180 Minutes Info Week-End (Émission du 14/09/2024)

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Les invités de Thierry Cabannes débattent de l'actualité dans #180minutesInfoWE le samedi et le dimanche

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00:00:00Rebonjour, je suis très heureux de vous retrouver. J'aurai le plaisir désormais de vous accompagner le samedi et le dimanche pour 180 Minutes Info Week-end.
00:00:10180 Minutes Info Week-end, nouvelle formule, car je ne serai pas seul mais avec vous, félicité Kindoki.
00:00:16Vous allez m'accompagner durant ces trois heures d'émission relookée. Rebonjour, félicité.
00:00:21C'est un plaisir de vous avoir à mes côtés et on va commencer avec le journal évidemment.
00:00:25Puisque c'est la tradition au cours de cette émission et on démarre ce journal avec la rentrée parlementaire du Rassemblement National.
00:00:31Devant la situation politique actuelle, Marine Le Pen appelle à une nouvelle dissolution l'an prochain.
00:00:36Elle a dit la chose suivante, on se retrouve dans un système où c'est celui qui a fait le moins de voix, qui est chargé de constituer un gouvernement.
00:00:43Ce sont donc ces mots en référence à l'arrivée de Michel Barnier, issu des rangs de LR à Matignon.
00:00:49Le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, a lui souhaité que les députés RN incarnent entre temps une opposition constructive et influente.
00:00:56Et on va revenir, félicité, sur cette affaire qui s'est déroulée à Rosé près de Nantes.
00:01:01Un lycéen radicalisé a été interpellé après avoir menacé de mort sa professeure au cours de sa garde à vue.
00:01:06Le jeune homme de 17 ans a reconnu une partie des faits mais n'a pas l'intention de s'en prendre physiquement à sa professeure.
00:01:12Et ces faits se sont déroulés pendant les cours dans le lycée Jean Perrin, puis ensuite se sont poursuivis sur les réseaux sociaux.
00:01:19Lors de la perquisition chez lui, un drapeau du groupe Etat Islamique a été retrouvé.
00:01:23Retour sur les faits avec Dounia Tangour.
00:01:27Dans ce lycée de Rosé près de Nantes, une enseignante a surpris l'un de ses élèves en train de mimer un tir d'arme à feu en plein cours d'histoire-géographie.
00:01:36L'un des lycéens présent durant les faits raconte la scène.
00:01:39Je l'ai vu, il ne s'était pas levé, il a juste mimé ça et je pense qu'il a trouvé ça peut-être amusant mais je ne pense pas que c'était destiné aux yeux de la professeure.
00:01:48Le soir même, le jeune homme de 17 ans aurait ensuite proféré des menaces de mort sur le réseau social Telegram
00:01:54disant vouloir planter un de ses professeurs à la jugulaire.
00:01:58C'est ainsi qu'il a attiré l'attention des services de renseignement qui ont immédiatement alerté le parquet de Nantes.
00:02:04Selon un camarade du lycéen mis en cause, il s'agirait d'un garçon influençable.
00:02:09Je pense que je resterai sur mes termes. Je pense qu'on lui a bouillé, on lui a tué son cerveau, on lui a rentré des idées que de haine et franchement pour une personne aussi gentille que lui, c'est attrissant.
00:02:22Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont trouvé chez lui deux couteaux, un drapeau de l'Etat islamique et un pistolet airsoft.
00:02:29Le jeune homme était jusque-là inconnu des services de police et de renseignement.
00:02:33Mais les policiers ont découvert qu'il diffusait des actions violentes de l'Etat islamique sur TikTok et Telegram.
00:02:39Le lycéen a été mis en examen pour apologie publique d'un acte de terrorisme et menace de mort à l'encontre d'une personne chargée d'une mission de service public.
00:02:49Et avec vous féliciter, on va évoquer une zone de non-droit en plein Paris.
00:02:52Oui, vous ne rêvez pas, en plein Paris, le quartier Max-Dorbois qui est le théâtre de règlement de comptes.
00:02:56Cette rue du nord de Paris est gangrénée par les bagarres, les deals et les problèmes en tout genre.
00:03:01La semaine dernière déjà, une rixe entre afghans armés de barres de fer et de couteaux avait été relatée sur notre antenne.
00:03:07Deux gangs se sont affrontés sur fond de trafic à coups de bâtons et de palettes.
00:03:11Des machettes ont aussi été retrouvées par les forces de l'ordre.
00:03:14Sept blessés au total, dont un grave.
00:03:16Une situation qui pourrit la vie des commerçants et des habitants.
00:03:19Robert est un des habitants du quartier, il a exprimé son ras-le-bol. Écoutez.
00:03:24On a fait des pétitions, on a écrit au préfet, au maire, à la police nationale, municipale.
00:03:32Rien n'est fait, rien, depuis deux ans.
00:03:35J'avais rassemblé environ 2000 signatures, vous voyez, et depuis, rien ne se fait.
00:03:41Il y a eu des parlotes, gentilles d'ailleurs, mais du blabla comme d'habitude.
00:03:47Et aucune solution n'a été apportée en nous disant, voilà, avec ce que vous venez de nous dire,
00:03:53à partir de la semaine prochaine, nous allons faire telle chose.
00:03:58Et on va prendre la direction de l'Italie maintenant.
00:04:00Le nombre de migrants a baissé de 65% par rapport à 2023, selon le ministère de l'Intérieur. Félicités.
00:04:07Grâce notamment à une stratégie dissuasive via des accords avec les pays transits.
00:04:12Conséquences directes en France, à la frontière franco-italienne, où les migrants sont de moins en moins nombreux.
00:04:18Franck Triviaux et Adrien Spiteri.
00:04:23Sur les quais de la gare de Menton, la présence policière est quotidienne.
00:04:27L'une des missions de ces agents, lutter contre l'immigration clandestine.
00:04:33Mais depuis quelques mois, les habitants de la ville font le même constat.
00:04:37Sur Menton, il y a de moins en moins de migrants.
00:04:40Il y en a moins, oui. Il y en a moins. Nettement moins.
00:04:43Pourtant, la ville située à la frontière franco-italienne est depuis de nombreuses années soumise à une forte pression migratoire.
00:04:50On avait un flot quasi quotidien, à un moment donné, en provenance de Lampedusa,
00:04:55qui est forcément passé par cette frontière, qui est une frontière assez accessible.
00:05:01Alors comment expliquer un tel changement ?
00:05:03La réponse se trouve côté italien, où le nombre de migrants a baissé de 65% en un an.
00:05:09On a des autorités italiennes qui ont fait clairement pression sur leurs homologues tunisiens,
00:05:14en leur demandant de faire des contrôles stricts, au départ de la Tunisie bien sûr,
00:05:19avec de facto, et c'est le corollaire, moins d'immigrés, moins de migrants, plus exactement, sur le sol italien.
00:05:26Conséquence de cette stratégie, les migrants changent de route et passent désormais par d'autres pays, comme l'Espagne ou la Grèce.
00:05:34Et toujours, toujours dans l'actualité internationale, aux Etats-Unis,
00:05:38Donald Trump promet des expulsions massives à Springfield, dans l'O.E.O.,
00:05:42où il a accusé des migrants de manger des chats.
00:05:45Après avoir, en effet, faussement affirmé que des migrants haïtiens attaquaient des chiens et des chats pour les manger,
00:05:51il promet la plus grande expulsion de l'histoire des Etats-Unis et de redoubler, bien sûr, les efforts.
00:05:56Il accuse Kamala Harris de vouloir transformer les Etats-Unis en camps de réfugiés. Je vous propose de l'écouter.
00:06:03Nous allons organiser des expulsions massives à Springfield, dans l'O.E.O.
00:06:06Nous allons faire partir ces gens. Nous les ramenons au Venezuela.
00:06:10Vous savez, le président Nicolas Maduro a dit à Biden qu'il n'accepterait personne.
00:06:15Ils ont déplacé tous leurs criminels, enfin pas tous, les autres sont en train de s'installer.
00:06:20Ils ont vidé leur prison au Venezuela, évacué leurs criminels, vidé les nids.
00:06:25Ils les appellent des nids des méchants.
00:06:27Ils sont maintenant tous aux Etats-Unis et ils prennent le contrôle des villes.
00:06:30C'est comme une invasion interne.
00:06:32Nous allons procéder à la plus grande expulsion de l'histoire de notre pays.
00:06:35Et nous allons commencer avec Springfield et Aurora.
00:06:38Félicités. La police judiciaire s'inquiète d'une hausse des accidents impliquant des individus défavorablement connus des services
00:06:45conduisant des véhicules immatriculés en Pologne et souloués en France.
00:06:49Ces voitures ne sont pas seulement impliquées dans de nombreux délits routiers.
00:06:53Elles servent également d'aide logistique pour les délinquants de cités impliqués dans le narcotrafic
00:06:58qui les utilisent pour les transports de fonds de produits de stupéfiants sur des points de deal et pour les go fast.
00:07:04Reportage de Dunia Tango.
00:07:07Immatriculées et louées en Pologne, de nombreuses voitures de luxe font la une de l'actualité.
00:07:12Impliquées dans de nombreux délits.
00:07:14C'est des véhicules qui se retrouvent dans des quartiers, dans des cités.
00:07:17C'est prêté à tout le monde, c'est le véhicule de tout le monde.
00:07:21C'est peut-être des véhicules qui servent aussi pour transporter ou blanchir de l'argent,
00:07:26pour transporter de la drogue, pour faire des go fast et pour rendre ou prêter, rendre service dans la cité.
00:07:31C'est des véhicules qui sont prêtés à des gamins qui n'ont même pas le permis.
00:07:35Selon ce responsable syndical des cadres de la sécurité intérieure,
00:07:39la soulocation de véhicules originaires de Pologne serait très lucrative pour les réseaux de banditisme.
00:07:45On peut parler de mafias et de bandits qui montent des sociétés écrins,
00:07:52des sociétés de location de véhicules en France
00:07:55et qui soulouent les véhicules à des sociétés existantes qui ont une base légale au niveau de la Pologne.
00:08:02Pour les syndicats policiers, certaines solutions existent,
00:08:05telles que la saisie administrative du véhicule en cas d'absence de contrat de location.
00:08:10Mais pour endiguer le phénomène, ils sont nombreux à demander une meilleure coordination
00:08:14entre l'État français et l'État polonais, ainsi qu'une coopération internationale.
00:08:19Allez, félicité pour terminer ce journal. Je vous amène dans les étoiles, vous voulez ?
00:08:23Je vous amène dans les étoiles. SpaceX a marqué un tournant dans l'histoire de la conquête spatiale
00:08:27ce jeudi avec la première, toute première sortie privée.
00:08:30La mission Polaris Down est le premier, le tout premier voyage privé de l'histoire.
00:08:35Jeudi, deux membres de l'équipage civil et non professionnel sont sortis dans l'espace,
00:08:39équipés de combinaisons reliées par des cordons à la capsule pour les fournir en oxygène.
00:08:45C'est une nouvelle page qui s'écrit.
00:08:47Ça m'impressionne toujours, pouvoir sortir comme ça. Incroyable.
00:08:50C'est magnifique.
00:08:51Vous tenteriez, vous ?
00:08:52Oui.
00:08:53Bon, on va prendre notre ticket alors.
00:08:55Allez, on marque une pause, on se retrouve dans quelques instants
00:08:58pour commencer ce 180 minutes Info Weekend avec nos invités, nos premiers invités.
00:09:04On commencera par évoquer l'affaire des viols de Mazan.
00:09:07Vous le savez, cette affaire a suscité un grand nombre d'émotions en France.
00:09:10Aujourd'hui, un grand nombre de manifestations de soutien à Gisèle Pénicaud sont organisées.
00:09:14On retrouvera à Paris, puisqu'il y a un grand nombre de manifestations aux quatre coins de la France.
00:09:19On retrouvera à Paris notre équipe sur place, Mathilde Ibanez et Axel Regaux.
00:09:23J'en profite pour saluer Mathilde Ibanez qui est déjà sur place et qui nous racontera tout ça.
00:09:29Allez, on marque une pause rapide.
00:09:30On se retrouve avec nos invités pour cette nouvelle formule de 180 minutes Info.
00:09:34Nous sommes ensemble, et oui, jusqu'à 17h.
00:09:42Il est quasiment 14h13.
00:09:44Pour être très précis, évidemment, rebonjour, merci de nous accueillir.
00:09:4814h17, c'est votre 180 minutes Info Weekend.
00:09:52Nouvelle formule, avec vous.
00:09:54Félicités, Kindoki, puisque vous avez m'accompagné jusqu'à 17h et j'en suis ravi.
00:09:59Avec nous, nos premiers invités.
00:10:01Karima Abouic, journaliste, qui était avec nous déjà tout à l'heure dans le cadre de Millie News.
00:10:05Et puis, Marie Brelet, fidèle de l'émission, journaliste, ravie de vous accueillir.
00:10:08Et nous accueillons avec beaucoup de plaisir le docteur Mariline Baranes,
00:10:12experte judiciaire, spécialiste du traumatisme soya.
00:10:15Bienvenue, chère Mariline Baranes.
00:10:18On va commencer, et c'est la raison pour laquelle j'ai souhaité que vous soyez à nos côtés, Mariline.
00:10:23On va commencer notre émission en évoquant l'affaire des viols de Mazan.
00:10:27Cette affaire a suscité, vous le savez, une très vive émotion en France.
00:10:30Et aujourd'hui, un grand nombre de manifestations de soutien à Gisèle Pénicaud sont organisées.
00:10:35Mais pas que. Manifestations également de soutien pour les victimes de viols.
00:10:39Nantes, Ajaccio, Caen, Montpellier, mais aussi Paris.
00:10:42Et on va retrouver sur place à Paris, Mathilde Ibanez et Axel Rebo.
00:10:46Bonjour, Mathilde. Est-ce qu'il y a du monde à Paris pour ce rassemblement ?
00:10:51Et il me semble que vous êtes accompagnée par une invitée.
00:10:54Racontez-nous tout.
00:10:58Ici, place de la République, une mobilisation forte en solidarité à Gisèle Pénicaud,
00:11:04mais également à toutes les femmes victimes de viols ou tentatives de viols qui viennent de démarrer.
00:11:10Ici, vous pouvez le voir sur ces images, beaucoup de femmes, d'hommes, d'associations, de collectifs féministes
00:11:17comme Oser le Féminisme, Nous Toutes et la Fondation des Femmes sont venues applaudir
00:11:22pour rendre hommage au courage de Gisèle Pénicaud, victime de viols commis par des inconnues
00:11:28pendant dix ans avec la complicité de son propre mari.
00:11:32Un rassemblement et un soutien rempli d'émotions, aussi bien de la colère que du dégoût.
00:11:40On peut lire en tout cas sur certains panneaux, il faut que la honte change de camp.
00:11:46Soutien à Gisèle Pénicaud et à toutes les femmes victimes de viols lors de cette mobilisation.
00:11:52Le collectif Nous Toutes fera sonner une alarme toutes les deux minutes trente,
00:11:57c'est-à-dire la fréquence moyenne à laquelle se déroulent les viols en France.
00:12:03Merci Mathilde Ibanez d'être accompagnée par Axelle Raybaud depuis la place de la République
00:12:07et on vous retrouvera au cours de nos trois heures d'émission.
00:12:10Félicité, je voudrais qu'on commence cette émission avec ce fameux document
00:12:14de nos confrères de Paris Match où l'on voit l'articulation de Dominique Pénicaud
00:12:19et là j'évoque évidemment cette affaire des viols de Mazan.
00:12:22Effectivement, cette femme de 71 ans, Gisèle Pénicaud, a été droguée par son mari Dominique Pénicaud
00:12:27dans le but de la faire violer par des inconnus recrutés sur internet
00:12:32des viols qu'il filmait puis qu'il conservait ensuite numériquement.
00:12:35Alors comment cette affaire a-t-elle vu le jour, comment a-t-elle été découverte ?
00:12:39Retour sur les premiers éléments de l'enquête, ce par quoi tout commence.
00:12:42L'interpellation initiale de Dominique Pénicaud concerne en réalité une toute autre affaire.
00:12:47L'homme a tout simplement été vu en train de filmer sous les jupes des femmes. On regarde.
00:12:54Il prend des bonnes prises de vue votre téléphone, il est en train de filmer sous votre robe.
00:12:57Non, non, non.
00:12:58Si, si, si, vous portez plainte. Il est en train de filmer sous votre robe le téléphone comme ça, à l'instant.
00:13:03Vous portez plainte.
00:13:05C'est vrai ?
00:13:06Je suis là pour rigoler, on le suit à la caméra, ça fait 4-3... Allez, police, police direct.
00:13:10Vous restez là, vous, ne bougez pas.
00:13:12Madame, je compte sur vous, vous portez plainte.
00:13:15Il était en train de filmer sous votre robe.
00:13:18Allez, police, tu me les appelles maintenant.
00:13:21Et les autres clients, putain, il aurait fallu les retrouver, il y en a trois autres.
00:13:25Vous êtes un gros dégueulasse, vous, en fait.
00:13:27Ouais, vous êtes un gros dégueulasse.
00:13:30Vous avez de la chance, je vous jure, c'est ma mère, je vous arrache la tête.
00:13:33On va les attendre en salle d'intervention.
00:13:36Madame, comment on va faire, là ?
00:13:40Je vais vous laisser finir vos courses.
00:13:42Je prends vos coordonnées, je vous rappelle dès que la police arrive pour le dépôt de plainte.
00:13:47Parce que là, il faut aller jusqu'au bout.
00:13:49Des comportements comme ça, c'est...
00:13:51Là, il n'a pas pu passer les vidéos, je l'ai confisqué, le téléphone.
00:13:54Ouais, c'est la troisième fois qu'il le fait avec les dames.
00:13:57Parce que malheureusement, on n'a que vous, là, pour le flagrant délit.
00:13:59Les autres clients, on a attendu que ça soit confirmé.
00:14:02C'est bon. À de suite, madame. Encore désolé pour ce qui se passe.
00:14:05Allez, vous venez avec moi.
00:14:07Docteur Marilyn Barnès, je rappelle que vous êtes experte judiciaire et spécialiste du traumatisme.
00:14:12Cette séquence, elle est terrible.
00:14:14Et puis, on voit aussi qu'elle a eu des conséquences, puisqu'elle a permis d'aboutir à l'arrestation de M. Pellicot.
00:14:22Alors, elle est effectivement étonnante, cette vidéo.
00:14:29Ce qui me frappe dans cette vidéo, c'est le silence de Dominique Pellicot.
00:14:34C'est-à-dire que je pense que là, il est vraiment sidéré, pris la main dans le sac.
00:14:39Il est en train de réfléchir.
00:14:41Qu'est-ce qu'il doit faire ? Qu'est-ce qu'il doit dire ?
00:14:43Parce que c'est un grand pervers, on y reviendra peut-être quelques instants après.
00:14:48Mais ce qui me frappe, c'est son silence.
00:14:51C'est-à-dire qu'il ne dit pas non, on n'entend rien.
00:14:56Et puis, l'acharnement du vigile.
00:14:59On voit ce mouvement naturel.
00:15:03Il est outré.
00:15:05Et immédiatement, il fait appel à la conscience de la dame sur laquelle Dominique Pellicot a filmé sous les jupes.
00:15:14« Vous allez aller à la police et nous appelons la police. »
00:15:18Je crois qu'il dit à un moment donné, ce n'est pas la première fois.
00:15:21Et donc là, il est outré.
00:15:24Mais le silence de Dominique Pellicot en dit non.
00:15:27C'est en train de lui croire, oui.
00:15:29Je ne dirais pas de loin.
00:15:32Parce qu'on connaît maintenant un petit peu son profil.
00:15:35On sait ce qu'il a fait, etc.
00:15:36Je m'appuie là-dessus pour parler de perversion et de clivage.
00:15:41Et dans la psyché du pervers, il y a tout le temps de la stratégie.
00:15:48Donc, c'est pour ça que je dis, là, il se tait parce qu'il a pris la main dans le sac.
00:15:53Et il réfléchit.
00:15:54Qu'est-ce qu'il doit faire ?
00:15:55Il n'est pas du tout en train de se dire « qu'est-ce qu'il va m'arriver ? »
00:15:58Il est probablement, je le suppose, en train de se dire « est-ce qu'il laisse aller ? »
00:16:03Mais vous voyez, il aurait pu dire « bon, désolé, non ».
00:16:06Non, il ne le dit pas.
00:16:07Il est en train de se dire.
00:16:09Il y a quelque chose qui se passe.
00:16:11Et quelle sera ma meilleure stratégie ?
00:16:13Sauf que là, on connaît la suite.
00:16:16La police, la perquisition chez lui parce que des photos sur son téléphone portable.
00:16:23Et puis le reste, son ordinateur, etc.
00:16:27Son ordinateur, plus de 20 000 heures de visionnage de viol sur sa femme.
00:16:34Alors, sur son profil, il faut comprendre ce que c'est que le pervers.
00:16:41Le pervers, c'est quelqu'un toujours qui va agir par rapport à la question de la jouissance.
00:16:47Mais attention, c'est de la jouissance obtenue toujours par la transgression.
00:16:53Alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:16:55D'abord, c'est une transgression délibérée.
00:16:58C'est comme ça que fonctionne le pervers.
00:17:00Il sait qu'il transgresse.
00:17:02Et qu'est-ce qu'il transgresse ?
00:17:03Il transgresse deux choses.
00:17:04La loi et les gens.
00:17:07Alors, pourquoi les gens ?
