Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche sauve.
00:00:09Je pense que tous les deux vous avez la fièvre.
00:00:11La quoi ?
00:00:12La fièvre.
00:00:13Copine et toi, vous avez la fièvre de la jungle.
00:00:16Tous les deux.
00:00:22Disons qu'on privilégie surtout les paroles, mais aussi le texte.
00:00:29C'est vachement con.
00:00:50Il existe un article qui stipule, qui dit, qui raconte.
00:00:55Qui raconte quoi ?
00:00:57L'article, ça va pas vous plaire, c'est en latin.
00:00:59L'état d'atome temporis...
00:01:00Oh non, j'aime pas !
00:01:01Qu'est-ce que vous dites, vous débordez !
00:01:03C'est foutu, je vous dis !
00:01:06Non, c'est pas moi, c'est...
00:01:07Merci, maître, pour toutes ces précisions.
00:01:09Sympa.
00:01:15J'ai une idée lumineuse.
00:01:17Je t'écoute.
00:01:18On va semer la zizanie dans leur couple pour qu'ils mettent leur appartement en vente.
00:01:22Chou, tu es diabolique.
00:01:25Et encore, t'as pas tout vu.
00:01:28Merci de nous accueillir chez vous en ce début de dimanche après-midi.
00:01:32Et merci d'accueillir celui qui va nous accompagner pendant une heure et demie pour faire son bon dimanche chaud.
00:01:36C'est Pascal Légitimus.
00:01:38Bonjour, Pascal.
00:01:39Bonjour, messieurs, mesdames et les autres qui nous écoutez.
00:01:41Bonjour, monsieur Bruno, enchanté.
00:01:43Bienvenue sur RTL.
00:01:45Le duplex a repris au Théâtre de Paris jeudi dernier.
00:01:50Quand on dit a repris, c'est toujours bon signe.
00:01:52Ça veut dire que ça a été un carton et que ça recartonne à Paris.
00:01:56On va parler, évidemment, beaucoup de cette pièce pendant une heure et demie, cher Pascal.
00:02:00Mais on a une petite habitude dans l'émission.
00:02:02On a ce qu'on appelle le comité d'accueil.
00:02:04On a des gens qui ont voulu vous laisser un petit message.
00:02:06C'est cool.
00:02:07Et du coup, on s'est dit, tiens, si on allait demander directement à sa femme dans la pièce, le duplex, c'est Corine Toussé.
00:02:13J'aimerais que tu précises.
00:02:14C'est mieux, c'est important.
00:02:16Corine Toussé vous a laissé ce message.
00:02:18Ecoutez.
00:02:19Bonjour, Pascal.
00:02:20C'est ta femme à l'appareil.
00:02:21Tu te souviens?
00:02:22Bon, alors j'ai une question très, très importante à te poser.
00:02:26J'aimerais que tu te concentres.
00:02:28Et t'as intérêt à trouver la bonne réponse.
00:02:30Parce que sinon, évidemment, je te quitte.
00:02:33Alors voilà la question.
00:02:35Deux points.
00:02:36Ouvrez les guillemets.
00:02:37Est-ce que tu te souviens de la date de notre mariage?
00:02:41Fermez les guillemets.
00:02:43Voilà.
00:02:44Eh bien, peut-être à ce soir.
00:02:47Très drôle.
00:02:48Comme dans La pièce est un samedi.
00:02:51Oui, oui.
00:02:52C'est une gimmick dans la pièce.
00:02:54Elle me demande toujours la date de mariage.
00:02:56En fait, je ne la sais pas.
00:02:58Je ne la connais pas.
00:02:59Ou je ne m'en souviens pas.
00:03:00En tout cas, j'esquive à chaque fois avec des lannes.
00:03:02Et c'est vrai que c'est une gimmick qui est assez sympa.
00:03:04Et le public commence à être en complicité avec ça.
00:03:06Autre message de votre comité d'accueil.
00:03:09C'est Francis Perrin, qui est également votre partenaire dans la pièce, le duplex.
00:03:13On écoute Francis.
00:03:14Oui, bonjour, Monsieur Berger.
00:03:17C'est votre voisin.
00:03:19J'ai appris que vous étiez revenus de vacances.
00:03:22Eh bien, écoutez, en tout cas, mon cher Pascal, c'est Francis,
00:03:27mon camarade de jeux favoris.
00:03:30Je suis ravi de te retrouver pour notre récréation favorise
00:03:35au Théâtre de Paris jusqu'au 5 janvier.
00:03:39A tout à l'heure.
00:03:41Salut.
00:03:42Sacré Francis.
00:03:43C'est une personne que je connaissais, évidemment,
00:03:45comme un peu tout le monde à travers le cinéma,
00:03:47les spectacles et les pièces de théâtre.
00:03:49Un excellent comédien, polyvalent,
00:03:51qui peut jouer à la fois des choses dramatiques,
00:03:53des choses drôles et des choses en finesse.
00:03:55Et puis là, évidemment, depuis presque un an,
00:03:57on se côtoie presque tous les jours.
00:04:00C'est quelqu'un de très savoureux,
00:04:02un puits de sciences théâtrales
00:04:04et quelqu'un d'humain, quelqu'un de normal, en fait.
00:04:07Donc, tous les quatre, on a ce point commun,
00:04:09c'est que ça coule, c'est fluide.
