative.
13:53Et même maintenant, avec les énormes pertes, les vies humaines, la destruction d'une grande partie de ce pays,
13:59je négocierai un accord de paix en 24 heures.
14:03On peut faire la paix, on peut trouver un accord ensemble en 24 heures. »
14:07Si l'on connaît certes le goût de Donald Trump pour la provocation,
14:10on se souvient qu'il aurait été l'un des rares anciens présidents à ne pas engager son pays dans une nouvelle guerre.
14:17Par ailleurs, sa volonté de privilégier avant tout la situation intérieure
14:21devrait effectivement le pousser à trouver une issue de sortie
14:24pour dégager Washington du poids des aides militaires à Kiev.
14:28Ainsi, deux conseillers de Donald Trump à ses côtés à la Maison Blanche,
14:32Keith Kellogg et Fred Flates, ont proposé au candidat un plan dont l'ouverture de négociation
14:38serait accompagnée d'un cessez-le-feu figeant les lignes de front actuelles.
14:42L'un des deux hommes a déclaré à Reuters que le plan ne prévoyait pas que l'Ukraine renonce aux territoires occupés par la Russie,
14:49mais a jugé peu probable que le pays puisse rétablir les frontières d'avant 2022.
14:54Une pirouette qui pourrait très bien se conjuguer avec les récentes avancées des troupes russes sur le théâtre de guerre.
15:00En effet, plus Moscou place des hommes à l'ouest des frontières des oblastes annexées ou rattachées par la Russie,
15:07plus il sera facile de reculer en faisant preuve de bonne volonté.
15:11D'ailleurs, Vladimir Poutine a réagi rapidement en affirmant être ouvert à des pourparlers
15:16lesquels devraient prendre en considération les réalités militaires,
15:19comme l'a rappelé Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.
15:23Les promesses de Donald Trump pourraient aussi avoir un impact sur la ligne des démocrates américains.
15:29Ainsi, on note que pour la première fois depuis son arrivée au ministère de la Défense russe,
15:33Andrei Belousov a échangé par téléphone avec son homologue américain Lloyd Austin.
15:39Une conversation probablement liée à l'attaque ukrainienne sur Sébastopol.
15:43En Crimée, dimanche, où plus de 150 personnes ont été blessées et 5 sont décédées, dont au moins 2 enfants.
15:49En effet, 5 missiles attaqués messes américains, donc, ont été lancés par le camp ukrainien sur la cité balnéaire.
15:56Une opération encore difficile à comprendre, mais dont la cible aurait pu être un centre russe de communication spatiale,
16:02lequel a subi d'autres frappes de missiles balistiques dans la soirée du dimanche.
16:06Un épisode qui a particulièrement tendu les relations entre Moscou et Washington,
16:11dans la mesure où la Russie considère que les missiles ne peuvent être lancés efficacement par les Ukrainiens
16:17sans le concours américain qui fournit déjà les projectiles.
16:20La Russie a d'ailleurs rapidement mis en garde les Etats-Unis de possibles représailles.
16:24Face à cette situation, l'Europe endettée fait quant à elle figure de suiveuse, mais avec un train de retard.
16:30Ainsi, les négociations d'adhésion à l'UE pour l'Ukraine ont officiellement été lancées mardi.
17:00Un nouveau délire européen qui montre que Bruxelles n'a même plus besoin des Etats-Unis pour courir à sa perte.
17:17Et à présent, partons en compagnie de Rémi Baud pour l'actualité en bref.
17:24Risques de guerre ouverte entre le Liban et Israël.
17:28Les Hezbollah, groupe armé libanais chiite, se préparent à une offensive de Tel Aviv contre ces positions.
17:34Les décideurs de l'organisation estiment qu'une telle guerre n'est pas inéluctable.
17:38Des dizaines de milliers de combattants venus de plusieurs états de la région
17:42pourraient venir prêter main forte si l'état-major israélien envisageait une guerre totale.
17:47Largement équipé et aguerri, le Hezbollah pourrait donner du fil à Rotor à Tzahal.
17:52Une hypothèse qui pourrait satisfaire les puissances sunnites de la région
17:56qui verrait d'un bon oeil un affaiblissement de ce proxy iranien.
17:59Le risque d'une dispersion des forces militaires israéliennes
18:02dans un contexte de perte importante de soldats pour Tel Aviv
18:05pourrait néanmoins freiner une telle initiative guerrière
18:08alors même qu'Israël peine déjà à se sortir de l'opération sur Gaza.