00:17:09Parce que dans la transgression du pervers, les gens sont déshumanisés.
00:17:14Ce sont des personnes utilisées comme des objets.
00:17:17Et donc, pour pouvoir utiliser cette jouissance perverse,
00:17:22ils vont donc déshumaniser la personne et pouvoir transgresser cette loi
00:17:28toujours dans un désir de jouissance ininterrompu.
00:17:33Alors, comment ça se passe dans la tête ?
00:17:37Pour pouvoir déshumaniser quelqu'un, on utilise le terme de clivage.
00:17:41Il va donc cliver la question.
00:17:44Il n'y a pas, comme dans la névrose, la notion de culpabilité, de honte, de remords.
00:17:49C'est cliver.
00:17:50Vous êtes un objet et je vais vous utiliser dans de la soumission
00:17:55et de la toute-puissance pour pouvoir jouir de façon perverse.
00:18:00Et donc, le clivage va permettre de scinder les choses.
00:18:04Alors, on parle de Mr. Jekyll et Mr. Hyde.
00:18:07Pourquoi ?
00:18:08Parce qu'à la fois, il est souvent dans une apparente obéissance à la loi.
00:18:17Et les gens, il va les utiliser soit pour grandir son image de façon exponentielle et grandiose.
00:18:27Il est tout-puissant et magnifique.
00:18:29Soit, vous utilisez comme un objet pour pouvoir vous écraser.
00:18:34Voilà comment fonctionne le pervers.
00:18:36Et on appelle ça un peu communément, entre guillemets.
00:18:39Alors, ça, c'est fonctionnement général.
00:18:40Mais il ne faut pas oublier que ce genre de profite, ce sont des pervers dits narcissiques
00:18:46parce que leur narcissisme est tel qu'il écrase.
00:18:49L'autre devient un objet et ils sont toujours tout-puissants.
00:18:55Merci pour cet éclairage et merci d'avoir accepté notre invitation, Dr. Maréliès Baranès.
00:19:00Je rappelle que vous êtes experte judiciaire et spécialiste du traumatisme.
00:19:04L'autre, alors parfois, c'est difficile de faire des pas de côté.
00:19:07Mais l'autre actualité du jour, ma chère félicité, c'est effectivement cette grande fête des athlètes de nos JO.
00:19:14Ça se déroule à Paris et ça va démarrer assez sainement sous peu, évidemment.
00:19:18Et on va retrouver peut-être nos envoyés spéciaux.
00:19:20Absolument, la parade a démarré à 14h déjà.
00:19:2370 000 spectateurs où ils sont attendus pour venir féliciter les 300 athlètes.
00:19:28Alors, on sait que Léon Marchand y sera, Teddy Riner également.
00:19:31Les judocates de l'équipe de France aussi.
00:19:33Mais tout de suite, on va retrouver effectivement, vous l'avez dit Thierry, Corentin, Alonso et Charles Pousseau
00:19:38qui sont déjà sur place avec une invitée de renom.
00:19:40C'est Cassandre Beaugrand, championne olympique du triathlon.
00:19:44Bonjour, vous nous attendez ?
00:19:46Exactement, tout se prépare ici sur les Champs-Elysées.
00:19:5070 000 personnes, vous l'avez dit.
00:19:52Les places se sont arrachées en une heure, même pas, mercredi, pour célébrer l'ensemble des athlètes
00:19:57et ceux aussi qui ont fait de ces Jeux un succès.
00:20:00Je suis avec Cassandre Beaugrand, médaillée d'or en triathlon.
00:20:04Aujourd'hui, on prolonge un petit peu la nostalgie de ces Jeux.
00:20:07Qu'est-ce que vous attendez aujourd'hui de cette parade ?
00:20:09Qu'on profite juste tous ensemble une dernière fois justement de ces Jeux.
00:20:12Je pense que c'est bien parce que ça nous récompense nous
00:20:15et surtout aussi le public qui nous a apporté tout au long de ces Jeux.
00:20:18En tant que triathlète, vous n'avez pas forcément toujours l'habitude de communier avec le public.
00:20:21Aujourd'hui, 70 000 personnes qui vont être à côté de vous sur les Champs, c'est quand même spécial.
00:20:28C'est clair, j'en ai eu des frissons tout au long de ma course
00:20:30et revivre ça une dernière fois, c'est vraiment génial.
00:20:33Votre course justement, on s'en rappelle tous cette arrivée sur le pont Diena, entre la tour Eiffel.
00:20:42Vous vous souvenez de ces six secondes qui vous séparent de votre médaille d'argent ?
00:20:49Oui, c'est sûr. J'ai du mal encore à réaliser parce que c'est vrai que j'ai enchaîné les compétitions
00:20:54et je n'ai pas forcément eu le temps de me poser et de réaliser tout ça.
00:20:58Mais c'était juste incroyable.
00:21:00J'imagine que vous allez aussi revivre ces moments avec les athlètes que vous avez vécu au Village Olympique.
00:21:07Il y avait eu une ambiance particulière au cours de ces Jeux ?
00:21:10Oui, je pense qu'on a vécu des Jeux incroyables et franchement, ça reste magique.
00:21:17Merci beaucoup Cassandra d'avoir été avec nous.
00:21:20On va vous laisser retourner de l'autre côté des Champs, place de la Concorde,
00:21:25pour démarrer cette parade qui va débuter aux alentours de 16h et durer à peu près deux heures
00:21:31pour arriver ici, place de l'Etoile, à Paris.
00:21:35Vénard, vous avez de la chance Corentin Alonso.
00:21:37C'est une belle mission qu'on vous a confiée d'être au cœur de l'événement avec Charles Pousseau.
00:21:42On vous retrouve tout au long de nos trois heures d'émission avec d'autres invités.
00:21:46Ça serait bien si on avait Léon Marchand par exemple.
00:21:48Tiens, je vais vous fixer un challenge.
00:21:50Si vous voulez avoir la médaille d'or du meilleur reporter sur le terrain,
00:21:53je veux absolument avoir Léon Marchand avec nous.
00:21:55On va essayer Thierry, on va essayer.
00:21:57Mais pas la médaille d'argent, pas la médaille de bronze.
00:21:59La médaille d'or, je compte sur vous.
00:22:01Réaction Karima.
00:22:03C'est bien de mettre la pression comme ça.
00:22:05Il faut surfer sur l'événement.
00:22:07Vous avez vu ce qu'a dit Emmanuel Macron.
00:22:09On veut prolonger.
00:22:11Exact, on veut prolonger.
00:22:12La parenthèse enchantée.
00:22:13Vous avez mis exactement le doigt dessus parce qu'on parle de cette parenthèse enchantée.
00:22:17On aimerait que ça continue cette espèce d'élan.
00:22:20On sait que la réalité va nous rattraper.
00:22:22On sait à quel point aussi ça nécessitait quand même beaucoup de force de l'ordre.
00:22:26Cette parenthèse enchantée, elle était bien belle,
00:22:28mais il y avait une présence policière.
00:22:30Il y avait une présence des forces de l'ordre.
00:22:32Il y avait ce sentiment de sécurité justement qui régnait,
00:22:35qui malheureusement fait souvent défaut au cours des dernières années.
00:22:39On l'a vu.
00:22:40Et évidemment, tout l'aspect, l'exploit sportif aujourd'hui, c'est la fête.
00:22:44Tant mieux.
00:22:45On va en profiter et surtout saluer tous ces exploits qui ont eu lieu.
00:22:48Je pense que ça fait du bien d'avoir quelques bonnes nouvelles,
00:22:51même si parfois ce n'est pas toujours le cas.
00:22:53La rentrée va être difficile.
00:22:55Je ne sais pas pourquoi je dis ça.
00:22:56Le lendemain, le jour d'après.
00:22:58Félicités.
00:22:59Amaury, je voulais vous demander.
00:23:01Est-ce que vous pensez que cette cinquième cérémonie est quelque chose qui était attendue ?
00:23:05Est-ce que c'est nécessaire ?
00:23:06Puisque finalement, ce 14 septembre va peut-être perpétuer en devant dans la fête du sport,
00:23:10comme l'a évoqué Emmanuel Macron.
00:23:12Oui, c'était une idée qu'on a d'ailleurs plutôt moquée lorsqu'elle a été proposée par Emmanuel Macron.
00:23:17Il s'est fait tacler pour reprendre un terme sportif.
00:23:19Il s'est fait tacler.
00:23:20Et puis finalement, aujourd'hui, tout le monde en convient.
00:23:22C'était une bonne idée.
00:23:23Je pense que les Français sont heureux et seront heureux de célébrer leurs champions à la fois olympiques, paralympiques.
00:23:29Et puis tous les volontaires, ces milliers de volontaires qui ont participé à l'organisation de ces jeux.
00:23:34Oui, on fait durer le plaisir.
00:23:35Il y a la volonté là de ne pas refermer, de ne pas vouloir refermer cette parenthèse enchantée
00:23:40où pendant deux mois, nous tous Français avons été un peu enivrés de joie et de bonheur.
00:23:46Et aujourd'hui, c'est le dernier coup avant la gueule de bois.
00:23:51Parce que demain...
00:23:52Que nous cassez pas l'ambiance et le moral.
00:23:55C'est le retour à la crise politique.
00:23:57Ce gouvernement qu'on attend d'ailleurs toujours depuis des semaines.
00:24:00Et puis cette crise budgétaire, ce budget qu'il faudra bien trouver, proposer et voter surtout
00:24:06pour empêcher la crise économique, la crise financière qui s'annonce.
00:24:09Michel Bernier a dit que c'était peut-être la semaine prochaine.
00:24:12Peut-être.
00:24:13Il a montré avec ses doigts, sept jours.
00:24:15Entre lundi et dimanche à priori.
00:24:16Oui, voilà.
00:24:17C'est ça.
00:24:18On va marquer une pause dans ce 180 minutes info.
00:24:21Je remercie une nouvelle fois le docteur Marias Baranes d'être venu dans nos studios.
00:24:26On se retrouve dans quelques instants et on parlera avec vous,
00:24:29félicité de ce qui s'est passé à Rosé tout près de Nantin
00:24:32avec ce jeune qui a été interpellé pour avoir menacé de mort son professeur.
00:24:38On marque une pause, on se retrouve, on a beaucoup de choses à vivre ensemble
00:24:41jusqu'à 17h avec félicité et nos invités.
00:24:44A tout de suite.
00:24:48Il est 14h30, c'est 180 minutes info week-end jusqu'à 17h.
00:24:54Nouvelle formule, encore une fois avec vous, félicité.
00:24:57Kit Doki et nos deux invités Karim Abrik et Amaury Brelet.
00:25:01On va évoquer et revenir sur cette affaire qui s'est déroulée à Rosé.
00:25:06Félicité, Rosé c'est tout près de Nantes.
00:25:08C'est la banlieue nantaise, un lycée radicalisé qui a été interpellé
00:25:12après avoir menacé de mort son professeur.
00:25:14Au cours de sa garde à vue, le jeune homme de 17 ans a reconnu une partie des faits
00:25:17mais pas l'intention de s'en prendre de physiquement à son professeur.
00:25:21Ces faits se sont déroulés pendant les cours dans le lycée Jean Perrin.
00:25:25La menace s'est ensuite poursuivie sur les réseaux sociaux lors de la perquisition.
00:25:30Chez lui, un drapeau du groupe Etat Islamique a été retrouvé.
00:25:33On revient sur les faits avec Dounia Tengour.
00:25:36Dans ce lycée de Rosé, près de Nantes, une enseignante a surpris l'un de ses élèves
00:25:41en train de mimer un tir d'arme à feu en plein cours d'histoire-géographie.
00:25:45L'un des lycéens présent durant les faits raconte la scène.
00:25:48Je l'ai vu, il ne s'était pas levé, il a juste mimé ça et je pense qu'il a trouvé ça peut-être amusant
00:25:55mais je ne pense pas que c'était destiné aux yeux de la professeure.
00:25:57Le soir même, le jeune homme de 17 ans aurait ensuite proféré des menaces de mort
00:26:01sur le réseau social Telegram, disant vouloir planter un de ses professeurs à la jugulaire.
00:26:07C'est ainsi qu'il a attiré l'attention des services de renseignement
00:26:10qui ont immédiatement alerté le parquet de Nantes.
00:26:13Selon un camarade du lycéen mis en cause, il s'agirait d'un garçon influençable.
00:26:18Plus de longs doctrinements, je resterai sur mes termes.
00:26:21Je pense qu'on lui a bouillé, on lui a tué son cerveau, on lui a rentré des idées que de haine
00:26:28et franchement pour une personne aussi gentille que lui, c'est attrissant.
00:26:31Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont trouvé chez lui deux couteaux,
00:26:35un drapeau de l'Etat islamique et un pistolet airsoft.
00:26:38Le jeune homme était jusque-là inconnu des services de police et de renseignement
00:26:42mais les policiers ont découvert qu'il diffusait des actions violentes
00:26:45de l'Etat islamique sur TikTok et Telegram.
00:26:48Le lycéen a été mis en examen pour apologie publique d'un acte de terrorisme
00:26:52et menace de mort à l'encontre d'une personne chargée d'une mission de service public.
00:26:58Ce sont des menaces perpétrées, on l'a vu, par des jeunes de plus en plus jeunes,
00:27:02d'ailleurs parce que là il a 17 ans ce lycéen.
00:27:04Est-ce qu'on peut dire que la menace perdure dans les lycées ici en France ?
00:27:07Oui absolument, on a d'ailleurs vu des cas encore plus inquiétants
00:27:10de mineurs de 12, 13, 15 ans ces derniers mois qui étaient ciblés
00:27:14parce qu'aujourd'hui les jeunes et les mineurs notamment sont des cibles de l'Etat islamique,
00:27:19notamment sur les réseaux sociaux, souvent d'ailleurs des jeunes manipulables
00:27:24comme d'ailleurs probablement ce jeune homme qui était d'ailleurs très avancé dans sa radicalisation.
00:27:29On a quand même retrouvé chez lui un drapeau de l'Etat islamique
00:27:33qui sont tous ces jeunes en effet ciblés sur les réseaux sociaux
00:27:36soit qui d'ailleurs s'autoradicalisent au contact de vidéos ou de matériel
00:27:41de décapitation ou d'images de propagande de Daesh
00:27:45ou qui sont même d'ailleurs contactés par des prêcheurs, des prédicateurs
00:27:49plus ou moins liés à ces réseaux terroristes.
00:27:52D'où la grande difficulté de nos services de renseignement à pouvoir les repérer
00:27:56parce qu'ils sont jeunes, parce qu'ils utilisent les réseaux sociaux
00:27:59et les messageries cryptées difficiles à percer.
00:28:03L'an passé, la quasi-totalité des attentats déjoués terroristes
00:28:08impliquaient des Français ou des étrangers de moins de 18 ans
00:28:12et même durant les Jeux Olympiques, deux attentats ont été déjoués
00:28:15qui impliquaient des mineurs.
00:28:16Ce sont les plus fragiles.
00:28:18Karima, ce qui est terrible, Mickaël Chaillou qui est notre correspondant à Nantes
00:28:21a recueilli un certain nombre de réactions sur place
00:28:24et c'est vrai que les camarades de classe de ce jeune homme disaient
00:28:27il est sympa, il était sympa, peut-être fragile mais sympa.
00:28:31On n'aurait pas pu imaginer qu'il puisse agir de la sorte
00:28:36et d'ailleurs il ne le prenait pas très au sérieux au final.
00:28:39Oui, c'est ça, c'est peut-être le problème.
00:28:41Mais aujourd'hui on voit que des fois les gens dans le privé
00:28:45versus ce qu'on sait vraiment d'eux, il y a souvent une différence
00:28:49entre ce qui est affiché et ce qu'ils sont profondément
00:28:52et on le voit dans toutes sortes d'autres crimes.
00:28:54Mais pour revenir sur la question des fameuses menaces,
00:28:57oui, on voit que les jeunes sont de plus en plus ciblés,
00:29:00qu'on va à la paix juste du côté des réseaux radicaux.
00:29:03Il y a un travail à faire du côté du renseignement
00:29:07mais ça montre aussi plus largement ce décrochage d'une partie de la population
00:29:12quand on dit faire nation, ce sentiment d'appartenance aussi
00:29:16et on voit qu'il y a des éléments dans la société,
00:29:20que ce soit des jeunes ou des personnes plus âgées
00:29:22qui décident littéralement de s'en prendre à la République,
00:29:25de s'en prendre aussi au symbole, que ce soit à travers des enseignants ou autres
00:29:29et ça c'est quelque chose qu'on observe en France,
00:29:32on ne peut pas parler de loup solitaire, même si vous dites oui,
00:29:35ses collègues ou ses camarades de classe disaient ça.
00:29:40On voit que ce n'est pas une question de loup solitaire,
00:29:43il y a une idéologie qui est toujours présente,
00:29:45une idéologie qui est mortifère, une idéologie islamiste
00:29:48et il y a aussi, vous mêlez tout ça avec, il peut y avoir de la France,
00:29:53je ne dis pas pour vos secrecies comme telles,
00:29:55mais on l'observe et ça peut se manifester justement dans ce désir d'attentat
00:30:01et en plus on repense il y a à peine un an,
00:30:04ça va faire un an bientôt l'attentat,
00:30:06en fait cet assassinat sauvage de Dominique Bernard dans un lycée justement,
00:30:11dans une école, alors ça nous rappelle tout ça,
00:30:13ça nous rappelle que cette menace est bel et bien présente
00:30:15et elle est d'autant plus présente chez les jeunes,
00:30:18ce qui est extrêmement troublant.
00:30:19Ce sont les plus fragiles évidemment.
00:30:20Allez on marque une nouvelle pause dans ce 180 minutes info week-end,
00:30:24on va revenir avec vous féliciter sur le fameux SNU
00:30:28qui s'est fait taper sur les doigts par la Cour des comptes
00:30:33qui a carrément fustigé ce service national universel.
00:30:36Pourtant on y croyait, on y croyait, on visait beaucoup sur le SNU
00:30:40mais ça fait un peu pchit,
00:30:42je ne sais pas si ce sera une future priorité du futur gouvernement de M.Le Barnier.
00:30:47Allez reste avec nous, on aura évidemment beaucoup de sujets à aborder
00:30:50et on commencera par le SNU.
00:30:52Allez à tout de suite.
00:30:5714h40, merci de nous accueillir, c'est 180 minutes info week-end,
00:31:02Nouvelle Formule avec toujours avec nous Karim Rabry, Cameron Hibreulet
00:31:06et féliciter Kindoky, je le disais,
00:31:09j'aimerais qu'on revienne féliciter sur l'échec,
00:31:12oui on peut parler d'échec du SNU,
00:31:14le service national universel puisque la Cour des comptes a épinglé le SNU
00:31:18et de quelle manière féliciter ?
00:31:20Alors selon un rapport, le service national universel
00:31:23ne serait pas vraiment une réussite 5 ans après son lancement.
00:31:26Elle dresse un bilan très sévère de ce dispositif
00:31:29qui comprend notamment un séjour de cohésion
00:31:32et une mission d'intérêt général, le tout basé sur le volontariat.
00:31:35Un sujet d'Adrien Spiteri.
00:31:38C'était une promesse d'Emmanuel Macron en janvier 2024.
00:31:42Nous irons vers la généralisation du service national universel en seconde.
00:31:468 mois plus tard, le SNU n'est toujours pas généralisé
00:31:49et il est dans le viseur de la Cour des comptes.
00:31:52La raison, ne pas remplir totalement ses objectifs.
00:31:55Le premier d'entre eux, favoriser la mixité sociale.
00:31:59C'est plutôt des fils de militaires, de pompiers, de gendarmes
00:32:02qui rejoignent ce dispositif puisque pour eux ça a du sens
00:32:07et le volontariat ne permet pas de toucher ceux qu'on voulait toucher.
00:32:11En l'occurrence, les jeunes des quartiers populaires âgés de 15 à 17 ans.
00:32:15Autre problème, le coût de ce dispositif.
00:32:182 milliards d'euros dans sa configuration actuelle.
00:32:213,5 à 5 milliards s'il se généralise.
00:32:25La Cour des comptes demande également une clarification concernant le SNU.
00:32:29Un avis partagé par le général Clermont.
00:32:32Ce dispositif, il est copiloté.
00:32:33Vous savez, moi je suis pilote.
00:32:34Quand vous mettez deux pilotes dans un avion, ça ne fonctionne pas.
00:32:37Or, il y a deux pilotes.
00:32:38Un pilote au ministère des armées et un pilote à l'éducation nationale.
00:32:41Déjà, il ne faut qu'un seul pilote.
00:32:43Soit c'est un service militaire, le début d'un service militaire,
00:32:46soit c'est le début d'un service civique.
00:32:47Dans un document annexe au rapport, le ministère de l'éducation nationale
00:32:51rappelle son but, faire nation et renforcer la cohésion sociale.
00:32:55Bon, Amaury, je me tourne vers vous.
00:32:57C'était prévisible, c'est une surprise ou quel est votre regard ?
00:33:03Totalement prévisible.
00:33:04C'était totalement prévisible.
00:33:05Vous n'y avez pas cru 14 secondes et demie lorsque l'opération a été lancée ?
00:33:08Pas du tout.
00:33:09C'est l'exemple parfait de la fausse bonne idée
00:33:11où la réalité pratique l'emporte sur les belles intentions.
00:33:15Le rapport de la Cour des comptes est en effet accablant.
00:33:18Accablant d'abord sur la logistique.
00:33:20C'est une véritable usine à gaz.
