En ouverture de ce journal, il sera question de gros missiles ! Et plus précisément des missiles longue portée que l’Ukraine veut pouvoir utiliser à destination du sol russe.
Nous reviendrons ensuite sur la coopération militaire étonnante entre la Hongrie et le Tchad.
Et enfin, une page automobile avec la voiture électrique et les contraintes réglementaires européennes qui se heurtent aux réalités du terrain.
Nous reviendrons ensuite sur la coopération militaire étonnante entre la Hongrie et le Tchad.
Et enfin, une page automobile avec la voiture électrique et les contraintes réglementaires européennes qui se heurtent aux réalités du terrain.
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00:00– Générique –
00:14Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15En ouverture de ce journal, il sera question de gros missiles
00:18et plus précisément des missiles longue portée
00:20que l'Ukraine veut pouvoir utiliser à destination du sol russe.
00:24Nous reviendrons ensuite sur la coopération militaire étonnante
00:27entre la Hongrie et le Tchad.
00:29Et enfin, une page automobile avec la voiture électrique
00:32et les contraintes réglementaires européennes
00:34qui se heurtent aux réalités du terrain.
00:36Et pour débuter ce journal, la question des missiles de longue portée
00:44au cœur de la guerre en Ukraine.
00:45Moscou dit en faire une ligne rouge
00:47et Kiev insiste pour pouvoir se servir de telles armes.
00:50Les États-Unis disent vouloir travailler sur un allègement de la réglementation
00:54sur l'utilisation de missiles de longue portée par l'Ukraine.
00:58Un sujet qui revient régulièrement dans les échanges
01:01entre les alliés occidentaux de l'Ukraine et Kiev depuis plusieurs mois.
01:05Pour Volodymyr Zelensky, l'autorisation d'un tel usage
01:08pourrait permettre à ses troupes de s'en prendre aux bases arrières russes
01:11qui permettent à Moscou de préparer ses offensives en Ukraine
01:15mais aussi d'attaquer les nœuds ferroviaires hautement stratégiques
01:18tant pour le matériel que pour les troupes.
01:21Un intérêt évident alors que la contre-offensive russe
01:23après l'incursion ukrainienne sur son territoire
01:25semble tourner en faveur de Moscou
01:27qui progresse par ailleurs également sur le sol ukrainien.
01:30Les États-Unis étudient donc cette demande ukrainienne
01:33et mercredi 11 septembre, le secrétaire d'État américain Antony Blinken
01:37et son homologue britannique David Lamy
01:39ont échangé en Ukraine avec de hauts responsables militaires
01:43d'un allègement de la réglementation pour ces missiles.
01:46Antony Blinken a même affirmé ne pas exclure un tel usage
01:50faisant notamment valoir l'envoi de tels missiles à la Russie par l'Iran.
01:54Si les États-Unis semblent plutôt penchés pour
01:56mais sans franchir le pas pour le moment
01:58cela peut s'expliquer par le risque d'escalade
02:01dans un conflit déjà extrêmement dur.
02:03Le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov a ainsi estimé
02:06que ce type de décision prise par l'Occident
02:08serait la preuve supplémentaire du caractère justifié nécessaire
02:11et sans alternative de l'opération spéciale
02:14c'est-à-dire de la guerre en Ukraine.
02:16Par le passé, Moscou avait également estimé
02:18qu'une telle autorisation légitimerait la livraison par la Russie
02:21d'armes à des pays susceptibles de vouloir porter atteinte
02:24aux intérêts des puissances occidentales
02:27si celles-ci donnaient leur feu vert
02:28quant à l'utilisation de ce type de missiles.
02:30Une affirmation qui peut laisser penser
02:32qu'une telle autorisation par l'Occident
02:34pourrait produire un effet papillon délétère
02:36au Proche-Orient ou même du côté des deux Corées et en Afrique.
