Deux femmes ont été condamnées hier pour complicité de diffamation publique à l'encontre de Brigitte Macron. Elles affirmaient que la Première dame était en réalité un homme s'appelant Jean-Michel Trogneux. Hier soir dans Touche pas à mon pote, Me Roland Perez a résumé cette affaire en 4 minutes, expliquant ce que ces femmes affirmaient et pour quelles raisons elles avaient été condamnées par la justice.
Elles ont toutes les deux écopé d’une amende de 500 euros avec sursis ainsi que 8.000 euros en réparation à Brigitte Trogneux, le nom de jeune fille de la femme d’Emmanuel Macron, et 5.000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux.
Au cœur du dossier, une théorie resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n’aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.
Les deux femmes avaient largement contribué à faire connaître cette rumeur en 2021, via une longue interview de plus de quatre heures où la médium Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube, Natacha Rey, «journaliste indépendante autodidacte» sur la découverte de ce qu'elles appellent un "mensonge d’État".
Les deux femmes diffusaient alors des photos de Brigitte Macron et de sa famille, évoquaient des interventions chirurgicales qu’elle aurait subies, prétendaient qu’elle ne serait pas la mère de ses trois enfants
Le 8 mars dernier, lors de la cérémonie de scellement dans la Constitution de l’IVG, Emmanuel Macron avait pris la parole concernant les rumeurs sur sa femme. Le président de la République avait pointé du doigt des « fausses informations » et des « scénarios montés ».
Il regrettait également que « des gens finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité ».
Elles ont toutes les deux écopé d’une amende de 500 euros avec sursis ainsi que 8.000 euros en réparation à Brigitte Trogneux, le nom de jeune fille de la femme d’Emmanuel Macron, et 5.000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux.
Au cœur du dossier, une théorie resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n’aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.
Les deux femmes avaient largement contribué à faire connaître cette rumeur en 2021, via une longue interview de plus de quatre heures où la médium Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube, Natacha Rey, «journaliste indépendante autodidacte» sur la découverte de ce qu'elles appellent un "mensonge d’État".
Les deux femmes diffusaient alors des photos de Brigitte Macron et de sa famille, évoquaient des interventions chirurgicales qu’elle aurait subies, prétendaient qu’elle ne serait pas la mère de ses trois enfants
Le 8 mars dernier, lors de la cérémonie de scellement dans la Constitution de l’IVG, Emmanuel Macron avait pris la parole concernant les rumeurs sur sa femme. Le président de la République avait pointé du doigt des « fausses informations » et des « scénarios montés ».
Il regrettait également que « des gens finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité ».
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00:00– Je pense qu'en décembre 2021, on est le 10 décembre 2021,
00:04quand une certaine médium qui a pour nom Delphine Jeugousse,
00:09mais qui a un nom d'emprunt, qui s'appelle en fait Amandine Roy,
00:12elle a une chaîne déjà qui est bien installée sur Youtube,
00:15elle a également une chaîne sur Twitch,
00:17et sur cette chaîne, elle diffuse des infos au départ un peu médiumniques,
00:21on va dire, avec des gens qui interviennent.
00:24Et puis un jour, elle va donner la parole, pendant 4 heures,
00:28à une autre personne qui se présente, elle, comme étant journaliste indépendante.
00:32Elle dit, j'ai jamais fait d'études de journalisme,
00:34mais je suis journaliste indépendante, et j'ai enquêté, j'ai enquêté pendant 3 ans,
00:40sur la réalité de la situation personnelle, physique et de sexe,
00:46surtout de Madame Macron.
00:49Et je peux vous dire, il y a un mensonge d'État absolument prodigieux,
00:55à savoir que Madame Macron, en réalité, est Monsieur Jean-Michel Trônieux,
01:01c'est-à-dire que le frère de Madame Macron s'appelle Jean-Michel Trônieux,
01:04mais en réalité, ils ne font qu'une seule et même personne,
01:07il n'y a qu'une seule et même personne, c'est Jean-Michel Trônieux.