00:33:22D'ailleurs, le général Clermont l'a bien expliqué.
00:33:25Le coût qui est en réalité non pas de 2-3 milliards, mais de 10 milliards
00:33:28comme l'a d'ailleurs précisé Pierre Moscovici lors de cette conférence.
00:33:33Quand on prend en compte l'achat de l'ensemble des installations utiles
00:33:37à la mise en place de ce dispositif.
00:33:39L'encadrement aussi n'est pas visiblement à la hauteur et laisse à désirer.
00:33:43Il y a eu plusieurs cas ces dernières années de harcèlement et même d'agressions spirituelles.
00:33:47On en a parlé sur ce plateau.
00:33:49Le problème c'est que le public visé ne concerne que les 15 à 17 ans qui sont volontaires.
00:33:54Donc évidemment déjà c'est un public restreint.
00:33:57Et ensuite évidemment ce n'est pas le public intentionnellement visé au départ.
00:34:01C'est-à-dire ces jeunes issus des quartiers défavorisés
00:34:04qui participent à ce dispositif.
00:34:06Mais en effet des jeunes issus essentiellement de milieux des forces de l'ordre
00:34:10ou de milieux favorisés.
00:34:12Les objectifs sont incertains.
00:34:14La Cour des comptes l'a dit depuis 5 ans.
00:34:16Donc il est grand temps à mon avis de mettre en pause
00:34:20et même d'arrêter définitivement ce dispositif à l'heure inutile.
00:34:23Vous l'enterrez.
00:34:25Carima ?
00:34:27Vous lui laissez une petite chance ou pas ?
00:34:30Moi je laisserais une petite chance mais pas dans la forme actuelle.
00:34:33On voit que c'est un échec.
00:34:35C'est-à-dire qu'on a maintenant le compte rendu.
00:34:37On voit que ça coûte des milliards.
00:34:39Ça ne répond pas aux objectifs.
00:34:41Ça ne va pas chercher la clientèle qui est ciblée.
00:34:43Et on a l'impression que c'est une espèce de fourre-tout.
00:34:46Donc l'objectif comme tel n'est pas précis.
00:34:49Donc oui on parle d'une bonne intention mais concrètement on n'y arrive pas.
00:34:52Donc quel est l'objectif ?
00:34:54Si on dit faire nation, si on parle d'inculquer certaines valeurs ou quoi que ce soit.
00:34:59Donc à ce moment-là je pense qu'il faudrait resserrer, repréciser.
00:35:02Et manifestement la solution en ce moment n'est pas du tout la bonne.
00:35:07Et ce que ça montre aussi c'est qu'on n'a pas réussi à le faire.
00:35:10Par exemple dans l'éducation nationale, dans les écoles,
00:35:13on trouve une espèce de dispositif extérieur.
00:35:16Et on pense qu'en créant quelque chose de toute pièce,
00:35:19on va réussir ou on a échoué ailleurs.
00:35:21Je pense que non, manifestement il faut resserrer tout ça.
00:35:24Et je pense qu'en ce moment on fait absolument fausse route.
00:35:27Ça c'est certain.
00:35:28Et puis ce qu'on évoquait aussi tout à l'heure dans le cadre de Mininews,
00:35:31c'est qu'en fait on n'a pas capté la population souhaitée non plus.
00:35:33Et ça c'est un vrai conseil d'échec.
00:35:35Bien sûr et puis ce n'est pas en quelques jours, même quelques semaines d'enseignement
00:35:39que l'on peut faire aimer la France à des millions ou des milliers de jeunes
00:35:44qui en sont éloignés ou qui la refusent.
00:35:46On fait quoi alors du coup ?
00:35:48C'est un travail de génération que l'on n'a pas fait depuis des années,
00:35:52qu'il faudrait faire à l'école, faire aimer la France à l'école, dans les familles,
00:35:56par la diffusion de la culture, mettre en avant notre héritage,
00:35:59la grandeur de la France au lieu, comme le fait une partie de la classe politique
00:36:03depuis des années, de cultiver cette repentance systématique.
00:36:07Oui, c'est vrai qu'aimer la France, ce n'est pas de bon ton.
00:36:10On a parlé tout à l'heure des Jeux Olympiques.
00:36:12C'est vrai que certains partis politiques ont eu du mal à célébrer nos médailles,
00:36:19les victoires, alors qu'on a vu beaucoup de Français avec le drapeau français,
00:36:23chanter la marseillaise, embrasser des policiers,
00:36:27ce qu'on disait tout à l'heure, une espèce de parenthèse enchantée,
00:36:31mais contestée par certains politiques.
00:36:34Oui, c'est vrai parce que si on ne s'assume pas,
00:36:37si on n'est pas fier de ce que nous sommes finalement,
00:36:40si les Français ne sont pas fiers, comment voulez-vous transmettre
00:36:43cette fierté, cet amour de ce pays ?
00:36:45C'est impossible en fait, donc déjà à la base,
00:36:49si on n'arrive pas à faire cette chose-là, je pense qu'elle est impossible à transmettre
00:36:52et c'est le problème qu'on voit justement dans ce SNU.
00:36:55On ne sait pas sur quel pied danser, on ne sait pas exactement
00:36:57quelle est la direction, quel est l'objectif.
00:36:59On énonce des grands principes, mais concrètement,
00:37:01je pense que quand on est dans cette idée de culpabilisation toujours
00:37:06de la France, de son passé, qu'on n'assume pas,
00:37:09c'est un peu le résultat qu'on trouve aujourd'hui.
00:37:12Donc ce ne sera pas une priorité de Michel Barnier dans le futur gouvernement,
00:37:15je suis d'accord.
00:37:16D'autant plus que d'un point de vue purement pratique,
00:37:18là seulement 40 000 jeunes sont concernés en 2023,
00:37:21il est prévu de l'étendre à 800 000 en 2026,
00:37:24ça coûte déjà 10 milliards.
00:37:2510 milliards, c'est quasiment la moitié de ce qu'il fallait trouver
00:37:28comme dépenses à couper cette année pour faire face à la crise budgétaire
00:37:31qui s'annonce.
00:37:32Donc évidemment que ce projet, il faudrait définitivement l'intérêt.
00:37:35Donc la fausse bonne idée.
00:37:37On va marquer une pause, on va se retrouver dans quelques instants,
00:37:40on va retrouver Anne Fulda et Laure Délivre,
00:37:42et puis nous sommes ensemble avec Félicité Kindoki,
00:37:46avec Karima Ouïk et Amaury Brelé,
00:37:48nous sommes ensemble jusqu'à 17h.
00:37:50Vous m'accompagnez jusqu'à 17h, je crois.
00:37:51Vous nous accompagnez jusqu'à 17h.
00:37:53Amaury, vous restez jusqu'à 16h, c'est cela.
00:37:55Eh bien écoutez, restez avec nous,
00:37:57on se retrouve dans quelques instants après Anne Fulda.
00:37:59A tout de suite.
00:38:04Il est quasiment 15h, merci de nous accueillir chez vous,
00:38:08c'est 180 Minutes Info Week-end.
00:38:10Nouvelle formule, nous sommes ensemble jusqu'à 17h.
00:38:12Je vous présente mon nouveau plateau d'invités dans quelques instants,
00:38:15mais tout de suite, place à l'information avec Félicité Kindoki,
00:38:18qui ne me quitte plus depuis ce matin.
00:38:21Et on va commencer par un tour 360 de l'information avec vous,
00:38:24ma chère Félicité.
00:38:25Et on va commencer avec un grand nombre de manifestations
00:38:27qui sont organisées dans les grandes villes de France.
00:38:30On soutient à Gisèle le Pédico et aux victimes de viols à Paris ce soir,
00:38:33et c'est en ce moment même place de la République en ce moment.
00:38:37Oui, et pas seulement, au total, c'est une trentaine de rassemblements
00:38:40qui ont eu lieu et qui ont lieu d'ailleurs aujourd'hui.
00:38:43À Ajaccio, par exemple, à Béziers, elles ont démarré très tôt ce matin.
00:38:46Il y en a plusieurs autres, comme à Angoulême, à Auxerre, à Bayonne,
00:38:49Nantes ou Nice.
00:38:50Elles ont lieu pour soutenir cette femme de 71 ans
00:38:53qui a été droguée par son mari et violée ensuite par plusieurs hommes
00:38:57recrutés sur Internet.
00:39:00On va parler maintenant de la pauvreté qui menace les Français.
00:39:02Félicité, vous êtes 62% à déclarer avoir connu ou être sur le point
00:39:07de connaître une situation de pauvreté.
00:39:09C'est une hausse de 4% par rapport à l'année dernière.
00:39:11C'est le résultat d'une étude du Secours populaire
00:39:14qui a mis en place un bus pour distribuer des repas dans le Vexin.
00:39:17Reportage de Jean-Laurent Constantini avec le récit de Célia Gruyère.
00:39:27Dans le Val d'Oise, le Solidaribus du Secours populaire fait sa tournée.
00:39:31Il s'arrête une fois par semaine à Manille, en Vexin,
00:39:34une commune en milieu rural, pour une distribution alimentaire
00:39:37auprès d'habitants en difficulté.
00:39:39Cette aide existe depuis maintenant deux ans.
00:39:42On a commencé il y a deux ans avec une quinzaine de familles.
00:39:45Maintenant, on n'est pas loin d'une soixantaine voire soixante-dix familles.
00:39:48Une aide indispensable pour les familles qui viennent s'approvisionner,
00:39:51notamment en produits frais.
00:39:53C'est très compliqué parce qu'au niveau financier, on n'arrive pas.
00:39:55Ou alors, on mangerait des pâtes tous les jours.
00:39:57C'est vrai que ce n'est pas facile.
00:39:59On vient, on donne notre nom, on paye un euro par personne.
00:40:02Moi, 5 euros toutes les semaines.
00:40:04Ensuite, on récupère les produits frais juste derrière.
00:40:08Tout ce qui est lait, conserve, etc., au camion, tous les semaines.
00:40:11Donc, ça nous aide à tenir quand même pas mal.
00:40:13Selon le baromètre de la pauvreté et de la précarité du secours populaire,
00:40:1732% des Français sont parfois ou régulièrement contraints
00:40:21de ne pas faire trois repas par jour.
00:40:23Alors, l'association voudrait élargir l'aide apportée avec le Solidaribus.
00:40:27Notre objectif, c'est de développer, qu'ils puissent tourner
00:40:30pratiquement tous les jours pour aider les personnes en précarité
00:40:33dans les zones difficilement accessibles.
00:40:35Alors, il n'y a pas que les zones rurales.
00:40:37Il y a peut-être aussi les hôtels sociaux sur lesquels on se pose des questions.
00:40:40Est-ce qu'il ne faut pas être positionné avec le Solidaribus
00:40:43sur les hôtels sociaux, dans les étudiants ?
00:40:46Actuellement, le Solidaribus tourne tous les mercredis
00:40:49dans des IUT du Val d'Oise, où là, il y a une grande précarité
00:40:52aussi des étudiants.
00:40:53Amani en Vexin, le secours populaire attend maintenant
00:40:56un local dédié permanent.
00:40:58Et si on se parlait du SNU, ma chère félicité,
00:41:01le fameux service national universel,
00:41:04la Cour des comptes a légèrement, même fortement,
00:41:07fustigé le SNU.
00:41:09Oui, selon un rapport de la Cour des comptes,
00:41:11le service national universel ne serait pas vraiment
00:41:14une réussite 5 ans après son lancement.
00:41:17Elle dresse un bilan très sévère sur ce dispositif,
00:41:20qui comprend notamment un séjour de cohésion
00:41:22et une mission d'intérêt général, le tout basé sur le volontariat.
00:41:25Un sujet d'Adrien Spiteri.
00:41:27C'était une promesse d'Emmanuel Macron en janvier 2024.
00:41:31Nous irons vers la généralisation du service national universel
00:41:34en seconde.
00:41:35Huit mois plus tard, le SNU n'est toujours pas généralisé
00:41:38et il est dans le viseur de la Cour des comptes.
00:41:41La raison, ne pas remplir totalement ses objectifs.
00:41:45Le premier d'entre eux, favoriser la mixité sociale.
00:41:48C'est plutôt effectivement des fils de militaires,
00:41:50de pompiers, de gendarmes qui rejoignent ce dispositif
00:41:53puisque pour eux ça a du sens et le volontariat ne permet pas
00:41:57de toucher ceux qu'on voulait toucher.
00:42:00En l'occurrence, les jeunes des quartiers populaires
00:42:02âgés de 15 à 17 ans.
00:42:04Autre problème, le coût de ce dispositif,
00:42:072 milliards d'euros dans sa configuration actuelle,
00:42:103,5 à 5 milliards s'il se généralise.
00:42:14La Cour des comptes demande également une clarification
00:42:17concernant le SNU, un avis partagé par le général Clermont.
00:42:21Ce dispositif, il est copiloté.
00:42:23Vous savez, moi je suis pilote.
00:42:24Quand vous mettez deux pilotes dans un avion, ça ne fonctionne pas.
00:42:27Or, il y a deux pilotes, un pilote au ministère des armées
00:42:29et un pilote à l'éducation nationale.
00:42:31Déjà, il ne faut qu'un seul pilote.
00:42:32Soit c'est un service militaire, le début d'un service militaire,
00:42:35soit c'est le début d'un service civique.
00:42:37Dans un document annexe au rapport,
00:42:39le ministère de l'éducation nationale rappelle son but,
00:42:42faire nation et renforcer la cohésion sociale.
00:42:45Et attention, attention, félicité.
00:42:47La peste porcine africaine est aux portes de la France,
00:42:49un véritable danger pour nos élevages de porcs notamment.
00:42:52Des syndicats agricoles appellent à tuer les sangliers
00:42:55près de la frontière franco-allemande.
00:42:57Les explications tout de suite de Goderich Bay.
00:43:00Une peste ultra mortelle menace les élevages de porcs français.
00:43:04La fièvre porcine africaine se propage à la frontière franco-allemande.
00:43:08Cette maladie ne comporte aucun risque pour l'homme,
00:43:10car elle touche uniquement les sangliers et les porcs.
00:43:13Elle est néanmoins mortelle pour ces deux espèces,
00:43:15dans près de 100% des cas.
00:43:17Le syndicat FDSEA évoque un cas de contamination
00:43:20à 60 kilomètres de la frontière française,
00:43:23aux portes du Bas-Rhin et de la Moselle.
00:43:25Le dernier cas recensé est qu'à quelques kilomètres
00:43:29d'une forêt qui est continue avec la forêt des Vosges du Nord,
00:43:33où en fait si les sangliers infectés rentraient dans cette forêt,
00:43:38ça serait un terrain très propice à la propagation de la maladie.
00:43:45Pour y faire face, plusieurs syndicats demandent au ministère de l'Agriculture
00:43:49la création d'une zone blanche.
00:43:51L'objectif est d'effectuer des battus pour éliminer les sangliers dans la région,
00:43:55afin d'éviter la propagation.
00:43:57Autre demande, une surveillance et des analyses systématiques
00:44:00sur les animaux trouvés morts,
00:44:02et un audit de biosécurité sur la zone frontalière.
00:44:05La perte pour le secteur export en France a été estimée
00:44:09entre 250 et 350 millions d'euros.
00:44:13Félicité, est-ce que vous avez mis des tennis ou des baskets au pied ?
00:44:16Parce que c'est la rentrée et c'est donc la reprise de l'école ça évidemment,
00:44:19mais c'est également la reprise dans les clubs de sport.
00:44:21Avec un effet JO dans de nombreuses disciplines,
00:44:24les inscriptions ont augmenté en flèche.
00:44:26Exemple dans ce club de tennis de table de Nantes,
00:44:29où la saga des frères Lebrun a poussé plein de petits pongistes amateurs
00:44:33à s'inscrire cette saison.
00:44:34Reportage de Mickaël Chaillot.
00:44:3713h30 ce mercredi, c'est le premier entraînement depuis la rentrée
00:44:40dans ce club historique nantais.
00:44:42Et surtout depuis la fin des Jeux Olympiques.
00:44:45Effet wow garanti, les parents se bousculent pour les inscriptions.
00:44:49Depuis 11h30, j'ai eu trois nouvelles inscriptions en ligne qui sont arrivées.
00:44:55Oui c'est la folie, je confirme.
00:44:57Au 10 septembre, on est à plus 43% de nouvelles licences.
00:45:02Plus 43%, pour nous c'est du jamais vu.
00:45:06Louis, 7 ans, a priori plutôt fan de foot,
00:45:08a franchi les portes de la salle pour la première fois ce mercredi.
00:45:12Un des clics JO dans la tête.
00:45:14De voir Félix Lebrun gagner la médaille de bronze,
00:45:17il m'a vraiment donné envie de lever mon niveau pour venir ici.
00:45:22Jouer en club ?
00:45:23Oui.
00:45:24Il tenait sa raquette normalement, de manière classique,
00:45:26comme ça pour jouer avec nous.
00:45:28Et puis après avoir vu jouer Félix à la télé,
00:45:31il s'est mis à la tenir comme ça.
00:45:33Et il a nettement progressé, enfin il a progressé beaucoup plus vite.
00:45:37Et maintenant il ne veut jouer que comme ça.
00:45:39Une prise porte-plume, comme disent l'épongiste de haut niveau,
00:45:42comme Ségun Toriola, entraîneur au club de Nantes,
00:45:45et cette participation au JO dans la raquette.
00:45:48Si tu veux jouer comme un haut niveau, tu veux travailler du plus.
00:45:50Ce n'est pas facile, c'est normal que ce ne soit pas facile.
00:45:54Parce que t'hésites pas, c'est dur.
00:45:56Pour faire face à la Lebrunmania,
00:45:57le club nantais a décidé d'embaucher deux services civiques supplémentaires
00:46:01pour encadrer les novices.
00:46:03Allez, je vais vous offrir une raquette de ping-pong.
00:46:05Félicités pour vous mettre au ping-pong.
00:46:07Attention, je sais très bien jouer.
00:46:08Ah, elle sait très bien jouer.
00:46:09Bon, mince, j'aurais dû choisir un autre sport.
00:46:11Allez, on marque une pause,
00:46:12on se retrouve avec mes invités qui sont dans les starting blocks.
00:46:14On parlera politique avec eux,
00:46:16avec Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:46:18Une Marine Le Pen assez offensive, vous verrez ça.
00:46:21On va décrypter et analyser avec nos invités et avec Félicité.
00:46:24A tout de suite.
00:46:28Il est quasiment, oui, quasiment 15h15.
00:46:30Nous sommes ensemble jusqu'à 17h sur la nouvelle formule de 180 Minutes Info.
00:46:34On vous accueille avec Félicité Kinnocki.
00:46:36Ça va, Félicité ?
00:46:37Toujours.
00:46:38Tout se passe bien pour cette première ?
00:46:39Très bien.
00:46:40On accueille nos invités pour ce nouveau plateau
00:46:42avec toujours beaucoup de plaisir Karima Brick
00:46:45qui est avec nous déjà depuis une heure.
00:46:48Sarah Salmane, avocate.
00:46:50Bonjour Thierry.
00:46:51Soyez la bienvenue, je suis ravi de vous avoir.
00:46:52Merci.
00:46:53Joseph Touvenel.
00:46:54Il y a longtemps que je ne vous ai pas eu non plus sur ce plateau.
00:46:55Heureux de vous retrouver.
00:46:56Et puis après le sujet anxiogène sur les cochons,
00:46:58je vous rassure, en Corse, ils vont bien,
00:47:00ils bloquent toujours les routes de montagne.
00:47:02Et ça, c'est vrai que ça fait partie du charme de la Corse.
00:47:05Amaury Brelègue, toujours avec nous.
00:47:07Bonjour Thierry.
00:47:08Toujours en forme.
00:47:09Toujours.
00:47:10Et Patrick Bonin, expert en communication.
00:47:12Bonjour Thierry.
00:47:13Fan de sport aussi.
00:47:14Exactement.
00:47:15Évidemment.
00:47:16Et bien si ça ne vous dérange pas, on va parler politique.
00:47:17Parfait.
00:47:18On aurait pu parler sport, mais on en parlera peut-être tout à l'heure.
00:47:20On va parler politique, ça marche.
00:47:21On va parler politique avec vous, ma chère Félicité,
00:47:24parce qu'évidemment, c'est la rentrée du Rassemblement national.
00:47:28Marine Le Pen et Jordan Bardella réunissaient leurs troupes aujourd'hui.
00:47:33Une Marine Le Pen assez offensive qui s'est exprimée ce matin.
00:47:36Elle n'a pas été très tendre avec ce qu'on appelle la Macronie, je crois.
00:47:41Écoutez-la.
00:47:42La Macronie incarne, après dix ans, ce désordre.
00:47:45L'incarne.
00:47:46C'est l'incarnation du désordre, la Macronie.
00:47:49Les LR, qui sont totalement discrédités en réalité,
00:47:53sont incapables d'incarner l'ordre.
00:47:55Car quand ils ont eu la capacité de le rétablir,
00:47:58ils ont échoué par leur laxisme.
00:48:02Et quant à la NUPES, ils incarnent pire que le désordre.
00:48:06Ils incarnent le chaos.
00:48:08On va faire réagir nos invités dans quelques instants, ma chère Félicité.
00:48:11Mais Jordan Bardella également s'est exprimée.
00:48:13Oui, le président du Rassemblement national a lui souhaité
00:48:16que les députés RN incarnent entre-temps une opposition constructive et influente.
00:48:21Je lis.