02:40Dans la presse russe, les différents observateurs
02:43estiment que les États-Occidentaux
02:45ont déjà officieusement donné le feu vert
02:47pour que leurs missiles frappent le territoire russe
02:50et estiment ainsi qu'une officialisation
02:52n'aurait pas de conséquences immédiates dans la guerre
02:54mais provoquerait une escalade dangereuse
02:57notamment sur le volet diplomatique.
02:59Vladimir Poutine a lui estimé qu'il s'agissait
03:01avec une telle autorisation de décider
03:04si les pays de l'OTAN sont directement impliqués
03:07dans le conflit militaire ou non.
03:08Si la réponse est oui, il affirme que la Fédération de Russie
03:11sera contrainte de prendre des décisions
03:13en fonction des menaces ainsi créées.
03:15Ce qui demeure assez flou.
03:17Alors que Kiev semble militairement mal embarqué
03:20et à quelques semaines maintenant de l'élection présidentielle américaine,
03:23l'Ukraine veut agir vite et ne pas voir arriver l'hiver
03:26en ayant trop perdu de terrain et d'effectifs.
03:29Dans cela, une intensification de l'usage de missiles à longue portée
03:32pourrait permettre de gagner un peu de temps
03:35mais risquerait aussi de pousser Moscou
03:37à intensifier ses bombardements déjà intensifs.
03:40Le même schéma semble se répéter dans ce conflit.
03:42Une guerre qui peut durer longtemps,
03:44si le soutien occidental se poursuit et s'intensifie,
03:47mais une guerre qui peut aussi s'arrêter très brusquement
03:49en cas de désengagement américain.
03:51C'est l'hypothèse probablement la plus crainte par Kiev
03:54et les tenants en Occident d'une ligne dure contre Moscou.
03:57En autorisant officiellement l'envoi de missiles à longue portée,
04:00le camp occidental enverrait un message au camp russe,
04:02une forme de détermination qui pourrait ou non
04:05provoquer des réactions en chaîne
04:07mais qui pourrait surtout ne pas s'avérer franchement décisif.
04:10L'intérêt pour le camp ukrainien au sens large
04:12semble plutôt résider dans l'augmentation
04:14du degré d'implication dans le conflit de ses alliés
04:17pour ensuite passer d'autres capes
04:19en matière de livraison d'armes et d'engagement militaire.
04:22Les hésitations états-uniennes en la matière
04:24pourraient durer le temps de la campagne électorale au moins,
04:27ce qui pourrait avoir pour conséquence
04:29de geler la décision des pays européens
04:31qui demeurent dans une attitude de suiveurs
04:33vis-à-vis de Washington.
04:39La Hongrie et le Tchad renforcent leur coopération militaire,
04:42ce qui va se concrétiser par l'envoi
04:44de 200 militaires hongrois dans ce pays du Sahel.
04:47Le dessous des cartes par Nicolas de Lamberterie.
04:50L'annonce d'une coopération militaire
04:52entre la Hongrie et le Tchad a pu surprendre,
04:55car historiquement la Hongrie n'a pas beaucoup de liens
04:57avec l'Afrique noire.
04:58C'est d'ailleurs la première fois qu'un président tchadien
05:00se rendait en visite officielle à Budapest.
05:03Et à cette occasion, le président Idriss Déby
05:05a été reçu en grande pompe dans la capitale hongroise.
05:08Outre deux entretiens avec le Premier ministre Victor Orban,
05:12des rencontres et des accords ont également été scellés
05:14dans le domaine de la coopération humanitaire et agricole.
05:17Le Tchad, l'un des pays d'Afrique les moins développés,
05:20garde une grande importance stratégique,
05:22car il s'agit d'un pays pivot entre l'Afrique de l'Ouest,
05:25le Sahara, l'Afrique centrale et le monde arabe.
05:28C'est aussi le dernier pays où la France est influente
05:31et a encore des forces militaires conséquentes,
05:33et le dernier pays qui n'est pas hostile
05:35à une coopération active et assumée avec l'Occident.
