Franz-Olivier Giesbert : «La gauche a laissé les classes laborieuses au Rassemblement national»

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L'éditorialiste, journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert était l’invité de La Grande Interview, sur CNEWS. «C’est qui l’électorat de gauche ? Ce sont les classes laborieuses, les ouvriers.... Et la gauche a laissé ces classes laborieuses au RN», a-t-il constaté. 

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00:00Il découvre...
00:01Il le dit.
00:02Il le dit, mais bon, on le sait tous, on l'a tous vu.
00:05Et c'est... C'est évidemment vrai.
00:09C'est-à-dire que lui, il reprend un discours,
00:12mais il aurait pu le faire avant aussi.
00:14C'est-à-dire que c'est quoi, la gauche ?
00:16C'est quoi, la gauche, en Europe ?
00:18La gauche, ce sont, en général, les classes laborieuses,
00:22les ouvriers.
00:23Aujourd'hui, c'est...
00:25Hélas, pour la gauche, c'est souvent le RN.
00:28Elle l'a laissée.
00:29Elle a laissé toutes ces classes laborieuses.
00:33Elle les a laissées au RN.
00:35Parce qu'au fond, elle a tout abandonné.
00:37La valeur travail, le patriotisme, la sécurité.
00:42La gauche, finalement, elle s'est intéressée qu'au bobo.
00:45La gauche Mélenchon.
00:46Non, non. Je veux dire la gauche socialiste.
00:49Oubliez-vous, il y a eu...
00:51François Hollande, hier, a déploré les limites
00:53de la radicalité mélenchoniste.
00:55Oui, mais c'est pas la radicalité,
00:57mais ils s'adressent, en fait...
00:59Regardez, d'ailleurs, ce que c'est les mélenchonistes
01:01et une partie de la gauche socialiste.
01:03Souvent, des gens, des enfants
01:05dont les parents sont un peu friqués, vous voyez.
01:08D'ailleurs, regardez comment votent les quartiers riches.
01:11C'est vrai aussi à Paris comme à Marseille.
01:14C'est-à-dire, il y a vraiment...
01:15Oui, c'est une façon de voir les choses.
01:18De toute façon, on s'en fout, c'est pas grave, on s'amuse.

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