00:48:22Contrairement à nos adversaires, aucune mensuétude,
00:48:25aucune forme de tolérance, aucun droit à l'erreur ne nous seront accordés.
00:48:29Nous nous devrons donc d'être irréprochables
00:48:32et dès aujourd'hui au travail pour préparer l'après-Macron.
00:48:35Voilà.
00:48:36Petit tour de table.
00:48:37On commence avec vous, Joseph Touvenel.
00:48:39Marine Le Pen, elle écarte en main.
00:48:41On a bien vu la pression pour déjà la nomination d'un Premier ministre.
00:48:46Et il y a toujours encore cette pression-là.
00:48:49Et à sa place, qui ferait le contraire ?
00:48:51Voilà quelqu'un qu'on a marginalisé, qu'on marginalise.
00:48:54En dehors de l'arc républicain, j'ai toujours pas compris ce que c'était que cet arc.
00:48:57Moi, je croyais que l'arc républicain, c'était ceux qui mettaient en cause la nation,
00:49:01la République, notre Constitution, qui faisaient des choses comme l'antisémitisme.
00:49:05Et là, du coup, je vois en dehors de l'arc républicain, plutôt de l'autre côté,
00:49:08on voit qu'il y a des gens qui se sont alliés pour que Marine Le Pen
00:49:12et le Rassemblement national n'aient pas de majorité.
00:49:14C'est leur droit, mais maintenant, elle en profite.
00:49:16Elle constate une chose.
00:49:17Oui, effectivement, c'est le désordre.
00:49:19On nous avait promis, avec Emmanuel Macron, la modernité et l'ordre.
00:49:24On a le bazar et le retour aux années 50.
00:49:26C'est exactement la Constitution de la Troisième République
00:49:29où on se bagarre dans les petites affaires politiques.
00:49:31Voilà, elle fait son boulot de femme politique, dans un monde politique.
00:49:35Ou peut-être, il faudrait qu'elle-même et les autres pensent à l'avenir du pays
00:49:39plutôt qu'à leur avenir personnel.
00:49:40Ça va très bien, non ?
00:49:41Oui, alors je pense que l'incarnation du désordre, c'est plutôt LFI.
00:49:45Si la Macronie est l'incarnation du désordre, alors comment va-t-elle qualifier LFI ?
00:49:49Néanmoins, Marine Le Pen est cohérente.
00:49:51Elle n'a pas fait d'alliance avec la Macronie.
00:49:53Contrairement à LFI, elle reste dans l'opposition.
00:49:55Elle est dans son rôle.
00:49:56Mais M. Barnier, je crois que pour le Rassemblement national,
00:49:59c'est vraiment loin d'être le pire choix.
00:50:01Si j'étais elle, je ne serais pas non plus trop, trop dure.
00:50:04Ils peuvent trouver des sujets de convergence, en réalité, notamment sur l'immigration.
00:50:09Qu'en pense l'expert en communication que vous êtes, Patrick Bonin ?
00:50:12C'est quand même très surprenant d'entendre ce genre de mot
00:50:15quand les Français ont voté il y a deux mois.
00:50:17Donc en fait, en creux, elle dit, dans dix mois,
00:50:20il faut absolument qu'il y ait de nouvelles élections.
00:50:22Ce qui est toujours particulier parce qu'en réalité, son siège,
00:50:25celui des 577 députés, elle l'a obtenu grâce au vote des Français.
00:50:30Donc se dire que finalement, on n'a qu'une seule chose à attendre,
00:50:33c'est dix mois pour refaire des élections, c'est toujours un peu particulier.
00:50:36Et je suis d'accord.
00:50:37En plus, elle a quand même pas mal de choses à gagner aujourd'hui
00:50:39parce que potentiellement, avec le nouveau Premier ministre,
00:50:42il peut y avoir des domaines de convergence sur les enjeux migratoires,
00:50:46sur les enjeux, justement, de rétablissement d'un ordre,
00:50:49d'une certaine forme d'ordre,
00:50:51notamment auprès du ministère de l'Intérieur, par exemple.
00:50:53Donc c'est une stratégie qui, effectivement, est assez naturelle.
00:50:57On ne peut pas lui en vouloir.
00:50:58C'est très humain de le faire dans sa position, elle.
00:51:00En revanche, on peut s'interroger, quand même, elle aussi,
00:51:03dans une forme de consensus.
00:51:04Elle n'a pas envoyé de députés du Rassemblement national
00:51:07auprès du gouvernement de Michel Barnier
00:51:09pour éviter que, du coup, elle soit elle-même prise dans un étau.
00:51:12Elle est dans son couloir d'honnage, là.
00:51:13Elle est dans son couloir, mais le couloir commence quand même à se rétrécir
00:51:17étant donné que Michel Barnier reste dans ces LRD traditionnels,
00:51:21sans doute les plus proches en termes d'idéologie
00:51:25par rapport à ce que défend les thèses du Rennes.
00:51:27Donc c'est une rentrée politique.
00:51:29Elle a fait surtout cette déclaration parce qu'on est samedi matin,
00:51:32dans un week-end où l'actualité n'est pas non plus trop importante.
00:51:37Et donc, du coup, ça fait parler.
00:51:39Et la preuve, ça marche.
00:51:40On en parle.
00:51:41On en parle.
00:51:42En réalité, c'est bien joué.
00:51:43Bravo à elle.
00:51:44C'est bien joué, Karima.
00:51:46Oui, mais c'est un message aussi.
00:51:48Quand elle dit que la Macronie, c'est l'incarnation du désordre,
00:51:52c'est aussi de se dire que la France,
00:51:54avec cette fameuse troisième voix d'Emmanuel Macron,
00:51:57le fameux « en même temps », ça doit être derrière nous.
00:52:00C'est ce qu'elle envoie aussi comme message.
00:52:02C'est de dire qu'on prépare la suite des choses.
00:52:04On est la véritable opposition.
00:52:06On est la véritable alternative dans quelques mois.
00:52:09Et ce qu'a apporté Emmanuel Macron avec cette fameuse troisième voix,
00:52:12eh bien, ça fait en sorte que le pays se retrouve dans une impasse.
00:52:16Et peut-être qu'elle souhaiterait qu'on revienne davantage
00:52:19à un fameux clivage gauche-droite
00:52:22et que ce soit ça, finalement, les alternatives et les choix pour les Français
00:52:27plutôt qu'effectivement qu'il y ait ce fameux bloc, ce bloc central
00:52:31et qui crée en fait une forme de paralysie aujourd'hui.
00:52:35Donc, je pense que c'est aussi le message qu'elle envoie,
00:52:37de dire finalement qu'on devrait faire table rase
00:52:40de cette parenthèse Emmanuel Macron et de ce « en même temps ».
00:52:44On sait.
00:52:45Henri, je me tourne vers vous, Henri Boilet.
00:52:47Il y a eu cette nomination de Michel Barnier
00:52:51qui a été scrupuleusement observée par Marine Le Pen,
00:52:55Jordan Bardella et on peut s'attendre à ce qu'elle observe
00:52:59avec une grande attention la constitution du futur gouvernement de Michel Barnier.
00:53:04Oui, observée et même validée, si l'on en prend les informations du JDD
00:53:08et les nôtres d'ailleurs qui ont confirmé qu'un appel avait bien eu lieu
00:53:12entre le président de la République et Marine Le Pen.
00:53:14Son constat, il est parfaitement lucide et sévère.
00:53:18Oui, la Macronie est l'incarnation du désordre, du désordre politique
00:53:21avec les conséquences que l'on sait de cette dissolution invraisemblable.
00:53:24Les conséquences du désordre dans la rue avec cette insécurité migratoire
00:53:28et tout court d'ailleurs avec les émeutes l'an passé, personne ne les a oubliées.
00:53:32Et puis le désordre dans les comptes publics avec 1 000 milliards d'euros
00:53:35ajoutés à la dette, des déficits qui s'envolent, une note dégradée,
00:53:39une procédure de la Commission européenne.
00:53:42Aujourd'hui, elle l'a très bien compris et je pense qu'elle a raison.
00:53:45La situation est très difficile.
00:53:48On est dans un statu quo a priori qui va durer.
00:53:52Il sera très compliqué de parvenir à des accords ou des consensus
00:53:55sur des sujets de fonds, sur des réformes systémiques.
00:53:58Les positions sont irréconciliables évidemment avec le nouveau Front populaire
00:54:02qui veut désarmer la police, qui veut ajouter 150 milliards d'euros,
00:54:05qui veut ouvrir les frontières à tous les clandestins.
00:54:08Mais même avec la Macronie et le RN, ça sera très compliqué.
00:54:11L'autre priorité, c'est en creux ce qu'elle dit lorsqu'elle réclame
00:54:15une nouvelle dissolution dans dix mois, c'est l'instauration de la proportionnelle.
00:54:19Elle insiste, c'est une promesse qui a été faite depuis 30 ans
00:54:22par tous les candidats à la présidentielle et tous les présidents,
00:54:25y compris d'ailleurs par Emmanuel Macron qui s'est assis dessus une nouvelle fois.
00:54:28Et c'est en effet non seulement un impératif démocratique,
00:54:31mais c'est la seule solution pour pouvoir redonner la parole aux Français
00:54:35et que les Français soient enfin représentés comme ils le sont à l'Assemblée nationale.
00:54:40Vous êtes d'accord avec ça, José Thiaudel ?
00:54:42Oui, globalement je suis d'accord.
00:54:44Par contre, j'ai une petite précision sur le désordre.
00:54:46Tout à l'heure, on a dit, mais c'est quoi l'éffi si la Macronie, c'est le désordre ?
00:54:49L'éffi, c'est le chaos et la violence.
00:54:52Oui, mais après, on ne peut pas utiliser la sémantique qu'on veut,
00:54:55mais on a compris ce qu'elle voulait dire.
00:54:56C'est pas du tout la même chose.
00:54:57Le désordre, c'est parce qu'il n'y a pas d'ordre, il n'y a plus d'ordre.
00:54:59On le voit très bien.
00:55:00C'est le désordre pour faire un gouvernement.
00:55:02L'éffi, c'est un autre niveau.
00:55:04L'éffi, moi, je le mets en dehors de ce qu'on appelle le cercle républicain.
00:55:07Par la Macronie, évidemment.
00:55:09Quand ce sont des gens qui laissent faire quelqu'un qui appelle à l'intifada,
00:55:13c'est quoi l'intifada ?
00:55:14Et qu'ici, il faut commencer à Paris, à Marseille.
00:55:16C'est quoi l'intifada ?
00:55:18C'est prendre le pouvoir par la violence, par le sang, par les armes,
00:55:22en dehors de tout respect de la loi.
00:55:24Après, c'est pas à nous de distribuer des brevets de républicanisme.
00:55:27Même si je ne partage pas les positions de LFE,
00:55:29ils ont été élus, ils sont députés comme les autres.
00:55:31Oui, d'accord, mais Hitler avait été élu, il était député comme les autres.
00:55:36Quel faux pas ne pas commettre pour Michel Barnier,
00:55:38selon Marine Le Pen et Jordan Bardella ?
00:55:41Sur quoi ils vont l'attendre ?
00:55:43Ils vont forcément l'attendre sur les questions régaliennes
00:55:46qui sont au cœur des discussions sur le ministère de la Justice,
00:55:49le ministère de l'Intérieur et, sans doute dans une moindre mesure,
00:55:53quand même, le ministère de l'Économie.
00:55:54Et donc, se jouent là des rapports de force sur ces positions-là
00:55:58qui sont deux positions sur lesquelles le Front National,
00:56:00Ration nationale aujourd'hui, ne pourra pas forcément trop discuter
00:56:04si au ministère de l'Intérieur ou au ministère de la Justice,
00:56:08des hommes et des femmes comme Bruno Retailleau ou autres,
00:56:11partisans quand même d'une forme de retour à l'ordre arrivent.
00:56:15Je voulais juste rajouter un point sur la proportionnelle.
00:56:18Effectivement, la proportionnelle aux élections législatives,
00:56:20c'est une sorte de serpent de mer depuis une trentaine d'années.
00:56:23En revanche, on a assez peu de certitudes sur le fait qu'en impulsant
00:56:27une proportionnelle par dose ou une proportionnelle intégrale
00:56:32pour les prochaines législatives, qu'au fond, il n'y ait pas la même chose,
00:56:35à savoir 30% pour un bloc de gauche, 30% pour un bloc de droite conservatrice
00:56:43et puis 30% pour le centre.
00:56:45Ce qui, au passage, ne permettra pas plus de générer une majorité.
00:56:50On ne va pas faire de la politique fiction, mais un des éléments
00:56:53qui a voulu que les différents présidents de la République
00:56:55et gouvernements n'aient pas mis en place de la proportionnelle,
00:56:57c'était justement pour éviter la situation
00:56:59qu'il y a aujourd'hui à l'Assemblée nationale,
00:57:01à savoir l'absence d'une majorité.
00:57:03La question aussi est, faut-il changer la République, la Vème République
00:57:07et passer à une autre forme de gestion de nos institutions
00:57:11pour pouvoir garantir un fonctionnement optimal de nos futures institutions ?
00:57:16Et ça, c'est un sujet sur lequel tous les partis politiques
00:57:19n'ont pas forcément avancé un projet très cohérent,
00:57:23c'est le moins qu'on en puisse dire.
00:57:25Je me dois de vous dire également que les propos que vous avez tenus
00:57:29manquent plus que vous, évidemment.
00:57:31Je vous promets qu'Hitler avait été député démocratiquement.
00:57:36Il faut faire très attention en parallèle, Joseph.
00:57:41Je suis désolé, j'assure entièrement ce que je dis.
00:57:44Quand quelqu'un prêche sur le territoire français,
00:57:48le soulèvement à Paris, à Marseille, l'intifada,
00:57:52c'est-à-dire contre la République, contre nos lois, par la violence,
00:57:56ces gens-là sont dangereux.
00:57:57Et quand il y a des députés qui ne bougent pas,
00:57:59ces gens-là sont responsables de les laisser monter.
00:58:01J'assume, mais alors, j'assume.
00:58:03Ce sont vos propos, mais c'est vrai qu'ils peuvent
00:58:06évidemment choquer un certain nombre de téléspectateurs.
00:58:09Et c'est la lâcheté qui fait que l'on croit que l'on garde la lâcheté
00:58:12face aux violences qui montent.
00:58:14On a eu la lâcheté face au naïsme.
00:58:16Il y a eu la lâcheté face au communisme.
00:58:18Et à chaque fois, on a vu ce qui est arrivé.
00:58:20Merci beaucoup pour vos propos, mon cher Joseph Tounel.
00:58:22Et ça vous engage.
00:58:24Vous avez un système qui s'appelle la proportionnelle dans les régions.
00:58:27Pour élire nos régions, ce n'est pas une proportionnelle intégrale.
00:58:31Ça permet une représentation, en fait, de tout le champ politique
00:58:35en dégageant une majorité.
00:58:37Ce n'est peut-être pas un si mauvais système.
00:58:39Non, mais enfin, si on reprend typiquement l'exemple
00:58:41d'une région comme la région Nord,
00:58:43ça a aussi généré d'autres problèmes.
00:58:45Quand les uns se mettent d'accord avec les autres
00:58:47et que du coup, il y a ce système à la proportionnelle,
00:58:49il peut aussi y avoir des dérapages.
00:58:51Je ne dis pas qu'il ne faut évidemment pas intégrer
00:58:53une dose de proportionnelle.
00:58:55Mais en réalité, si pendant 30 ans,
00:58:57beaucoup l'ont mis de côté,
00:58:59c'est aussi que potentiellement,
00:59:01il peut y avoir une limite.
00:59:03Donc, la question, c'est,
00:59:05faut-il avoir une majorité pleine et entière
00:59:07d'un seul parti pour pouvoir gouverner ?
00:59:09Ou est-ce que la France peut, au même titre que d'autres pays,
00:59:12gérer plusieurs mouvances politiques
00:59:14qui s'allient sur un programme ?
00:59:16Or, au fond, on parle beaucoup,
00:59:18des jours et des jours de personnalité.
00:59:20Assez peu de programmes, de mesures pour la France.
00:59:22C'est, pour l'instant, plus un débat
00:59:24entre des personnes plutôt qu'un débat.
00:59:26Déjà, il faut constituer ce gouvernement.
00:59:28Oui, on pourrait le constituer en disant
00:59:30« On va faire mon programme ».
00:59:32On a mis deux mois pour avoir un Premier ministre.
00:59:34Est-ce qu'on est encore à une semaine près ?
00:59:36Michel Barnier s'est exprimé en disant
00:59:38« La semaine prochaine, 7 jours ».
00:59:40Il l'a même montré devant nos caméras, 7 jours.
00:59:42On avait compris ce que ça voulait dire, une semaine.
00:59:44Oui, c'est ça.
00:59:46Je suis savoyard, step by step, étape par étape.
00:59:48Pas besoin d'être savoyard pour faire ça.
00:59:50C'est cela même.
00:59:52On va faire un petit tour de l'information
00:59:54parce que c'est quasiment l'heure,
00:59:56à 15h29, ma chère.
00:59:58Félicitations.
01:00:00C'est un peu comme ça que ça fonctionne,
01:00:02cette émission de 180 minutes d'info, week-end.
01:00:04On fait un tour de l'info rapide
01:00:06et puis on continue à parler politique
01:00:08avec nos invités.
01:00:10Le Rassemblement national a fait sa rentrée parlementaire
01:00:12en 2019.
01:00:14Et devant la situation politique actuelle,
01:00:16Marine Le Pen a appelé à une nouvelle dissolution
01:00:18l'an prochain.
01:00:20On se retrouve dans un système
01:00:22où c'est celui qui a fait le moins de voix
01:00:24qui est chargé de constituer un gouvernement.
01:00:26Ce sont les mots de Marine Le Pen
01:00:28en référence à l'arrivée de Michel Barnier.
01:00:30Un ex-animateur de centre de loisirs à Toulouse,
01:00:32condamné hier à 7 ans de prison.
01:00:34Il avait agressé sexuellement des mineurs
01:00:36et pris des vidéos de dizaines d'enfants en dénudé.
01:00:38Cette condamnation est assortie notamment
01:00:40d'un suivi socio-judiciaire de 5 ans
01:00:42et d'une obligation de soins.
01:00:44La représentante du parquet avait requis
01:00:46la peine maximale, soit 10 ans de prison.
01:00:48Et on termine avec ces premières images
01:00:50de chute de neige à l'Alpe d'Huez.
01:00:52Un air polaire maritime est descendu
01:00:54sur la France hier après avoir traversé
01:00:56le Groenland et l'Islande.
01:00:58Un manteau blanc qui a évidemment surpris
01:01:00alors que l'an dernier, des températures avoisinaient
01:01:02les 20 degrés dans la station.
01:01:04Nous sommes toujours avec Karim Abouy,
01:01:06Cameron Ibrelet, Joseph Touvenel, Patrick Bonin
01:01:08et Sarah Salmane.
01:01:10On continue de parler politique
01:01:12mais pas la politique que l'on aime évidemment.
01:01:14Celle qu'on aimerait éviter.
01:01:16Et je vous donne cette information,
01:01:18c'est le syndicat de police Allianz
01:01:20qui a décidé de déposer plainte contre Sébastien Delogu
01:01:22après avoir été qualifié de pourriture.
01:01:24Félicité.
01:01:26Le député LFI des Bouches du Rhône
01:01:28était invité hier chez nos confrères de Sud Radio.
01:01:30Il réagissait aux nombreuses moqueries
01:01:32suscitées par sa difficulté d'élocution
01:01:34en commission des finances. Écoutez.
01:01:36Toutes les ordures comme
01:01:38Balkany, Aoudoul, Hanouna,
01:01:40Jean Messia ou
01:01:42ces pourritures
01:01:44des représentants
01:01:46du syndicat de police
01:01:48Allianz. Moi, ces gens-là,
01:01:50je n'ai pas le temps pour eux. Moi, j'ai le temps pour les gens
01:01:52qui ont envie de travailler et qui ont envie
01:01:54de faire avancer la République.
01:01:56Et en réponse,
01:01:58Allianz a répondu effectivement.
01:02:00Le secrétaire général du syndicat Allianz
01:02:02qui était avec nous tout à l'heure à Midi News
01:02:04a dit la chose suivante. La sanction devrait venir
01:02:06au plus haut sommet de l'État.
01:02:08Je vous propose de l'écouter.
01:02:10Ça devrait être au plus haut sommet de l'État
01:02:12qu'on devrait sanctionner ce genre de choses.
01:02:14C'est-à-dire que c'est des députés qui ont été
01:02:16élus, qui représentent le peuple, qui ont déjà
01:02:18été sanctionnés
01:02:20sur d'autres agissements. Qu'est-ce qui va se passer
01:02:22là ? Ils vont être sanctionnés. J'espère que la justice,
01:02:24évidemment, le sanctionnera et il continuera.
01:02:26Il y a un moment où on ne peut pas
01:02:28être député, faire voter
01:02:30des lois, défendre le peuple,
01:02:32défendre à travers le peuple les policiers,
01:02:34le citoyen
01:02:36et accepter de tels propos. C'est pour ça
01:02:38qu'on a déposé plainte.
01:02:40Je précise que la rentrée de l'Assemblée nationale
01:02:42n'est pas encore effectuée, si je m'abuse,
01:02:44et que, juste avant
01:02:46la parenthèse enchantée des JO
01:02:48et la fin de l'Assemblée nationale,
01:02:50les vacances d'été,
01:02:52je dirais, de nos députés, ça promet
01:02:54pour la rentrée, Joseph Tounel. On part sur une bonne
01:02:56base. Ça commence fort, mais on avait
01:02:58vu l'Assemblée nationale avant avec
01:03:00des choses un peu invraisemblables.
