• il y a 3 mois
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00:00:00avec ces élections, je suis en train de voir ce qui se passe en ce moment en Guadeloupe,
00:00:04il y a eu 87% d'abstention chez les Guadeloupéens, les Guadeloupéens aux Européennes,
00:00:10les Guadeloupéens donc sont mobilisés contre l'obligation vaccinale, les Guadeloupéens ont voté
00:00:17Marine Le Pen au second tour, les Guadeloupéens je crois sont très en avance dans leur conscience,
00:00:26dans leur désobéissance, 65% de vote est reine à la présidentielle pour les Domecom,
00:00:31c'est quand même hallucinant, donc je suis là candidat à la première circonscription de Guadeloupe
00:00:38et les retours sont extraordinaires et mon bracelet à Huy, ma chaîne aux pieds est un symbole qui,
00:00:49c'est là où ils ne se rendent pas compte les sionistes, c'est un symbole qui me rend très
00:00:54très fort. On peut peut-être évoquer rapidement cette tentative de sabotage aussi pour votre
00:01:00candidature parce que tout à l'heure vous aviez évoqué toutes ces petites embûches qu'on vous
00:01:05a mis sur votre chemin lors de la liste anti-sioniste en 2009, mais là c'est encore le cas, dieudonné.
00:01:12Je suis passé, j'ai été condamné au mois de janvier à cinq ans d'inéligibilité, donc j'ai
00:01:20fait appel et je me suis présenté là, donc là je suis en appel en fait, je me disais pourquoi ils
00:01:26veulent pas que je me présente, je vais me présenter, ce qui est la réaction pour à mon
00:01:31avis la plus la plus saine et donc j'ai hésité un temps et puis j'ai des contacts et des amis
00:01:41très très proches en Guadeloupe et en Martinique d'ailleurs, et donc j'ai été surpris comme tout
00:01:48le monde par cette dissolution et je me suis dit j'y vais et donc là ils ont un problème, ils ont
00:01:55un énorme problème, c'est à dire qu'ils sont face à une population qui n'obéit pas, une population
00:02:01qui en a marre, une population qui ne comprend pas qu'on envoie des milliards à l'Ukraine et qu'on
00:02:08n'a pas d'eau potable en Guadeloupe, ils comprennent pas, ils comprennent très bien que la guerre de
00:02:14Poutine contre l'Occident, ben ils sont plutôt du côté de Poutine ces gens là, c'est à dire cet
00:02:21Occident, qu'est ce que cet Occident a offert au peuple guadeloupéen ? Rien, des promesses, des mots,
00:02:29mais rien, alors que les BRICS insufflés par la Russie, par la Chine, par l'Inde, par l'Afrique du
00:02:39Sud, par des pays émergents qui ont des taux de croissance incroyables, alors que l'Occident est
00:02:46en train de s'effondrer, eh bien il y a un courant, il y a un vent que le sionisme n'a pas vu arriver
00:02:54et je crois qu'il va d'abord arriver par les Domtom et par la Guadeloupe et j'espère être dans ce train
00:03:02là, parce que ici tout est sous contrôle, tout est sous contrôle, ici c'est, ici tout est truqué,
00:03:10tout est sous contrôle et puis surtout il y a un repli, il y a une sorte de la France
00:03:18black, blanc, beurre, c'est fini ce temps là, là on est dans une France judéo-chrétienne, je sais même
00:03:24pas pourquoi ils ont mis le mot chrétien, et on est dans une France maintenant, les blancs
00:03:30vont devenir le bouclier du reste du monde, c'est un peu l'impression qu'on en a, en tout cas je
00:03:37pense qu'en Guadeloupe et dans les 10 îles c'est bon, on a on a payé l'addition, là maintenant il faut
00:03:43qu'il y aille, alors croyez-moi bien que ça fait pas plaisir aux Hayotes et à tous les béquets, et je
00:03:48tiens à dire que c'est grâce aussi à ces discussions où j'avais eu avec Jean-Marie Le Pen d'ailleurs,
00:03:56je lui avais expliqué le système béquet, il n'était pas au courant parce que le système béquet aidait
00:04:01la gauche, la droite mais jamais le Front National, et peut-être que ça a changé depuis Marine, je
00:04:06sais pas, mais en tout cas il avait, c'était le seul à dénoncer ce système là, et ça a fait ces
00:04:13petits, et je pense que Marine Le Pen, c'est un peu grâce à moi, mais Marine Le Pen a certainement
00:04:19bénéficié, mais là ils vont avoir l'occasion de voter directement pour moi, donc on va voir
00:04:30comment ça se passe. Mais c'est vrai que lors du Covid, la vaccination, c'est vrai que les Antilles ont
00:04:36été des grands résistants, ça a été assez incroyable, je peux en parler parce que du côté de mon père
00:04:42c'est la Martinique, et aucune personne du côté de mon père ne s'est fait vacciner, aucune, et c'est
00:04:50comme ça, il y a vraiment une réelle résistance, et c'est vrai qu'à un moment donné, justement ton
00:04:56bracelet, c'est vraiment ces chaînes qu'on te met au pied, c'est vraiment un symbole, et ça donne
00:05:04vraiment envie de se libérer. C'est exactement ça, et tu sais qui ils avaient choisi pour
00:05:10représenter et parler des vaccins, c'est la fille Ayotte, ce qui symboliquement, c'est incroyable
00:05:17d'avoir fait ce choix. Les Antilles, c'est un laboratoire de l'esclavage, c'est-à-dire que
00:05:26c'est à partir de là, s'ils voulaient, qu'ils ont étudié comment gérer les gilets jaunes, les français,
00:05:30les blancs de métropole, mais c'est en train de péter, la France est en train de perdre
00:05:38l'Afrique, et elle va perdre, on le voit en Nouvelle-Calédonie, et ça sera pareil aux Antilles,
00:05:44et c'est dommage, parce que tous ensemble, on avait la possibilité de créer quelque chose
00:05:50extraordinaire. Si les Antilles peuvent entraîner la France dans les BRICS, ce serait
00:05:56extraordinaire, mais bon. En fait, on a fait cette proposition égalité et réconciliation, et
00:06:03aujourd'hui, on voit que les gens qui nous ont combattus amènent la France au bord de la guerre
00:06:09civile, on y est presque, et puis si on élargit à l'Ukraine et à la Palestine, guerre civile en
00:06:14France, guerre mondiale, et on voit bien qui pousse à la guerre civile et à la guerre mondiale. Je suis
00:06:19désolé, mais il n'y a même pas besoin de le dire, il suffit de regarder, à un moment donné,
00:06:23c'est voilà, vous regardez. Et ce qui est triste, c'est que nous, ça fait quand même dès 2003,
00:06:28qu'on disait, il y a une autre voie possible, faites attention, ça finira mal, vous avez beau
00:06:35avoir tous les pouvoirs, toutes les capacités dialectiques, etc., à un moment donné, il y a
00:06:39le poids du réel, c'est-à-dire ce que Lénine appelait l'éternel retour du concret, c'est qu'à
00:06:44un moment donné, il faut payer l'addition. Et là, malheureusement, on s'en approche.
00:06:49Mais cette autre voie possible, elle est là ?
00:06:52Elle était là en 2003, mais elle est là encore.
00:06:56Mais le problème, c'est pour ça qu'il faut que tout le monde s'émancipe de la même tutelle,
00:07:00parce qu'on voit bien qu'aujourd'hui, il y a Glucksmann qui fait le gendarme à gauche,
00:07:05on voit que Marine à droite, à la limite, fait elle-même le boulot, et tout ça pour se faire
00:07:12accepter toujours par la même petite élite qui, en réalité, n'a pas intérêt à ce que la
00:07:18réconciliation ait lieu. C'est ce que j'expliquais à Zemmour, c'est un peu maladroit d'avoir appelé
00:07:22son parti Reconquista, Reconquête. Comment s'est finie la Reconquista en Espagne ? Rappelle-toi,
00:07:28comment elle s'est finie ? Voilà, par l'expulsion à la fin de ceux qui avaient joué double et triple
00:07:35jeu. Et c'est d'ailleurs pour ça, je crois, qu'il y a eu une naïveté chez Zemmour et qu'en fait,
00:07:39le CRIF n'a pas voulu de la proposition de Zemmour. Je rappelle que c'est le CRIF qui a décrété que
00:07:44Zemmour était un pétainiste et un antisémite, et c'est eux-mêmes qui l'ont marginalisé parce
00:07:48qu'ils ont peur, ils avaient même peur de la proposition de Zemmour, qui était de dire,
00:07:52finalement, la France de pétain quand on y regarde de plus près, etc. C'est-à-dire qu'on est quand
00:07:57même face, aujourd'hui, à des gens qui ont le pouvoir en France, alors qu'ils sont infiniment
00:08:01peu nombreux et infiniment peu français, et qui ne savent pouvoir se maintenir que par la division
00:08:06et un chaos de plus en plus aggravé, mais qui se voit aussi de plus en plus. C'est pour ça qu'on
00:08:10est dans une période qui nous a donné raison et qui, en même temps, est triste parce que,
00:08:15nous, notre proposition, c'était, je le rappelle, égalité et réconciliation. Ce n'était pas
00:08:20baston jusqu'au bout et chaos. Alors que là, on a un président de la République qui nous parle
00:08:29de guerre civile. Ce n'est plus seulement Éric Zemmour. Oui, Éric Zemmour est plus respectable,
00:08:36se trouve, que Macron. Alors messieurs, un dernier mot sur l'année 2010, parce que je vous rappelle
00:08:45qu'on fonctionne de manière chronologique, et je voudrais juste qu'on termine sur l'affaire
00:08:51Bourarache, parce que je voudrais qu'on évoque rapidement, en fait, la femme de Saïd Bourarache,
00:08:56qui est Nathalie Potignon, qui, elle, n'a pas d'origine marocaine, qui est française, et pourtant,
00:09:04dans cette histoire, elle n'a pas été soutenue. Comment vous pouvez l'expliquer, ça ? Par la peur,
00:09:11la peur, et puis aussi le côté prolétaire. N'oubliez pas ça, si on est des petits gens,
00:09:15c'est que ça n'excite personne, la misère et la souffrance de la misère. Des gens qui sont
00:09:24fragiles, qui ne s'expriment pas très bien. Voilà, donc nous, on a fait ce qu'on a pu. Moi,
00:09:29je me rappelle, on avait collecté pour elle 10 000 euros. Elle n'a même pas pu bouger.
00:09:34Ils ont bloqué. Elle n'a pas pu encaisser le chèque, je crois, à la fin. Non, mais nous,
00:09:40on l'aidait comme on pouvait. Ça l'avait aidée. Mais je crois qu'effectivement, en plus de ça,
00:09:45oui, elle s'était même fait voler par des salopards. Qui lui disaient de se méfier de
00:09:52Soral parce que c'était un sanglant. Et malheureusement, fragile, elle s'est un peu
00:09:56laissée faire. Ils lui ont volé le pognon. Ils ont même volé l'argent de l'avocat d'Angleterre.
00:10:00Oui, c'est ça. Et il y avait quand même aussi, autour de la main d'or, une bande de rapaces.
00:10:04Parce qu'il y a quand même une racaille. Je veux dire, il y a des gens de bonne volonté,
00:10:08puis il y a quand même une racaille. Et il y a une racaille ethnique, il faut le dire.
00:10:11Oui, c'est vrai.
00:10:11Qui ont été élevés d'ailleurs par SOS Racisme dans la logique de racaille ethnique,
00:10:16c'est-à-dire indigèna-caïda. C'est-à-dire que l'offre qui a été faite à ces jeunes de banlieue
00:10:23était toujours une offre de soumission, de mensonge et de double standard. Et malheureusement,
00:10:28on va dire que c'est l'effet du colonialisme. C'est-à-dire qu'il y a la laideur du colonisateur
00:10:33et puis il y a aussi la laideur du colonisé. C'est-à-dire que c'est deux laideurs en symétrie.