00:04:12Je vais dévoiler quelque chose qu'on ne dit pas en général,
00:04:14mais on est tous payés pareil.
00:04:16Il n'y a pas quelqu'un qui a dit
00:04:17« Ouais, moi je veux plus. »
00:04:18« Ouais, moi je suis une star. »
00:04:19On n'a pas d'égo.
00:04:21On avait envie de s'amuser,
00:04:22de partager avec le public.
00:04:24Et ça se ressent sur scène.
00:04:26On ne joue pas une pièce de théâtre,
00:04:28on sent que sur scène, c'est la vie.
00:04:30C'est du naturalisme.
00:04:31Et ça joue.
00:04:32Les gens adorent et se régalent.
00:04:34Après, on a quand même la chance d'avoir
00:04:36quatre monstres sacrés du théâtre sur la scène,
00:04:38c'est que ce soit vous,
00:04:40Francis Perrin ou Annie Dupéré,
00:04:42on sait quoi qu'il arrive,
00:04:43qu'on a des virtuoses de la scène.
00:04:45On a un bon passif,
00:04:47une complicité avec le public
00:04:49depuis plus de 40 ans pour certains.
00:04:51C'est vrai que ça continue.
00:04:53Il y a des gens qui étaient étonnés.
00:04:55« Vous êtes tous les quatre là ? »
00:04:56« Ah oui ? Ah d'accord ! »
00:04:58C'est vrai que c'est rare de voir quatre comédiens
00:05:00qui ont un passif puissant
00:05:02dans des univers assez différents.
00:05:04C'est un peu les Avengers au théâtre.
00:05:06Ouais, d'accord.
00:05:08C'est pas le même tarif.
00:05:10Surtout qu'on n'est pas des surhommes.
00:05:12Évidemment, un jour ça va s'arrêter.
00:05:14C'est pour ça qu'on en profite aujourd'hui.
00:05:16Autre message de notre comité d'accueil,
00:05:18c'est une amie de longue date qui a voulu vous laisser
00:05:20ce petit mot, c'est Michèle Bernier.
00:05:22Les amis qui ne connaissent pas Pascal
00:05:24manquent quelque chose dans sa vie.
00:05:26Non seulement c'est un
00:05:28ami super, on peut compter sur lui,
00:05:30il est toujours très doux,
00:05:32très attentionnique et gentil.
00:05:34Je ne l'entends jamais dire du mal des gens,
00:05:36ce qui est rare dans notre métier.
00:05:38Et puis j'ai eu l'occasion
00:05:40de jouer avec lui, souvent.
00:05:42À l'époque, tu étais de Beauvoir,
00:05:44et puis après, sur Midi Brest, tous les deux.
00:05:46Franchement, je sais que tous les deux,
00:05:48on en garde un souvenir ému.
00:05:50Mon Pascal, je suis venue te voir au théâtre
00:05:52il n'y a pas très longtemps, tu es formidable.
00:05:54Je vous embrasse tous et une belle rentrée.
00:05:56Merci.
00:05:58C'est des gens que j'apprécie,
00:06:00qui sont des amis. Dans ce métier-là,
00:06:02on se dit qu'on est tous amis, la famille des artistes.
00:06:04Mais bon, on fait des choix,
00:06:06des choix de cœur. Et Michel Bernier,
00:06:08depuis 1983, on se côtoie,
00:06:10grâce au théâtre de Beauvoir.
00:06:12Et puis, j'ai eu la chance de remplacer Francis Huster,
00:06:14que je pensais irremplaçable.
00:06:16Et c'est Balasco qui m'a dit
00:06:18« Dis-donc, Huster, il bosse beaucoup, il veut s'arrêter,
00:06:20tu ne vas pas le remplacer ? » Je dis « Moi ? Le remplacer dans quoi ?
00:06:22Midi Brest ? Enfin, Huster, c'est un bel acteur.
00:06:24Non, mais bon, c'est pas pareil. »
00:06:26Dit-elle.
00:06:28Et donc, Michel Bernier,
00:06:30on a joué 4 mois à Paris, 4 mois en province.
00:06:32Et donc, on a loué une amitié
00:06:34plus sincère.
00:06:36Parce qu'au début, on se côtoie,
00:06:38mais là, ça s'est coagulé.
00:06:40Et puis, j'ai eu l'occasion de produire
00:06:42un téléfilm où je l'avais engagé avec Christian Reyk.
00:06:44Donc, ça s'est encore recoagulé beaucoup plus fort.
00:06:46Cimenté, je dirais même.
00:06:48Et puis, elle m'a vu sur scène et elle m'a dit cette phrase
00:06:50« Écoute, tu joues un enfoiré, mais sympathique. »
00:06:52Elle m'a dit « Profites-en parce que c'est rare. »
00:06:54Bon, j'en profite.
00:06:56Vous faisiez allusion au petit théâtre de Beauvoir, ça tombe bien,
00:06:58vous avez un message de Smaïn.
00:07:00Pascal, c'est Smaïn.
00:07:02Bon, alors,
00:07:04si je dois aller chercher loin dans mes souvenirs,
00:07:06ça me ramène
00:07:08dans les années 80, 1987,
00:07:10quand un beau soir,
00:07:12on s'est retrouvés tous les deux, je sais pas si en boîte de nuit
00:07:14ou dans un restaurant,
00:07:16et je t'avais soufflé à l'oreille
00:07:18« Ça serait bien qu'on fasse un film
00:07:20ensemble. »
00:07:22Ce qui est incroyable, c'est que tu m'as sorti le titre avant que le scénario
00:07:24soit écrit. « L'œil au beurre noir ».
