Le sélectionneur de l'équipe de France, Thomas Voeckler, réagissait à l'issue de la Course en ligne Elite hommes des Championnats d'Europe et la 9e place de Christophe Laporte, meilleur français.
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00:00Thomas, c'est quoi le sentiment, ce que vous avez envie de retenir là ?
00:04La fierté du travail accompli par les coureurs.
00:09Franchement chacun a fait,
00:11a tenu le rôle que je leur avais en particulier, d'un point de vue collectif ou individuel, tenu.
00:18Et après voilà, ça s'est fait, je pense qu'on a vu de la cohérence.
00:23Et puis après, ils se font enfermer.
00:25Chris, si la Belgique ne vient pas couper avec Dessy, c'est la dernière ligne droite.
00:30Franchement, chacun, je suis très, très, très fier de l'équipe.
00:33Vous parlez du sprint là ?
00:34Je parle juste du sprint là.
00:35Ça fait 9-10 peut-être, un truc comme ça.
00:37Bon ben voilà, il faut accepter le résultat, quand l'état d'esprit est comme ça,
00:40que chacun a respecté, enfin, franchement, ils ont fait tous leur taf.
00:45Et quand ça a bougé, on était là.
00:48Chris, quand les solides ont bougé, il a peut-être même fait peur de son propre remue là tout à l'heure.
00:52Il était costaud, moi je voyais moins bien que vous à la télé,
00:55parce qu'on a des problèmes de connexion des fois,
00:56mais je pense qu'il était vraiment le plus fort des six.
01:00Pedersen avait déjà peut-être fait plus d'efforts.
01:02Ouais, franchement, je suis très, très, très fier de cette équipe.
01:04Et puis il faut accepter, il n'y aura pas une victoire, une médaille à chaque fois.
01:08Et ce n'est pas pour autant que là, en termes d'état d'esprit et de déroulement de la journée,
01:14je pense qu'on voulait rendre la course incertaine, un peu difficile, un peu incontrôlable,
01:20avec, voilà, donner envie aux autres équipes aussi.
01:23Quand on a Rémi Cavagna qui a pour mission de refaire un reset au kilomètre 100,
01:28alors même qu'on a un coureur devant qui ne passe plus, ben voilà.
01:31Vous avez monté d'ailleurs plusieurs fois après venir Mathis.
01:33Oui, parce que ce n'est pas facile pour Mathis à son âge d'affronter le regard des autres,
01:36en se disant, si tu es devant, pourquoi tu ne roules pas ?
01:38Ben, s'il ne roule pas, c'est parce qu'il n'applique plus que les consignes.
01:41Et Rémi, eh bien, il a fait ce qu'il devait faire.
01:44Et ensuite, Mathis, il était encore là avant de l'arriver,
01:46a donné un coup de main et il s'est écarté qu'à deux bornes.
01:48Donc voilà, franchement, oui, le résultat est frustrant.
01:53Très frustré.
01:55Mais moi, je suis très, très fier d'eux et je n'ai que des félicitations
01:59et aucun reproche à leur faire, voilà.
02:01On a vu Hugo Page aussi, pas mal à l'avant.
02:03Hugo, il a...
02:05C'est sa première, on le rappelle.
02:06Première en élite et c'est vrai qu'il a failli venir l'an dernier, il y a deux ans aussi.
02:11Et là, il est dans une phase vraiment où ses dernières courses, il en voyait.
02:17Peut-être que ça se voyait moins, mais je savais qu'il marchait.
02:19Adrien Petit, eh bien, qui avait l'assurance pour mettre les mecs à l'aise,
02:23au niveau du placement.
02:24Eddy de Huitous, qui était là aussi pour rattraper un ou deux coups quand c'est parti.
02:30Et puis Sandy, voilà, avec son punch, qui était même là des coups pour relancer.
02:35Enfin ouais, j'en oublie peut-être.
02:37Chris, fidèle à lui, qui était dans les leaders mondiaux.
02:41Et puis Arnaud, qui s'est concentré ensuite sur le sprint.
02:44Et puis voilà, j'ai le sourire parce que je suis fier des mecs, voilà.
02:48Et puis on ne va pas gagner et faire podium à chaque fois,
02:51mais à chaque fois, on a le devoir de tout mettre en place pour faire du mieux possible.
02:54Et aujourd'hui, c'est ce qui s'est passé.
02:56On rappelle qu'il y a déjà eu deux médailles, bien sûr, sur les Jeux.
02:58Et qu'en plus, c'est le championnat du monde.
02:59On vous souhaite le meilleur encore une fois.
03:00Merci beaucoup, Thomas Beclerc.
03:01Merci.