00:10:36Celui qui est toujours en train… C'est très bien montré dans Pépé le Moko,
00:10:39tu sais, le personnage de l'indicateur de police, tu sais, qui a intégré que son seul avenir social
00:10:45dans un monde colonisé, c'est de faire le traître pour le colonisateur. Et malheureusement,
00:10:51à la main d'or, ça a été aussi le laboratoire de ça où moi je l'ai pris beaucoup plus dans la gueule
00:10:55parce que j'étais le blanc. Le blanc, donc je restais quand même à un moment donné quand
00:10:59il fallait s'en prendre à quelqu'un. Le méchant blanc avec une idée presque essentialisée et
00:11:04raciale, donc malin, manipulateur, intelligent et donc ennemi radical. Et à un moment donné,
00:11:09j'ai dû encaisser quand même tous ces coups-là parce qu'il y avait aussi le côté très sympa
00:11:13des mecs qui venaient armés de Spartacus, l'honneur, la dignité. C'est pour ça que j'aimais bien à
00:11:19l'époque d'ailleurs plutôt les musulmans que les non-musulmans parce qu'ils avaient une
00:11:22verticalité et des valeurs beaucoup plus que ceux qui étaient issus du SOS Racisme, c'est-à-dire
00:11:28du département du PS pour racailles ethniques qui a donné après on sait très bien les
00:11:34Jodaltons et tout ça que je me suis pris dans la gueule jusqu'à la fin. Je dirais que que ce soit
00:11:43blanc ou noir, les traîtres n'ont pas manqué. Oui, il n'y a pas de couleur pour ça, il n'y a pas de
00:11:48race. Il y a l'aristocratie de l'esprit, c'est pour ça que j'aime bien Guénon où les gens se
00:11:53retrouvent sur une grandeur d'âme et là il n'y a plus de couleur, c'est ce que je disais dans le
00:11:57sport. Quand un mec joue bien, tu ne regardes pas s'il est noir ou blanc, tu regardes s'il joue
00:12:00bien. Zidane, c'est un grand footballeur, je ne cherche pas à savoir s'il est cabille ou quoi que
00:12:04ce soit. Par contre, à un moment donné, il y avait le fait qu'une racaille, quand une racaille
00:12:09était originaire de cité, il avait comme dirais-je des excuses. C'est ce truc dégueulasse, tu sais,
00:12:13de dire en gros c'est normal que ce soit une racaille parce que, tu sais, comme s'il y avait
00:12:18quelque part une pente immorale chez ces gens-là et c'est ce que nous a vendu la gauche pendant
00:12:22des décennies et on pâtit encore de ça aujourd'hui dans les quartiers. C'est normal
00:12:29qu'ils soient délinquants parce qu'il y a d'autres voies que la délinquance, il y a la voie du combat,
00:12:34la voie de la dignité, la voie de l'élévation sociale et en fait on a maintenu, l'EPS, et on sait
00:12:40qui était derrière, on a maintenu ces gens-là dans ce qui était le prolongement de l'indigénat et du
00:12:44caïda colonial. Ils ont maintenu les colonies en banlieue en prétendant lutter contre des gens
00:12:51qui étaient des indigènes qui étaient en fait les blancs du Front National qui en prenaient plein
00:12:56la gueule sans vraiment comprendre la transformation de la société. Donc tout était mensonge, tout
00:13:00était inversé. On faisait passer les indigènes pour des halogènes. Et nous on a essayé beaucoup,
00:13:07avec d'ailleurs l'association avec Dieudonné, tu vois, c'est ce tandem improbable, de détricoter
00:13:12tout ce mensonge qui avait été mis en place par la Mitterrandie et on sait qui était derrière et
00:13:17on y est arrivé partiellement, on en a pris plein la gueule et moi du point de vue du blanc,
00:13:23parce que j'avais contre moi l'extrême droite racialiste et les racisés qui m'aimaient pas
00:13:28pour des raisons pratiquement raciales. Mais aujourd'hui on a quand même beaucoup semé dans
00:13:33l'esprit des gens, c'est-à-dire que dès qu'on est face à un type originaire de banlieue qui a
00:13:37un certain niveau d'intelligence et qui a un parcours aussi de réussite parce qu'il s'est
00:13:42bougé le cul, il n'a pas fait que rentrer et sortir de prison, il y a toujours un respect pour
00:13:49le travail qu'on a fait et toujours un respect de qui je suis. Il n'y a aucun doute là-dessus,
00:13:53c'est pour ça que j'ai pas du tout l'impression d'avoir été victime d'une injustice globale ou
00:13:58que j'ai des regrets. En réalité c'est un parcours dont je suis très content et même encore
00:14:04aujourd'hui tous les jours et notamment à ER avec les gars qu'on a à ER, les gars qu'on a aidé à
00:14:10Eclore, les gars qu'on a aidité. Ça se passe en réalité très bien, le problème c'est toujours
00:14:14les mêmes salopards en face et puis les mêmes dégâts collatéraux. Alors on va avancer messieurs,
00:14:23et là on arrive à l'année 2011 qui marque l'intervention militaire en Libye, on y arrive,
00:14:30cette intervention qui durera du mois de mars au mois d'octobre de la même année, et là dès le
00:14:35début vous décidez de vous rendre à Tripoli dès le mois de mars en espérant rencontrer le
00:14:42colonel Kadhafi et surtout c'est un signe de protestation de votre part. Qu'est-ce que vous
00:14:47attendez exactement de ce séjour ? J'y vais avec une personne qui s'appelle Ginette Scandrani,
00:14:54personne que je connais bien, une amie qui connaissait très bien le colonel Kadhafi de
00:15:03l'époque du FLN et tout ça, et donc puisqu'elle était très engagée aussi militante quand elle
00:15:10était plus jeune pour l'Algérie indépendante, et donc on est allés là-bas, c'était vraiment
00:15:20incroyable, j'étais avec mon fils, il avait 15 ans à cette époque-là, et donc je me souviens qu'on
00:15:28était sur la route, on éteignait les lumières, il sait où il va le mec, et puis on voyait les
00:15:33traits verts, et puis on arrive dans le bunker de Kadhafi, et donc là il nous montre les bombes
00:15:41qui venaient de l'OTAN, et puis Kadhafi était à quelques mètres là, et puis alerte, donc je prends
00:15:50la parole à un moment donné, puis juste à la fin où je prends la parole, donc alerte générale,
00:15:55je sais plus quoi, il y a encore des avions qui arrivent, c'était un truc de fou, on était
00:15:59quelques artistes, et en fait moi évidemment j'étais déjà contre l'OTAN, contre le bombardement de
00:16:08l'Afrique par l'OTAN, et derrière évidemment Bernard-Henri Lévy et tous ces gens-là,
00:16:16et Kadhafi était aimé par son peuple, c'était le dernier grand roi d'Afrique, les Africains
00:16:23subsahariens venaient faire leurs études à Tripoli, donc là à partir du moment quand je suis
00:16:28reparti d'ailleurs, il y avait des files indiennes d'Africains qui partaient, parce que ça devenait
00:16:33un combat ethnique, il faut savoir qu'en fait à Benghazi c'était anti-noir, Kadhafi était vu
00:16:42comme un mec qui donnait trop au peuple noir et tout ça, et donc c'était vraiment un mec qui
00:16:50était aimé, et qui avait permis aux Camerounais notamment d'avoir accès aux satellites, une
00:16:58téléphonie moins chère, enfin bon, il avait réalisé, puis il s'apprêtait à réaliser une
00:17:07monnaie adossée à son stock d'or qui a été braquée ensuite, donc bon ça a été un tournant, et puis
00:17:14après une fois qu'ils ont complètement anéanti ce pays et la famille Kadhafi, et bien il y a eu
00:17:21les stocks d'armes de l'armée libyenne qui se sont répandus un peu partout dans le Sahel, et on a
00:17:27eu Boko Haram, et on a eu un terrorisme incroyable, et dans le nord Cameroun ça a été
00:17:33la folie, donc j'étais très content d'être là à ce moment là, même si c'était
00:17:38dangereux, j'étais avec mon fils et j'avais un peu peur pour lui surtout, et puis il y avait
00:17:45Thierry Meyssan qui était là d'ailleurs, qui restait un peu plus longtemps, et qui a bien failli y passer,
00:17:49il est resté jusqu'au dernier moment dans cet hôtel. Il faut quand même dire que si, que normalement pour ce qu'a fait
00:17:56Bernard-Henri Lévy en Libye, il devrait un jour se retrouver à un deuxième Nuremberg, pour vraiment,
00:18:05c'est crime de guerre, crime contre l'humanité, là il a du sang sur les mains par centaines de
00:18:10milliers, c'est un type qui mérite de finir comme ont fini les leaders du
00:18:17national-socialisme allemand. Et il a vraiment été à l'origine d'une épuration ethnique des Noirs
00:18:24subsahariens de cette zone du Maghreb, qu'il faut être clair, de toute façon le Maghreb c'est pas
00:18:30facile pour les Noirs subsahariens, il y a un racisme ambiant, et Kadhafi avait réussi à réguler ça.
00:18:37Par son argent, Kadhafi maintenait la paix civile entre l'Afrique subsaharienne et l'Afrique saharienne,
00:18:44et dans la stratégie des mondialistes de faire déferler sur l'Europe occidentale ce qu'on
00:18:48appelle les migrants, le verrou qui empêchait ça, très intelligemment, c'était Kadhafi avec son argent,
00:18:53et Kadhafi a été assassiné et son régime a été détruit pour que puisse se passer cette déferlante
00:18:58des migrants. Même un crétin d'extrême droite devrait comprendre que c'est Kadhafi qui protégeait
00:19:05l'Europe blanche à Lampedusa, et qui nous protégeait de cette catastrophe organisée, horizontale,
00:19:12où il n'y a que des perdants, il n'y a que des perdants à la porte de la chapelle, il n'y a pas de
00:19:16winner à la porte de la chapelle, c'est le chaos. Et ça c'est Bernard Lévy qui l'a fait en conscience,
00:19:21Sarkozy qui l'a fait pour ne pas rembourser les 600 briques qu'on lui avait prêtés,
00:19:25sans doute parce qu'il ne faut pas confondre le pouvoir et la politique, ça c'est très important,
00:19:30les gens qui maîtrisent, qui ont le pouvoir ne sont pas les représentants politiques,
00:19:36les représentants politiques sont des exécutants, c'est-à-dire qu'à un moment donné il faut
00:19:41chercher pourquoi à un moment donné Bernard Lévy a imposé la guerre à Sarkozy, alors qu'on avait
00:19:47tout à y perdre sur le long terme, et d'ailleurs on est en train de tout perdre en Afrique à cause
00:19:50de Bernard Lévy, qui je le rappelle est un héritier de la déforestation du Cap-Bressieux en Afrique,
00:19:57du Cameroun, très précisément du Cameroun, et puis effectivement toutes les armes ont déferlé
00:20:04sur toutes les milices soi-disant extrémistes islamiques qui sont aux services des amis de
00:20:12Bernard Lévy, on le sait très bien, parce que aussi si on doit aller vite, n'oubliez pas qu'on
00:20:17est allé aussi au Liban pendant la guerre de 2006 avec Dieudonné, on était ensemble à Alep,
00:20:24on était aussi ensemble en Syrie au début de la guerre en 2011, on était à chaque fois pour
00:20:30voir qui faisait quoi dans l'organisation du chaos, dont peut-être on est en train de sortir
00:20:35grâce aujourd'hui au travail de qui, des chinois, des russes, des iraniens, et qui ramènent toujours
00:20:41à quoi ? à maintenir le pouvoir totalement illégitime, brutal et mensonger de l'entité
00:20:47sioniste, parce que quand on boucle la boucle, on voit que voilà, donc en fait, à l'air de rien
00:20:54avec notre petit bricolage à nous, on a toujours fait de la grande politique en réalité, et d'ailleurs
00:21:00aujourd'hui on est reconnu pour ça, puisque quand je vois que je suis cité par Aziza, par Bernard Lévy,
00:21:06on avait le premier ministre sur la gueule, le fameux quand même, qui essaye de revenir par
00:21:11ses fenêtres, le Vance, je veux dire, on a mené un combat politique de premier plan avec des moyens
00:21:17infinitésimaux, face sans doute à la mafia la plus puissante du monde, c'est pas la mafia
00:21:24italo-sicilienne, ça c'est pour Hollywood, et on est toujours là quand même, toujours vivant,
00:21:31on a pris beaucoup de coups, et donc voilà, le message d'espoir il est là, parce que nous on
00:21:35nous a toujours dit vous allez mourir bientôt, il y en a qui nous disent comment c'est que vous n'êtes pas encore
00:21:38mort, si vous n'êtes pas mort, c'est pas vraiment le boulot, je rappelle que Mandela a fini président
00:21:43quand même de l'Afrique du Sud, voilà, il y a des gens qui aiment bien que ce soit très
00:21:49simple, tu combats tes morts, on est beaucoup persécuté, beaucoup travaillé, beaucoup harcelé,
00:21:55exactement comme les opposants dans les régimes totalitaires à l'époque, qu'on décrit
00:22:00tellement bien aujourd'hui, parce que ça n'a plus d'importance, on les psychiatrisait, on ne les
00:22:04tuait pas, on les transformait en demi-fous, en désespérés, on préfère pas vous pousser au
00:22:10suicide, ou à l'acte délirant, c'est plus intelligent, parce que ça laisse moins de traces,
00:22:14tu citais Mandela, et c'est amusant, parce qu'effectivement il a fini après 27 ans de
00:22:21prison, il a remercié qui en premier ? Kadhafi, incroyable, il est ressorti, et quand il est mort,
00:22:32le seul pays qui ne s'est pas déplacé, c'était Israël, et c'était Netanyahou en disant qu'il
00:22:38n'avait pas assez d'argent pour se déplacer, alors justement parce que la guerre en Libye,
00:22:45c'est le duo Sarkozy-Béchel, et ce dernier dira dans son livre « La guerre sans l'aimer »,
00:22:51parce que Béchel est comme ça, il affirme le 11 novembre 2011 « être engagé en Libye en tant
00:22:58que juif et sioniste, j'ai porté en étendard ma fidélité en mon nom et ma fidélité au sionisme
00:23:04et à Israël ». Selon vous, quel était le rôle de Béchel en Libye ? Il était central.