00:07:26Alors,
00:07:28une semaine après,
00:07:30on a appelé un producteur et
00:07:32« Allez, on va la faire courte. »
00:07:34Et six mois après, on tournait notre premier film
00:07:36ensemble, « L'œil au beurre noir ».
00:07:38Quelle belle aventure,
00:07:40puisque à la fin
00:07:42de ce beau projet,
00:07:44on a obtenu un César.
00:07:46César pour la meilleure première oeuvre
00:07:48des Cernés au réalisateur
00:07:50Serge Ménard.
00:07:52Voilà, c'est un beau souvenir parmi tant d'autres.
00:07:54Et puis j'espère qu'il y en aura d'autres
00:07:56qu'on va signer ensemble.
00:07:58Je t'embrasse, c'est Smaïn. A toute.
00:08:00Encore beaucoup de tendresse et d'acception,
00:08:02bien sûr.
00:08:04En fait, ce film est parti
00:08:06d'une anecdote toute simple. C'est que moi, à l'époque,
00:08:08j'ai cherché un appartement.
00:08:10Évidemment, au téléphone, j'ai pas d'accent.
00:08:12Donc, je dis « Bonjour madame, voilà,
00:08:14Pascal Agitimus, la dame ne me connaissait pas.
00:08:16Je viens pour l'appartement que je voulais vous louer. »
00:08:18Elle me dit « Très bien, venez demain matin à 8h.
00:08:20Vous êtes le premier. » Je débarque à 8h moins 2.
00:08:22La porte s'ouvre.
00:08:24Elle me regarde, elle me fait « Non.
00:08:26C'est pourquoi ? » Je dis « Bah, je suis la personne
00:08:28qui a appelé hier soir pour l'appartement.
00:08:30Ah non, c'est pas possible, il est déjà loué. Mais je suis le premier.
00:08:32Oui, mais il est déjà loué. » Ça m'a tellement
00:08:34énervé, le délit de faciès que j'ai...
00:08:36On a eu l'idée de ce film, écrit par
00:08:38Patrick Braudé et Jean-Paul Jahnfeld.
00:08:40Donc, c'est une revanche sur la vie.
00:08:42Exactement. Alors, on va finir, puisque là,
00:08:44on a eu 2-3 allusions, via Michel Bernier,
00:08:46via Smaïn, du petit théâtre
00:08:48de Bouvard. On a demandé
00:08:50à Philippe Bouvard de vous laisser un message.
00:08:52Un grand bonjour
00:08:54à l'ami Pascal,
00:08:56qui m'a appris, en plusieurs
00:08:58années de collaboration, que
00:09:00« Legitimus » ça signifie
00:09:02aussi « fidèle ».
00:09:04Voilà.
00:09:06C'est le message de Philippe Bouvard.
00:09:08OK.
00:09:10Comment je dois prendre ça ?
00:09:12C'est quelqu'un que j'aime beaucoup.
00:09:14C'est vrai qu'il y a eu une petite
00:09:16Titanic Roche, mais qui était légitime, parce qu'à l'époque,
00:09:18on faisait partie
00:09:20du noyau central,
00:09:22avec tous les comédiens,
00:09:24notamment, qui ont été cités.
00:09:26Et on voulait faire autre chose. On s'est dit, on ne va pas
00:09:28s'encrouter dans cette belle émission.
00:09:30Il faut qu'on s'épanouisse, qu'on s'émancipe.
00:09:32Donc, on est parti, il nous en a voulu.
00:09:34Parce que les producteurs de
00:09:36Provence rajoutaient sur les
00:09:38affiches, les 5
00:09:40du théâtre de Bouvard. On débarquait dans la ville,
00:09:42on voyait ça, on se disait « ah putain, bon,
00:09:44on ne faisait pas attention ». Il nous en a voulu, parce qu'on
00:09:46utilisait son nom. Et donc,
00:09:48on a fait un petit procès. Mais bon, ça, c'est du passé.
00:09:50Mais, par la suite, on s'est
00:09:52souvent croisés. J'ai fait les grosses têtes plusieurs fois.
00:09:54Et c'est quelqu'un, évidemment,
00:09:56que je porte un peu, pas dans mon
00:09:58cœur complet, dans le ventricule gauche seulement.
00:10:00Parce que je n'ai pas assez
00:10:02de place pour les autres. Et, en tout cas,
00:10:04pour lui. Mais, effectivement, c'est lui
00:10:06qui a eu l'intelligence de prendre des
00:10:08inconnus qui avaient du talent, je le précise sans
00:10:10aucune prétention, et de créer cette émission
00:10:12formidable. C'est Pascal Légitimus
00:10:14qui fait de son bon dimanche show sur RTL.
00:10:16Le duplex a repris
00:10:18au Théâtre de Paris. Mais alors, c'est quoi
00:10:20cette pièce ? On va en parler dans quelques instants.
00:10:22A tout de suite.
00:10:24...
00:10:26...
00:10:28...
00:10:30...
00:10:32...
00:10:34...
00:10:36...
00:10:38...
00:10:40...
00:10:42...
00:10:44...
00:10:46...
00:10:48...