18:16Des manifestants ont pénétré mardi dans le parlement de la capitale Nairobi
18:20alors qu'était débattu un projet de budget controversé.
18:24Au moins 5 manifestants auraient trouvé la mort aux abords de l'enceinte.
18:27Depuis plusieurs semaines, le mouvement lancé par la génération Z
18:31qui n'a rien à voir avec son homonyme en France
18:34conteste les hausses de la fiscalité qui concernent notamment
18:37une explosion de la taxe sur les carburants avec une hausse de 50%.
18:41Des ONG accusent les autorités kenyanes de mener des enlèvements de militants.
18:45Le Kenya, pays de plus de 52 millions d'habitants, est un moteur économique régional.
18:50Il a cependant enregistré une inflation de 5,1% sur un an en mai
18:54et se trouve très endetté.
18:56On se croirait en France.
18:58L'éclatement de LR se concrétise.
19:01Ce mercredi, le député du Lot Aurélien Pradié
19:04a annoncé quitter le parti des Républicains.
19:07Avec 29 autres candidats, dont 9 députés sortants,
19:10il fait campagne pour les législatives au nom de son micro-parti appelé du Courage.
19:16Pour justifier son départ, Aurélien Pradié n'évoque pas l'alliance
19:19du chef de parti Éric Ciotti avec le Rassemblement National
19:22mais juge simplement que LR est dans une situation inextricable
19:26et que c'est un parti qui ne sait plus parler au français.
19:29Il ajoute, je cite, que le LR est mort.
19:32Pourtant, le mouvement d'Éric Ciotti s'est allié au vainqueur des élections européennes
19:36et, en cas de victoire du Bloc de l'Union Nationale,
19:39pourrait envoyer des ministres dans un gouvernement de cohabitation.
19:45La levrette sanctionnée par la justice à l'issue d'un jugement rendu
19:49le 15 mai, la société mayonnaise Beer Market, fabricant de bières,
19:54a été contrainte de payer 50 000 euros d'amende
19:57et de retirer la mention levrette sur ses bouteilles
20:00ainsi que plusieurs autres slogans tout aussi graveleux.
20:03Le groupe était poursuivi par l'association Addiction France
20:06en raison d'une infraction de la loi E-20
20:09qui encadre les publicités sur l'alcool.
20:12En effet, l'emploi de mascottes sous forme de lapins stylisés
20:15visant à rappeler des personnages populaires de jeux vidéo
20:18et de dessins animés pour enfants contribue, selon l'officine,
20:21à rendre attractive la boisson.
20:23De son côté, Beer Market s'est défendu en affirmant
20:26que ses slogans n'avaient pas pour finalité d'inciter
20:29à une consommation excessive d'alcool.
20:35On arrive à la fin de cette édition.
20:37Vous pouvez, dès à présent, retrouver dans le Zoom du jour
20:40Marc Chapuis, il s'élève contre la guerre en Ukraine.
20:44Ce que je dis, c'est que si aujourd'hui les citoyens,
20:47en faisant de l'escalade, ne bougent pas,
20:50un jour ou l'autre,
20:53il risque de se produire la catastrophe.
20:56Et comment les gens vont-ils réagir à ce moment-là ?
20:59Il sera trop tard.
21:01C'est pour ça que je pense qu'il est urgent de se mobiliser
21:04de façon à pouvoir ensuite lancer un mouvement,
21:07peut-être à Paris au départ par cette manifestation,
21:10l'étendre en province.
21:13Nous avons commencé à le faire en mettant des correspondants locaux
21:17dans différentes villes, dans différents départements.
21:21Et l'objectif, c'est d'arriver à une mobilisation populaire
21:24suffisamment importante et transpartisane
21:27pour que les partis tendent enfin l'oreille
21:30et se disent que nos électeurs ne sont peut-être pas
21:33tout à fait en phase avec nos électeurs.
21:36Et nous devrions peut-être être plus fermes sur cette question.
21:39Également au programme de votre soirée, à partir de 21h,
21:42un nouveau numéro de Bistro Liberté.
21:45Le uniqueur reçoit l'avocat Juan Branco.
21:48C'est à présent la fin de cette édition.
21:50Merci à tous pour votre fidélité.
21:52À demain. Bonsoir.
21:54– Sous-titrage ST' 501

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