00:23:11Oui, et puis le rôle de Kadhafi avait été central aussi. Alors après, c'est des sujets
00:23:16complexes qui demandent beaucoup de travail. Il se trouve que si Kadhafi est tombé aussi,
00:23:20c'est parce que d'abord il régnait depuis longtemps, il avait un peu consacré fils le
00:23:23pouvoir qui n'était pas au niveau, et à un moment donné il a commis une erreur stratégique je crois,
00:23:27c'est de se désengager de la cause palestinienne et de prendre langue avec Strauss-Kahn sur l'idée
00:23:35de faire échapper le FMI au dollar. Il y avait cette idée, ça c'est peut-être des dossiers que
00:23:42vous connaissez pas, mais il y avait un dialogue entre Kadhafi et DSK sur dédollariser le FMI. Et
00:23:51ça, Kadhafi a pensé peut-être que ça lui assurerait ses vieux jours alors qu'en fait c'est
00:23:55ce qu'il a condamné à mort. Il y a eu plusieurs choses, un de ses fils qui a négocié avec les
00:23:59milices islamistes et qui n'a pas été au niveau, ses fils aussi qui étaient beaucoup à Genève dans
00:24:08les boîtes de nuit et qui pensaient finalement que les maîtres du monde sont dans une relation
00:24:12pacifiée par le niveau de revenu, alors qu'en réalité Saddam Hussein a vécu exactement le
00:24:17même genre de constats à ses dépens, c'est qu'à un moment donné on n'oublie pas ce que vous avez
00:24:22fait pendant des années et des années, et Kadhafi a été celui qui finançait la cause palestinienne
00:24:26pendant des décennies et des décennies, et là il s'était recentré sur l'Afrique, c'était le roi des
00:24:31rois, il voulait faire le dinar or, le satellite, et il s'est dit on me laissera un peu tranquille, et
00:24:37comme il avait les plus grands fonds souverains du monde, il était très très riche, et d'ailleurs de
00:24:40cette richesse il faisait profiter son peuple, on n'a jamais vu un migrant libyen en Europe, parce que
00:24:46les libyens restaient chez eux, ils avaient telle qualité de vie, de telles infrastructures, qu'on
00:24:52n'a jamais vu un libyen mendier, et il faut que les gens, moi j'étais l'éditeur du petit
00:24:56livre vert, il faut savoir ce que c'était que la jamaïria, et ce que c'était que réellement,
00:25:00il y a deux régimes qui m'ont intéressé, c'est le jouché de Corée du Nord, où on est aussi allé
00:25:06avec Dieudonné, et la jamaïria, c'est-à-dire cette synthèse de l'islam et du socialisme
00:25:13qu'avait fait Kadhafi, qui était un laboratoire très intéressant, et pareil il a fallu rayer de
00:25:19la carte cette expérience libyenne qui était très intéressante, et qui aurait pu servir de modèle
00:25:23aux autres pays, il suffisait de survoler la Libye, il y avait ces ronds verts dans le désert,
00:25:31il avait ramené de l'eau, enfin c'était... Le marché du pétrole avait été mis au service du
00:25:36développement du pays, et du développement de son peuple, et c'est ça qui est insupportable
00:25:41au maître du monde, c'est que normalement si tu as de l'argent par exemple par la rente pétrolière,
00:25:44tu dois acheter des Rolls en or, mais tu ne dois surtout pas élever le niveau d'intelligence de
00:25:50ton peuple, créer des élites, et même un type comme Saddam Hussein qui a essayé ça quand même
00:25:54pour son pays, il faut voir ce qu'était l'Irak de Saddam Hussein avant qu'elle soit entièrement
00:25:57ravagée, et après la destruction du régime de Saddam Hussein, c'était un pays où beaucoup
00:26:03beaucoup de l'argent du pétrole était investi dans le pays lui-même, même s'il y avait un chef
00:26:07autoritaire, il a fallu que l'occident collectif rase toutes les infrastructures, et les ramène
00:26:11je dirais au Moyen-Âge, d'ailleurs en pillant aussi le musée qui montrait que le berceau de
00:26:16la civilisation était l'Irak, rappelez-vous le pillage du musée de Bagdad, donc il y a toujours
00:26:24cette constante historique, on va pas parler d'autres exemples qui seraient trop compliqués
00:26:28à comprendre, c'est quand un chef d'état sort du lot en disant voilà ce qu'on peut faire de la
00:26:33richesse d'un pays, et qu'il le fait bien et que ça peut donner envie aux autres, les élites
00:26:38mondialistes que je dirais satanistes là se coalissent, se réunissent, c'est-à-dire celui-là, il faut qu'on
00:26:43le tue, et non seulement que lui meurt, mais qu'on réduise son pays en cendres et en poussières pour
00:26:49que ça ne vienne plus à l'idée de personne, non seulement des chefs d'état pendant des décennies,
00:26:53et que le peuple pense que ce leader est responsable du chaos, alors qu'en fait on lui a
00:26:57infligé un chaos parce qu'il avait une solution alternative à la solution de la dette on va dire,
00:27:02à la solution de la puissance bancaire, à la solution de la couronne d'Angleterre, à la solution
00:27:07de Wall Street, à la solution de ces élites là qui sont encore en place aujourd'hui et qui se
00:27:12sentent un peu déstabilisés par l'alliance Poutine Xi Jinping voire même Trump, si on veut être
00:27:17un peu dans l'espoir, j'aime beaucoup Candice Owen en ce moment, que je suis beaucoup, je ne sais pas
00:27:22si Dieu donnait tu me suis, et qui aurait peut-être le ticket avec Trump, tu sais qu'il y a des
00:27:28t-shirts en ce moment, elle serait vice-présidente avec Trump, ça c'est comme Quesnel,
00:27:33pour ceux qui comprennent pas trop Trump, il y a quand même, quand on voit Trump, quand on voit
00:27:39Biden père et fils et qu'on voit Trump en face, on se dit, il y a quand même des types, ça fait
00:27:43quand même un peu plaisir, toute proportion gardée évidemment, mais dans ce monde, il y a des types
00:27:48qui essayent de faire moins mal que les autres, moins mal que les autres, et bon, soit on est
00:27:53totalement désespéré, soit on est totalement religieux, soit on essaye de faire levier,
00:27:58et en ce moment je vous dis, moi je fais levier en regardant un peu du côté de Candice Owen et de
00:28:04Trump, du côté de Poutine et des BRICS, et c'est vrai que l'espoir politique, il est plutôt là
00:28:09quand même, et l'air de rien, c'est ces BRICS qui avançaient, c'était déjà notre, quand on était
00:28:16en Syrie, quand on était au Liban, quand on était en Corée du Nord, on était déjà sur ce projet là,
00:28:21d'alternative radicale par le sud global, à ce qu'on appelle l'Occident collectif. Et si la
00:28:27France basculait, ce serait extraordinaire, parce que la France, c'est une réputation,
00:28:36c'est une grandeur, ça ferait basculer le jeu. C'est le dernier chapitre de mon dernier livre,
00:28:42pour ceux qui l'ont lu, la Comprendre l'époque, pourquoi l'égalité, le dernier chapitre, c'est
00:28:46à dire voilà, la France a une mission qui est à la fois la fille née de l'église et mère des
00:28:50révolutions, pourrait renouer avec son prestige et ce qui faisait son respect, si elle se retrouvait
00:28:54du bon côté du combat, ce qui n'est pas le cas pour l'instant, mais il y a des forces qui travaillent,
00:28:58mais on est toujours là pour faire avec nos petits moyens ce travail, voilà. Donc écoutez,
00:29:06on va passer à 2013, mais c'est vrai qu'il faut rappeler quand même que Gaddafi, c'était quand
00:29:11même un très grand homme, qui a fait énormément de choses, parce qu'on parle de l'eau gratuite,
00:29:18mais la Libye, c'est la Libye, pour avoir de la flotte, c'est chaud, et il avait fait ce projet
00:29:24de la grande rivière artificielle, qui permettait aux Libyens d'avoir l'eau gratuite, mais c'est
00:29:30complètement dingue, c'est vraiment un projet incroyable, c'est l'un des plus gros projets de
00:29:35l'humanité, les produits alimentaires subventionnés, prêts sans intérêt, allocations mensuelles, emploi
00:29:41garantie, éducation gratuite, enfin c'était le pays rêvé, il fallait le rayer quoi, c'était
00:29:47en tout cas hommage à Gaddafi, et écoutez, on va passer en 2013, et 2013, c'est la quenelle,
00:29:56alors il est important de replacer les choses dans leur contexte, la quenelle est un phénomène
00:30:02incroyable, tout le monde la pratique, que ce soit les personnalités comme Tony Parker, Anelka,
00:30:07Bigard, Barthez, Ramzi, Nasri, Clara Morgan, Jérôme Le Banner, et même Astérix Obélix au
00:30:15parc Astérix, tout le monde fait la quenelle, les soirées, les photos de classe, alors c'est
00:30:21vraiment un phénomène, et aussi les mecs du GIGN, les mecs du RAID, les pompiers, et oui il y avait
00:30:29les pompiers, c'est vraiment phénoménal, c'est vraiment phénoménal, il y a une des quenelles
00:30:36les plus extraordinaires pour moi, c'était dans les prisons, où il y avait un gardien qui s'était
00:30:42fait interpeller par sa hiérarchie, parce qu'il avait fait une quenelle, et tous les détenus
00:30:49avaient fait une quenelle pour le soutenir, ils avaient fait une photo, et ça c'était incroyable,
00:30:53c'est à dire que des deux côtés de la porte, les gens se glissaient des quenelles, c'était
00:30:58effectivement un phénomène incroyable, alors comment expliquer justement, parce qu'on ne se
00:31:03rend pas compte, il faut vraiment se remettre dans le contexte, mais moi ma nièce, à l'époque elle a
00:31:0713 ans, elle est au collège, les gamins, il y a des photos de classe entière, où les gamins font des
00:31:13quenelles, tout le monde fait des quenelles, à la télé on parle de quenelles, il y a les maisons
00:31:18de poker, tout le monde fait des quenelles, et comment expliquer cet engouement ? Rappelons-nous surtout que
00:31:23les associations juives dénonçaient les types qui faisaient des quenelles sur leurs lieux de travail,
00:31:27en exigeant, en donnant leur nom, leur adresse, leur employeur, pour qu'ils soient chassés de
00:31:31leur boulot, c'est à dire qu'il y a eu une chasse aux quenelliers basée sur la délation, la menace
00:31:36qui s'est faite systématiquement à partir de 2012, parce qu'en 2012 le pouvoir a pris peur de l'ampleur
00:31:42de la quenellisation de la société française, je me rappelle, moi quand je voyageais, j'arrivais à
00:31:46l'aéroport, immédiatement tout le monde me faisait un clin d'œil une quenelle, des selfies, on me faisait
00:31:52passer tu sais par la file privilégiée, j'étais invité dans le cockpit pour regarder le
00:32:00paysage avec le pilote, parce qu'on savait que j'étais dans l'avion, au restaurant, les garçons
00:32:04de café, les chauffeurs de taxi, au commissariat même, j'arrivais suite à une agression pour porter
00:32:12plainte, parce qu'il y en a eu, et tout de suite c'était selfie quenelle au commissariat, tu vois,
00:32:15et le pouvoir a pris peur, et ils ont lancé des espèces de
00:32:22directives internes, en menaçant les gens qui faisaient des quenelles d'être cassés,
00:32:26ils ont cassé des carrières, ils ont terrorisé, et le virage c'est 2012, il y a eu réellement des
00:32:33notes internes qui sont passées dans tous les corps constitués, pour dire que la quenelle valait
00:32:37fin de carrière en gros, et ils ont cassé des mecs, parce qu'on avait des quenelliers à la
00:32:43préfecture de police, chez les CRS. Avant qu'on parle justement de cette chasse
00:32:50aux quenelliers, comment vous expliquez ce phénomène qui est devenu populaire en fait,
00:32:55pourquoi tout le monde a adopté ce geste finalement ? Ça je pense que c'est très difficile de
00:33:02l'expliquer, je pense qu'effectivement le fait que des artistes le fassent, que ça dépasse,
00:33:09que ça a été très compliqué pour eux, d'ailleurs je sais pas si vous vous souvenez, le parti
00:33:15socialiste au moment de l'élection de Hollande avait essayé de faire un geste, une sorte de double
00:33:26quenelle, donc on sentait bien qu'il y avait, ça je pense que n'importe quel créateur vous
00:33:32le dira, en fait à un moment donné ça ne vous appartient plus, il y a un truc qui sort et puis
00:33:37c'est, on peut pas, c'est comme ça, il y a eu quelques trucs comme ça que j'ai pu faire, avec
00:33:48le petit poney on en parlera aussi, mais la quenelle ça a été, en fait, je pense que les gens
00:33:57profondément ressentaient l'injustice que subissait Dieudonné, puisque ça avait été le comique le
00:34:01plus populaire de France, il était métisse, il venait de la gauche antiraciste, et les gens ressentaient
00:34:05bien qu'il en prenait plein la gueule par un pouvoir qui était un pouvoir mensonger et brutal
00:34:10et, comment dirais-je, illégitime d'une certaine manière, et c'était la manière d'exprimer en douce
00:34:16une solidarité envers Dieudonné qui ne pouvait pas exprimer clairement, et c'est pour ça que
00:34:21Jakubowicz, représentant de la communauté, entre autres choses, a dit que c'était un salut nazi,
00:34:25c'est-à-dire que maintenant, si vous faites ce symbole d'insoumission qui est très français,
00:34:31ça veut dire, c'est le mot de Cameroun, c'est merde, tu sais, alors il est allé quand même plus loin,
00:34:36il a dit que c'est un salut nazi, il fallait le nazifier, alors pardon Alain Sorel, il est allé plus
00:34:42loin, il a dit que c'est un salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la
00:34:47Shoah. Comment on peut penser à ça ? C'est du 100% là, oui. Alors Dieudonné, comment t'expliques
00:34:54cette définition de Jakubowicz, d'où ça lui vient ? Il a été obligé de mettre le paquet,
00:34:59parce qu'ici il fallait, pour inverser ce phénomène de société, il fallait taper
00:35:07fort, il fallait ressortir les mecs de la Shoah, il fallait les sodomiser, il fallait
00:35:12une image forte, et effectivement là… Ça sodomisait plutôt symboliquement les rentiers de la Shoah,
00:35:19et là il y a eu tout ce brisement, tu vois, entre les victimes de la Shoah, les rentiers ne sont pas les victimes,
00:35:27c'est ça le vrai problème de cette communauté. Il n'y a jamais eu aucun rapport avec la Shoah,
00:35:32non non, c'est une invention, une pure invention, mais je vous dis, c'est-à-dire qu'il y a
00:35:40des phénomènes de société, et il n'est pas terminé, puisque le week-end dernier, c'était
00:35:46la 16e édition, le bal des quenelles, et d'ailleurs Alain a reçu ça, c'est le plus décoré des
00:35:53quenelleurs, je ne sais plus combien t'en as d'ailleurs Alain, tu sais ? Je vais en avoir 6 ou 7, et celle que je garde,
00:36:00parce que je ne peux pas toutes les accrocher, j'en garde une là, qui est au sommet de ma bibliothèque,
00:36:03c'est celle qui a coûté le plus cher, c'est la quenelle la plus chère du monde, c'est une quenelle
00:36:08à 32 000 euros quand même. C'est pas mal. Après d'ailleurs, j'ai pris un an de prison ferme, devant le tribunal de Colmar,
00:36:17qui est en plus un tribunal administratif, c'est-à-dire que l'instrumentalisation de la justice, en dehors de tout cadre légal
00:36:22de cette communauté à qui tout est permis, fait que pour un geste qui n'a aucune définition
00:36:28juridique, tu peux prendre un an de prison ferme, parce que quelqu'un te prend en photo, quand tu
00:36:35fais ce geste-là, devant la plaque d'un tribunal administratif à Colmar. Dans un premier temps, je suis
00:36:39relaxé par le tribunal, parce qu'il n'y a même pas matière à poursuivre, et après il y a, tu sais,
00:36:44les réseaux qui se mettent en place, et en appel, je prends un an ferme, un an ferme, et on nous parle
00:36:50de la Corée du Nord, on nous parle des dictatures, on nous parle des vilains mollahs iraniens, enfin je veux dire,
00:36:54à un moment donné... Alors en termes de prison, je pense que c'est la... Mais l'amende, la quenelle la plus chère,
00:37:02elle a été, quelques années plus tard, c'est Nicolas Anelka. Incroyable Nicolas Anelka.