00:10:50...
00:10:52Rapidement, l'histoire de la pièce. Vous êtes
00:10:54marié avec Corinne Touzé. Vous avez un très
00:10:56joli appartement. Le sixième étage.
00:10:58Un peu petit. Un peu petit. Mais
00:11:00il s'avère que vos voisins du dessous,
00:11:02à savoir, donc, Francis
00:11:04Perrin et Annie Dupéré,
00:11:06ont le même appartement. Et vous
00:11:08vous dites, ça serait pas mal un duplex.
00:11:10Oui, parce qu'en fait, on a débarqué chez eux. Ils nous ont
00:11:12invités. On s'est rendu compte,
00:11:14comme ça, de visu, que ça serait pas mal de
00:11:16s'agrandir. Et donc, moi,
00:11:18je commence à réfléchir un peu comme un Iago,
00:11:20un fourbe. Je lui dis à ma femme,
00:11:22ah, ça serait bien, quand même, de récupérer
00:11:24cet appartement. Donc, on va tout faire.
00:11:26Mais alors tout, pour
00:11:28ces gens-là divorcent, se séparent,
00:11:30s'engueulent. En tout cas, qu'il se passe quelque chose.
00:11:32Et le problème, c'est que c'est un couple qui est extrêmement
00:11:34lié. Ils sont ensemble depuis une éternité.
00:11:36Et ils s'entendent
00:11:38comme cochons, quoi.
00:11:40Les cochons s'entendent ? Oui, les cochons s'entendent
00:11:42très bien. Oui, c'est l'expression.
00:11:44Tout à fait. Parce que je connais des cochons
00:11:46qui s'entendent pas. Mais bon. Dans la vie,
00:11:48en tout cas. Oui, donc, c'est tout le process
00:11:50de la pièce. Évidemment, il y a des cliffhangers, c'est-à-dire des
00:11:52hauts, des bas, des situations un peu
00:11:54imprenables. Et puis, à un moment donné, on dévoile pas tout.
00:11:56Parce qu'il y a plusieurs... Et c'est compliqué.
00:11:58C'est très compliqué. Donc, à chaque fois,
00:12:00avec ma femme, on essaye. Et elle,
00:12:02elle commence un peu à défaillir, à se dire,
00:12:04non, ça va pas marcher. Et moi, je
00:12:06continue. J'essaie de trouver des
00:12:08subterfuges. Mais bon. Voilà.
00:12:10Mais en tout cas, c'est drôle. Parce que
00:12:12on peut s'identifier à ce qui se passe.
00:12:14Comment ça s'est passé, la rencontre avec Corinne Toussé, qui joue votre
00:12:18pièce depuis...
00:12:20Depuis avant Jésus Christ,
00:12:22on va dire ça. Avant John Coltrane.
00:12:24Et aussi. Et donc,
00:12:26elle m'a souvent proposé
00:12:28de travailler avec elle dans des pièces. Trois fois.
00:12:30En 20 ans.
00:12:32J'ai jamais eu l'occasion. Parce que j'avais du boulot.
00:12:34Mais voilà. On lance des choses
00:12:36dans l'univers. Et ça se cristallise.
00:12:38Et puis, voilà. Mais on se croise souvent.
00:12:40On déjeune. On papote. En plus,
00:12:42elle a des origines un peu communes. Exotiques.
00:12:44Un peu comme moi. Donc, ça crée des liens.
00:12:46Le truc extraordinaire, c'est qu'on rit
00:12:48beaucoup. Mais énormément.
00:12:50Durant toute la pièce. Alors que
00:12:52les personnages, à titre individuel,
00:12:54font pas grand-chose pour être
00:12:56drôles. On est vraiment sur
00:12:58une satire de
00:13:00la société de deux enfoirés
00:13:02du dessus, qui veulent foutre la merde
00:13:04dans le coup du dessous. Toi, qui a l'habitude,
00:13:06qui a du métier, je suppose, et je confirme,
00:13:08on ne fait pas rire avec du bonheur.
00:13:10Oui, bien sûr. Tu prends un film comme
00:13:12La Grande Vadrouille. C'est un exemple
00:13:14que je cite souvent.
00:13:16Si tu enlèves les Allemands, ça marche pas. Exactement.
00:13:18Tu prends un film comme Saint-Alaine-Chaux
00:13:20avec Tony Curtis.
00:13:22Et puis son conjointe, dont je ne me rappelle plus le nom. Bref.
00:13:24C'est quand même deux gars qui sont
00:13:26témoins d'un meurtre fait par
00:13:28la mafia à Chicago dans un garage.
00:13:30Et la mafia veut les buter. Donc, ils se
00:13:32déguisent en femmes. Ils intègrent
00:13:34un orchestre de femmes. Et là où ils vont
00:13:36jouer tous ensemble, c'est là où la mafia se réunit.
00:13:38Donc, s'il n'y a pas de danger, ce n'est
00:13:40pas drôle. Donc, effectivement,
00:13:42Caron a bien ficelé son truc.
00:13:44C'est méchant. C'est cruel.
00:13:46Mais avec des caractères...
00:13:48On a quatre caractères très...
00:13:50Très trempés. Très trempés. Et c'est pour ça
00:13:52que c'est drôle. Alors, c'est une pièce qui parle de deux
00:13:54couples voisins. Et je me suis demandé quel voisin vous étiez.