01:03:02Les noms d'oiseaux, ce n'est pas nouveau.
01:03:04Ça risque de se reproduire. C'est dommage
01:03:06parce qu'on a
01:03:08de plus en plus de mal à débattre.
01:03:10Ça arrive
01:03:12rapidement aux insultes.
01:03:14Ce n'est plus le débat.
01:03:16Ça arrive aussi devant les tribunaux, ce qui n'est pas
01:03:18non plus le débat, ce qui montre
01:03:20l'état de notre démocratie,
01:03:22mais parce qu'il y a des gens
01:03:24qui ne veulent pas respecter. Rappelez-vous
01:03:26Jean-Luc Mélenchon
01:03:28affirmant que s'il perdait les élections,
01:03:30de toute façon, ça allait se régler dans la rue.
01:03:34Quand on tient ses propos
01:03:36et qu'on chauffe des foules
01:03:38sur ce thème-là,
01:03:40le thème qu'il emploie aujourd'hui, c'est
01:03:42on nous a volé les élections. On ne lui a rien volé du tout.
01:03:44Jean-Luc Mélenchon, le LFI,
01:03:46n'est pas majoritaire.
01:03:48Il a une grosse minorité, mais c'est une minorité.
01:03:50À force de dire
01:03:52on nous a volé les élections, il essaye d'entraîner
01:03:54les gens en disant que si on nous vole les élections,
01:03:56c'est qu'on vole la démocratie.
01:03:58Il faut renverser ce pouvoir. Il faut renverser ce gouvernement.
01:04:00Et à l'Assemblée nationale, elle n'est pas légitime.
01:04:02C'est ça le message qu'il envoie depuis des semaines et des semaines.
01:04:04Patrick Bonin,
01:04:06vous êtes expert en communication.
01:04:08Quelle est votre analyse sur cette communication
01:04:10de Deleugue ?
01:04:12Je ne suis pas sûr que ce soit forcément une communication très maîtrisée.
01:04:14J'ose espérer ça.
01:04:16Vous êtes un expert. Votre regard
01:04:18m'intéresse évidemment.
01:04:20Je pense qu'effectivement, ce genre de personnalité
01:04:22met un peu en roue libre.
01:04:24Ils ont une forme de buzz.
01:04:26Effectivement, il n'y a pas de limite.
01:04:28Il n'y a pas de contrôle de la parole.
01:04:30Est-ce que ça renvoie ?
01:04:32Je pense que pour beaucoup de nos téléspectateurs,
01:04:34aujourd'hui, il y a un problème d'appartenance,
01:04:36de représentation de ces personnalités
01:04:38qui sont censées être députées.
01:04:40On a l'âge que nous avons autour de ce bateau.
01:04:42On se dit, est-ce qu'il y a 30 ans
01:04:44ou 40 ans, Raymond Barr,
01:04:46Michel Rocard, Philippe Seguin,
01:04:48se seraient permis de ce genre de choses ?
01:04:50Dans la question et la réponse.
01:04:52Évidemment non.
01:04:54Il y a quand même des problèmes de personnes
01:04:56qui ont une incarnation de leur fonction,
01:04:58de leur rôle,
01:05:00qui du coup est forcément très limité.
01:05:02Leur audience est de plus en plus...
01:05:04Il y a souvent des audiences de réseaux sociaux
01:05:06pour créer le buzz, alors que sur le fond
01:05:08et même dans la façon de s'exprimer,
01:05:10c'est dramatique.
01:05:12Personne ne peut cautionner de tels propos.
01:05:14On peut effectivement ne pas être d'accord.
01:05:16C'est le principe du débat.
01:05:18On ne peut pas s'exprimer de cette manière
01:05:20encore moins quand on a une écharpe tricolore
01:05:22et qu'on représente
01:05:24un des 577 députés.
01:05:26C'est à la fois une erreur
01:05:28et ça renvoie quand même
01:05:30une image assez déplorable
01:05:32de certains représentants politiques.
01:05:34Même s'il était condamné
01:05:36pour injure publique, ce qui est possible,
01:05:38je ne pense pas que ce soit quelque chose qui l'effraie.
01:05:40On a voulu limiter ma liberté d'expression.
01:05:42C'est une honte et sa stratégie électorale
01:05:44fonctionne parfaitement. Je le rappelle, il a été élu
01:05:46dès le premier tour. Il y a des personnes
01:05:48qui se reconnaissent parfaitement
01:05:50en lui et c'est une stratégie qui fonctionne.
01:05:52Il a été exclu deux semaines de l'Assemblée
01:05:54en mai 2024 pour avoir branti le drapeau palestinien.
01:05:56Ça ne l'a pas empêché de recommencer
01:05:58et de dire je veux qu'on me le rende.
01:06:00Donc en fait, il ne s'en fiche complètement de ce qu'il dit
01:06:02et des conséquences. Et si on parle de lui,
01:06:04il est content. C'est une stratégie, encore une fois,
01:06:06qui, électoralement parlant, fonctionne.
01:06:08On l'a vu par exemple pour la Palestine, Mme Rima Hassan
01:06:10elle a fait cette stratégie.
01:06:12LFI a eu près de 10%. Donc pourquoi ils
01:06:14arrêteraient quelque chose qui fonctionne ?
01:06:16C'est ça aussi où on peut se poser la question.
01:06:18On fait le buzz.
01:06:20Et ça marche.
01:06:22On en parle sur nos plateaux.
01:06:24Mais en termes d'exemplarité, il ne faudra pas s'étonner
01:06:26que des personnes qui écoutent cela
01:06:28ne respectent rien ni personne, si même nos élus
01:06:30ne respectent rien ni personne.
01:06:32On ne peut pas demander. C'est censé
01:06:34être l'exemple, la représentation nationale.
01:06:36C'est ça, oui. L'exemple, vous avez dit.
01:06:38Oui, c'est censé être l'exemple.
01:06:40Oui, vous avez raison.
01:06:42Normalement, il nous représente
01:06:44et il y a, à mon sens, un devoir d'exemplarité.
01:06:46J'insiste toujours devant, justement.
01:06:48Oui, mais vous ne pouvez pas dire
01:06:50à des personnes, ne traite pas en telle
01:06:52de pourriture si tel député le fait.
01:06:54C'est compliqué en termes de cohérence.
01:06:56Vous avez tout à fait raison.
01:06:58Oui, tout à fait. Et en plus, je pense
01:07:00qu'on cible à ce moment-là les institutions.
01:07:02On cible des corps de métier précis.
01:07:04C'est-à-dire que, quand vous avez mentionné
01:07:06quand il avait brandi
01:07:08le drapeau, justement, en pleine Assemblée,
01:07:10de dire finalement, je fais une sorte
01:07:12de doigt d'honneur au règlement ici.
01:07:14Je vais récupérer le drapeau.
01:07:16Deux semaines d'exclusion.
01:07:18Donc, finalement, ça vaut la peine de le faire.
01:07:20Et ensuite, en ciblant encore une fois
01:07:22les policiers, je trouve que ça rajoute
01:07:24à cette fameuse haine,
01:07:26la haine anti-police qu'on voit
01:07:28et qu'on peut constater
01:07:30notamment dans des manifestations
01:07:32où on va aller narguer des policiers,
01:07:34on va aller narguer des forces de l'ordre
01:07:36et de les traiter de pourriture
01:07:38comme ça, grand public.
01:07:40C'est finalement rajouter justement
01:07:42la haine anti-police.
01:07:44Et ensuite, de se justifier en disant
01:07:46finalement, on m'a manqué de respect.
01:07:48Finalement, on peut répliquer par un autre manque de respect.
01:07:50On verra ce que la justice va dire.
01:07:52Mais oui, on est en plein dans
01:07:54les insultes, les invectives
01:07:56et aussi la communication
01:07:58style réseau social aussi,
01:08:00qui s'est emparée du débat public.
01:08:02C'est-à-dire que c'est le reflet
01:08:04aussi de la société d'aujourd'hui
01:08:06et des outrances qu'on peut voir
01:08:08aujourd'hui, notamment sur les réseaux sociaux.
01:08:10Vous voyez le gros Brune Pivet qui va devoir gérer l'Assemblée.
01:08:12Elle connaissait,
01:08:14mais là, je pense que ça part sur le bon
01:08:16de base. Félicité, peut-être, non ?
01:08:18Je voulais évoquer le risque finalement
01:08:20parce qu'il incarne quand même une certaine posture.
01:08:22Quel est le risque finalement pour ce
01:08:24type de député lorsqu'il
01:08:26tient des propos comme cela ? C'est la grande question
01:08:28je pense qu'il faudrait se poser parce qu'il n'y a pas forcément
01:08:30de suite en général quand ça se passe.
01:08:32Il y a un risque judiciaire.
01:08:34C'est déposé, mais ses propos sur le fond
01:08:36sont évidemment honteux et
01:08:38scandaleux. C'est l'expression-là par sa voix
01:08:40de toute la violence de la France insoumise
01:08:42que l'on connaît. Monsieur Delegu
01:08:44est un récidiviste. C'est un comportement de
01:08:46voyou. C'est lui déjà qui avait intimidé
01:08:48le Benjamin de l'Assemblée,
01:08:50souvenez-vous, en refusant d'ailleurs
01:08:52de lui serrer la main.
01:08:54La France insoumise, depuis des années,
01:08:56le répète. Elle accuse la police, elle diffame
01:08:58et lui crache à la figure en l'accusant
01:09:00de racisme systémique, de pratiquer
01:09:02des violences policières, de tuer
01:09:04même quasiment au quotidien,
01:09:06de réclamer même, comme l'ont fait
01:09:08Jean-Luc Mélenchon et
01:09:10M. Bompard, à la désarmer
01:09:12au maximum, alors que 15 000 d'entre eux
01:09:14ont été blessés l'an passé.
01:09:16Vous savez, les chiffres ne mentent pas.
01:09:18Tous les sondages qui sont faits depuis 10 ans
01:09:20montrent qu'au moins 70% des Français
01:09:22soutiennent et ont confiance
01:09:24dans la police. En face, un sondage
01:09:26récent qui a été mené post-électoralement
01:09:28aux législatives par Le Monde,
01:09:30la Fondation Jean Jaurès et l'Institut Montaigne
01:09:32montrait que 72% des Français
01:09:34pensaient que la France insoumise
01:09:36attisait la violence, plus 12 points en un an
01:09:38et 69% des Français
01:09:40pensaient que la France insoumise était dangereuse
01:09:42pour la démocratie, plus 12 points.
01:09:44Donc les Français ont choisi leur camp.
01:09:46Allez, on va parler de Grenoble, une île dont on parle
01:09:48beaucoup en ce moment,
01:09:50où une députée de l'ISER UDR,
01:09:52Anan Mansouri, monte au créneau
01:09:54et dénonce
01:09:56des actes de violence qui ont frappé la ville,
01:09:58dont sept en trois semaines cet été,
01:10:00félicité. Elle a écrit un courrier
01:10:02et je rappelle qu'un agent
01:10:04municipal a trouvé la mort,
01:10:06vous le savez, on va peut-être découvrir le courrier
01:10:08peut-être que
01:10:10cette députée a écrit.
01:10:12Félicité, on peut peut-être
01:10:14lire quelques lignes de ce courrier.
01:10:16Oui, il est écrit que depuis le début de l'année,
01:10:1818 actes de violence par arme à feu
01:10:20ont frappé la ville et son agglomération
01:10:22dont sept en seulement
01:10:24trois semaines cet été, loin des faits
01:10:26d'incivilité que répand le maire
01:10:28Éric Piolle. Les habitants
01:10:30de Grenoble font face à un véritable
01:10:32ensauvagement qui n'épargne désormais
01:10:34aucun quartier. Alors on a voulu
01:10:36entamer le débat et contacter
01:10:38la mairie de Grenoble, qu'on a essayé de contacter
01:10:40au moins trois fois depuis ce matin.
01:10:42On n'a pas eu de réponse parce que c'est important
01:10:44normalement, effectivement, de donner
01:10:46la parole à tout le monde. Mais nous sommes avec
01:10:48Alex Mazier qui est référent
01:10:50national de la police nationale,
01:10:52de la police municipale pardon,
01:10:54du syndicat autonome de la fonction publique territoriale.
01:10:56Merci Alex Mazier d'être avec nous.
01:10:58Ce repose
01:11:00le problème de l'armement de la police
01:11:02municipale. Pour vous, évidemment,
01:11:04ça coule de source, la police municipale, quand on
01:11:06voit ce qui se passe à Grenoble, doit être armée.
01:11:08Exactement, c'est un faux
01:11:10débat. Un policier,
01:11:12quel qu'il soit, national, gendarme,
01:11:14policier municipal, doit être armé.
01:11:16Notre corps de métier
01:11:18c'est la voie publique.
01:11:20Donc un policier doit être armé.
01:11:22Déjà, pourquoi
01:11:24en équipe des agents, comme on le voit
01:11:26sur vos images, de gilet
01:11:28pare-balles ?
01:11:30Qui dit gilet pare-balles, c'est qu'il y a
01:11:32un risque énorme pour la sécurité
01:11:34des agents. C'est déjà
01:11:36avoué qu'il y a
01:11:38de l'insécurité,
01:11:40il y a un risque d'armement, d'être blessé par
01:11:42arme à feu. Un policier doit être armé.
01:11:44Alors, on me parle de
01:11:46formation, mais nous avons nos
01:11:48moniteurs, ils sont formés par
01:11:50les collègues de la gendarmerie nationale,
01:11:52de la police nationale.
01:11:54Nous sommes contrôlés, il y a un cadre
01:11:56légal. Je ne vois pas le débat.
01:11:58Un policier, qu'il soit municipal,
01:12:00national ou autre, doit être armé.
01:12:02On arme bien des agents de sécurité.
01:12:04Vous ne comprenez pas.
01:12:06Oui, félicité.
01:12:08Effectivement, vous l'évoquez très bien, mais la police
01:12:10municipale est souvent d'ailleurs la première à aller
01:12:12au contact, finalement. Donc c'est elle qui doit être armée
01:12:14finalement.
01:12:16Mais madame, tout à fait. Nous sommes souvent les primos
01:12:18intervenants, les primos
01:12:20arrivants, pour ne pas choquer.
01:12:22Bien sûr, on intervient sur
01:12:24la voie publique, mais aussi sur les violences
01:12:26intrafamiliales, sur
01:12:28les conflits de voisinage,
01:12:30sur les contrôles routiers,
01:12:32souvent conjointement
01:12:34avec les forces étatiques.
01:12:36Alors, pourquoi on ne serait pas armé ? Mais en plus,
01:12:38le premier magistrat de la ville, et aussi
01:12:40l'employeur des fonctionnaires
01:12:42territoriaux, il se doit,
01:12:44par le code du travail, de protéger
01:12:46physiquement et psychologiquement
01:12:48ses agents.
01:12:50Pour moi,
01:12:52il ne faudrait qu'entraîner les maires
01:12:54d'armer la police
01:12:56municipale. S'ils ne peuvent pas armer la police
01:12:58municipale, eh bien, plus de police
01:13:00municipale pour les maires réticents.
01:13:02Restez avec nous, Alex Mazier,
01:13:04on a encore quelques
01:13:06questions à vous poser. Petit tour de table autour
01:13:08de notre plateau.
01:13:10Joseph, on le voit, c'est souvent des
01:13:12municipalités plutôt
01:13:14écologistes,
01:13:16un peu de gauche,
01:13:18qui hésitent.
01:13:20Il y a souvent des municipalités qui ne veulent pas voir
01:13:22le réel à Grenoble. Alors, ce n'est pas nouveau
01:13:24que Grenoble, le milieu est installé
01:13:26depuis très longtemps, il y a des connexions
01:13:28notamment avec l'Italie depuis très longtemps,
01:13:30mais ça monte en puissance.
01:13:32Là, effectivement...
01:13:34Le procureur s'est exprimé dans les colonnes du Parisien en disant
01:13:36attention, on vit une situation, c'est
01:13:38du jamais vu. Et quand ça monte en puissance,
01:13:40c'est les coups de feu,
01:13:42les tirs. Mais rappelez-vous
01:13:44que le maire, Eric Piolle,
01:13:46quand il a été élu,
01:13:48pour ce qui est des caméras dans les rues
01:13:50pour surveiller un peu ce qu'il s'y passe,
01:13:52avec d'une façon tout à fait méprisante,
01:13:54a dit, moi, les caméras, je n'en ai pas besoin,
01:13:56je vais les revendre à Nice. C'est-à-dire que lui,
01:13:58les problèmes de sécurité, ça n'existait pas
01:14:00et en fait, plus il y a de sécurité,
01:14:02de surveillance. Et donc, s'il y a des
01:14:04policiers municipaux armés,
01:14:06ce n'est pas bien, c'est ça qui crée la délinquance.
01:14:08Non, ce n'est pas ça qui crée la délinquance,
01:14:10c'est ça qui peut l'arrêter. Et puis, il faut avoir conscience
01:14:12que les forces de l'ordre
01:14:14risquent leur vie. Donc, il est normal
01:14:16de leur donner les moyens de protéger leur vie
01:14:18et par rapport aux délinquants,
01:14:20de pouvoir dire, moi aussi, je suis armé,
01:14:22je souhaite à tous de ne pas avoir à se servir
01:14:24de leurs armes. – Et d'ailleurs, je relance l'invitation
01:14:26à Eric Piolle, s'il souhaite débattre,
01:14:28c'est important
01:14:30d'évoquer et de débattre avec lui
01:14:32sur le sujet. Alex Mazier, vous souhaitiez réagir ?
01:14:34– Oui.
01:14:36En fait, l'armement, c'est aussi
01:14:38de la dissuasion. Et vous avez
01:14:40entièrement raison.
01:14:42L'armement sert à protéger
01:14:44non seulement le fonctionnaire,
01:14:46mais aussi
01:14:48les administrés,
01:14:50les usagers.
01:14:52Donc, en fait,
01:14:54quand on fait les écoles,
01:14:56on parle de tuerie de masse,
01:14:58qu'est-ce qu'on fait ? On regarde ?
01:15:00On n'intervient pas ?
01:15:02Je trouve que c'est un faux débat.
01:15:04On doit être armé.
01:15:06Une police municipale, c'est une police,
01:15:08elle doit être armée. Ou alors, il faut la dissoudre.
01:15:10– Merci, Alex Mazier,
01:15:12d'avoir accepté notre invitation
01:15:14pour débattre du sujet.
01:15:16Je rappelle que vous êtes référent national de la police municipale,
01:15:18du syndicat autonome, de la fonction publique territoriale.
01:15:20Je crois ne rien avoir oublié.
01:15:22On marque une pause, on se retrouve dans quelques instants
01:15:24avec nos invités. On a encore pas mal de sujets
01:15:26à évoquer, puisque nous sommes ensemble jusqu'à 17h.
01:15:28Restez avec nous, restez-nous fidèles.
01:15:34Ah, pardon.
01:15:36Il est quasiment 16h,
01:15:38merci de nous accueillir.
01:15:40Nous sommes ensemble jusqu'à 17h.
01:15:42C'est la dernière ligne droite pour 180 minutes Info Week-end.
01:15:44Je vous présente nos invités dans quelques instants.
01:15:46Mais tout de suite, on fait un nouveau tour
01:15:48de l'information avec vous, ma chère félicité.
01:15:50Et on va revenir sur cette affaire
01:15:52qui s'est déroulée à Rosé,
01:15:54près de Nantes, où un lycéen radicalisé
01:15:56a été interpellé après avoir menacé
01:15:58de mort son professeur au cours de sa garde à vue.
01:16:00Le jeune homme de 17 ans
01:16:02a reconnu une partie des faits,
01:16:04mais pas l'intention de s'en prendre physiquement à son professeur.
01:16:06Oui, et ces faits se sont déroulés
01:16:08pendant les cours dans le lycée Jean Perrin,
01:16:10puis ensuite se sont poursuivis sur les réseaux sociaux
01:16:12lors de la perquisition.
01:16:14Chez lui, un drapeau du groupe Etat islamique
01:16:16a été retrouvé.
01:16:18On poursuit à Angers,
01:16:20où les salariés d'un EHPAD
01:16:22étaient en grève hier jeudi.
01:16:24Ils dénoncent une mise en danger
01:16:26des résidents de la maltraitance institutionnelle
01:16:28liée au manque de personnel selon ses salariés.
01:16:30Il manque une douzaine de salariés
01:16:32pour prendre en charge au mieux
01:16:34les 65 résidents.
01:16:36Exemple, en ce moment, il n'y a qu'une seule infirmière
01:16:38pour les soins qu'elle vient d'enchaîner.
01:16:4010 jours de travail consécutif, c'est cela.
01:16:42Les salariés sont donc épuisés,
01:16:44les familles sont très en colère.
01:16:46Un reportage de Michael Chaillot.
01:16:48C'est jour de grève dans cet EHPAD associatif
01:16:50du centre-ville d'Angers.
01:16:52Un rassemblement devant les grilles
01:16:54pour dire stop face à une dégradation
01:16:56des conditions de travail.
01:16:58En un an, une vingtaine de salariés
01:17:00ont quitté le navire,
01:17:02refusant de cautionner une maltraitance
01:17:04qui s'installe faute de personnel.
01:17:06Vous passez votre relais
01:17:08à votre équipe de matin, ils sont 3 sur 7
01:17:10pour soixantaines de personnes.