00:37:08Il avait d'autres reprises, c'est retenu, c'est retenu sur sa compte. Oui, oui, incroyable, incroyable.
00:37:141 million d'euros. Je paye encore, je paye tous les mois, moi, parce que comme j'ai pas les moyens, j'ai un échéance-quai,
00:37:20et moi je paye tous les mois un certain nombre, une certaine somme d'argent, pour épurer ma dette,
00:37:26qui est quand même, qui se monte à plus de 450 000 euros, pour du délit d'opinion,
00:37:31et toujours le même, quand on me dit, vous avez été condamné 22 fois, j'ai été condamné 22 fois,
00:37:36pour la même chose, par les mêmes, parce que simplement, je refuse d'abjurer, je refuse d'abjurer, c'est tout.
00:37:42Je suis à 35, je crois, condamnation définitive. J'en suis à 1 en Suisse. Alors justement, parce que la quenelle,
00:37:49il y a la définition de Jakubowicz, et c'est vrai qu'au début, on se dit, ça passera pas, quoi.
00:37:57C'est tellement énorme, tout le monde se dit, ça passera pas, c'est impossible.
00:38:01Et en fait, petit à petit, ça passe. Pour une raison, c'est le matraquage médiatique,
00:38:07qui fait un boulot formidable, pour le coup, et commence la chasse aux quenelliers, quoi.
00:38:16Ah ben oui, oui, oui.
00:38:17Et là, tout le monde commence à se dédouaner, à s'excuser, à se dire, non, non, j'ai pas fait de quenelle.
00:38:25Il y a des condamnations, hein. Il y a des condamnations.
00:38:28Il y a des condamnations. Et là, comment ça se passe, dans votre tête, Dieudonné ?
00:38:34Parce qu'en fait, les gens vous lâchent, en fait. Les gens commencent à vous lâcher parce qu'ils ont peur.
00:38:39Mais non, ils m'appellent, ils m'appellent, ils me disent, Dieudo, est-ce que tu peux retirer la quenelle
00:38:43qui est sur le site de la quenelle ? Parce que, voilà, et les mecs, je te parle de Teddy Riner, de Ramzy,
00:38:50il y a des mecs qui, je me dis, Teddy Riner, il était déjà champion du monde,
00:39:02j'ai dit, qu'est-ce qu'ils peuvent te faire ? Eh ben, c'est les sponsors, les sponsors.
00:39:09Et c'est des carrières assez courtes, c'est des carrières assez courtes.
00:39:12Donc, qu'est-ce que tu veux que je lui dise ? On lui a retiré, on l'a retiré.
00:39:15Évidemment, on n'est pas là pour te… À un moment donné, on a cru qu'on pouvait aller jusque-là, quoi, s'amuser.
00:39:24Non.
00:39:25Alors, le pouvoir vous fait passer ça pour des crises de conscience morale, alors que c'est juste une démonstration
00:39:31de puissance, de coercition. C'est-à-dire qu'on se doute bien que Teddy Riner n'a pas retiré la quenelle
00:39:36parce que sa mère, comme pour Djamel Doubouz, lui expliquait que c'était un geste dégueulasse.
00:39:40C'est parce qu'à un moment donné, il y a des gens qui ont les moyens de retourner des figures comme Teddy Riner,
00:39:4710 fois champion du monde de judo, 110 kilos. Enfin, je veux dire, tu vois, à Colos, le type, ça devient en 5 minutes
00:39:53une petite fille, voilà. Et donc, en fait, sur le moment, c'est insupportable, mais sur le long terme,
00:39:58on voit bien qu'il y a des gens qui ont les moyens. Et puis surtout, quand ils font ça, ils s'humilient
00:40:02parce que Teddy Riner, si un jour ça bascule, il n'a pas oublié, lui, l'humiliation qu'on lui a fait subir
00:40:07quand le président de la fédé de judo lui a expliqué « baisse tes culottes », ça veut dire « baisse ta culotte »,
00:40:14ça veut dire « mon grand, tu baisses ta culotte », voilà. « T'es rien, t'es rien, c'est nous les boss ».
00:40:19Et c'est pour ça que souvent, je disais à cette communauté « moi, vous ne m'avez jamais humilié, vous ne m'avez jamais soumis,
00:40:23donc je ne suis pas très énervé. » Mais les types que vous avez soumis à humilier, qui ont été obligés de dire le contraire
00:40:28de ce qu'ils pensaient, comme les Hardison, les Yann Moix, le jour où ça va basculer, on va voir des gens
00:40:36d'une crue en haut et d'une réversibilité, d'une souplesse de hanche pour se retourner, moi, à la limite, j'aurais autre chose à foutre.
00:40:43Moi, voilà, vous ne m'avez pas déshonoré. Mais ceux que je connais, qui ont été obligés de se soumettre, de ramper,
00:40:51d'en faire des tonnes, je ne vais pas parler des Nolo, des Moix, etc., quand on sait d'où ils viennent, ce qu'ils pensaient
00:40:57et même ce qu'ils écrivaient, ceux-là, le jour où ils pourront se venger de l'humiliation qu'ils ont subie, ils le feront.
00:41:04Et malheureusement, c'est exactement ce qui se passe de façon récurrente et c'est ce qui se passera à nouveau.
00:41:08Et malgré tout, ça continue quand même, c'est ça qui est insupportable. On fait passer le message, il y a quand même une longue histoire
00:41:14qui est quand même une répétition, et des gens qui, sans doute, se disent qu'eux s'en sortiront, que ceux qui auront les ennuis,
00:41:22ce ne sera pas eux, parce que Bernard Lévy pourra toujours aller se planquer quelque part, il a des appartements partout.
00:41:26Mais par contre, le dentiste de Sarcelles, tu vois, qui a une clientèle à 80% maghrébine, en ce moment, d'ailleurs,
00:41:33on voit déjà ce genre de problème, effectivement. Ce sont les juifs du quotidien qui prendront pour Bernard-Henri Lévy.
00:41:38Et malheureusement, cette terreur à l'antisémitisme empêche aux gens de cette communauté de comprendre que la lutte des classes
00:41:46que Marx nous a enseignées, elle existe aussi chez eux. C'est que les intérêts des juifs d'élite ne sont pas les intérêts des juifs de base.
00:41:52Et malheureusement, l'antisémitisme, qui est une terreur organisée pour maintenir la communauté à l'intérieur et maintenir cette hiérarchie,
00:42:00empêche beaucoup, par le voile communautaire, de comprendre que le pire ennemi du juif du quotidien, ce n'est pas Alain Soral,
00:42:05qui dit juste égalité et réconciliation, et qui a autre chose à foutre, et qui n'a pas de projet.
00:42:10Je n'ai pas de projet. Je n'ai pas de projet de domination terminale. Dieu ne m'a pas envoyé un message avec un truc à accomplir
00:42:17qui serait dans un livre sacré. Je veux dire, je n'ai pas de projet. Mais les autres, en face, ils ont un projet,
00:42:23et ils se disent que si, par le martyr, ils peuvent augmenter dans l'élection, et que le martyr des uns fait l'élection des autres,
00:42:29vous voyez ce que je veux dire, ils continuent jusqu'au bout parce qu'ils savent qu'eux, hop, c'est simple,
00:42:36quand les nazis sont arrivés au pouvoir, les juifs de la grande bourgeoisie, de la sphère allemande,
00:42:41ils avaient l'argent, les moyens et la culture pour partir. Ils sont partis. Freud, il était à Londres, les autres sont partis aux États-Unis.
00:42:48Mais par contre, celui qui vivait au Moyen Âge, dans le Stettl poméranien, dans la Pologne profonde, et qui ne comprenait pas grand-chose à tout ça,
00:42:55il n'a pas compris ce qui le menaçait. Il n'a même pas compris pourquoi il y avait une colère, et des gens qui pensaient que…
00:43:01Et lui, par contre, effectivement, il a morflé. Et ceux qui se sont refaits la cerise sur leur dos, c'est encore les mêmes qui étaient partis en 1933,
00:43:13ils reviennent en 1946, et ça te donne effectivement la phrase de Jakubowicz. Et c'est ça la dialectique de l'élection et du martyr,
00:43:22c'est que ces gens-là vont jusqu'au bout, même s'il y a la catastrophe, parce que la catastrophe, elle n'est pas pour eux,
00:43:28et c'est par cette catastrophe qu'ils pourront encore revenir nous emmerder pendant 50 ans. Et ça, je te dis pourquoi je connais ce sujet-là,
00:43:34parce que tu as des lettres de rabbins polonais qui écrivent à la famille Bronfman aux États-Unis, ceux qui organisent l'antinazisme,
00:43:42et tu leur dis « vous ne vous rendez pas compte que nous, on est au milieu de cette phase de domination, vous nous sacrifiez ».
00:43:48Et la réalité, c'est que oui, et oui, ils sont sacrifiés. Et c'est ça que le message qu'on essaie de faire passer depuis des années,
00:43:54de façon très claire, en appuyant sur l'histoire, vous ne vous rendez pas compte ce que va vous coûter Bernard-Henri Lévis si ça continue comme ça.