00:13:56Pascal Legitimus.
00:13:58On va faire votre enquête de voisinage.
00:14:00L'espace de quelques instants, vous n'êtes
00:14:02plus Pascal Legitimus. Vous êtes
00:14:04son voisin. Et j'ai regardé sur
00:14:06la boîte aux lettres de votre voisin. Il s'appelle
00:14:08Stéphane Chambardier. Vous êtes
00:14:10Stéphane Chambardier.
00:14:12Stéphane, est-ce qu'il y a beaucoup de passages
00:14:14chez Pascal Legitimus ?
00:14:16Des passages ponctuels.
00:14:18Quand je suis chez moi,
00:14:20j'aime bien être tranquille parce que je fais un métier
00:14:22public, média.
00:14:24Je ne prends pas le métro
00:14:26ni le bus depuis des années parce que
00:14:28quand on est connu, c'est un peu compliqué.
00:14:30Même si les gens sont aimants dans les deux sens du terme.
00:14:32Effectivement, de temps en temps,
00:14:34je fais des petites sauteries, mais c'est rare.
00:14:36Alors, justement, c'est bien que vous
00:14:38en parliez puisque vous êtes le voisin de Pascal Legitimus.
00:14:40Pascal Legitimus,
00:14:42c'est le genre à toujours recevoir des célébrités.
00:14:44Chez lui, il y a des gens un peu connus qui passent ou pas forcément.
00:14:46Oui, ça arrive.
00:14:48C'est lui qui sort ses poubelles ?
00:14:50Il sort ses poubelles, oui.
00:14:52Je le vois souvent le matin à 7h avant que les poubelles
00:14:54passent. Et le soir, quand il peut,
00:14:56avant d'aller au théâtre, oui, je le vois.
00:14:58Mais il y a son nom sur la boîte aux lettres ? Il y a écrit Legitimus sur sa boîte aux lettres ?
00:15:00Non, il n'y a pas de nom.
00:15:02Il y a homme à forte pigmentation.
00:15:04Il a été discret sur ce coup-là.
00:15:06Mais il est souvent chez lui ou pas,
00:15:08Pascal Legitimus ?
00:15:10Il est souvent chez lui quand il n'est pas chez lui.
00:15:12C'est bien de le dire parce que je connais quelqu'un personnellement
00:15:14qui a été victime il n'y a pas très longtemps d'un cambriolage.
00:15:16C'est bien de répondre comme ça.
00:15:18Non, surtout qu'il a des alarmes.
00:15:20Il a une arme à feu.
00:15:22Il a une carabine.
00:15:24Il a fait de l'aïkido.
00:15:26Et surtout,
00:15:28dans son entourage, il y a quand même des gens
00:15:30un peu fliqués, mine de rien.
00:15:32Il y a un commissaire. Il y a un pompier.
00:15:34Donc, il ne faut pas s'aventurer.
00:15:36Pascal Legitimus,
00:15:38vous avez déjà vu comment c'était chez lui ?
00:15:40Je parle à vous, Stéphane, puisque vous êtes son voisin.
00:15:42C'est quoi ? C'est luxueux ?
00:15:44Non, c'est simple. Il y a beaucoup de bois.
00:15:46D'accord.
00:15:48Quand ses enfants, plus tard,
00:15:50il s'est dit, il m'en a parlé,
00:15:52si ses enfants viennent plus tard, ils vont me dire
00:15:54on va chez mamie, c'est vieux. Non, il a essayé de trouver
00:15:56des meubles qui sont intemporels.
00:15:58D'accord. C'est plutôt une bonne idée.
00:16:00C'est une très bonne idée.
00:16:02Quand il y a son accoli Amazon, Pascal Legitimus,
00:16:04et qu'il est absent,
00:16:06c'est vous qui le réceptionnez ?
00:16:08Ça vous arrive ? Il reçoit des trucs bizarres ?
00:16:10Il y a des gars, il les balance par-dessus le jardin.
00:16:12Ça explose.
00:16:14Mais il a une bonne assurance. En fait, ça l'arrange,
00:16:16que ça soit explosé, puisqu'il a une bonne assurance.
00:16:18Black à part, il a des bons voisins.
00:16:20Black à part, j'aime beaucoup.
00:16:22Mais dites-moi, il est sympa, Pascal Legitimus,
00:16:24dans la vraie vie. Il dit bonjour.
00:16:26Il est poli.
00:16:28Mais pour moi, il n'est jamais dans la vraie vie, ce monsieur.
00:16:30Parce qu'il est toujours habillé avec des personnages.
00:16:32Il est toujours en représentation ?
00:16:34Non, c'est qu'il travaille. Il met des trucs.
00:16:36Il s'habille en femme.
00:16:38À l'époque des inconnus, il répétait avec ses camarades.
00:16:40Ils étaient toujours habillés.
00:16:42Donc, c'était jamais vraiment Legitimus. Mais c'était drôle.
00:16:44Voilà. Non, c'était drôle.
00:16:46Pascal Legitimus n'est pas notre voisin.
00:16:48Il est notre colocataire sur RTL,
00:16:50dans le Bourg du Montchaux.
00:16:52On va se retrouver dans quelques instants. A tout de suite.
00:16:54La comète de Halley passe dans le ciel une fois tous les 76 ans.
00:16:56Le Bon Dimanche Chaud sur RTL,
00:16:58c'est tous les dimanches après-midi.