05:37Alors que la quasi-totalité du continent africain
05:40est passée très rapidement sous influence chinoise,
05:42il pourrait être fâcheux pour les Européens
05:44que le Tchad échappe également à leur influence,
05:47d'autant que des flux migratoires non négligeables traversent le Tchad,
05:51notamment venus du Soudan.
05:53Côté hongrois, cela fait plusieurs années
05:55que Budapest cherche à s'implanter en Afrique.
05:57Depuis le retrait des forces de l'OTAN en Afghanistan,
06:00l'armée hongroise n'est plus déployée à l'étranger.
06:02D'où la volonté des autorités hongroises
06:04de retrouver un terrain d'opération extérieur,
06:07indispensable pour acquérir et maintenir de l'expérience.
06:10Cela fait donc plusieurs années que la Hongrie cherche à agir en Afrique,
06:13via la coopération humanitaire et militaire.
06:15Le projet d'envoyer les troupes hongroises
06:17au Mali ou au Niger n'a pas abouti,
06:19et c'est donc finalement au Tchad qu'elles seront envoyées.
06:21Les forces hongroises, au nombre de 200 soldats,
06:24formeront les forces tchadiennes dans la lutte contre les djihadistes.
06:27Par ailleurs, elles ne feront pas partie
06:29d'une opération de plus grande envergure,
06:31et devront donc auto-gérer leur présence sur place,
06:33ce qui représente un défi plus important
06:35que les précédentes missions, mais aussi plus prestigieux.
06:38De nombreuses spéculations ont été émises
06:40au sujet de ce déploiement de soldats hongrois,
06:42en particulier pour se demander
06:44si cette opération ne constituerait pas
06:46une faveur pour le comte de Moscou,
06:48qui a renforcé sa présence militaire en Afrique depuis plusieurs années.
06:51Mais au-delà de l'écran de fumée de cette spéculation quasi gratuite,
06:54les analystes feignent souvent d'ignorer
06:56les nombreux domaines de coopération
06:58entre la Hongrie et la France.
07:00En effet, en dépit des oppositions
07:02idéologiques de leur gouvernement,
07:04la Hongrie et Budapest s'entraident dans de nombreux domaines.
07:07A vrai dire, la présence de 200 soldats hongrois
07:10est plutôt de nature à appuyer la présence
07:12du millier de soldats français au Tchad,
07:14même si les missions des deux pays ne sont pas associées.
07:17Par ailleurs, la dégradation de l'image de la France
07:19et du monde occidental en Afrique
07:21depuis une vingtaine d'années est considérable,
07:23notamment depuis ces derniers temps,
07:25en raison des questions LGBT.
07:27Et un personnage comme Victor Orban,
07:29qui jouit d'une bonne image en Afrique,
07:31peut plus facilement s'impliquer dans le continent noir,
07:33sans provoquer de réaction négative.
07:35Côté français, l'implication de Paris
07:37dans la centrale nucléaire russe
07:39présente en Hongrie,
07:41constitue un élément de sécurisation
07:43de la présence de cette centrale,
07:45indispensable à la production électrique de la Hongrie.
07:47En clair, au-delà des fantasmes
07:49de certains organes de presse,
07:51l'opération hongroise au Tchad
07:53peut raisonnablement être interprétée
07:55comme une opération de prestige pour la Hongrie
07:57et une discrète coopération franco-hongroise.
08:03La voiture électrique en panne.
08:05L'Union européenne veut l'imposer,
08:07malgré le désintérêt des utilisateurs
08:09et les fausses informations sur ses bénéfices écologiques.
08:11Renaud de Bourleuf.
08:13Bruxelles veut accélérer le passage à la voiture électrique
08:15et se moque du feu rouge que mettent les Européens.
08:17Lundi, le commissaire au marché intérieur Thierry Breton
08:19a rappelé devant des industriels automobiles
08:21qu'il fallait tout mettre en œuvre
08:23pour atteindre l'objectif 2035,
08:25c'est-à-dire interdire la vente de voitures thermiques neuves
08:27au nom des objectifs climatiques.