00:44:00Parce que même un Jean-Luc Mélenchon, qui était quand même votre petit pote, il en a plein le cul. Alors quand à un moment donné,
00:44:06vous avez le double langage de Marine Le Pen qui sait quand même qui a persécuté son père pendant 50 ans,
00:44:12et vous êtes obligés de vous appuyer là-dessus, parce que Mélenchon, qui est quand même vénérable du Grand Orient,
00:44:17commence à en avoir plein le cul aussi de ne pas pouvoir dire ce qu'il pense de ce qui se passe en Palestine,
00:44:22parce que comme il aime bien Rima Hassan, il a du mal à encaisser ça, puis aussi parce qu'il vient de la coloniale,
00:44:29donc il aimait bien les petits beurres quand ses parents étaient quand même administrateurs coloniaux au Maroc,
00:44:34il ne faut pas oublier, il faut faire toute cette psychologie, n'est-ce pas ?
00:44:37À un moment donné, on a créé une espèce de bombe à retardement, et elle va péter dans la gueule de qui ?
00:44:44Quand on voit aujourd'hui que tout le discours des législatives, des juifs du quotidien, c'est « est-ce que c'est moins dangereux
00:44:49de voter pour le nouveau Front populaire ou pour Marine ? » C'est-à-dire qu'elle est le moins antisémite des deux.
00:44:54Et puis à un moment donné, t'as envie de lui dire « mon gars, si t'en es là pour essayer de prolonger ce que va être ta vie en France demain,
00:45:03il y a quelque chose qui a merdé quand même, il y a quelque chose qui a merdé depuis les années 60. »
00:45:07Et maintenant, rappelle-toi ce qu'on vous dit, nous, depuis quoi ? Depuis 2002-2003.
00:45:12Ça fait quand même 20 ans qu'on en prend plein la gueule pour vous expliquer ce qui va arriver.
00:45:16Et c'est en train d'arriver, c'est en train d'arriver.
00:45:18Et je vous dis Bernard Lévy, ça n'arrête pas pour autant, il continue, il paie l'or,
00:45:21parce que lui, de toute façon, il a des appartements partout, il pourra se barrer.
00:45:25Parce que là, on commence à voir quand même des personnalités qui…
00:45:29À l'époque encore, tout le monde se taisait, mais là, on voit par exemple,
00:45:32il y avait l'ambassadrice, l'ex-basketteuse, Émilie Gomis, qui s'est fait virer.
00:45:39Aujourd'hui, on la voit sur Internet.
00:45:41Bon, ben voilà, elle est de notre côté, on va dire.
00:45:45Et il y a beaucoup d'autres personnalités, des chanteurs, des youtubeurs.
00:45:49On peut quand même saluer son courage, Marcel, parce qu'elle faisait partie du comité olympique, en fait.
00:45:57Ils l'ont sorti.
00:45:58Ils l'ont sorti direct.
00:45:59Elle ne s'est pas excusée, elle a tenu bon.
00:46:03Voilà.
00:46:04Donc, ça a quand même changé par rapport à l'époque, quand même.
00:46:08Aujourd'hui, c'est…
00:46:09Oui, tu as vu comme c'est lent, comme c'est long.
00:46:11Et puis surtout, le monde de laideur dans lequel on est aujourd'hui,
00:46:13on est au bord de la guerre civile, on est au bord de la guerre mondiale,
00:46:16à cause d'une petite poignée de personnes qui ont un projet.
00:46:20Tu sais, ils ont un projet.
00:46:21Tu vois, voilà, ils ont un projet.
00:46:22Leur projet, ce n'est pas le bonheur de vivre bien avec ses voisins.
00:46:26Ils ont un projet, tu vois.
00:46:28Voilà.
00:46:29Et ce projet, ils ne le réalisent jamais jusqu'au bout, d'ailleurs.
00:46:33Et puis à chaque fois, ça fout le bordel chez tout le monde, quoi.
00:46:36Et je le dis aujourd'hui, quand on voit qu'un type comme Julien Drey
00:46:40continue à pérorer dans les médias, ce type-là est responsable absolument
00:46:44de toute la merde qu'on appelle aujourd'hui la montée de l'islam en banlieue.
00:46:47Il l'a fabriquée de A à Z.
00:46:49Il ose encore la ramener.
00:46:50Mais normalement, il devrait partir avec sa collection de montres,
00:46:53qui est le fruit de l'argent détourné, qui lui a valu un rappel à la loi à l'époque,
00:46:57parce qu'il était très haut gradé dans la maçonnerie,
00:46:59pour aller directement en prison.
00:47:00Et que ce type-là puisse encore pérorer dans les médias, c'est quand même hallucinant.
00:47:06Alors que, simplement, quand ils parlent du problème d'aujourd'hui
00:47:09de ces banlieusards qui sont tellement dangereux pour eux qu'il faut voter RN,
00:47:12parce qu'ils en sont là à appeler Voter Marine.
00:47:14Mais je veux dire, Coco, c'est toi qui as créé toute cette merde de A à Z.
00:47:19Le minimum, ce serait soit de demander pardon, soit de t'excuser,
00:47:22soit même de te retirer avec tout le poignon que t'avais tourné.
00:47:25Et maintenant, il continue à pérorer comme s'il était la morale, la justice et le bon sens.
00:47:30Je veux dire, c'est inouï.
00:47:32On est au-delà de quand...
00:47:33C'est pour ça que le titre de notre émission s'appelle Trop, c'est trop.
00:47:36Trop, c'est trop.
00:47:38Pour clôturer cette année 2013, Dieu donné,
00:47:41j'aimerais vous demander quel est le palmarès de la quenelle 2024 ?
00:47:46Est-ce que vous pouvez nous l'évoquer ?
00:47:48À qui vous avez remis des quenelles, si c'est possible ?
00:47:52Alain.
00:47:53Alain, il a reçu sa quenelle par rapport à tout ce qui lui est arrivé cette année.
00:47:59C'est-à-dire que ça s'était un peu calmé.
00:48:03Et puis, il y a eu en 2023-2024, pour lui,
00:48:09c'est-à-dire la France qui le poursuit jusqu'en Suisse pour des histoires.
00:48:18Avec des arrestations.
00:48:20C'est assez hallucinant.
00:48:22Dans un pays où on parle de liberté d'expression,
00:48:26c'est hallucinant de voir ce qui lui arrive.
00:48:29Il y a eu Alain.
00:48:31Il y a Alain qui peut parler de sa quenelle et de ce qui lui est arrivé.
00:48:34Je pense que cette année, c'était quand même une année exceptionnelle pour toi.
00:48:37Oui, parce qu'en fait, tout ce qui m'arrive en ce moment,
00:48:39c'est le fruit de mes commentaires depuis le 7 octobre.
00:48:42C'est ça qui m'est reproché.
00:48:43Et ça, ça s'appelle incitation à la haine.
00:48:45Alors qu'en fait, je fais une analyse de ce qui se passe depuis le 7 octobre.
00:48:49Rien que pour ça, en Suisse aujourd'hui, je suis poursuivi.
00:48:53Évidemment, sur la dénonciation d'associations communautaires,
00:48:57qui sont d'ailleurs françaises, ce ne sont pas les vraies associations suisses.
00:49:00Mais malheureusement, le procureur ordonne mandat d'arrêt, perquisition,
00:49:06saisie de tout mon matériel de travail, garde à vue, interrogatoire, etc.
00:49:11comme si j'étais un trafiquant de drogue ou un terroriste.
00:49:14Alors qu'en fait, je produis des analyses politiques
00:49:17qui sont en plus fondées par la morale universelle.
00:49:21Puisqu'aujourd'hui, le gouvernement Netanyahou est universellement condamné
00:49:25comme un gouvernement non seulement terroriste,
00:49:28mais je veux dire ethnocidaire et jédocidaire.
00:49:31Et malgré tout, j'en prends plein la gueule avec toujours cette espèce d'escroquerie
00:49:36qui est une honte pour les juristes, que tous les juristes disent en privé,
00:49:39qui s'appelle cette incitation à la haine qui n'a pas besoin d'être suivie des faits.
00:49:43C'est-à-dire, vous incitez à la haine.
00:49:45Donc la réponse c'est, si à un moment donné, à partir de 1933,
00:49:48je critique la montée du national-socialisme allemand,
00:49:51on peut me dire que j'incite à la haine d'Hitler
00:49:55et que donc je trouble à l'ordre public.
00:49:57C'est-à-dire que c'est à peu près ça aujourd'hui.
00:49:59Plus Netanyahou en fait, plus il faut se taire
00:50:02parce que ça pourrait inciter à la haine par capillarité, etc.
00:50:06C'est un argument d'une malhonnêteté et d'une bêtise même scandaleux
00:50:11et ça fonde tout le droit actuel des démocraties occidentales sur ce sujet.
00:50:16C'est pas de savoir si j'ai raison, parce que j'ai entièrement raison,
00:50:19tout ce que je dis est sourcé, etc.
00:50:21C'est à chaque fois vrai, c'est témoigné, c'est même revendiqué.
00:50:25C'est oui, vous incitez à la haine.
00:50:27Je ne sais pas si vous voyez, c'est…
00:50:29D'un point de vue juridique, l'incitation à la haine,
00:50:32c'est le plus haut niveau de la dégueulasserie totalitaire et dictatoriale en droit.
00:50:41Donc ce qui vous a valu, encore une nouvelle quenelle dans ce palmarès de 2024.
00:50:47Oui, oui, oui.
00:50:48Est-ce que… Alors, les autres, dites-nous, Dieu donné.
00:50:51Il y a Youssef Indi.
00:50:53Ah, notre ami Youssef Indi.
00:50:55Dont je suis l'éditeur.
00:50:58Mais on l'a rappelé à plusieurs reprises, Alain Soral, sur nos émissions.
00:51:02On l'a rappelé, bravo.
00:51:03Pour son ouvrage sur le conflit israélo-palestinien,
00:51:07il y a eu Francis Lalanne, parce qu'il a glissé une belle quenelle, lui,
00:51:12sur les élections européennes.
00:51:16En fait, il a réussi, en négociant avec l'ARCOM,
00:51:21à faire passer un clip de campagne dans lequel j'étais présent,
00:51:26avec mon bracelet électronique,
00:51:28alors qu'il y avait tout un tas de gens qui ne voulaient pas que ça passe.
00:51:32Donc pour ce clip de campagne où on était en détenu
00:51:35et on parlait aux Français, je leur disais que c'était mes co-détenus.
00:51:40Et donc pour ça, il a reçu une quenelle.
00:51:44Il y a Elie Domota, pour s'être fait agresser.
00:51:47Pour s'être fait agresser au moment de l'obligation vaccinale.
00:51:53Il s'est fait plaquer sur le sol par la police.
00:51:56Il y a Christian Tain, donc c'est un résistant canaque
00:52:01qui s'est fait arrêter par l'armée d'occupation.
00:52:06Et puis, enfin, Vincent Reynoir, pour sa résilience,
00:52:11parce qu'il est sorti après un certain nombre d'années de prison.
00:52:16Et c'est assez incroyable cette vie de ce Vincent Reynoir.
00:52:21Donc voilà, il a reçu aussi une quenelle de la résilience.
00:52:26Merci Dieudonné.
00:52:28Écoutez, on va passer en 2004.
00:52:31Juste avant, on va rappeler, il y a eu encore une agression physique en 2013.
00:52:37Alain Sorel, vous avez été attaqué par un groupe d'une dizaine de personnes
00:52:40masquées dans un restaurant de 6ème arrondissement de Paris.
00:52:43Mais heureusement, avec l'aide du personnel du restaurant,
00:52:46vous les avez mis en fuite.
00:52:48Et justement, Alain Sorel, vous subissez des agressions
00:52:51et des menaces sur vous-même, mais également sur vos proches.
00:52:55On se rappellera du tristement célèbre hacker franco-israélien
00:52:59Grégory Shelley, alias Hulkan,
00:53:02qui avait harcelé votre ex-belle-famille le 22 septembre 2014.
00:53:08Dans une vidéo, on entend Gregory Shelley téléphoner à une dame âgée
00:53:12et aveugle pour lui faire croire que sa nièce a une crise cardiaque.
00:53:16La nièce en question est votre ex-femme Alain Sorel.
00:53:19Alors, chers auditeurs, écoutez bien, c'est surréaliste.
00:53:23Voici un extrait où le sioniste Gregory Shelley, on rappelle son nom,
00:53:27alias Hulkan, s'en prenait à cette pauvre petite dame âgée et aveugle.
00:53:32L'hôpital de la Côte d'Asse ?
00:53:34Oui, tout à fait, je me permets de vous appeler parce que votre fille
00:53:37Mélisse a été amenée aux urgences.
00:53:40Là, malheureusement, il y a eu une crise cardiaque.
00:53:44Comment ça ?
00:53:47Elle a fait un infarctus.
00:53:50Elle a fait un infarctus. Vous avez des problèmes de cœur dans la famille ?
00:53:55Non, non, non.
00:53:58Mais Mélisse ?
00:54:00Oui, Mélisse, oui.
00:54:02Oh, écoutez, en plus je suis malvoyante, donc je ne peux pas.
00:54:06Oh là là, mon Dieu.
00:54:08Ah ben, pourtant, il va falloir me trouver le numéro.