00:17:00Choisissez votre camp.
00:17:02Pour ma part, j'ai déjà sorti mon télescope.
00:17:04Jusqu'à 15h30,
00:17:06le Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:17:08Pascal Legitimus fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:17:10Le duplex a repris au Théâtre de Paris,
00:17:12aux côtés d'Halley.
00:17:14Le bon dimanche chaud,
00:17:16c'est tous les dimanches après-midi.
00:17:18Choisissez votre camp.
00:17:20Pour ma part, j'ai déjà sorti mon télescope.
00:17:22Le Bon Dimanche Chaud sur RTL,
00:17:24c'est tous les dimanches après-midi.
00:17:26Le Bon Dimanche Chaud sur RTL,
00:17:28c'est tous les dimanches après-midi.
00:17:30Le Bon Dimanche Chaud sur RTL,
00:17:32c'est tous les dimanches après-midi.
00:17:34Le Bon Dimanche Chaud sur RTL,
00:17:36c'est tous les dimanches après-midi.
00:17:38Le Bon Dimanche Chaud sur RTL,
00:17:40c'est tous les dimanches après-midi.
00:17:42Le Bon Dimanche Chaud sur RTL,
00:17:44c'est tous les dimanches après-midi.
00:17:46Le Bon Dimanche Chaud sur RTL,
00:17:48c'est tous les dimanches après-midi.
00:17:50Les représentations qui sont libres,
00:17:52est-ce que ça vous dit de...
00:17:54On s'est tous dit, ouais, why not ?
00:17:56C'est ce qu'on a fait.
00:17:58Effectivement, comme je l'ai dit souvent,
00:18:00on avait plus de 10 000 réservations
00:18:02avant de commencer, sans publicité.
00:18:04C'est ça qu'il faut dire, c'est important.
00:18:06Il n'y a même pas les colonnes Maurice.
00:18:08Et puis voilà, on a cartonné.
00:18:10Et ensuite, on a récidivé mai-juin.
00:18:12Pareil, 50 dates, blindés,
00:18:14entre 800 et 1000 personnes par jour.
00:18:16Je ne pouvais même pas inviter mes copains.
00:18:18C'est impossible.
00:18:20Bon, allez, on va se débrouiller.
00:18:22Bref, et puis là, on récidive.
00:18:24On a commencé jeudi, le 12.
00:18:26Dans la version télé, c'était Clarnado
00:18:28qui jouait le rôle repris par Annie Dupré
00:18:30aujourd'hui.
00:18:32Sauf qu'elle ne pouvait pas,
00:18:34parce qu'elle était sur les tuches,
00:18:36numéro 32.
00:18:38Et surtout, elle avait une pièce de théâtre
00:18:40dans la foulée.
00:18:42Mais c'est bien que vous parliez de cinéma,
00:18:44parce qu'il y a une mouvance des pièces de théâtre
00:18:46et il y a eu la vie de chantier de Nanny Moon.
00:18:48Le duplex,
00:18:50typiquement, on se dit
00:18:52que ce serait un super film.
00:18:54L'expression, je l'aime bien, c'est dans les tuyaux.
00:18:56Je ne sais pas la grosseur du tuyau,
00:18:58mais c'est dans les tuyaux.
00:19:00Il se peut que
00:19:02nous écrivions
00:19:04le duplex version,
00:19:06soit télé ou cinéma, à suivre.
00:19:08Allez sur mon Instagram,
00:19:10Pascal Eftimus, vous aurez des informations
00:19:12croustillantes à ce sujet,
00:19:14entre autres.
00:19:16Quand on surfe sur le net, pas que sur votre Instagram,
00:19:18mais qu'on se balade un peu sur Youtube,
00:19:20sur les réseaux, on trouve quelques moments cultes
00:19:22auxquels vous avez participé,
00:19:24on va écouter des extraits,
00:19:26et ça va donner lieu à des questions.
00:19:28Le premier, vous êtes aux côtés
00:19:30de Bernard Campant. C'est un sketch
00:19:32sur le Paris-Dakar, dans le petit théâtre de Beauvais,
00:19:34en 1983.
00:19:3615 jours qu'on roule, pas de problème.
00:19:38Je vais en profiter pour vérifier la liste.
00:19:40C'est parti.
00:19:42Ok, papier.
00:19:44After. Chèvre. Ok, coca.
00:19:46In. Je prends le risque.
00:19:48J'ai lu que vous avez intégré
00:19:50l'émission grâce à un ami qui vous a fait engager
00:19:52comme humoriste, c'est vrai ?
00:19:54Une petite hâte de Bouvard.
00:19:56Non, en fait, ma copine de l'époque
00:19:58était assistante de Philippe Bouvard.
00:20:00C'était son premier job.
00:20:02Elle s'appelait donc Patricia, à l'époque.
00:20:04Elle s'appelle toujours Patricia, d'ailleurs.
00:20:06Elle m'a dit, voilà, Bouvard recrute des jeunes,
00:20:08et puis t'as vu, au café-théâtre
00:20:10avec Seymour Boussel,
00:20:12il recrute que des jeunes de café-théâtre,
00:20:14des humoristes, pour créer une nouvelle émission.
00:20:16Je suis allé le jour même à l'audition,
00:20:18on était 60.
00:20:20Il a dit, voilà, vous êtes 60, il m'en faut 10
00:20:22pour commencer l'émission.