08:29Cette passion très contemporaine
08:31des élites parisiennes et bruxelloises
08:33pour la voiture électrique reste difficile à expliquer.
08:35L'expert en politique énergétique Fabien Bouglet
08:37souligne en effet que la voiture
08:39dite électrique n'a rien d'écologique.
08:41Il faut dévoiler une fausse information
08:43concernant les voitures électriques.
08:45Les voitures électriques ne sont pas
08:47des voitures qui ne sont pas fossiles.
08:49À l'échelle mondiale, le mix électrique mondial
08:51est à 60% au charbon,
08:53au gaz et au pétrole.
08:55Ça signifie simplement qu'à l'échelle mondiale,
08:57une voiture électrique fonctionne
08:59aux énergies fossiles. Il faut quand même le rappeler,
09:01puisque l'électricité est fossile.
09:03Donc sur ce point,
09:05c'est une erreur ou du moins
09:07une fausse information que de parler
09:09de voitures électriques écologiques.
09:11Les voitures électriques fonctionnent
09:13aux énergies fossiles et
09:15principalement au charbon.
09:17Le problème sérieux est que le calendrier bruxellois est,
09:19comme d'habitude, trop contraignant.
09:21L'Union européenne a voulu imposer un calendrier accéléré
09:23au-delà du raisonnable pour favoriser
09:25la sacro-sainte écomobilité.
09:27Conséquence, les industriels sont sous la menace
09:29d'amendes monumentales, applicables dès
09:31le 1er janvier 2025, s'ils ne respectent pas
09:33la réduction des émissions de carbone demandées.
09:35Peut-être jusqu'à 15 milliards d'euros
09:37pour l'ensemble de l'industrie automobile européenne.
09:39Problème, la voiture électrique
09:41trop onéreuse ne fonctionne pas.
09:43C'est un modèle très difficile à réparer. Dans certains cas,
09:45la batterie est intégrée au châssis.
09:47Avec un choc même minime, aucune réparation
09:49n'est possible. Direction la casse.
09:51De plus, ce type de véhicule est dangereux.
09:53Selon l'étude d'Axa Suisse, les conducteurs
09:55de ce type de modèle auraient 50%
09:57de chances de plus d'avoir un accident.
09:59Plusieurs explications peuvent être avancées,
10:01notamment l'absence de bruit.
10:03Et d'une manière générale, entre le manque d'autonomie
10:05et les difficultés pour faire réparer, les rares utilisateurs
10:07ne sont pas satisfaits.
10:09Aux Etats-Unis, le cabinet McKinsey,
10:11qu'on ne présente plus, a publié une étude
10:13selon laquelle 29% des acquéreurs de véhicules
10:15électriques veulent revenir en arrière.
10:17Et que seuls 9% estiment ce type de modèle
10:19comme répondant à leurs attentes.
10:21Pourquoi les voitures électriques ne fonctionnent pas ?
10:23Tout simplement parce que
10:25vous avez de plus en plus d'exemples où
10:27en fait, ça ne permet pas
10:29de faire des longues distances.
10:31Vous êtes obligé, pour faire 1000 km,
10:33de vous arrêter 2-3 fois.
10:35S'il fait froid,
10:37l'électricité se décharge très vite.
10:39Donc il y a énormément d'inconvénients.
10:41Pour une petite voiture urbaine
10:43qui fait 50 ou 100 km
10:45intra-muros
10:47d'une ville,
10:49la voiture électrique peut
10:51sembler intéressante
10:53pour les grandes distances. Je pense que
10:55les Français et les personnes qui
10:57ont des véhicules électriques
10:59ont vite compris que ça posait des grandes difficultés
11:01de disponibilité.
11:03Donc c'est pour ça. Et ensuite,
11:05il y a le bilan carbone d'une voiture électrique.
11:07Les voitures électriques consomment énormément
11:09de matières premières,
11:11de cuivre, de terres rares,
11:13de matières
11:15qui sont soumises à extraction.
