En Italie, le nombre de migrants a baissé de 65% par rapport à 2023, selon le ministère de l'Intérieur, grâce notamment à une stratégie dissuasive, notamment via des accords avec les pays de transit. Conséquence directe, en France à la frontière franco-italienne, où les migrants sont de moins en moins nombreux.
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00:00Sur les quais de la gare de Menton, la présence policière est quotidienne.
00:05L'une des missions de ces agents, lutter contre l'immigration clandestine.
00:10Mais depuis quelques mois, les habitants de la ville font le même constat.
00:15Sans Menton, il y a de moins en moins de migrants.
00:17Il y en a moins, oui, il y en a moins, nettement moins.
00:20Pourtant, la ville située à la frontière franco-italienne
00:24est depuis de nombreuses années soumise à une forte pression migratoire.
00:28On avait un flot quasi quotidien, à un moment donné,
00:32en provenance de Lampedusa, qui est forcément passé par cette frontière,
00:36qui est une frontière assez accessible.
00:38Alors comment expliquer un tel changement ?
00:41La réponse se trouve côté italien,
00:43où le nombre de migrants a baissé de 65% en Inde.
00:47On a des autorités italiennes qui ont fait clairement pression
00:50sur leurs homologues tunisiens,
00:52en leur demandant de faire des contrôles stricts,
00:56au départ de la Tunisie bien sûr,
00:57avec de facto, et c'est le corollaire,
01:00moins d'émigrés, moins de migrants, plus exactement, sur le sol italien.
01:05Conséquence de cette stratégie, les migrants changent de route
01:08et passent désormais par d'autres pays,
01:10comme l'Espagne ou la Grèce.