00:20:24Pour vous départager, je mets des petits sujets
00:20:26dans des papiers, je tire au sort
00:20:28et improvisez qui veut.
00:20:30Vous avez trois minutes pour me faire rire.
00:20:32Au bout de deux heures, à midi,
00:20:34je trouvais pas de sujet.
00:20:36Mon copain me dit, viens, on se casse.
00:20:38Le patron d'une ébénisterie
00:20:40passe une annonce dans le Figaro, et c'est un immigré
00:20:42qui se présente. Et moi je dis, moi monsieur, je veux bien.
00:20:44Bouvard me regarde dans les yeux, il me dit,
00:20:46vous allez faire l'immigré, je suppose. Je dis, non, je vais faire le patron.
00:20:48Et j'ai fait le patron
00:20:50avec l'accent africain.
00:20:52Et tout ce qu'on demande à un immigré, et mon pote,
00:20:54je lui ai dit, prends l'accent portugais.
00:20:56Et tout ce qu'on demande à un immigré,
00:20:58je lui demandais avec l'accent africain, donc j'avais inversé les valeurs.
00:21:00Il fallait une chute dans un sketch.
00:21:02Et donc au bout de trois minutes,
00:21:04je lui ai dit, vous avez travaillé quoi comme bois ?
00:21:06Et mon copain a dit avec l'accent portugais, j'ai travaillé le noyer,
00:21:08le balsa et le chêne.
00:21:10Le balsa, c'est un bois très fin.
00:21:12Je dis, moi, balsa, je connais bien balsa.
00:21:14Quand j'étais jeune, j'ai tout lu balsa.
00:21:16Et il m'a engagé, moi et pas mon copain.
00:21:18C'est dur.
00:21:20Alors puisqu'on parle de copains,
00:21:22on le disait, il y avait les inconnus, mais au départ c'était les cinq
00:21:24parce qu'il y avait Seymour Bruxelles et Smein.
00:21:26Smein faisait allusion tout à l'heure au film
00:21:28L'œil au bernement, on va en écouter un extrait.
00:21:30Moi, t'es obligé d'amener toute la smalale ?
00:21:32Et pourquoi ? T'as honte de ma famille ?
00:21:34Chéri, les parents de Rachid ont fait des folies
00:21:36et nous ont apporté des petites sucreries exotiques.
00:21:38Franchement, merci encore, c'est beaucoup trop.
00:21:42Alors, c'est lequel des deux, les boueurs ?
00:21:46C'est marrant parce qu'on est en 87,
00:21:48le sujet de prédilection, c'était déjà de mettre en lumière
00:21:50les petits travers et les problèmes de la société.
00:21:5235 ans plus tard, c'est toujours un peu votre fer de lance ou pas ?
00:21:54Un peu moins, mais j'avoue que
00:21:56je trouve que
00:21:58l'audiovisuel français n'est pas assez coloré,
00:22:00il ne représente pas assez, évidemment,
00:22:02c'est ce qu'on dit souvent, le peuple français.
00:22:04Et donc, il y a Mbarsi, c'est super,
00:22:06Yannick Noir, ok, d'accord,
00:22:08il y en a d'autres, Lucien Jean-Baptiste,
00:22:10et tous ceux à qui je pense,
00:22:12et puis même des asiatiques ou des handicapés, ça commence.
00:22:14Mais je trouve qu'il y a une vraie carence.
00:22:16Donc, il y a un petit combat encore à mener, je pense, à ce niveau-là.
00:22:18Les moments cultes de Pascal Legitimus,
00:22:20on est en 1992.
00:22:30...
00:22:40Bon, là, j'ai choisi
00:22:42Vice et Versa, c'était une chanson
00:22:44des inconnus, elles sont devenues tellement
00:22:46cultes qu'il y a une page Wikipédia
00:22:48qui est consacrée.
00:22:50Ça se passait comment l'écriture de toutes ces parodies ?
00:22:52Je veux dire, vous avez été très prolifique
00:22:54quand même à l'époque, ça prenait combien de temps
00:22:56l'écriture, le tournage, la prod, etc.
00:22:58Alors, il y a le théâtre
00:23:00et la télé. Alors, la télé, ça nous prenait
00:23:023 mois d'écriture et
00:23:0415 jours, même pas, ouais, 10 jours
00:23:06de tournage et on faisait
00:23:082 sketches le matin, 2 sketches l'après-midi.
00:23:10Mais comme on se connaît tellement bien, ça allait très très vite.
00:23:12Et puis nous, il y avait le sens de l'impro,
00:23:14on trouvait des conneries. Par exemple, quand je dis
00:23:16« Je m'en vais comme un prince », c'était une phrase
00:23:18qui n'était pas écrite dans le texte, mais j'étais
00:23:20tellement dans le personnage que « Je m'en vais comme un prince ».
00:23:22Donc, c'était logique.
00:23:24C'était logique.
00:23:26Dans l'écriture, il y en a qui a amené une idée,
00:23:28l'autre complétait. Bernard était plus sur
00:23:30la structure et l'écriture. Moi, j'ai amené
00:23:32beaucoup d'idées. Didier, la mise en scène. Enfin, chacun
00:23:34pouvait écrire aussi. Didier arrivait.
00:23:36C'est Didier qui a trouvé l'idée
00:23:38mélodique de
00:23:40cette chanson-là et vice-versa.