11:17On nous le vend comme, je dirais,
11:19une vertu de l'écologie
11:21alors qu'en réalité, c'est la face
11:23noire de l'écologie et que
11:25les voitures électriques sont
11:27hypocritement valorisées
11:29alors qu'elles ne servent
11:31pas à lutter
11:33pour la décarbonation. Donc c'est tout
11:35ce paradoxe, à la fois l'usage,
11:37la contrariété écologique
11:39et puis le coût, parce que c'est
11:41des voitures qui coûtent extrêmement cher.
11:43Et puis enfin, la destruction de nos
11:45filières industrielles des véhicules.
11:47Comme souvent, les décisions sont prises
11:49sans tenir compte des attentes des européens,
11:51ni des réalités du terrain économique.
11:55Et passons à présent
11:57à l'actualité, en bref.
12:01La France a perdu
12:0310% de son cheptel
12:05de brebis. Selon le président de la
12:07FNSE, Arnaud Rousseau, la fièvre
12:09catarhal-ovine a fait
12:11perdre quelques 500 000 têtes ovines
12:13au pays jeudi. Il a évoqué
12:15cette catastrophe et réclamé des vaccins pour les bêtes
12:17ainsi que des aides pour les éleveurs.
12:19Le patron syndical, qui est par ailleurs à la tête
12:21d'une exploitation céréalière de plus de 700
12:23hectares et président du conseil d'administration
12:25du groupe industriel Avril, déplore
12:27l'absence de réaction des pouvoirs publics
12:29dans un contexte de quasi-vacances
12:31ministérielles et met en garde Michel Barnier
12:33sur la colère paysanne. Un message
12:35qui a également fait passer la Coordination
12:37Orale, syndicat très actif,
12:39lors de la grogne agricole du début de l'année,
12:41alors que la France a connu sa
12:43pire récolte de blé. Depuis 40 ans,
12:45les épisodes de fièvres ovines et bovines
12:47s'ajoutent ainsi à un climat agricole
12:49hostile que le prochain exécutif
12:51devra suivre avec attention.
12:53Au Sénégal aussi, le nouveau
12:55chef d'État cherche une majorité parlementaire.
12:57Jeudi, le président Basirou
12:59Dioumaïfaye, élu le 24 mars,
13:01a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale,
13:03aujourd'hui dominée par le parti
13:05de l'ancien chef d'État Makissal.
13:07Les élections législatives auront
13:09lieu le 17 novembre.
13:11Basirou Dioumaïfaye est
13:13issu du parti Patriotes Africains du Sénégal
13:15pour le travail, l'éthique et la fraternité,
13:17une formation panafricaniste
13:19hostile à la France, même si le nouveau
13:21président a montré des signes d'apaisement
13:23en juillet dernier. Basirou Dioumaïfaye
13:25disait alors vouloir
13:27discuter avec sérénité la question
13:29de la présence militaire française dans son pays
13:31et éviter une rupture brutale.
13:33Pas de nouveaux
13:35débats avant l'élection présidentielle américaine.
13:37Jeudi, deux jours après le duel télévisé
13:39entre le candidat Kamala Harris
13:41et Donald Trump, ce dernier a annoncé
13:43qu'il n'y aura pas d'autres débats avant le scrutin
13:45du 5 novembre. La vice-présidente
13:47Kamala Harris a annoncé
13:49dans la foulée qu'elle était motivée
13:51pour un nouveau rendez-vous. La nouvelle
13:53égérie de la gauche américaine
13:55affirme que les électeurs attendent un nouveau débat.
13:57Et pourtant, l'audience ne semble pas l'indiquer.
13:5967 millions de téléspectateurs
14:01ont ainsi suivi l'affrontement entre
14:03Donald Trump et Kamala Harris.
14:05En 2016, plus de
14:0784 millions d'entre eux avaient
14:09regardé le duel entre Donald Trump
14:11et Hillary Clinton. A croire que
14:13dans l'ensemble, les électeurs ont déjà
14:15choisi leur camp.