01:17:12On ne peut pas travailler dans cette condition-là.
01:17:14C'est des résidents qu'on est obligés de laisser au lit
01:17:16parce qu'on en manque de soignants.
01:17:18C'est des changes qui sont faites plus tardivement.
01:17:20Sur ces images tournées par des familles
01:17:22de résidents, on voit l'état
01:17:24des locaux faute de bras pour les entretenir.
01:17:26Des familles qui s'alarment
01:17:28des conditions de prise en charge
01:17:30de leurs proches, comme cette femme
01:17:32en colère qui vient de visiter sa mère.
01:17:34J'ai vu ma maman dans son lit
01:17:36parce que comme c'est
01:17:38service minimum, les personnes
01:17:40restent en chambre et on leur sert
01:17:42un plateau. Elles n'ont pas le droit d'aller en salle à manger.
01:17:44Oui là je suis sous le choc,
01:17:46c'est vrai que je suis très choquée.
01:17:48C'est inacceptable au niveau du conseil d'administration,
01:17:50au niveau de la direction et au niveau des personnels.
01:17:52Parce qu'un EHPAD c'est fait d'abord
01:17:54pour accompagner des personnes âgées, des personnes
01:17:56en fragilité. Le loyer s'élève
01:17:58aux alentours de 2500 euros par mois.
01:18:00Avec les personnels, les familles
01:18:02ont alerté l'agence régionale de santé.
01:18:04Les membres du conseil d'administration
01:18:06de l'association qui gère l'EHPAD
01:18:08sont pointés du doigt pour leur
01:18:10management. Croisés à la sortie
01:18:12de l'établissement, ils ont tous
01:18:14refusé de s'exprimer.
01:18:16Et puis on change de sujet, ma chère félicité, c'est la fête
01:18:18aujourd'hui à Paille.
01:18:20On prolonge la parenthèse
01:18:22enchantée puisqu'on célèbre nos
01:18:24sportifs des JO.
01:18:26C'est la grande parade des athlètes.
01:18:28300 athlètes sont attendus.
01:18:30Il y a 70 000
01:18:32téléspectateurs qui sont
01:18:34présents. Et justement, Corentin
01:18:36Alanzo, notre journaliste CNews
01:18:38est sur place. Il a rencontré
01:18:40le médaillé d'or de surf Kaoli Vast.
01:18:42On l'écoute.
01:18:44La joie des JO se poursuit ici sur les
01:18:46Champs-Élysées. Je suis avec le champion du monde
01:18:48olympique de surf, Kaoli Vast. Bonjour.
01:18:50Beaucoup de joie, beaucoup d'effervescence
01:18:52aujourd'hui. Vous allez communier
01:18:54avec l'ensemble des Français.
01:18:56Un nouveau Club France, c'est beaucoup de joie
01:18:58aujourd'hui ? Exactement, beaucoup de joie,
01:19:00beaucoup d'émotion, beaucoup de
01:19:02excitement. On est tous excités.
01:19:04Moi, je suis hyper excité de pouvoir
01:19:06défiler,
01:19:08de pouvoir parader.
01:19:10C'est un moment unique. C'est aussi un
01:19:12deuxième Club France.
01:19:14J'ai loupé la cérémonie d'ouverture.
01:19:16J'ai fait la cérémonie de clôture.
01:19:18J'ai fait le Club France. Et pouvoir
01:19:20être là aujourd'hui, c'est un honneur et une fierté
01:19:22d'être là. Cette médaille d'or,
01:19:24est-ce que vous l'avez digérée ? Vous l'avez
01:19:26finalement
01:19:28célébrée depuis un mois ?
01:19:30Vous avez compris que vous avez gagné cette
01:19:32médaille d'or ? Vous l'avez ressentie ?
01:19:34Je suis toujours sur mon petit nuage, le fait d'avoir représenté
01:19:38le fait
01:19:40de toujours avoir
01:19:42cette pensée, d'avoir réalisé
01:19:44un rêve et un objectif hyper important.
01:19:46Toujours sur ce nuage-là, mais
01:19:48difficile quand même, petit à petit,
01:19:50de réaliser vraiment
01:19:52l'importance et la
01:19:54signification de cette victoire.
01:19:56Je pense que le temps
01:19:58fera les choses. Pour l'instant,
01:20:00j'essaie de redescendre de mon petit nuage,
01:20:02de me reconcentrer, de me remettre
01:20:04focus pour réaliser
01:20:06d'autres objectifs qui ont été là depuis
01:20:08le début et qui n'ont pas changé jusqu'à maintenant.
01:20:10100%
01:20:12sur les prochains objectifs. Parce qu'on le rappelle,
01:20:14vous avez été champion olympique chez vous, sur votre
01:20:16vague à Teahupo, à Tahiti.
01:20:18Maintenant, la suite pour vous, c'est quoi ?
01:20:20Les Jeux olympiques 2028
01:20:22dans le viseur aussi, pour conserver votre titre ?
01:20:24Bien sûr, pourquoi pas ?
01:20:26C'est hyper important de conserver le titre.
01:20:28Maintenant, les qualifications se feront
01:20:30pas longtemps avant, donc j'ai encore le temps.
01:20:32Maintenant,
01:20:34bien sûr, les objectifs,
01:20:36c'est de se qualifier dans le WCT, faire partie
01:20:38des 32 meilleurs surfers mondiaux, et on verra bien.
01:20:40Mais ça ne change pas.
01:20:42Toujours rester focus, toujours avoir des rêves
01:20:44et des objectifs. Et voilà,
01:20:47Pour finir, cette médaille, est-ce qu'elle a changé
01:20:49quelque chose dans votre vie ?
01:20:51Bien sûr qu'elle a changé beaucoup de choses dans ma vie.
01:20:53Le fait d'avoir rendu tellement
01:20:55de personnes heureuses, d'avoir rendu
01:20:57les personnes
01:20:59avoir un autre regard
01:21:01aussi sur le surf, pas qu'un loisir, mais aussi
01:21:03devenir un sport.
01:21:07Je suis tellement heureux et fier d'avoir
01:21:09pu remporter cette
01:21:11médaille.
01:21:14Même pour moi, pour le regard
01:21:16en tant que sportif
01:21:18et en tant que jeune
01:21:20surfeur de Tahiti, ça a été
01:21:22un rêve, et un rêve
01:21:24accompli, aussi un objectif accompli.
01:21:26Donc voilà, incroyable.
01:21:27Merci beaucoup Kaoli, félicitations encore
01:21:29pour cette médaille. Et ici, à Paris,
01:21:31sur les Champs-Elysées, on compte bien continuer à surfer
01:21:33sur la joie des JO.
01:21:35Et on retrouvera justement Corentin Alonso
01:21:37dans quelques instants, en duplex depuis
01:21:39les Champs-Elysées. Voilà, c'est la fin de ce
01:21:41journal. On va retrouver nos débats
01:21:43avec nos invités qui nous accompagnent.
01:21:45Ma chère félicité pour cette dernière heure.
01:21:47Karima Brick, fidèle.
01:21:49Trois heures d'émission avec nous, Karima.
01:21:51Un marathon !
01:21:53C'est un marathon ! Joseph Tounel,
01:21:55fidèle également de cette émission.
01:21:57Patrick Bonin, expert en communication,
01:21:59grand fan de sport. On retournera
01:22:01sur les Champs-Elysées.
01:22:03Et Sarah Salmane. J'ai cru que vous alliez m'oublier.
01:22:05Comment pourrais-je vous oublier ?
01:22:07Sincèrement. Sarah,
01:22:09comment pourrais-je vous oublier ?
01:22:11Allez, on va commencer cette
01:22:13dernière heure
01:22:15avec un document.
01:22:17Un document, parfois
01:22:19c'est difficile de faire des pas de côté,
01:22:21mais un document de nos
01:22:23confrères de Paris Matchs.
01:22:25On voit l'interpellation de Dominique
01:22:27Pellicot. Et là, on évoque évidemment,
01:22:29vous le savez, les viols de Mazan
01:22:31dont on vous a déjà beaucoup parlé,
01:22:33des viols dont a été victime. Gisèle Pellicot,
01:22:35félicité. Oui, cette femme de
01:22:3771 ans a été droguée
01:22:39par son mari, Dominique Pellicot, dans le but
01:22:41de la faire violer par des inconnus
01:22:43recrutés sur Internet.
01:22:45Des viols qu'il filmait puis qu'il conservait
01:22:47ensuite numériquement. Alors, comment
01:22:49cette affaire a-t-elle vu le jour ? Comment a-t-elle
01:22:51été dévoilée ? On va revenir sur les premiers
01:22:53éléments de cette enquête. Ce par quoi
01:22:55tout a commencé. Il s'agit d'une interpellation
01:22:57initiale de Dominique Pellicot qui ne
01:22:59ne concerne pas du tout cette affaire. Il concerne une
01:23:01toute autre affaire. Celle d'un homme qui filme
01:23:03sous les jupes des femmes dans un supermarché.
01:23:05Regardez.
01:23:35Et les autres clients, putain, il aurait fallu les retrouver.
01:23:37Il y en a trois autres.
01:23:39Vous êtes un gros dégueulasse, vous, en fait.
01:23:41Oui, vous êtes un gros dégueulasse.
01:23:45Vous avez de la chance. Je vous jure, c'est ma mère, je vous arrache la tête.
01:23:47On va les attendre en salle d'interpellation.
01:23:49Madame, comment on va faire, là ?
01:23:51Euh...
01:23:53Je vais vous laisser finir
01:23:55vos courses. Je prends vos
01:23:57coordonnées. Je vous rappelle dès que la police arrive
01:23:59pour le dépôt de plainte.
01:24:01Parce que là, il faut aller jusqu'au bout.
01:24:03Justement comme ça, c'est...
01:24:05Là, il n'a pas pu passer les vidéos. Je l'ai confisqué.
01:24:07C'est la troisième fois qu'il le fait avec les dames.
01:24:09Parce que malheureusement,
01:24:11on n'a que vous pour le flagrant délit. Les autres clients,
01:24:13on a attendu que ça soit confirmé.
01:24:15C'est bon. A de suite, madame.
01:24:17Encore désolé pour ce qui se passe. Allez, vous venez avec moi.
01:24:21Je vous ferai réagir dans quelques instants
01:24:23sur cette vidéo.
01:24:25On devrait rejoindre Mathilde Ibanez,
01:24:27mais elle n'est pas connectée, me dit-on.
01:24:29C'est cela. Donc, on la reprendra
01:24:31un petit peu plus tard. Parce que, ce qui est important de dire,
01:24:33elle est là. Elle est là. Finalement,
01:24:35elle est là. Puisque, je le disais,
01:24:37cette affaire a suscité beaucoup d'émotions
01:24:39aux quatre coins de France. Et aujourd'hui,
01:24:41un grand nombre de manifestations
01:24:43de soutien sont organisées.
01:24:45De soutien à Gisèle Pellicot
01:24:47et également aux victimes
01:24:49de viols. Et on va retrouver Mathilde Ibanez
01:24:51et Axel Rebo.
01:24:53Est-ce qu'il y a une forte mobilisation,
01:24:55Mathilde Ibanez, autour de vous ?
01:24:57Est-ce que l'appel a été entendu ? Racontez-nous.
01:25:01Exactement. L'appel a été
01:25:03entenu. Puisque c'est ici, place de la République,
01:25:05qu'une mobilisation forte
01:25:07en solidarité avec Gisèle Pellicot
01:25:09mais aussi toutes les femmes victimes
01:25:11de viols ou tentatives de viols
01:25:13se poursuit. Ici, beaucoup
01:25:15de femmes, d'hommes. Un soutien rempli
01:25:17d'émotions partagées entre de la
01:25:19colère, de l'indignation
01:25:21et du dégoût. On a pu lire
01:25:23sur des panneaux que là, on change
01:25:25le camp. Notre corps, notre accord.
01:25:27Plusieurs prises de parole
01:25:29fortes ont lieu de syndicats
01:25:31d'associations, de collectifs féministes
01:25:33mais aussi de journalistes. Des milliers
01:25:35de personnes continuent ici
01:25:37d'applaudir, de rendre hommage
01:25:39au courage de Gisèle Pellicot,
01:25:41victime de viols commis
01:25:43avec la complicité de son
01:25:45propre mari pendant
01:25:47dix ans par des inconnus.
01:25:49Entre chaque prise de parole, on a
01:25:51pu entendre des
01:25:53slogans. Violeur, on te voit.
01:25:55Victime, on te croit. Ou encore,
01:25:57une mobilisation
01:25:59importante où toutes les
01:26:01générations et les sexes
01:26:03sont réunies.
01:26:05Merci Mathilde Ibanez en compagnie
01:26:07d'Axel Raybaud.
01:26:09Petit tour
01:26:11de plateau que vous inspire
01:26:13cette vidéo.
01:26:15Je vais
01:26:17préciser que d'un point de vue juridique,
01:26:19filmer sous les jupes des femmes, ça n'a pas
01:26:21toujours été un délit. C'est une loi d'août
01:26:232018 qui sanctionne désormais
01:26:25cela par une peine d'un an d'emprisonnement
01:26:27et 15 000 euros d'amende. C'est quand même bien
01:26:29de le souligner. Il me semble que cette vidéo, c'était en 2020.
01:26:31C'est applicable.
01:26:33Heureusement qu'il y a eu ce vigile parce que je pense
01:26:35qu'un homme qui agit ainsi n'est absolument pas
01:26:37à son coup d'essai. Sinon, il n'aurait pas autant d'aplomb
01:26:39et il n'aurait pas filmé sous les jupes
01:26:41de trois femmes différentes. En fait, il l'a fait
01:26:43probablement, je dis bien probablement,
01:26:45plein de fois et il s'est fait prendre une fois.
01:26:47C'est ça la réalité. Heureusement
01:26:49que le vigile dit qu'il faut que vous portiez plainte
01:26:51parce qu'il y a plein de femmes qui auraient pu dire
01:26:53de toute façon, ça n'aboutit pas. C'est une phrase qu'on entend souvent.
01:26:55Moi, je suis avocate, je ne vais pas porter plainte, ça ne sert à rien.
01:26:57Heureusement qu'elle l'a fait.
01:26:59Il lui a sauvé la vie, je pense qu'on peut le dire.
01:27:01Ce vigile, plus le policier qui a fouillé
01:27:03dans le téléphone de M. Pellicot.
01:27:05Félicité, il disait, tout est parti de là.
01:27:07Tout est parti de là. C'est le supermarché Leclerc,
01:27:09me semble-t-il. Il filme sous les jupes
01:27:11de trois femmes et il se fait prendre une fois.
01:27:13Il se fait prendre dès le début mais ils veulent un flagrant délit
01:27:15donc ils sont obligés d'attendre qu'il y en ait une quatrième
01:27:17Il y en a une quatrième. Tout est parti de là, oui.
01:27:19Parce qu'ensuite, ils vont perquisitionner
01:27:21son domicile et ils voient qu'il y a un fichier
01:27:23qui s'appelle abus. Et là,
01:27:25de toute façon, c'est assez explicite et ça part de là, oui.
01:27:27Et pourtant, je ne fais pas partie
01:27:29de ces féministes extrémistes.
01:27:31Je le dis très clairement. Souvent, il y a des manifestations
01:27:33que je trouve un petit peu exagérées.
01:27:35Là, je comprends leur colère et leur rage
01:27:37parce qu'on peut tous la soutenir.
01:27:39C'est ce qu'on peut dire, entre guillemets, la bonne victime.
01:27:41C'est-à-dire que, mariée depuis 50 ans
01:27:43et c'est absolument insoutenable.
01:27:45On voit l'émotion que ça a suscité
01:27:47aux quatre coins de France, je le disais carrément.
01:27:49Même au-delà de la France.
01:27:51Parce que même en Belgique, on en a parlé
01:27:53dans beaucoup d'autres pays.
01:27:55C'est horrible, carrément.
01:27:57On en a parlé partout sur la planète.
01:27:59C'est une histoire, effectivement, absolument
01:28:01terrifiante, bouleversante.
01:28:03Et bon, oui, il faut saluer
01:28:05ce vigile qu'il y a eu, la réactivité
01:28:07qui a eu beaucoup d'aplomb.
01:28:09Aussi souligner
01:28:11cette femme qui a porté plainte
01:28:13parce que, comme vous l'avez dit, il y a un processus judiciaire.
01:28:15Et dans ce cas-ci, oui,
01:28:17ça vaut la peine de porter plainte
01:28:19et d'aller jusqu'au bout
01:28:21parce qu'on a vu que ça a permis de faire la lumière
01:28:23sur l'abobinable, littéralement.
01:28:25Et aussi, moi, ce que je vois
01:28:27à travers ces manifestations,
01:28:29qu'est-ce que ça nous dit aussi?
01:28:31C'est extrêmement choquant
01:28:33ce qui s'est passé, mais ce que ça nous dit,
01:28:35c'est que ça vient défaire cette image
01:28:37de, vous savez, l'agresseur
01:28:39que ça se passe comme ça dans une ruelle,
01:28:41dans un coin mal éclairé.
01:28:43On est au coeur
01:28:45d'une trahison, d'un mal absolu
01:28:47de quelqu'un qui a chosifié
01:28:49son épouse.
01:28:51Et aussi, ça met
01:28:53un énorme malaise parce que, quand on regarde
01:28:55le profil des différents accusés,
01:28:57on est à 50...
01:28:5951.
01:29:0151, exactement, accusés.
01:29:03Des profils des âges différents,
01:29:05des personnes avec des professions différentes.
01:29:07Donc, de se dire que plusieurs personnes
01:29:09sont dans un déni,
01:29:11qui peuvent imaginer, croire
01:29:13que quelqu'un qui est
01:29:15pratiquement inconscient,
01:29:17qui ne peut pas donner son consentement,
01:29:19eh bien oui, on se permet
01:29:21donc d'aller abuser,
01:29:23de commettre des crimes.
01:29:25Donc, je crois que ça vient défaire
01:29:27cette espèce d'image, ce tabou, de se dire
01:29:29qu'on a confiance à le bon père de famille,
01:29:31le voisin sans histoire.
01:29:33Et ça vient perturber cette idée,
01:29:35finalement, de ce crime qui est possible.
01:29:37Et on est dans cette espèce
01:29:39d'horreur absolue, on est dans un film d'horreur.
01:29:41Et je salue le courage
01:29:43de Gisèle Pellicot, qui devient
01:29:45cette figure, justement,
01:29:47de ce courage et de cette
01:29:49image, de cette idée que
01:29:51la honte doit changer de camp.
01:29:53Dire qu'ils sont dans le déni, si je peux
01:29:55me permettre, c'est la ligne de défense. De dire
01:29:57qu'ils pensaient que c'était oui,
01:29:59alors qu'elle dit non. Ça, c'est vraiment la ligne de défense
01:30:01des accusés.
01:30:03Ce qui est assez incroyable, on l'a vu, c'est un procès de grande ampleur.
01:30:05Vous l'avez bien souligné, Karima, il y a 51
01:30:07accusés. Ce n'est pas l'ensemble
01:30:09des présumés, en fait, parce qu'il y en a
01:30:11d'autres, mais qui n'ont pas été retenus.
01:30:13Ce qu'il faut quand même comprendre, c'est que ces annonces
01:30:15qui étaient publiées par ce mari ont été
01:30:17vues par d'autres personnes, mais personne
01:30:19n'a signalé. Comment est-ce qu'on peut expliquer ça ?
01:30:21Parce qu'il y a beaucoup d'hommes qui ont vu ces annonces-là, finalement.
01:30:23Il aurait suffi, finalement, d'un coup de fil
01:30:25anonyme à la police et tout s'arrêter.
01:30:27Là, ça ne demandait pas beaucoup de courage, le coup de fil
01:30:29anonyme.
01:30:31Juste un point, c'est que cette vidéo,
01:30:33elle montre aussi cette notion d'alerte
01:30:35de proximité. Il y a un vigile qui a
01:30:37fait ça, et on le voit souvent dans
01:30:39la vie de tous les jours,
01:30:41des excès qui ne sont
01:30:43pas signalés parce que
01:30:45c'est peut-être pas
01:30:47aussi grave que ça, ou je ne vais
01:30:49pas m'embêter à les porter plainte, parce qu'effectivement,
01:30:51ça ne débouche jamais. Ce que cette
01:30:53vidéo démontre, c'est que le premier rempart,
01:30:55c'est le rempart de la proximité. C'est parce qu'on a vu,
01:30:57on a pu constater et qu'il faut remonter l'information
01:30:59et que cette information,
01:31:01derrière, elle peut générer les drames
01:31:03absolus qu'on a pu voir ici, mais
01:31:05tout est parti de
01:31:07le fait de récupérer le portable de cet homme
01:31:09et ensuite de pouvoir diligenter
01:31:11une affaire judiciaire.
01:31:13Or, cette proximité,
01:31:15il faut peut-être même que tous nos téléspectateurs
01:31:17l'entendent, quand vous voyez des choses
01:31:19dramatiques, vous ne pouvez pas les laisser
01:31:21passer. Le plus petit, même
01:31:23le plus petit délit, il peut remonter
01:31:25vers le fait qu'on ouvre sur une affaire
01:31:27hyper importante, et c'est ça...
01:31:29C'est ce qu'a fait tout à l'heure la police
01:31:31municipale, cette police de proximité. En fait,
01:31:33à chaque échelon, il y a un rôle à
01:31:35jouer pour faire remonter ce qui
01:31:37n'est plus de l'incivilité, mais du crime,
01:31:39du délit. Et ça, je pense que c'est
01:31:41très important que les mentalités échangent
01:31:43la libération de la parole
01:31:45et cette notion de proximité.