00:54:11Mais monsieur, je ne vois pas.
00:54:13Juste, j'aimerais quelques informations, s'il vous plaît, c'est pour le dossier.
00:54:16L'ancien mari de la maman, il s'appelait comment ?
00:54:20Mais elle vous le dira elle-même.
00:54:23Ah ben, si c'est ça, dans ce cas-là...
00:54:26Débranchez Mélisse, hein.
00:54:28La tante ne veut pas collaborer. Bon, on va la débrancher, hein.
00:54:31Monsieur, attendez ! Attendez !
00:54:33Vous savez s'il y a une place à la fosse commune pour voir s'il y a de la place pour Mélisse également ?
00:54:38Oh, écoutez, ne me parlez pas d'une chose pareille.
00:54:41Ah, mais c'est juste au cas où, hein.
00:54:43Non, mais de toute manière, elle n'est pas morte, hein.
00:54:45Pour l'instant, on la maintient branchée, mais bon, moi, si je n'ai personne au bout du fil,
00:54:48on va la débrancher, ça coûte cher, hein.
00:54:50Mais il faut... Mais il faut... Il faut...
00:54:52Voyons, il faudrait...
00:54:54Je ne connais pas... Oh, mon Dieu.
00:54:57Et...
00:54:59Comment je pourrais faire ? Je ne connais pas les numéros par cœur.
00:55:02Ah ben, il ne fallait pas être aveugle.
00:55:05Oh, écoutez, monsieur, ne me dites pas une chose pareille.
00:55:09Ne me dites pas une chose pareille.
00:55:11Je rigole, madame, ce n'est pas vrai.
00:55:13C'était juste pour avoir des informations sur votre famille,
00:55:15parce que la salope de Mélisse, elle est mariée avec Soral.
00:55:18Allez, ne t'inquiète pas.
00:55:20Eh, Marie Ingalls, ne t'inquiète pas, tout va bien.
00:55:22Il n'y a personne qui est mort.
00:55:24Oh, non, non, mais écoutez, il ne faut pas faire des...
00:55:26Ah, il ne faut pas, il ne faut pas, rien à foutre, hein.
00:55:29Elle s'est mariée avec Soral, il fallait se marier avec quelqu'un d'autre.
00:55:31Il ne faut pas, il ne faut pas.
00:55:33Par contre, il faut mettre toute la France sur le dos des Juifs.
00:55:35Salope, ta gueule !
00:55:37Ta gueule, la belle ! Je te pose une question.
00:55:39Il faut mettre toute la France sur le dos des Juifs ?
00:55:42Brutieuse, celle-là.
00:55:45Ça, c'est le sionisme, vous voyez.
00:55:47C'est surréaliste, en fait.
00:55:49Voilà, ce n'est même pas une...
00:55:51C'est la faute de mon ex-femme,
00:55:53donc de la mère de ma fille, qui est aveugle.
00:55:55Et ma belle famille a été harcelée.
00:55:57Comme ça, il n'y a pas qu'elle.
00:55:59Et ça, c'est ça, le sionisme.
00:56:01C'est ça, c'est ça.
00:56:03Ce n'est pas la nouvelle Sparte, comme me disait Golnadel.
00:56:05Et ça, c'est ce qu'on a vécu, Diodonné et moi,
00:56:07pendant des années.
00:56:09Parce que c'est...
00:56:11C'est un combat esclaves contre esclavagistes.
00:56:13Et il faut ne pas arrêter la mentalité de l'esclave.
00:56:15C'est ça, parce que, je le dis,
00:56:17il n'y a rien de plus dégueulasse
00:56:19que ce que j'appelle le sionisme.
00:56:21Il n'y a rien de plus bas au monde.
00:56:23Et que ce truc prétende
00:56:25dominer le monde occidental
00:56:27et imposer sa loi
00:56:29et prétendre que c'est l'élite de l'Occident,
00:56:31qui était un peu ce qu'on nous propose
00:56:33en ce moment, d'une certaine manière.
00:56:35Que les gentils,
00:56:37c'est le gouvernement de Netanyahou,
00:56:39et que les méchants qui méritent
00:56:41d'être réduits en esclavage, d'être massacrés
00:56:43et d'être brûlés vifs, ce sont les Palestiniens.
00:56:45C'est exactement le même sujet que ce que vous venez d'entendre
00:56:47avec ma belle-tante aveugle.
00:56:49Et ça, c'est...
00:56:51Je le dis,
00:56:53c'est strictement inacceptable.
00:56:55C'est même pas discutable, une seconde.
00:56:57Et là, vous voyez, vous me l'avez repassé, ça.
00:56:59J'en ai la chair de poule à nouveau.
00:57:01Et...
00:57:03Et après,
00:57:05on va nous parler d'antisémitisme.
00:57:07Je suis encore pourchassé en ce moment même,
00:57:09soi-disant parce que j'aurais des propos antisémites,
00:57:11parce que j'ai fait une analyse
00:57:13de ce qui se passe en ce moment à Gaza, vous voyez.
00:57:15C'est toujours le même sujet, vous voyez.
00:57:17J'avais jamais...
00:57:19J'avais pas entendu...
00:57:21J'avais pas entendu, là.
00:57:23Effectivement, c'est...
00:57:25Ça se veut un peu cynique
00:57:27et narquois.
00:57:29Ça n'est que méchant.
00:57:31Et ça n'est que...
00:57:33Il n'y a pas d'humour, là-dedans.
00:57:35En plus, pour savoir, excuse-moi,
00:57:37je te coupe.
00:57:39Ma femme, à l'époque, était réellement en train de mourir.
00:57:41C'est ça. Elle était très malade.
00:57:43Et donc, c'était tout à fait...
00:57:45Elle était en soins intensifs
00:57:47pour une maladie dégénérative
00:57:49très grave. Donc, c'était totalement crédible
00:57:51qu'elle était en train de mourir.
00:57:53Et sa tante aveugle, effectivement,
00:57:55était la dernière qu'il fallait appeler au secours.
00:57:57Donc, c'était bien pensé.
00:57:59Et l'année d'après, il y a eu quand même
00:58:01un documentaire au festival du film de Biarritz,
00:58:03puisqu'on est à Biarritz, là,
00:58:05qui faisait l'éloge et l'apologie
00:58:07comme combattant du sionisme
00:58:09de Hulkan. L'année d'après.
00:58:11Ce film a été passé au festival
00:58:13du film documentaire de Biarritz.
00:58:15Vous voyez ?
00:58:17C'est pour vous dire le niveau...
00:58:19Ma belle-mère, elle connaissait pas tout ce monde-là.
00:58:21Elle était estomaquée que ça puisse exister.
00:58:25Elle me dit à la fin,
00:58:27qu'au début,
00:58:29elle était à 10 000 km de tout ça, sur la plage à Biarritz.
00:58:31Alors, je tiens à souligner que
00:58:33ER, à l'époque,
00:58:35avait averti plusieurs années
00:58:37avant de l'impunité de ce Hulkan.
00:58:39Parce que malheureusement,
00:58:41le fameux Grégory Schely s'en est pris
00:58:43au père du journaliste de rue 89,
00:58:45Benoît Lecor. Ce journaliste
00:58:47était trop pro-palestinien au goût
00:58:49de Hulkan. Du coup, ce dernier
00:58:51décide de se faire passer pour le père
00:58:53de Benoît Lecor, appelle un commissariat
00:58:55et explique à la police avoir tué
00:58:57sa femme et son fils.
00:58:59Forcément, en pleine nuit, les parents
00:59:01de Benoît Lecor reçoivent
00:59:03la visite de plusieurs policiers en armes
00:59:05à la recherche des pseudo-victimes.
00:59:07Quand ils débarquent, forcément,
00:59:09c'est super violent. Cinq jours après,
00:59:11le père du journaliste fait un infractus
00:59:13et décède quelques semaines plus tard.
00:59:15Grégory Schely dira
00:59:17depuis Israël, dans un reportage de
00:59:19complément d'enquête, ne pas regretter
00:59:21et aura même le toupet d'appeler
00:59:23le journaliste Benoît Lecor et de
00:59:25rigoler. Je veux dire, on se demande
00:59:27qui sont ces gens, quoi ?
00:59:29C'est quoi cette impunité ?
00:59:31Comment on peut arriver aussi loin ?
00:59:33Comment ils appellent ça le sens du combat ?
00:59:35Ce que tu viens de raconter, je l'ai vécu aussi
00:59:37en plus de ce que vous avez entendu
00:59:39tout à l'heure. La police a débarqué
00:59:41chez moi, parce que
00:59:43quelqu'un avait appelé et disait que j'avais tué
00:59:45ma femme et ma fille.
00:59:47Ils ont débarqué,
00:59:49parce que j'étais un forcené avec une arme.
00:59:51Ma fille a bégayé pendant pratiquement deux ans
00:59:53suite à cette
00:59:55intervention.
00:59:57Quand on dit
00:59:59on nous a tout fait,
01:00:01on nous a tout fait. D'ailleurs, quand je pense à ça,
01:00:03je pense aussi à tous les salopards de la dissidence
01:00:05qui, malgré tout, ont encore
01:00:07continué à nous charger il y a quelques jours.
01:00:09Je crois que vous voyez de qui je parle.
01:00:11Imaginez que quand vous prenez
01:00:13Hulkan dans la gueule, vous avez en plus un petit
01:00:15salopard qui a perdu contre moi
01:00:17au tribunal récemment, mais dont je ne vais pas citer le nom,
01:00:19qui en plus vous traite de traître,
01:00:21de vendu, de machin, etc.
01:00:23Pratiquement de sioniste aussi.
01:00:25Il faut se prendre les deux vagues dans la gueule
01:00:27en simultané. Et ça continue encore aujourd'hui
01:00:29avec l'histoire des Lubavitch, etc.
01:00:31C'est-à-dire qu'on a non seulement
01:00:33le monstre sioniste sur la gueule qui est un monstre
01:00:35de puissance et de perversité,
01:00:37on a pu le vérifier, mais en plus
01:00:39avec les petits salopards, les deuxièmes couteaux
01:00:41de la dissidence qui s'emprennent à vous
01:00:43parce que c'est moins cher pour faire parler de soi
01:00:45ou même se faire bien voir, de vous
01:00:47s'attaquer au sionisme
01:00:49alors qu'ils prétendent en plus
01:00:51des super combattants anti-sionistes.
01:00:53Et il faut se prendre ces deux trucs dans la gueule.
01:00:55Et je vous garantis
01:00:57que ça épaissit le cuir.
01:00:59C'est pour ça qu'à un moment donné,
01:01:01il y a des moments
01:01:03où quand on me reproche parfois certaines
01:01:05virulences, il y a des moments
01:01:07où on ne voit pas pourquoi vous vous énervez.
01:01:09Vous vous énervez un peu,
01:01:11mais on ne voit pas la séquence, la longue séquence
01:01:13qu'il y a eu pour en arriver là.
01:01:15Aujourd'hui, j'essaie malgré tout
01:01:17de ne pas m'énerver, mais ça demande
01:01:19une cuirasse, un parcours.
01:01:21Et c'est vrai que de ce point de vue-là,
01:01:23je peux prendre l'exemple sur Vincent Renoir.
01:01:25Le type, il en arrive à une espèce de sainteté.
01:01:27Plus rien ne le touche.
01:01:29Mais est-ce qu'arriver
01:01:31à ce que plus rien ne vous touche, c'est le but aussi ?
01:01:33Je ne sais pas. Moi, je pense qu'il faut encore être capable
01:01:35d'être en colère pour ce qui se passe à Gaza
01:01:37en ce moment.
01:01:39Dieudonné, vous avez eu affaire à Hucamp ?
01:01:41Oui.
01:01:43Oui, il a,
01:01:45dans un documentaire,
01:01:47un entretien,
01:01:49il a dit que
01:01:51son aventure avait commencé avec moi,
01:01:53qu'il avait eu l'intention
01:01:55de m'assassiner.
01:01:57Alors, on m'a fait
01:01:59écouter ça après.
01:02:01Il voulait empoisonner des pizzas, je ne sais pas quoi,
01:02:03me les envoyer. Enfin, je ne sais pas le projet
01:02:05qu'il avait. Donc, il était
01:02:07effectivement,
01:02:09il avait rendez-vous avec son histoire
01:02:11et son destin.
01:02:13Mais quand j'entends ce que...
01:02:15Je n'ai pas eu à subir ça.
01:02:17J'ai eu simplement des menaces.
01:02:19Quand j'étais à la main d'or, il voulait faire livrer
01:02:21du poison.
01:02:23Bon, il l'a dit en tout cas.
01:02:25Il s'en est vanté.
01:02:27Ce type est resté impuni en France pendant des années.
01:02:29Il a fallu que, je vous dis, il s'en prenne
01:02:31au rédacteur en chef de rue 89
01:02:33qui était un juif de Gaulle, bien placé.
01:02:35Et c'est là qu'on lui a
01:02:37sommé, je pense, d'arrêter. Mais sinon,
01:02:39puisque là, il faisait ce qu'il voulait en France,
01:02:41alors que tout tombe sous le coup de la loi quand même.
