• il y a 2 mois
C'est une année exceptionnellement pluvieuse avec des conséquences réelles sur la production agricole. Les moissons ont connu des rendements historiquement bas, du jamais-vu depuis des dizaines d'années. Les éleveurs n'ont pas pu récolter de foin pour nourrir leurs animaux l'hiver prochain notamment dans des zones humides comme le marais de Brière en Loire-Atlantique. Pour leur venir en aide, une grande opération de don de fourrage était organisée ce vendredi.

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Transcription
00:00C'est un grand marché de la solidarité à ciel ouvert.
00:03D'un côté, les remorques pleines de ceux qui ont réussi à récolter du fourrage.
00:07De l'autre, les vides des éleveurs qui, victimes de la plusiométrie, se retrouvent dans le besoin.
00:13J'ai 80 à 90 hectares qui ne sont pas exploités, pas fauchés.
00:19Donc 90 hectares à, on va dire, 5-6 bottes l'hectare, ça représente du fourrage.
00:25Parce qu'il y a eu trop d'eau.
00:26Parce qu'il y a eu trop d'eau.
00:27L'été a été catastrophique.
00:29Enfin, même là encore, il pleut tous les deux jours.
00:30Mais oui, une fois et demie, voire deux fois plus, je pense, que des années normales à peu près, oui.
00:35Sur ces images aériennes, on voit les 50 000 hectares de prairies inondées,
00:39du marais de Brière, sur lesquels les éleveurs récoltent leur foin.
00:43La colère monte chez une profession qui estime que les gestionnaires de ces zones humides
00:48sont aujourd'hui sous influence.
00:50Et à tous ceux qui veulent garder ce secteur, disons, sous cloche, en sanctuaire,
00:55ils sont en train de se tromper.
00:56À tous ceux qui se revendiquent comme association environnementale,
00:59s'ils ne considèrent pas la réculture, ce territoire va mourir.
01:01Ici, aucune transaction financière.
01:041 000 bottes de foin seront données aux éleveurs dans le besoin pour essayer de passer l'hiver.
01:09Parmi eux, certains ont déjà dû vendre une partie de leurs animaux,
01:13faute de nourriture suffisante.

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