• il y a 3 mois
La politique migratoire de Giorgia Meloni semble avoir porté ses fruits, deux ans après son arrivée au pouvoir. Le nombre de migrants aurait baissé de 65% par rapport à 2023, selon le ministère italien de l'Intérieur. Une stratégie dissuasive, notamment via des accords avec les pays de transit. Les routes migratoires évoluent et se concentrent sur l’Espagne et la Grèce.

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Transcription
00:00Moins d'immigration en Italie, mais beaucoup plus en Espagne et en Grèce.
00:05Selon les chiffres de Frontex, par rapport à l'année précédente,
00:08l'immigration en Méditerranée centrale a chuté de 64%,
00:12mais a augmenté de 154% en Afrique occidentale et de 57% en Méditerranée orientale.
00:19Selon le Conseil européen, l'immigration en Méditerranée se divise en trois routes.
00:24La route occidentale, réunie des migrants venant du Mali, de Guinée,
00:28mais aussi du Maroc et d'Algérie.
00:30Il se dirige vers l'Espagne en passant par Melilla, Ceuta ou les îles Canaries.
00:34La route centrale, empruntée par les migrants depuis la Tunisie et la Libye,
00:38pour rejoindre principalement l'Italie, dévie désormais vers les pays voisins.
00:42Enfin, la route orientale se concentre sur la Grèce,
00:45avec des flux migratoires provenant de Syrie, d'Afghanistan, d'Égypte ou encore de Turquie.
00:50Face à la hausse spectaculaire du nombre de migrants,
00:52Pedro Sanchez, le premier ministre espagnol,
00:55s'est rendu en début de semaine en Afrique de l'Ouest
00:58pour trouver des accords sur l'immigration clandestine.
01:01D'après le ministère de l'Intérieur espagnol,
01:03le nombre de migrants arrivés sur le territoire entre janvier et août
01:06a augmenté de 66% par rapport à l'année dernière.

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