01:02:43C'était open bar.
01:02:45Et c'est ça le sentiment qu'on est sionistes en France
01:02:47et on le voit encore aujourd'hui quand on regarde
01:02:49les médias et le débat médiatique, c'est que
01:02:51nous sommes sous occupation. Ces gens-là
01:02:53sont les maîtres chez nous
01:02:55et peuvent se permettre, ceux qui veulent,
01:02:57d'insulter, de diffamer.
01:02:59Et si jamais vous répondez le dixième
01:03:01de ce qu'ils vous font subir, vous, alors directement,
01:03:03c'est la dix-septième chambre.
01:03:05Et je vis en plus la même chose aujourd'hui
01:03:07en Suisse. Je ne sais pas comment ça finira
01:03:09parce que je combats. Mais
01:03:11je dirais que c'est occidental.
01:03:13Ce n'est même pas réservé à la France.
01:03:15On arrive à la fin.
01:03:17Oui, on va terminer.
01:03:19C'est le dernier chapitre.
01:03:21On termine par l'année 2015.
01:03:23Le 19 août
01:03:252015. Triste date
01:03:27puisqu'elle marque le décès
01:03:29d'Emmanuel Ratier, fondateur
01:03:31de Faits et Documents.
01:03:33Alors, on ne pouvait pas faire l'impasse
01:03:35sur Emmanuel Ratier,
01:03:37décédé à seulement 57 ans.
01:03:39C'est en quelque sorte un hommage
01:03:41qu'on lui rend et c'est
01:03:43sur Faits et Documents qu'on va terminer
01:03:45cette seconde partie.
01:03:47Alors aujourd'hui, c'est Xavier Poussard
01:03:49qui a repris le flambeau
01:03:51de cette
01:03:53lettre confidentielle qui continue
01:03:55d'exister. Elle poursuit
01:03:57sa mission, en étroite collaboration
01:03:59d'ailleurs avec Égalité et Réconciliation,
01:04:01Alain Sorel,
01:04:03qui ne connaît pas d'ailleurs Faits et Documents,
01:04:05qui analyse
01:04:07l'actualité politique française
01:04:09et internationale sous l'angle des
01:04:11réseaux de pouvoir et des lobbies.
01:04:13Presque 20 ans
01:04:15après la mort de son fondateur,
01:04:17cette lettre confidentielle est
01:04:19incontournable dans le milieu
01:04:21de la presse. Ça, on ne le sait pas
01:04:23forcément, mais
01:04:25pratiquement tous les journalistes
01:04:27sont abonnés à cette lettre
01:04:29confidentielle. Xavier Poussard
01:04:31nous l'avait révélé d'ailleurs en interview
01:04:33et c'est un peu
01:04:35le petit papier qu'on
01:04:37se cache et qu'on se remet sous
01:04:39le manteau en quelque sorte.
01:04:41Et ça circule à l'international
01:04:43aussi, croyez-moi.
01:04:45Dans toutes les chancelleries
01:04:47du monde, pratiquement,
01:04:49on lit Faits et Documents.
01:04:51Je suis très content que vous parliez de Ratier parce que c'est
01:04:53ma plus belle rencontre, on va dire, à l'extrême
01:04:55droite, puisque c'est comme ça qu'il était classé.
01:04:57Il était bien plus que ça. Et ce qui est marrant,
01:04:59c'est qu'alors qu'il était païen,
01:05:01c'est un type d'extrême droite,
01:05:03mais charmant,
01:05:05on s'est rencontrés au début
01:05:07des années 2000, quand je passais un peu à la télé
01:05:09face à Golnadel
01:05:11sur la première
01:05:13chaîne, je me rappelle, avec
01:05:15cet animateur qui est mort récemment
01:05:17qui avait été le grand conseiller de Sarkozy
01:05:19après.
01:05:21Je n'ai pas toujours tous les noms en tête.
01:05:23Et il m'avait dit, Alain, je cherche quelqu'un
01:05:25pour prendre la suite de Faits et Documents.
01:05:27J'ai fait tout le tour de l'extrême droite.
01:05:29C'est que des prétentieux, des alcooliques.
01:05:31Le seul qui a une organisation qui tient la route,
01:05:33c'est plutôt toi.
01:05:35Et il a misé sur mon vivier, à moi.
01:05:37Et à un moment donné, ce qui est intéressant,
01:05:39c'est que cette lettre confidentielle
01:05:41qui est héritière de Coston,
01:05:43à un moment donné, les archives ont été sauvées
01:05:45par des Mohamed
01:05:47de banlieue qui portaient les cartons
01:05:49parce qu'il fallait, à un moment donné, déplacer les archives
01:05:51qui ont d'ailleurs été incendiées
01:05:53là où elles étaient censées être.
01:05:55On a réussi à les sauver parce qu'on fait le boulot.
01:05:57Et aujourd'hui,
01:05:59Xavier Poussard
01:06:01est un type qui vient plutôt
01:06:03de la gauche socialiste
01:06:05en termes de famille et d'enfance.
01:06:07Et c'est ce que j'appelle
01:06:09moi l'aristocratie de l'esprit.
01:06:11C'est-à-dire qu'à un moment donné, le ballon se transmet
01:06:13à des gens qui ont la qualité
01:06:15et des gens qui sont capables de voir
01:06:17qu'on n'est pas strictement
01:06:19dans l'entre-soi communautaire.
01:06:21Il faut aller chercher les gens bien, où qu'ils soient.
01:06:23Et c'est une très belle histoire,
01:06:25ce compagnonnage avec Ratier,
01:06:27cette transmission via ER
01:06:29à Xavier Poussard,
01:06:31et au fait que cette lettre a grandi
01:06:33en nombre d'abonnés et en audience.
01:06:35Et ça fait partie
01:06:37quand des gens disent
01:06:39« Soral, qu'est-ce que tu fais à part insulter des gens sur Internet ? »
01:06:41Non, non, j'ai fait quand même des choses
01:06:43au niveau collectif
01:06:45qui fait que d'ailleurs, il y a Marcel
01:06:47quand même ici. J'ai apporté ma petite pierre
01:06:49à l'édifice à une époque. Il y a fait
01:06:51un moment, et ça, c'est ce qui me permet
01:06:53de me regarder dans une glace
01:06:55et de supporter tout ce que je prends dans la gueule
01:06:57et qu'on a évoqué, et qu'il était important d'évoquer.
01:06:59Parce qu'on n'est pas dans un film
01:07:01où on voit que les bons côtés.
01:07:03Dans un film, ça dure une heure et demie,
01:07:05on voit les moments héroïques, etc.
01:07:07Mais le jour où il y aura un film sur cette époque-là,
01:07:09il ne faudra pas oublier
01:07:11tous les moments de doute, les moments de tristesse,
01:07:13les moments de trahison,
01:07:15les moments de dégoût,
01:07:17les moments de lassitude, les moments de fragilité aussi.
01:07:19On peut en parler.
01:07:21On en a tous eu à certains moments,
01:07:23ou des moments où on craque un peu.
01:07:25Et c'est pour ça que j'insiste beaucoup là-dessus.
01:07:27Parce que sinon,
01:07:29s'il n'y avait pas ça, ça serait facile
01:07:31d'une certaine manière. On fait le beau
01:07:33sur Internet, et puis après,
01:07:35on peut fantasmer sur tout ce que ça apporte.
01:07:37Le pognon, les femmes, machin.
01:07:39Mais non, non, il faut bien voir toute la merde
01:07:41achariée, et sur une durée
01:07:43de plus de 20 ans, je le rappelle.
01:07:45Et voilà. Et donc, c'est bien de finir
01:07:47sur Rattier.
01:07:49Je pense souvent à lui, comme je pense
01:07:51souvent à Stéphane Blais. C'est des gens, aujourd'hui,
01:07:53qui me manquent. Je me dis, c'est dommage
01:07:55qu'ils soient morts tôt, parce qu'en fait,
01:07:57ils avaient mon âge, tous les deux. Rattier
01:07:59n'avait qu'un an. Et d'ailleurs,
01:08:01je disais à Rattier, fais attention
01:08:03de manger et de boire, etc.
01:08:05Ça te crée une fragilité. Il avait déjà fait un AVC.
01:08:07Il a voulu faire de la spéléologie
01:08:09en été, etc. Et à un moment donné,
01:08:11le corps est un véhicule.
01:08:13Il faut le travailler
01:08:15pour durer. Et ça, c'est une
01:08:17de mes grandes tristesses, c'est que Rattier soit mort
01:08:19soudainement et
01:08:21assez jeune, quand même. C'était vraiment
01:08:23un type qui me permet de
01:08:25respecter ce qu'on appelle l'extrême-droite. Il n'y en a pas
01:08:27beaucoup que je respecte dans ce milieu-là,
01:08:29comme j'en ai pas beaucoup,
01:08:31d'ailleurs, à l'extrême-gauche. Pour moi, c'est la même merde.
01:08:33Mais voilà, quand je pense
01:08:35mec bien d'extrême-droite, il y a Rattier.
01:08:37Et je suis content, aujourd'hui, s'il nous regarde,
01:08:39qu'on a sauvé sa librairie. On a sauvé
01:08:41sa librairie Facta, qui s'appelle la librairie Vincent,
01:08:43et pas la nouvelle librairie,
01:08:45qui, elle, a coulé, finalement, et qui s'était montée
01:08:47contre nous et dans la trahison de Rattier,
01:08:49je le rappelle. Une vraie trahison,
01:08:51avec Ring
01:08:53et les signatures
01:08:55d'Éric Zemmour. Enfin, je n'ai pas soulevé
01:08:57si Rattier a fait 30 ans de travail, c'est pas
01:08:59pour terminer à faire le tapin pour Éric Zemmour.
01:09:01D'ailleurs, la question de Zemmour est réglée, aujourd'hui.
01:09:03Il n'y a même plus...
01:09:05Mais pareil, on a fait le boulot avec
01:09:07Youssef Indi,
01:09:09l'autre Zemmour que j'ai édité,
01:09:11dans lequel j'ai travaillé.
01:09:13À chaque fois, l'air de rien, on fait le travail
01:09:15de pédagogie, comprendre,
01:09:17expliquer. Moi, je ne prétends faire rien d'autre, finalement,
01:09:19à part mes petits extais,
01:09:21mes petits débordements. Sur la
01:09:23longue distance, je suis quelqu'un qui fait
01:09:25un travail qui est de comprendre
01:09:27et après, d'expliquer.
01:09:29Et faits et documents participent
01:09:31de cette épopée collective.
01:09:33Et merci encore, Emmanuel Rattier,
01:09:35d'avoir fait ce que tu as fait
01:09:37et d'avoir su regarder, non pas à l'extrême droite,
01:09:39mais ailleurs, pour comprendre
01:09:41qu'en réfléchissant
01:09:43à ce qu'est l'aristocratie
01:09:45de l'esprit, on peut continuer un combat
01:09:47en allant chercher un coup
01:09:49chez Dieudonné, un coup chez Jean-Marie Le Pen,
01:09:51un coup chez Marcel.
01:09:53Et c'est ça qui fait
01:09:55l'espoir
01:09:57de la France. C'est que tout ça, ce sont
01:09:59des trucs d'excellents Français.
01:10:01Et on peut dire que son bébé est entre
01:10:03deux bonnes mains. On peut quand même aussi...
01:10:05Là, je salue Xavier Poussard
01:10:07pour son professionnalisme
01:10:09et tout le travail qu'il fournit avec son équipe,
01:10:11parce qu'il n'est pas seul.
01:10:13Oui, mais c'est une bête de travail, d'une intelligence politique.
01:10:15Il est peut-être même
01:10:17meilleur que moi. Des fois, je m'inquiète un peu.
01:10:19Mais malgré tout, je mets tout
01:10:21mon appareil à son service. Je n'ai pas peur
01:10:23qu'il me passe devant.
01:10:25C'est ce que je dis souvent, les gars. Prenez les places,
01:10:27faites le boulot, et moi, je prendrai ma retraite.
01:10:29Et comme j'ai quand même monté le business,
01:10:31je touche ma petite
01:10:33retraite, vous voyez ? Parce que
01:10:35c'est mon rêve, moi, de pouvoir me retirer
01:10:37à un moment donné.
01:10:39On a voulu évoquer aussi Faits et Documents
01:10:41pour rendre effectivement un hommage à Emmanuel
01:10:43Rattier, mais aussi dire qu'ils ont été
01:10:45à l'initiative de beaucoup de scoops.
01:10:47Et à l'époque, Emmanuel Rattier...
01:10:49Alors, on ne pouvait pas terminer
01:10:51cette deuxième partie sans évoquer
01:10:53cette histoire
01:10:55concernant Meilleur Habib
01:10:57qu'Emmanuel Rattier avait
01:10:59révélée en 1988.
01:11:01Alors, il faut remonter.
01:11:03Pour nous, c'est...