01:31:47Félicités. Ce qui est assez incroyable, c'est que
01:31:49finalement, comme vous l'avez dit,
01:31:51ça a été vu et compris
01:31:53à partir des vidéos sur le téléphone
01:31:55portable, mais comment, vous Serès,
01:31:57comment est-ce que vous pouvez expliquer qu'on puisse
01:31:59remonter et aller vers une perquisition
01:32:01juste par rapport à un téléphone portable ?
01:32:03Je pense que ce qu'ils ont vu, de ce que j'ai compris,
01:32:05je n'ai pas eu accès personnellement au dossier, je crois qu'ils ont
01:32:07vu dans le téléphone de monsieur
01:32:09des vidéos de madame endormie.
01:32:11Donc c'est vrai que quand vous voyez ça, vous faites tout de suite
01:32:13une perquisition, et là c'est tout à fait normal.
01:32:15Je ne sais pas ce qu'ils ont vu, mais je crois que c'était suffisamment
01:32:17choquant pour aller au domicile.
01:32:19Et pour poursuivre sa investigation.
01:32:21Oui, et puis il y a une chose aussi, on parle beaucoup du
01:32:23consentement, ce qui est normal, c'est au cœur
01:32:25du sujet, mais à partir du moment où vous faites
01:32:27un forum qui s'appelle A son insu,
01:32:29je ne vois pas bien
01:32:31comment on peut dire, elle avait envie, mais
01:32:33je la droguais avant, enfin vous voyez, il y a quand même
01:32:35beaucoup de mauvaise foi aussi.
01:32:37Joseph.
01:32:39C'est le pervers type, le pervers type sur
01:32:41la victime, et c'est la victime qui devient...
01:32:43Vous avez entièrement raison, et cette perversion
01:32:45elle est illustrée dans une phrase,
01:32:47pardonnez-moi de vous couper, c'est qu'elle va
01:32:49chez le gynécologue en se plaignant de douleur
01:32:51et lui dit franchement je ne sais pas ce que tu fais de tes après-midi.
01:32:53Là on arrive au paroxysme
01:32:55de la perversion.
01:32:57Et on voit qu'il y a la responsabilité individuelle
01:32:59de cet individu, des autres,
01:33:01et ça c'est quand même, on se demande,
01:33:03enfin ils sont en plusieurs dizaines,
01:33:05voire 80, on nous dit 80,
01:33:07mais il n'y en a que 50.
01:33:09Donc ça pose le problème de la responsabilité individuelle
01:33:11de ces pervers,
01:33:13et en même temps il y a une
01:33:15responsabilité collective parce que
01:33:17on va toujours balancer un autre.
01:33:19Il y a sans doute une époque où les interdits
01:33:21étaient trop posants, la sexualité,
01:33:23il ne fallait même pas l'évoquer, en parler.
01:33:25On est passé à une époque où tout devient
01:33:27autorisé, où tout se diffuse,
01:33:29où il y a des sites internet ignobles
01:33:31et on laisse faire, et du coup
01:33:33ça apparaît pour certains
01:33:35esprits pervers, ça se fait,
01:33:37donc c'est la normalité,
01:33:39l'autre n'existe plus, l'autre n'est plus
01:33:41une personne mais devient une chose,
01:33:43c'est mon objet de plaisir, je veux,
01:33:45j'y ai droit, et on banalise
01:33:47comme ça, notamment le viol.
01:33:49J'ai été frappé par une de vos
01:33:51consoeurs, on en discutait hors
01:33:53plateau, il dit il ne faut pas banaliser
01:33:55le viol, le viol ce n'est pas une main
01:33:57aux fesses dans un ascenseur, le viol
01:33:59c'est un crime très grave, elle dit moi
01:34:01je le sais parce qu'après son viol
01:34:03ma soeur s'est suicidée,
01:34:05il faut qu'on prenne conscience de ça, c'est que les femmes
01:34:07qui sont violées, c'est un traumatisme
01:34:09à vie, leurs relations
01:34:11elles peuvent s'en remettre, elles peuvent aller au-dessus,
01:34:13mais leurs relations notamment avec les hommes
01:34:15vont toujours être une relation très
01:34:17particulière, un homme ça représente
01:34:19un danger, ma sexualité
01:34:21voilà, il ne faut pas banaliser
01:34:23le viol, et pourtant, sur des
01:34:25sites, sur internet, etc., c'est
01:34:27totalement banalisé, ça devient
01:34:29quasiment... Oui, mais sur Karima
01:34:31parler du viol, on pense c'est une ruelle sombre
01:34:33et vous avez raison, dans l'inconscient collectif, on pense
01:34:35ça, mais quand on regarde les chiffres, plus de
01:34:3780% des viols sont commis par
01:34:39une personne que la victime connaissait, et il y en a
01:34:41aussi beaucoup dans le cadre du viol conjugal,
01:34:43donc ça aussi je pense qu'on peut le rappeler.
01:34:45Il nous reste quelques instants avant une
01:34:47pause publicitaire, on va prendre
01:34:49la direction des Champs-Elysées, ma chère félicité
01:34:51puisque c'est la fête aujourd'hui
01:34:53de tous nos sportifs
01:34:55aux JO,
01:34:57évidemment, et on va retrouver notre équipe sur place,
01:34:59c'est ça ? Oui, il s'agit de la cinquième et dernière
01:35:01cérémonie des Jeux Olympiques, on retrouve tout de suite
01:35:03Corentin Alanzonquier sur place
01:35:05aux Champs-Elysées.
01:35:09Oui, vous voyez, derrière moi, il y a déjà
01:35:11beaucoup de monde qui sont venus pour célébrer
01:35:13nos champions, tous nos athlètes qui ont brillé
01:35:15pendant ces Jeux Olympiques, à partir
01:35:17de 16h, et depuis quelques minutes
01:35:19ils paradent donc sur l'avenue des
01:35:21Champs-Elysées, ils vont arriver
01:35:23d'ici quelques instants,
01:35:25d'ici quelques heures, même pour
01:35:27les derniers ici, place de l'Etoile,
01:35:29ils sont à peu près 300, dont
01:35:31Léon Marchand, Teddy Riner, ou encore
01:35:33Antoine Dupont, à
01:35:35parader, ils seront accompagnés aussi des
01:35:37bénévoles qui ont permis le succès
01:35:39de ces Jeux, ils seront reçus
01:35:41ici, place de l'Etoile, par le Président de la République
01:35:43pour être chacun décoré
01:35:45pour les médailles d'or de la
01:35:47Légion d'Honneur et pour les autres de
01:35:49l'Ordre National du Mérite,
01:35:51mais ici, la fête bas son plein sur les Champs.
01:35:53Voilà, c'était Corentin
01:35:55Alanzon, avec
01:35:57Charles Pousseau, si je m'abuse.
01:35:59Petite réaction, parce que
01:36:01Emmanuel Macron a envie de surfer
01:36:03et il a décidé
01:36:05de créer, après la fête de la
01:36:07musique, la fête du sport.
01:36:09Petite réaction, parce que
01:36:11c'est un grand amateur de sport, si ça ne vous dérange pas,
01:36:13Joseph Tonnel, que je ne la parle à votre bonheur.
01:36:15J'ai pas dit que vous n'étiez pas sportif.
01:36:17On se retrouve demain.
01:36:19Je n'ai pas dit ça,
01:36:21mais je sais qu'il a une fille très sportive.
01:36:23Ce qui est
01:36:25important là, c'est que les Français
01:36:27ont mis le sport pendant deux mois
01:36:29au cœur de leur intérêt.
01:36:31On l'a vu tout à l'heure avec le reportage
01:36:33sur le tennis de table, l'importance du sport
01:36:35notamment chez les plus jeunes.
01:36:37Il est important de montrer que le sport,
01:36:39c'est un lien social. Le sport, ça permet
01:36:41de lutter contre des problématiques de santé publique,
01:36:43des problématiques d'obésité,
01:36:45de nombreuses problématiques. Ça permet aussi
01:36:47à des hommes ou à des femmes atteintes de cancer
01:36:49d'avoir des agilités
01:36:51qui peuvent se retrouver. Le sport, c'est
01:36:53assez central. On n'en parle qu'une fois
01:36:55tous les quatre ans. Pour les Jeux olympiques
01:36:57à Paris, en l'occurrence, une fois tous les cent ans.
01:36:59Là, il se trouve que le président se dit
01:37:01comment laisser son nom
01:37:03dans la postérité.
01:37:05Ça peut être en créant, après la fête
01:37:07de la musique, la fête du sport.
01:37:09C'est en soi une idée qui est assez noble.
01:37:11Valoriser le sport dans une nation
01:37:13comme la nôtre est forcément une bonne idée.
01:37:15Après, effectivement,
01:37:17ces Jeux olympiques, on montre
01:37:19cet héritage. Ces Jeux olympiques,
01:37:21ils ont un héritage massif
01:37:23qui est celui de dire aux Français qu'il faut
01:37:25aller faire du sport et pas simplement
01:37:27le sport compétition, les lions marchands,
01:37:29les personnes qui nous ont fait rêver
01:37:31mais aussi le fait du sport au quotidien.
01:37:33Le sport, demain,
01:37:35aller faire un footing avec mon voisin.
01:37:37Ce sport-là, il sauve des vies
01:37:39et il fait qu'on a une nation
01:37:41beaucoup plus efficace,
01:37:43efficiente sur bien des aspects.
01:37:45Donc oui, faire la fête du sport, c'est très bien.
01:37:47Après, s'il faut attendre d'avoir les Jeux olympiques pour le faire,
01:37:49ça veut dire quand même qu'on s'en y intéresse sous les cent ans.
01:37:51Ce qui est peut-être
01:37:53un peu délicat. Et juste un mot,
01:37:55là, il y a aussi une valorisation de Paris.
01:37:57Pour une fois, la météo
01:37:59est du côté des organisateurs.
01:38:01Donc il n'y a pas de pluie sur ce défilé.
01:38:03Et ça, sans doute,
01:38:05a un héritage aussi pour la ville de Paris.
01:38:07Puisque quand même, la ville de Paris
01:38:09a un peu changé d'image ces derniers temps.
01:38:11Pour combien de temps ?
01:38:13On verra.
01:38:15On marque une pause, si vous le voulez bien.
01:38:17Vous inviterez quand même, je ne sais pas, Carima et Sarah.
01:38:19Félicités à courir.
01:38:21Je pense que vous devez venir avec nous aussi.
01:38:23C'est important.
01:38:25Je vous laisse ma place.
01:38:27On les encouragera.
01:38:29Pour 19 minutes précisément.
01:38:31Mais c'est l'âge, vous comprenez.
01:38:33Je vous suivrai.
01:38:35Je prendrai un vélo.
01:38:37On se retrouve pour la dernière ligne droite.
01:38:39Félicités.
01:38:41Il reste encore une demi-heure.
01:38:43A tout de suite.
01:38:45On a encore quelques sujets à aborder ensemble avec nos invités.
01:38:47Félicités.
01:38:53Je reste là.
01:38:55Et il est quasiment 16h30.
01:38:57La dernière ligne droite pour 180 minutes.
01:38:59Info week-end.
01:39:01On se retrouve dans quelques instants avec nos invités.
01:39:03Mais tout de suite, on fait un nouveau tour de l'information.
01:39:05Félicités.
01:39:07Bonjour Thierry.
01:39:09Bonjour à tous.
01:39:11Tension à Springfield dans l'Ohio aux Etats-Unis.
01:39:13Après les propos de Donald Trump,
01:39:15l'ex-président américain a faussement affirmé
01:39:17que des migrants haïtiens attaquaient des chiens
01:39:19et des chats pour les manger
01:39:21avant d'annoncer qu'il procédera
01:39:23à la plus grande expulsion de l'histoire des Etats-Unis.
01:39:25Cinq ans après son lancement,
01:39:27le service national universel n'est pas vraiment
01:39:29une réussite.
01:39:31C'est ce que dit le rapport de la Cour des comptes.
01:39:33Elle dresse un bilan très sévère de ce dispositif
01:39:35qui comprend notamment un séjour de cohésion
01:39:37et une mission d'intérêt général.
01:39:39Le tout basé sur le volontariat.
01:39:41Et puis, cet après-midi,
01:39:43la toute dernière fête de cérémonie
01:39:45pour les athlètes de l'équipe de France.
01:39:47Elle a lieu en ce moment au Champs-Élysées.
01:39:49Voyez ces images en direct.
01:39:51Les 300 athlètes sont attendus
01:39:53devant 70 000 personnes
01:39:55venues les acclamer.
01:39:57Un événement sous haute sécurité
01:39:59puisque 4 000 forces de l'ordre sont déployées à l'occasion.
01:40:01Il y a de l'ambiance visiblement.
01:40:03Ma chère félicité pour nous accompagner
01:40:05dans cette dernière demi-heure.
01:40:07Karima Abri, qui est toujours avec nous.
01:40:09Joseph Tounel, toujours présent.
01:40:11Patrick Bonin, toujours présent.
01:40:13Et Sarah Salman, toujours présent.
01:40:15On va poursuivre.
01:40:17On va parler d'immigration.
01:40:19Félicité alors que l'Allemagne s'apprête
01:40:21à rétablir des contrôles sur
01:40:23ses neuf frontières à partir de ce lundi.
01:40:25On s'interroge aujourd'hui
01:40:27sur la méthode italienne pour lutter contre
01:40:29l'immigration clandestine.
01:40:31Le nombre de migrants a baissé de 65 %.
01:40:33Ce n'est pas anodin
01:40:35chez nos voisins depuis le début de l'année.
01:40:37Il s'agit d'un rapport du ministère de l'Intérieur
01:40:39grâce notamment à une stratégie
01:40:41dissuasive via des accords
01:40:43avec les pays de transit. Conséquences directes
01:40:45en France à la frontière franco-italienne
01:40:47où les migrants sont de moins en moins
01:40:49nombreux. Un reportage de Franck Triviaux
01:40:51et Adrien Spiteri.
01:40:55Sur les quais de la gare de Menton,
01:40:57la présence policière est quotidienne.
01:40:59L'une des missions de ces agents,
01:41:01lutter contre l'immigration clandestine.
01:41:05Mais depuis quelques mois,
01:41:07les habitants de la ville font le même constat.
01:41:09Sur Menton, il y a de moins en moins de migrants.
01:41:11Il y en a moins, oui.
01:41:13Nettement moins.
01:41:15Pourtant, la ville située à la frontière
01:41:17franco-italienne est depuis de nombreuses années
01:41:19soumise à une forte pression migratoire.
01:41:21On avait un flot
01:41:23quasi quotidien
01:41:25à un moment donné en provenance de Lampedusa
01:41:27qui est forcément passé par
01:41:29cette frontière qui est une frontière
01:41:31assez accessible.
01:41:33Alors comment expliquer un tel changement ?
01:41:35La réponse se trouve côté italien
01:41:37où le nombre de migrants a baissé
01:41:39de 65% en Inde.
01:41:41On a des autorités italiennes
01:41:43qui ont fait clairement pression sur leurs homologues
01:41:45tunisiens en leur demandant
01:41:47de faire des contrôles stricts
01:41:49au départ de la Tunisie bien sûr
01:41:51avec de facto, et c'est le corollaire,
01:41:53moins d'immigrés,
01:41:55moins de migrants plus exactement
01:41:57sur le sol italien.
01:41:59Conséquence de cette stratégie, les migrants changent
01:42:01de route et passent désormais
01:42:03par d'autres pays comme l'Espagne
01:42:05ou la Grèce.
01:42:07Alors Joseph Touvenel, la méthode italienne
01:42:09a plutôt tendance à bien marcher finalement.
01:42:11C'est donc possible.
01:42:13C'est donc possible.
01:42:15On a vu que pendant tellement longtemps,
01:42:17Mélanie, on l'a dit, elle a fait des promesses
01:42:19et elle ne les tient pas.
01:42:21Sur ces sujets-là, c'est un peu comme
01:42:23arrêter un super tanker.
01:42:25Un super tanker, ça s'arrête sur des dizaines de kilomètres.
01:42:27C'est pas, j'appuie sur le frein et je stoppe.
01:42:29Mais sur ces sujets-là,
01:42:31c'est aussi des actions à moyen et long terme.
01:42:33Là, ça commence à porter ses fruits.
01:42:35Donc un, c'est possible.
01:42:37D'autres pays d'ailleurs, avec d'autres méthodes,
01:42:39je pense notamment dans le nord de l'Europe,
01:42:41réussissent très bien à freiner
01:42:43ou arrêter les flux illégaux.
01:42:45Et puis, ça correspond
01:42:47à une promesse qui avait été faite
01:42:49pour la construction européenne
01:42:51où on nous avait dit, ne vous inquiétez pas,
01:42:53les frontières, vous les aurez toujours,
01:42:55ce sera les frontières de l'Union.
01:42:57Mais il faut avoir le courage politique
01:42:59de refaire des frontières à l'Union.
01:43:01Encore une fois, c'est possible.
01:43:03Il y aura toujours des petits trous,
01:43:05mais massivement, on peut arrêter.
01:43:07C'est peut-être le meilleur service
01:43:09pour les pays qui sont exploités par des passeurs
01:43:11qui, avant d'arriver jusqu'à chez nous,
01:43:13pour beaucoup, souffrent,
01:43:15mais d'une façon abominable,
01:43:17sont exploités financièrement, sont exploités sexuellement.
01:43:19Donc il faut mettre fin
01:43:21et en pleine cohérence
01:43:23avec un accord avec d'autres pays.
01:43:25C'est aussi le développement des pays
01:43:27de l'autre côté de la Méditerranée
01:43:29qui est en jeu, des pays africains.
01:43:31Et c'est pareil, c'est sur une vision
01:43:33sur le moyen et le long terme,
01:43:35ce qui permettra d'avoir toujours
01:43:37une relation légale, normale
01:43:39et en évitant tous ces drames
01:43:41qu'on voit tous les jours.
01:43:43Mes conséquences et effets dominos
01:43:45de cette fermeté italienne,
01:43:47les débarquements ont augmenté chez les voisins.
01:43:49Comment ? J'ai pas compris ce que vous avez dit.
01:43:51Les conséquences de cette fermeté italienne,
01:43:53ça se déplace, c'est ça que je voulais dire.
01:43:55Et notamment en Grèce, en Espagne.
01:43:57Oui, ça a baissé, j'ai vu,
01:43:59de 65% en l'espace d'un an,
01:44:01donc c'est une baisse significative.
01:44:03Néanmoins, ça ne fait que déplacer le problème.
01:44:05Si vous déplacez le problème de façon macro,
01:44:07mais que vous faites du coup par coup,
01:44:09et bien vous déplacez le problème
01:44:11et l'immigration illégale continue.
01:44:13Et l'immigration immégale massive,
01:44:15incontrôlée, incontrôlable,
01:44:17ça crée des conditions d'accueil indignes.
01:44:19C'est pas accueillir tout le monde
01:44:21pour qu'il soit à la porte de la chapelle
01:44:23sous détente et qu'il soit livré à eux-mêmes.
01:44:25C'est pas rendre service aux migrants non plus.
01:44:27C'est dans des plaies à la gauche bien pensantes.
01:44:29Il faut aussi dire les choses.
01:44:31En fait, c'est toute la question
01:44:33de dire oui, on dit on déplace le problème,
01:44:35mais en même temps, quel message on envoie?
01:44:37L'Italie a envoyé un message assez clair.
01:44:39Donc ça se répercute maintenant sur d'autres pays.
01:44:41Mais je trouve que c'est facile aussi,
01:44:43des fois par lâcheté politique,
01:44:45de simplement dire,
01:44:47vous savez, nous sommes un peu régis
01:44:49par nos ententes européennes,
01:44:51par ce pacte, justement, de migration.
01:44:53On ne peut rien faire.
01:44:55On voit quand même que des pays
01:44:57qui ont décidé de faire quelque chose
01:44:59malgré tout, c'est le cas de l'Allemagne.
01:45:01Oui, c'est ce que j'allais dire.
01:45:03Olaf Scholz a tapé du poing sur la table
01:45:05avec un discours assez fort
01:45:07devant le Boucher-Stag.
01:45:09Tout à fait. Donc ce tabou de dire non,
01:45:11finalement, on va rétablir
01:45:13ce contrôle aux frontières
01:45:15qui est possible dans l'espace Schengen
01:45:17si on sent qu'il y a une menace.
01:45:19Donc la clause, c'est que si vous sentez
01:45:21qu'il y a une menace intérieure,
01:45:23vous pouvez faire ce type de manœuvre.
01:45:25Je suis d'accord qu'au final,
01:45:27il faut essayer de régler les problèmes
01:45:29tant qu'il y aura des conflits,
01:45:31tant qu'il y aura des problèmes économiques
01:45:33ou quoi que ce soit, ça va continuer.
01:45:35Mais je pense quand même que les pays
01:45:37ont une responsabilité d'envoyer un message
01:45:39et tant qu'il y a de l'attractivité,
01:45:41il y aura toujours des routes qui vont mener
01:45:43dans les différents pays européens.
01:45:45Et si on manque de courage politique
01:45:47en France, oui, ça va se répercuter
01:45:49que c'est les plus grands problèmes,
01:45:51je vous dirais, autant pour l'accueil
01:45:53des migrants, un peu ce qu'on se disait.
