La journaliste Véronique Jacquier, était ce vendredi 13 septembre invitée de l’émission Punchline week-end sur CNEWS. Selon elle, «beaucoup trop d’élèves vont au lycée alors qu’ils n’ont plus rien à y faire.»
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00:00Oui alors je trouve que mes camarades amoindrissent un petit peu la part de responsabilité de ce jeune homme en disant il y a sans doute une fragilité liée à son âge, etc.
00:09Moi je pense qu'il ne faut pas minimiser le fait qu'il y a peut-être plutôt un phénomène de groupe et peut-être un écosystème dans lequel il est entraîné à agir de la sorte
00:17parce qu'il a quand même mimé le fait de viser son professeur comme s'il était avec une arme à feu.
00:23Il a quand même deux couteaux chez lui, enfin c'est un lycéen donc est-ce qu'il est majeur, est-ce qu'il est encore mineur, je ne sais pas mais ce n'est pas anodin quand même quant à la responsabilité de ses actes s'il était passé à l'acte.
00:38Quelle est aussi la nature du lycée dans lequel il évoluait, quel est encore là l'écosystème dans lequel ce jeune homme apprenait.
00:49Et puis surtout ce n'est pas la première fois quand même qu'on a des affaires comme ça de lycéens et parce que menace vis-à-vis d'un professeur.
00:56Moi je trouve qu'il y a aussi une question taboue, c'est qu'il y a trop d'élèves qui vont au lycée alors qu'ils n'ont strictement plus rien à y faire
01:04et qu'on voit qu'ils sont finalement mieux à la maison à regarder des contenus avec des vidéos et avec tout ce que Daesh peut leur mettre dans la tête.
01:13Voilà je pense que ce sont aussi des jeunes sans doute parce qu'on l'a dit prégnance de l'idéologie islamiste et puis pas assez de réponse civilisationnelle dans le contenu pédagogique de l'éducation nationale pour faire aimer la France et ses valeurs.
01:27On a effectivement pas mal de petits loups solitaires comme ça qui sont dans une zone grise.
01:31Serait-il passé véritablement à l'acte ? On n'en sait rien.
01:36Mais toujours est-il que ça interroge aussi sur le nombre d'élèves et donc de jeunes individus qui traînent, pardonnez-moi l'expression, dans les lycées alors qu'ils ne sont plus là pour apprendre.