01:11:05Ça va, c'est encore de notre
01:11:07époque, mais pour certains, ça remonte
01:11:09à loin. Et donc, en 1988,
01:11:11il révèle que
01:11:13Meilleur Habib, qu'on connaît tous,
01:11:15était membre du BETAR.
01:11:17Donc, c'est un mouvement
01:11:19de jeunesse juive sioniste
01:11:21radicale. Et donc, il a écrit un livre
01:11:23« Les guerriers d'Israël ».
01:11:25Et c'est là qu'on découvre des révélations
01:11:27sur qui est
01:11:29Meilleur Habib. Et là,
01:11:31on va écouter un petit passage
01:11:33d'Emmanuel Rattier.
01:11:35Donc, en 1995,
01:11:37j'ai publié un ouvrage, qui est l'unique ouvrage
01:11:39qui existe sur la question, sur les milices
01:11:41juives sionistes, des milices
01:11:43sionistes, souvent clandestines, qui s'appellent
01:11:45« Les guerriers d'Israël ». Donc,
01:11:47à l'intérieur, il y a un chapitre qui est consacré
01:11:49à l'attaque de la fête
01:11:51en commémoration de Jeanne d'Arc
01:11:53du 8 mai 1988,
01:11:55où il y a un groupe
01:11:57de bétarimes,
01:11:59c'est-à-dire des militants du bétar,
01:12:01qui sont cachés
01:12:03sous l'étiquette d'organisation juive
01:12:05de combat, puisque le bétar est une association
01:12:07déclarée. Donc, l'organisation
01:12:09juive de combat a attaqué
01:12:11au début de la manifestation, alors que
01:12:13les militants nationalistes,
01:12:15royalistes, etc., se préparaient.
01:12:17Donc, ils ont attaqué à coup de manche
01:12:19de pioche, de poing américain,
01:12:21etc. Il y a eu huit personnes
01:12:23qui ont été gravement blessées,
01:12:25dont une très gravement
01:12:27prétaissée. Alors, il se trouve que,
01:12:29figurent à l'intérieur de ce
01:12:31livre, un certain nombre de documents,
01:12:33c'est-à-dire notamment le rapport
01:12:35d'arrestation d'un certain nombre
01:12:37des personnes qui avaient été interpellées
01:12:39par la police au moment de cette attaque,
01:12:41et ils figurent, comme vous
01:12:43le voyez sur l'écran,
01:12:45puisque vous reproduisez
01:12:47le PV de police, le rapport
01:12:49de police qui figure à l'intérieur,
01:12:51il y a un monsieur, Mehir Habib,
01:12:53né le 28 avril 1961
01:12:55à Paris XIIe, fils
01:12:57de Roger Habib et d'Iliane Choua,
01:12:59ingénieur.
01:13:01Mehir Habib est aujourd'hui
01:13:03le député UDI
01:13:05de la 8e circonscription des Français
01:13:07de l'étranger, qui englobe Israël.
01:13:09Et ce détail,
01:13:11qui n'est pas vraiment
01:13:13un détail, qui est quand même,
01:13:15qui montre qu'un député français
01:13:17était un gros bras
01:13:19qui appartenait à des milices
01:13:21sionistes, clandestines,
01:13:23qui agressait des personnes
01:13:25innocentes,
01:13:27est aujourd'hui un député
01:13:29UDI, c'est-à-dire avec l'aval
01:13:31de monsieur Borloo,
01:13:33et avec l'aval de monsieur
01:13:35Berrou. Et personne
01:13:37ne se souvient de cet épisode.
01:13:39Effectivement, personne
01:13:41ne se souvient de cet épisode, et Mehir Habib
01:13:43qui est toujours député,
01:13:45peut-être pas pour longtemps d'ailleurs, on verra
01:13:47ça après le 7 juillet
01:13:49en tout cas, mais il est toujours député
01:13:51et il bénéficie quand même...
01:13:53Comment c'est possible ?
01:13:55Il a un casier judiciaire,
01:13:57il a été condamné, et puis après,
01:13:59au bout d'un certain nombre d'années,
01:14:01il est à nouveau éligible.
01:14:03Mais c'est vrai que si ça avait été dans l'autre sens,
01:14:05d'abord ça ferait la une de tous les journaux
01:14:07au moment où il se présente,
01:14:09et puis il serait soi-disant mis au banc
01:14:11comme extrémiste, alors que là, effectivement,
01:14:13il y a, pour ces gens-là,
01:14:15il y a un passe-droit.
01:14:17C'est-à-dire que lui,
01:14:19nous on le sait tous,
01:14:21on le sait tous,
01:14:23mais c'est le côté
01:14:25deux poids, deux mesures,
01:14:27et puis c'est le côté, comment dirais-je,
01:14:29on n'est pas dans le raffinement,
01:14:31ce que j'ai subi moi souvent,
01:14:33c'est des types qui arrivent cagoulés
01:14:35avec des barres de fer ou des manches de pioche,
01:14:37et qui sont là pour vous massacrer physiquement,
01:14:39parce qu'en fait, leur sens du dialogue
01:14:41s'arrête là,
01:14:43et puis en plus,
01:14:45d'une certaine manière,
01:14:47on n'a même pas un grand courage,
01:14:49parce qu'en fait, la police a ordre
01:14:51de ne pas s'en occuper.
01:14:53Là, c'est rarissime, parce qu'il faut vraiment
01:14:55qu'il soit arrêté sur le fait
01:14:57que ça aille vraiment très très loin.
01:14:59Moi, chaque fois que j'ai porté plainte
01:15:01pour des agressions comme ça en réunion,
01:15:03il y en a eu cinq ou six,
01:15:05ma plainte est classée sans suite,
01:15:07c'est-à-dire que vous allez demander à la police
01:15:09et à la justice française de faire leur travail
01:15:11pour assurer votre sécurité physique,
01:15:13et vous découvrez à chaque fois que,
01:15:15et ces gens d'ailleurs vous le disent,
01:15:17à distance, ils vous disent, on fait ce qu'on veut ici,
01:15:19on est chez nous, tu vois, la France, c'est un territoire occupé,
01:15:21ils vous le font comprendre,
01:15:23et ils vous menacent de mort,
01:15:25ils mettent votre tête à prix,
01:15:27c'est-à-dire que moi, on a balancé systématiquement
01:15:29mon nom, mon adresse, etc.,
01:15:31pour inciter les gens à venir me râtonner,
01:15:33et même à une époque, quand j'habitais le troisième arrondissement
01:15:35dont le maire était monsieur Birenbaum,
01:15:37des gens venaient bomber
01:15:39des croix gammées sur mon trottoir
01:15:41dans la rue de Bretagne,
01:15:43et même à l'intérieur de l'immeuble,
01:15:45et à un moment donné,
01:15:47la commissaire du troisième m'a demandé,
01:15:49alors que j'étais propriétaire d'un petit deux pièces,
01:15:51de déménager, ça serait bien que vous changiez
01:15:53d'arrondissement parce que ça crée des troubles,
01:15:55vous voyez, c'est toujours pareil,
01:15:57vous créez des troubles,
01:15:59et d'ailleurs j'ai déménagé parce que j'en pouvais plus,
01:16:01c'était très très épuisant de savoir que j'étais
01:16:03la cible permanente,
01:16:05j'habitais ce qu'ils appelaient leur quartier,
01:16:07j'étais sur leur territoire, on m'avait expliqué
01:16:09ça comme ça, on m'avait dit Alain tu es sur leur territoire,
01:16:11ces gens là ont des territoires,
01:16:13des territoires occupés en plein Paris,
01:16:15et j'ai bougé
01:16:17dans un autre quartier,
01:16:19où d'ailleurs j'ai rencontré les mêmes problèmes,
01:16:21parce qu'après j'étais dans le sixième,
01:16:23et j'ai subi une agression dans un restaurant
01:16:25dans le sixième, incroyablement violente aussi,
01:16:27qui était une espèce de...
01:16:29au marché
01:16:31Saint-Germain,
01:16:33la même chose,
01:16:35ça s'est un peu calmé aujourd'hui,
01:16:37mais à l'époque,
01:16:39un militant antisocial,
01:16:41devait s'attendre à se faire râtonner,
01:16:43en sachant que la police
01:16:45jamais ne faisait son travail,
01:16:47et avait même ordre souvent
01:16:49de relâcher les types,
01:16:51alors c'est hiérarchique,
01:16:53le simple flic prend votre plainte,
01:16:55il instruit, il fait son boulot,
01:16:57après ça monte, ça lui échappe,
01:16:59il sait pas ce que devient son dossier,
01:17:01ça ne redescend jamais,
01:17:03ce qui veut dire que par cette division verticale du travail,
01:17:05il le fait, mais après ça monte,
01:17:07et puis après ça arrive sur un certain bureau,
01:17:09où là, c'est classé sans suite,
01:17:11puis c'est tout, puis c'est fini.
01:17:13Ou on vous dit quand vous recondessez
01:17:15les mecs sur les photos, ça peut pas être lui,
01:17:17au même moment, il était en Israël.
01:17:19Vous avez des réponses comme ça.
01:17:21On peut créer aussi
01:17:23le parallèle avec vous,
01:17:25Dieu donné, et votre inéligibilité
01:17:27aux élections,
01:17:29et quand on voit le passé de Meir Habib,
01:17:31qui lui est député depuis
01:17:332013.
01:17:35Oui, c'est ça, comme ça,
01:17:37il y en a plein, Marc-Olivier Faugiel,
01:17:39que j'ai fait condamné pour racisme
01:17:41anti-noir,
01:17:43mais en fait,
01:17:45Arthur aussi, et j'en passe,
01:17:47en fait, on est dans une...
01:17:49C'est clair que
01:17:51la mafia
01:17:53sioniste au pouvoir
01:17:55n'a jamais été aussi flamboyante,
01:17:57là, elle rayonne,
01:17:59mais je pense qu'effectivement,
01:18:01son chaos peut être
01:18:03extrêmement brutal,
01:18:05parce qu'ils sont
01:18:07dans une sorte de...
01:18:09On le voit avec Netanyahou,
01:18:11il n'est plus dans le rationnel,
01:18:13il est dans quelque chose
01:18:15qui est plus de l'ordre du messianique,
01:18:17ou de je ne sais quoi exactement,
01:18:19une sorte de salade
01:18:21religieuse
01:18:23prophétique,
01:18:25et donc ça les pousse
01:18:27vraiment à...
01:18:29De toute façon, c'est une fuite en avant,
01:18:31et là...
01:18:33Écoutez, on en dira plus
01:18:35la prochaine fois.
01:18:37Même pour les tièdes
01:18:39et les demi-lâches, trop, c'est trop.
01:18:41C'est-à-dire qu'on voit très bien qu'aujourd'hui,
01:18:43la communauté internationale,
01:18:45malgré toute sa lâcheté et ses soumissions,
01:18:47c'est trop pour eux
01:18:49d'assumer face à la masse
01:18:51des terriens qui, eux,
01:18:53ont une espèce de
01:18:55common decency, une morale naturelle,
01:18:57à un moment donné, de dire
01:18:59les gentils sont ceux qui brûlent des femmes et des enfants
01:19:01vivant sous...
01:19:03Même Israël.
01:19:05Et là, ça ne passe plus.
01:19:07C'est pour ça qu'on peut même finir là-dessus.
01:19:09À un moment donné, trop, c'est trop.
01:19:11Exactement.
01:19:13À un moment donné, trop, c'est trop.
01:19:15Merci Alain Soral.
01:19:17Justement, c'est sur ces mots
01:19:19qu'on va terminer cet acte 2,
01:19:21cette seconde partie
01:19:23de notre longue émission.
01:19:25Qu'est-ce qu'on va faire pour la troisième partie ?
01:19:29Je me pose déjà des questions.
01:19:31On va attaquer 2013.
01:19:35Ça va aller beaucoup plus vite.
01:19:37Il s'est passé pas mal de choses.
01:19:39Il y a encore des choses à raconter.
01:19:41Il y a beaucoup de choses à raconter.
01:19:43En tout cas, je vous remercie infiniment,
01:19:45Alain Soral, Marcel.
01:19:47On remercie
01:19:49les spectateurs de nous suivre.
01:19:51On se retrouve
01:19:53très vite pour la troisième partie.
01:19:55La suite est la fin.
01:19:57Bonne fin de soirée.
01:19:59À bientôt.
01:20:03Les amis, merci d'avoir suivi cet épisode.
01:20:05Mais tenez-vous prêts car le prochain
01:20:07arrive et nous attaquerons en 2014
01:20:09où le président Hollande
01:20:11est interpellé par Aziza
01:20:13sur le cas Dieudonné-Soral
01:20:15de Manuel Valls qui sera à l'avant-garde
01:20:17du CRI, puis viendra l'interdiction
01:20:19du spectacle à Nantes,
01:20:21la fermeture de comptes en banque chez EUR,
01:20:23Covid, Ukraine, Gaza,
01:20:25c'est l'apothéose.
01:20:27Ne manquez cet épisode pour rien au monde.
01:20:29Abonnez-vous, cliquez
01:20:31sur cette cloche et on se retrouve
01:20:33très vite. Allez, ciao les gars.