14:17Et toujours aux Etats-Unis, la Californie s'embrase
14:19littéralement. Mercredi, le gouverneur
14:21démocrate a ordonné l'état d'urgence dans
14:23quatre comtés pour les incendies
14:25qui sévissent autour de Los Angeles.
14:27Les feux ont ravagé environ 450
14:29kilomètres carrés et détruit une trentaine
14:31de maisons. Le territoire
14:33le plus riche des Etats-Unis est fréquemment
14:35froide de fortes chaleurs, mais souffre aussi
14:37du manque d'eau. Et ce, alors que
14:39l'irrigation intensive des champs et des serres
14:41de production de Marihuana assèche
14:43les cours d'eau, la passion
14:45pour l'écologie des démocrates américains
14:47ne porte pas vraiment ses fruits.
14:49L'avionneur américain
14:51Boeing poursuit sa chute libre
14:53jeudi à Seattle dans l'état de Washington.
14:55Les 30 000 salariés ont voté
14:57à 96% une grève massive
14:59dans les deux usines d'assemblage. De quoi
15:01paralyser la production de ces modèles
15:03qui accusent déjà d'importants retards de livraison.
15:05C'est également un nouveau coup dur pour
15:07la société, dont les récents déboires
15:09ont été visibles. Une porte qui s'est détachée
15:11en plein vol. Des défaillances techniques
15:13pointées par des lanceurs d'alerte.
15:15Difficile de redécoller après de telles
15:17péripéties.
15:19Une première sortie privée
15:21dans l'espace jeudi. La mission
15:23Polaris Dawn de SpaceX a
15:25réalisé la première sortie spatiale privée
15:27de l'histoire, filmée et
15:29retransmise en direct. Elle avait notamment
15:31eu le but de tester les toutes premières
15:33combinaisons de l'entreprise d'Elon Musk,
15:35destinées au vide spatial.
15:37A bord de la capsule Dragon, l'astronaute
15:39Sarah Gillis et son confrère Jared
15:41Isaacman, ainsi que le pilote
15:43Scott Pottit et l'autre employé
15:45de SpaceX, Anna Menon.
15:47Tous se sont exposés au vide spatial
15:49alimenté en oxygène via des cordons
15:51sur leur combinaison. Ils ont effectué une sortie
15:53à une altitude d'environ 700 km
15:55au-dessus de la Terre. L'aventure a duré
15:57environ deux heures, soit bien moins que
15:59la sortie d'astronautes d'agences
16:01gouvernementales à l'extérieur de l'ISS.
16:03Le patron de SpaceX, Elon Musk,
16:05poursuit donc son aventure dans l'espace
16:07et a déjà évoqué des voyages vers Mars
16:09pour 2026, ce qui est évidemment irréalisable
16:11mais rien n'interdit de rêver.
16:20Et pour finir c'est bref décidément
16:22toute étasunienne, un hommage à un acteur
16:24américain, James Earl Jones,
16:26connu pour avoir prêté sa voix à Dark Vador
16:28ou encore pour avoir doublé Mufasa
16:30dans le dessin animé Le Roi Lion.
16:32Il est mort lundi 9 septembre.
16:34Acteur de cinéma mais également comédien sur les planches,
16:36il donnait l'image d'une personnalité
16:38sympathique. Né en 1931,
16:40il a eu une carrière de plus de 60 ans
16:42et avait pour particularité
16:44d'avoir vaincu un bégayement qu'il a handicapé
16:46pendant son enfance.
16:59Ce soir, tête à clash
17:01et demain, le samedi politique.
17:03Élise Blaise reçoit le président de l'UPR
17:05François Asselineau pour évoquer
17:07les élections américaines, la guerre en Ukraine
17:09et la situation politique française.
17:11Dimanche, les conversations
17:13et Terre de Mission, c'est la fin de cette édition.
17:15Merci de votre fidélité.
17:17Bonne fin de semaine à tous.
17:19A lundi. Bonsoir.