01:10Et en réalité, elle dit qu'elle est née en 1953,
01:13or, elle est née en réalité en 1945,
01:16et pourquoi ce changement de sexe et de date ?
01:20Parce que ça cache un délit, une infraction extrêmement importante,
01:24qui est le détournement de mineur qu'aurait commis Madame Macron à l'époque,
01:29à l'égard de Monsieur Macron, c'est-à-dire qu'elle était beaucoup plus âgée,
01:33et donc ce délit, ce mensonge d'État,
01:36qui serait couvert par la politique, par tout le monde,
01:39est quelque chose qu'elle veut dénoncer, et elle dit,
01:42avec force d'État, donc elle s'est inventée un passé familial qui n'existe pas,
01:46elle s'est inventée un mariage avec un homme et trois enfants,
01:50or cet homme, j'ai fait une enquête auprès de l'État civil d'Amiens,
01:54cet homme n'existe pas, il s'appelle André-Louis Auzière,
01:57eh bien il n'existe pas, il n'est pas le père des trois enfants,
02:00c'est elle qui est le père des trois enfants,
02:02et ça, elle le fait vraiment pendant quatre heures,
02:06quatre heures, elles discutent ensemble.
02:08Et ces deux femmes ont comparu devant le tribunal,
02:12beaucoup plus tôt qu'il n'était prévu,
02:13puisqu'au départ, elles devaient comparaître qu'en 2025,
02:16mais l'avocat de Mme Macron, Jean Enocchi, est venu dire au tribunal,
02:20ce n'est pas possible, il faut vraiment qu'on passe beaucoup plus vite,
02:24parce que ça commence à prendre une ampleur internationale incroyable,
02:28c'est viral, et il faut que ce soit jugé très vite.
02:31Et là, devant le tribunal, tenez-vous bien,
02:34ce qui a été demandé d'abord, parce qu'on a tout fait pour retarder ce procès,
02:37comme on peut le faire parfois avec succès,
02:40il a été demandé notamment à ce que tous les magistrats soient récusés,
02:45aucun magistrat ne pouvait juger cette affaire,
02:49dans la mesure où le président Macron, c'est lui qui nomme les magistrats,
02:53sur évidemment le conseil supérieur de la magistrature,
02:57et dans la mesure où il est le mari de la victime
03:00et le beau-frère de l'autre victime, le frère,
03:03eh bien il faut récuser tous les magistrats,
03:05et donc cette affaire ne sera jamais jugée.
03:07Le premier président de la Cour d'appel a répondu immédiatement,
03:10en disant non, pas de jus de fou,
03:12vous mettez en cause l'objectivité des magistrats,
03:14le travail des magistrats, donc il n'en est pas question,
03:17ça a été jugé beaucoup plus vite,
03:18et la décision a été rendue donc aujourd'hui,
03:21avec une double condamnation pour diffamation publique envers un particulier,
03:27madame Brigitte Macron s'est présentée comme un particulier,
03:29comme vous, moi, et ils ont été condamnés,
03:32alors certes une peine au départ symbolique,
03:35500 euros avec sursis, pourquoi ?
03:37Parce que la situation de l'une et de l'autre,
03:40une est malade, ne gagne quasiment pas d'argent,
03:42et l'autre, la médium, gagne je crois 1500 euros par mois,
03:45donc c'est en rapport avec leur situation personnelle,
03:48en revanche les dommages d'intérêt subséquents sont importants,
03:518000 euros de dommages d'intérêt pour madame Brigitte Macron,
03:54parce qu'on estime que ce préjudice a été quand même énorme,
03:58compte tenu de sa position,
04:00compte tenu de sa surface dans le monde où ça a été repris,
04:04aujourd'hui tout le monde a été poursuivi,
04:06tous ceux qui ont repris, relayé ces fausses informations
04:09vont être jugés aussi,
04:12et 5000 euros pour le frère qui existe bien,
04:15parce que lui on a nié son existence,
04:16on disait qu'il n'existait pas.