01:45:55Finalement, il n'y a pas d'accueil digne
01:45:57mais inversement, il y a aussi un poids
01:45:59sur les services publics dans les différents pays
01:46:01et ce n'est pas négligeable.
01:46:03À un moment donné,
01:46:05accueillir tout Azimut,
01:46:07ce n'est plus accueillir personne, finalement.
01:46:09Ça, ça va être un dossier.
01:46:11Il n'arrête pas d'être interrogé,
01:46:13Michel Pardé, justement,
01:46:15à ce qu'il y aura un ministère de l'immigration.
01:46:17Il n'a pas répondu encore à la question
01:46:19mais ça va être un dossier, alors ça,
01:46:21pour le moins, prioritaire, ça bouge partout.
01:46:23On évoque l'Italie, on évoque l'Allemagne
01:46:25sur ce dossier.
01:46:27D'autant plus que c'est un sujet européen.
01:46:29Michel Barnier est reconnu pour être
01:46:31un Européen converti,
01:46:33connaisseur des mécanismes européens,
01:46:35notamment quand il a négocié pour l'Europe
01:46:37la sortie du Royaume-Uni
01:46:39de l'Europe.
01:46:41Ça démontre aussi le fait que des volontés politiques
01:46:43locales, nationales, peuvent
01:46:45potentiellement rejaillir au niveau européen.
01:46:47Sauf que, comme sur de nombreux sujets,
01:46:49il y a un momentum.
01:46:51Là, on voit qu'il y a des résultats avec ce genre
01:46:53de politique. Ça nécessite le fait
01:46:55de pouvoir se dire, puisque ça marche,
01:46:57mettons-nous tous autour d'une table,
01:46:59qu'on s'appelle l'Allemagne, l'Espagne ou la Grèce,
01:47:01et ces mécanismes européens
01:47:03peuvent le permettre.
01:47:05Sauf que, et vous le disiez à très juste titre,
01:47:07il faut qu'il y ait une volonté politique
01:47:09clairement établie.
01:47:11Or, souvent, on dit, puisque c'est l'Europe,
01:47:13on ne peut pas le faire. Non, l'Europe,
01:47:15malheureusement ou heureusement, a aussi
01:47:17des vertus. L'Europe permet de faire des choses.
01:47:19Encore une fois, faut-il connaître les mécanismes
01:47:21et d'avoir une volonté politique
01:47:23locale de restaurer
01:47:25la possibilité
01:47:27pour chaque État de gérer
01:47:29son flux migratoire. Donc, oui, c'est possible.
01:47:31Maintenant, est-ce que la France
01:47:33va prendre des décisions ? Est-ce qu'il faut
01:47:35un ministère de l'Immigration pour pouvoir...
01:47:37Il faut ou pas ?
01:47:39Je ne crois pas qu'en France, on ait besoin
01:47:41de ministères qui ne gèrent pas des administrations.
01:47:43Or, au fond, aujourd'hui, un ministère,
01:47:45le ministère de l'Intérieur gère une administration,
01:47:47le ministère de la Justice gère une administration...
01:47:49Ça serait un signe fort.
01:47:51Oui, mais là, c'est un signe...
01:47:53Si c'est le cas, on dira,
01:47:55en fait, c'est que de la com'. Alors, je m'autocritique,
01:47:57évidemment, puisque je suis le...
01:47:59Vous êtes un expert en communication.
01:48:01C'est que de la com', alors que derrière,
01:48:03il y a un enjeu politique
01:48:05et il y a un enjeu administratif. Or, ces deux enjeux
01:48:07ne peuvent pas être niés.
01:48:09En revanche, il pourrait y avoir, peut-être,
01:48:11un secrétariat d'État pour ces questions,
01:48:13rattaché au ministère de l'Intérieur,
01:48:15qui permet de rentrer et d'avoir
01:48:17une forme de politique. Encore une fois,
01:48:19M. Barnier, il est face à un problème majeur.
01:48:21Il faut composer un gouvernement avec des personnes
01:48:23qui ne se pressent pas nécessairement
01:48:25au portillon pour assumer des responsabilités
01:48:27qui peuvent ne durer que quelques jours
01:48:29ou quelques semaines, ce qui complexifie
01:48:31quand même grandement le casting.
01:48:33Vous n'êtes pas très optimiste, soit,
01:48:35du gouvernement.
01:48:37Quelques jours. Quelques jours.
01:48:39Merci. Quand vous signez un contrat,
01:48:41mais que vous n'êtes pas sûrs que le film soit réalisé,
01:48:43vous n'êtes pas hyper chaud.
01:48:45Tout le monde a remarqué quelques jours,
01:48:47nos téléspectateurs aussi.
01:48:49Le ministère de l'Immigration, je pense que ça ne servirait pas
01:48:51à grand-chose et ça va nous coûter de l'argent.
01:48:53Je ne suis pas sûre que ce soit pertinent.
01:48:55Après, on parle de l'immigration,
01:48:57du nombre de migrants, etc. Ça a des conséquences
01:48:59directes sur la vie des Français, puisqu'il y a un lien,
01:49:01et ce n'est pas moi qui le dis, ça a été reconnu
01:49:03par beaucoup de politiques, entre l'immigration
01:49:05illégale et l'insécurité.
01:49:07On a vu, dans différents sondages,
01:49:09notamment un sondage du JDD, que la sécurité
01:49:11était au cœur des préoccupations des Français.
01:49:13Donc, il y a quand même un lien direct.
01:49:15Après, un ministère de l'Immigration,
01:49:17non, on a déjà le ministère de l'Intérieur qui s'en occupe,
01:49:19on en a eu un, on a vu ce que ça a donné,
01:49:21pas grand-chose. Il a duré, je crois,
01:49:23trois ans sous Nicolas Sarkozy.
01:49:25Donc, non, je ne pense pas que ce soit pertinent.
01:49:27À chaque déplacement de M. Barnier, tous mes confrères
01:49:29lui posent la question.
01:49:31Parce que c'est un effet de com' et on aime bien dire,
01:49:33ça serait symboliquement, oui, ce serait dire
01:49:35c'est une priorité, mais regardez,
01:49:37on a bien un ministère de la Justice, est-ce que la Justice fonctionne
01:49:39pour autant ? Non, pas franchement.
01:49:41C'est l'avocate que vous êtes qui parle.
01:49:43Oui, il y a un manque de moyens réels. Vous allez dans un commissariat,
01:49:45il n'y a rien qui fonctionne, les délais sont très longs.
01:49:47Je pourrais continuer longtemps sur ce sujet.
01:49:49Peut-être qu'on a un futur ministre de la Justice en face de nous.
01:49:51Ah, peut-être.
01:49:53Sarah Salmane, elle sera
01:49:55ministre de la Justice. Je ne crois pas.
01:49:57Si votre téléphone sonne, vous nous réservez l'excusé.
01:49:59Je réponds déjà.
01:50:01Si jamais vous répondez favorablement,
01:50:03vous passez par CNews, évidemment.
01:50:05Je ne pense pas qu'il pense à moi.
01:50:07Peut-être à Thibault de Montbrial.
01:50:09On pense évidemment
01:50:11à ceux qui sont porte de la chapelle
01:50:13dans les conditions abominables.
01:50:15Il faut arrêter ça. C'est totalement inhumain
01:50:17de dire venez quand on vous met sur les trottoirs.
01:50:19Mais il y a aussi une autre immigration.
01:50:21Je suis très choqué par
01:50:23le MEDEF quand il nous dit ouvrons les portes
01:50:25à l'immigration pour les métiers difficiles
01:50:27que les gens ne veulent pas faire.
01:50:29Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on ne va pas
01:50:31revaloriser ces métiers difficiles ?
01:50:33Ça veut dire qu'on joue les conditions de travail
01:50:35à la baisse ? Mais si c'est difficile,
01:50:37alors on paye mieux, on améliore
01:50:39les conditions de travail. Puis il y a une autre
01:50:41faction du travail. Si on nous dit
01:50:43on manque de médecins, on manque d'infirmières.
01:50:45On va prendre les médecins, les infirmières
01:50:47d'autres pays. Mais ils n'en ont pas besoin.
01:50:49De l'autre côté, la Méditerranée,
01:50:51tout va bien au niveau de la santé.
01:50:53Donc ils forment des gens
01:50:55et quand ils sont formés, on les absorbe.
01:50:57C'est du colonialisme
01:50:59à l'envers, c'est-à-dire de choquer personne.
01:51:01Mais comment ces pays peuvent-ils se développer
01:51:03si on leur prend leurs élites ?
01:51:05Les derniers sujets sur lesquels j'aimerais vous faire agir
01:51:07avec félicité, on sera
01:51:09dans quelques instants avec Pierre Chasserey, délégué
01:51:11de 40 millions, délégué général,
01:51:1340 millions d'automobilistes. On va parler
01:51:15des délits commis avec des voitures de sport immatriculées
01:51:17en Pologne qui se multiplient, félicité.
01:51:19Et dernière affaire en date, on s'en souvient, la mort
01:51:21d'un agent municipal tué par balle dimanche
01:51:23dernier, c'était agréable. Oui, et ces voitures
01:51:25puissantes ne sont pas seulement impliquées
01:51:27dans de nombreux délits routiers, elles servent
01:51:29également d'aide logistique pour les délinquants
01:51:31de cités, impliquées dans le narcotrafic
01:51:33qui les utilisent pour les transports de fonds,
01:51:35pour les transports de produits de stupéfiants
01:51:37sur des points de deal ou encore pour des go fast.
01:51:39Reportage de Dunia Tengour.
01:51:41Immatriculées et louées
01:51:43en Pologne, de nombreuses voitures de luxe
01:51:45font la une de l'actualité,
01:51:47impliquées dans de nombreux délits.
01:51:49C'est des véhicules qui se retrouvent dans
01:51:51des quartiers, dans des cités et c'est
01:51:53prêté à tout le monde, c'est le véhicule de tout le monde.
01:51:55C'est peut-être
01:51:57des véhicules qui servent aussi
01:51:59pour transporter ou blanchir de l'argent,
01:52:01pour transporter de la drogue,
01:52:03pour faire des go fast et pour rendre
01:52:05ou prêter, rendre service dans la cité,
01:52:07c'est des véhicules qui sont prêtés à des
01:52:09gamins qui n'ont même pas le permis.
01:52:11Selon ce responsable syndical des cadres
01:52:13de la sécurité intérieure, la sous-location
01:52:15de véhicules originaires de Pologne
01:52:17serait très lucrative pour les réseaux
01:52:19de banditisme. On peut parler
01:52:21de mafias et
01:52:23de bandits qui montent
01:52:25des sociétés écrans,
01:52:27des sociétés de location de véhicules
01:52:29en France et qui soulouent
01:52:31les véhicules à des
01:52:33sociétés existantes qui
01:52:35ont une base légale au niveau de la Pologne.
01:52:37Pour les syndicats policiers,
01:52:39certaines solutions existent, telles que
01:52:41la saisie administrative du véhicule
01:52:43en cas d'absence de contrat de location.
01:52:45Mais pour indiquer le phénomène,
01:52:47ils sont nombreux à demander une meilleure coordination
01:52:49entre l'État français et l'État polonais,
01:52:51ainsi qu'une coopération
01:52:53internationale.
01:52:55L'homme de la situation, Pierre Chasserey, délégué général
01:52:57à 40 Millions d'Automobilistes. Merci Pierre d'être
01:52:59avec nous. Merci d'avoir accepté
01:53:01notre invitation et vous êtes dans votre voiture
01:53:03je remarque.
01:53:05Normal pour délégué
01:53:07de 40 Millions d'Automobilistes que vous soyez dans votre voiture.
01:53:09Je plaisante. Sérieusement,
01:53:11pourquoi la Pologne ?
01:53:13Si vous m'aviez appelé ce matin,
01:53:15j'étais sur mon vélo.
01:53:17Pourquoi la Pologne ?
01:53:19C'est simple, parce que c'est un des
01:53:21pays avec qui on a le plus de
01:53:23facilité pour les sous-locations.
01:53:25Quand vous avez une boîte polonaise qui
01:53:27sous-loue à une autre boîte polonaise qui sous-loue
01:53:29à une autre boîte polonaise qui sous-loue
01:53:31derrière à quelqu'un qui est en France,
01:53:33autant vous dire que la probabilité
01:53:35d'être contrôlé et donc de recevoir
01:53:37les PV n'existe pas.
01:53:39Aussi bête que ça,
01:53:41c'est qu'en fait, lorsque vous
01:53:43utilisez ce type de véhicule, vous brouillez
01:53:45les pistes au niveau du conducteur
01:53:47et au niveau de l'envoi notamment
01:53:49des amendes, des délits
01:53:51routiers et aussi
01:53:53notamment de tout ce qui est contraventionnel
01:53:55de type PV, radar automatique, etc.
01:53:57Et l'autre jour, j'avais
01:53:59comme invité un loueur de véhicules
01:54:01de luxe installé dans
01:54:03le sud de la France qui me
01:54:05disait qu'effectivement on pouvait
01:54:07aisément louer des véhicules
01:54:09de luxe alors qu'il y a un certain nombre de
01:54:11critères à remplir, déjà avoir la majorité,
01:54:13avoir son permis, enfin c'est quand même le minimum
01:54:15garanti, mais
01:54:17il y a des loueurs qui existent malheureusement
01:54:19et qui ne
01:54:21n'ont absolument pas attention
01:54:23et ça, il le déplorait.
01:54:25Non, vous avez
01:54:27des tas de gens qui font correctement le boulot,
01:54:29le problème c'est qu'on sait très bien que ceux
01:54:31qui vont utiliser ce type de véhicule
01:54:33sont des gens qui ont une mauvaise intention.
01:54:35On va être très clair,
01:54:37nous, quand on a besoin de louer une voiture,
01:54:39on va chez Sixt, on prend notre voiture et puis au revoir.
01:54:41Donc,
01:54:43on ne fait pas partie du tout de cette cible.
01:54:45J'ai envie de dire presque que
01:54:47pour les forces de l'ordre, c'est un
01:54:49premier signal, parce qu'on sait
01:54:51déjà que la plupart de ces véhicules,
01:54:53véritablement, sont clairement
01:54:55utilisés pour commettre des délits.
01:54:57Alors, attention, parce que
01:54:59derrière, vous avez ces véhicules qui peuvent être
01:55:01utilisés pour commettre des délits routiers
01:55:03comme je vous le disais, mais pour commettre des délits
01:55:05tout courts, c'est-à-dire qu'on sait très bien,
01:55:07c'est comme un indicateur, finalement,
01:55:09on a cette entité pour la plaque
01:55:11d'immatriculation qui permet aux forces
01:55:13de l'ordre d'avoir la puce à l'oreille
01:55:15et de se dire qu'en toute probabilité,
01:55:17il suffit peut-être d'essayer cette voiture
01:55:19pour savoir où elle va et on va revenir
01:55:21avec forcément des amendes routières
01:55:23qui vont être en avant
01:55:25à minima, voire pire.
01:55:27C'est des voitures qui sont utilisées aussi pour passer
01:55:29des produits qui sont des produits
01:55:31interdits, illicites.
01:55:33Vous imaginez bien que ce n'est pas avec une Clio
01:55:35ou une Dacia Duster que vous allez
01:55:37réussir pour la gendarmerie
01:55:39à rattraper ce type de véhicules.
01:55:41Donc, il faut des véhicules très compétitifs
01:55:43pour pouvoir les suivre et pour pouvoir
01:55:45les interpeller, j'ai envie de dire,
01:55:47en temps réel. Je ne sais pas si vous avez
01:55:49des actions, mon cher Pierre Chasserey,
01:55:51vous avez cité un loueur qui s'appelle
01:55:53Six, mais il y en a d'autres. Là, vous m'obligez
01:55:55à citer les autres. Il y a Hertz
01:55:57ou Avis et d'autres, évidemment.
01:55:59Vous me mettez en difficulté, mon cher Pierre Chasserey.
01:56:01Mais qu'est-ce qu'on peut faire pour lutter contre ça ?
01:56:03Ce sera ma dernière question.
01:56:05Lutter contre ça, il va falloir que les forces
01:56:07de l'ordre de très proche s'occupent
01:56:09de ce système et puis des accords
01:56:11internationaux, des accords entre pays européens.
01:56:13On a déjà un accord entre pays européens
01:56:15qui s'est mis d'accord, notamment pour l'argent
01:56:17des amendes, pour envoyer
01:56:19les PV directement,
01:56:21même si vous n'êtes plus dans le pays.
01:56:23Par exemple, vous partez en vacances en Italie,
01:56:25vous avez commis une infraction, elle va
01:56:27dorénavant arriver en France.
01:56:29Pas de perte de points, parce que le système du
01:56:31permis à points n'est pas le même à l'échelle européenne,
01:56:33mais l'argent, la plupart des pays sont d'accord.
01:56:35Tout cela réside dans la possibilité de la
01:56:37sous-location. A partir du moment où un
01:56:39pays autorise la sous-location, de la sous-location,
01:56:41de la sous-location, vous brouillez
01:56:43fatalement les pistes.
01:56:45Merci d'avoir été notre invité dans
01:56:47180 minutes Info Weekend. Vous pouvez
01:56:49reprendre la route, puisque je remarque
01:56:51que vous avez respecté, vous êtes
01:56:53arrêté pour répondre à mes questions.
01:56:55Merci Pierre Chasserey, délégué général à 40
01:56:57millions d'automobilistes. Petite réaction peut-être
01:56:59Joseph ? Oui, derrière l'opacité,
01:57:01et tout a été très bien dit par Pierre Chasserey,
01:57:03mais derrière l'opacité pour remonter, etc.,
01:57:05il y a autre chose. On sait aussi
01:57:07qu'il y a une opacité dans les flux financiers
01:57:09et c'est un des moyens de blanchir de l'argent,
01:57:11de passer avec ces sociétés de location,
01:57:13etc. Et c'est ce que disait
01:57:15Pierre Chasserey. Derrière, il y a souvent des gens
01:57:17évidemment qui vont commettre les délits routiers,
01:57:19qui vont commettre d'autres délits,
01:57:21et quand le délit, c'est le trafic et le transport
01:57:23de drogue, il faut bien blanchir les fonds,
01:57:25et c'est aussi un des moyens de blanchir ces fonds.
01:57:27Félicité. Ma question va à Sarah.
01:57:29Je voudrais connaître la responsabilité des
01:57:31loueurs et sous-loueurs. Quand il y a
01:57:33des délits, quelle est leur responsabilité ?
01:57:35Il faut voir au cas par cas ce qu'il y a dans le contrat,
01:57:37mais je pense qu'il y a beaucoup de sous-locations
01:57:39illégales, de ce que j'ai compris.
01:57:41C'est ce qu'il disait, ce n'est pas une location
01:57:43classique. C'est CXTR,
01:57:45c'est Fondation T2.
01:57:47Donc là, il y a une responsabilité
01:57:49pour le loueur de vérifier l'identité,
01:57:51est-ce que la personne a son permis, etc.
01:57:53Mais dès qu'on sort du circuit classique,
01:57:55il n'y a plus de responsabilité,
01:57:57il n'y a pas de contrat, et ce n'est pas un loueur professionnel.
01:57:59C'est un loueur professionnel qui a loué à quelqu'un
01:58:01et ce quelqu'un, de ce que j'ai compris,
01:58:03loue à une autre personne. Et c'est cette responsabilité
01:58:05en cascade qui fait que c'est beaucoup plus compliqué
01:58:07de remonter à la personne d'origine.
01:58:09Et quand il y a homicide routier, comment ça se passe ?
01:58:11Là, c'est quand même la personne qui conduisait,
01:58:13avec tout ce que ça implique, à savoir, a priori,
01:58:15peut-être pas d'assurance, peut-être, je ne sais pas,
01:58:17pas de permis, mais c'est la personne qui est
01:58:19aux commandes du véhicule.
01:58:21Eh bien, ce sera le mot de la fin, les amis.
01:58:23Trois ans d'information non-stop, nouvelle formule.
01:58:25Merci, félicité.
01:58:27On recommence demain, vous savez ? Oui, avec plaisir.
01:58:29Merci, mes amis, de nous avoir
01:58:31accompagnés pour cette nouvelle formule.
01:58:33Je voulais remercier l'équipe qui nous a
01:58:35accompagnés pour construire ces trois heures d'information.
01:58:37Anne-Isabelle Tellet, Patrick Urban,
01:58:39qui me parle, qui nous parle, la lauriette,
01:58:41Axel Thomas, Sébastien Mandotti,
01:58:43merci à la formation, Stéphane Fattoretto,
01:58:45merci aux équipes en régie, à la réalisation,
01:58:47c'était François, la vidéo, c'était Mathéo,
01:58:49et au son, c'était Marc Fontaine.
01:58:51Vous pouvez revivre ces trois heures d'information,
01:58:53si vous le souhaitez, sur notre site, cnews.fr.
01:58:55Dans quelques instants, ça sera
01:58:57l'excellent Olivier de Caron-Flech
01:58:59pour Punchline.
01:59:01Et nous, on se retrouve demain.
01:59:03Mais attention, vous savez que
01:59:05Midi News, le dimanche, c'est à 11h. On ouvre la lumière
01:59:07à 11h. Et puis on sera
01:59:09également là demain à
01:59:1111h. 14h aussi, pour 180.
01:59:1311h, Midi News,
01:59:15180, à partir
01:59:17de 14h. Bye bye, passez une très belle soirée
01:59:19avec l'ami Caron-Flech, de Caron-Flech.
01:59:21Bye bye.

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