00:23:42Aussi, des rap-to.
00:23:44Et puis nous, on complète. Moi, je l'ai vécu
00:23:46dans le milieu des MST, des mocasins serre-tête.
00:23:48Dans le 16e arrondissement,
00:23:50Didier était à Saint-Germain-en-Laye, donc on a
00:23:52envie de casser un peu le système.
00:23:54Donc, on a écrit « Antoine n'est pas si ».
00:23:56Chacun a amené. C'est un mélange,
00:23:58un melt-in-pot avec des potes.
00:24:00Vous parliez tout à l'heure de mise en scène.
00:24:02On va revenir sur un moment de 1993
00:24:04avec Elie et Dieudonné.
00:24:06C'était au Théâtre du Splendide.
00:24:08J'ai fait des comptes. Tiens, pour toi, ça fait 10 balles.
00:24:10Mais non, mais non.
00:24:1250 balles divisées
00:24:14par 2, ça n'a jamais fait 10 balles.
00:24:16Ah bon ? Si tu sais compter, toi, maintenant, c'est nouveau.
00:24:1850 balles divisées
00:24:20par 2, je sais combien je t'écoute.
00:24:22C'est pas facile.
00:24:24Au lieu de jouer les mathématiciens, tu vas te concentrer
00:24:26et tu vas remporter la voix.
00:24:27Vous avez fait beaucoup de mise en scène.
00:24:28Alors là, on est sur Elie et Dieudonné.
00:24:30Vous avez fait aussi les spectacles
00:24:32de Ruquier, de Stéphane Rousseau.
00:24:34Est-ce que c'est compliqué, du coup,
00:24:36d'être mis en scène
00:24:38quand on est au théâtre ?
00:24:40Et là, pour le coup, c'est Didier Caron qui, au départ,
00:24:42avait mis en scène et écrit la pièce.
00:24:44Moi, j'aime bien être au service
00:24:46d'eux. J'aime bien être au service de quelqu'un.
00:24:48J'aime bien entrer dans des univers.
00:24:50Et quand Dieudonné est venu me voir le premier
00:24:52en 87, il m'a dit
00:24:54« Voilà, on est deux potes, on fait des sketchs et tout.
00:24:56On aimerait avoir un metteur en scène. Et puis, je te kiffe.
00:24:58Voilà. Parce que, bon,
00:25:00on est à forte pigmentation, tous les deux. »
00:25:02J'ai dit « OK ».
00:25:04Donc, progressivement, j'ai commencé à produire,
00:25:06à investir, mis en scène.
00:25:08Jean-Pierre Dombois, l'attaché de presse,
00:25:10m'a un peu aidé. Et puis, ensuite,
00:25:12j'ai commencé à leur dire « Tiens, il vous faut un sketch
00:25:14culte. »
00:25:16Le monde avait le Télé Magouille, à l'époque.
00:25:18J'ai dit « J'ai une idée. »
00:25:20D'où l'idée de Kouane et Bokassa, où ils s'envoient des vannes racistes.
00:25:22Après, ils ont complété les vannes.
00:25:24Au départ, ils avaient peur. Ils se disaient « Comme ça, on s'envoie
00:25:26des vannes racistes, c'est chaud. »
00:25:28Si un blanc insulte un juif,
00:25:30c'est raciste. Un blanc
00:25:32insulte un noir, c'est raciste. Mais
00:25:34un juif et un noir qui s'insultent,
00:25:36ça, c'est nul. Ils ne comprenaient pas le principe.
00:25:38Mais ça a été leur tube, donc je suis ravi.
00:25:40Dernier son, on est en
00:25:42l'an 2000. Un extrait du
00:25:44film « Antilles sur scène 2 » et
00:25:46on est là avec Pascal Légitimult.
00:26:02C'était votre premier film en tant que réalisateur.
00:26:04Un rôle dans lequel vous avez été relativement
00:26:06rare, c'est par manque d'envie ou par
00:26:08manque de temps, Pascal ? Non, je voulais maîtriser
00:26:10mon film et donner la part belle à
00:26:12tous mes camarades exotiques,
00:26:14pour être poli, qu'on voyait peu.
00:26:16C'était un film un peu démagogique pour
00:26:18expliquer qu'il y a beaucoup d'acteurs formidables
00:26:20et qu'il faudrait les utiliser. Et le pitch du film
00:26:22c'était si tous les
00:26:24Français exotiques de
00:26:26France et de Navarre, des Antilles,
00:26:28s'arrêtent de travailler, c'est-à-dire hôpital,
00:26:30télécom, EDF, GDF,
00:26:32la France est bloquée. Il n'y a plus rien.
00:26:34C'était toujours une manière de
00:26:36faire un peu. Parce qu'on a besoin
00:26:38en France de remuer un peu les choses, de remettre
00:26:40un niveau. Puisqu'on parle de cinéma, dans
00:26:42quelques instants on va revenir sur un des cartons du moment,
00:26:44le conte de Monte-Cristo, puisque Valéry
00:26:46Zetoun va venir nous rejoindre et il a
00:26:48décidé ce matin de nous parler d'Alexandre
00:26:50Dumas, c'est Z comme Zetoun sur RTL
00:26:52qui arrive tout de suite.
00:27:1214h le dimanche sur RTL, c'est
00:27:14le Bon Dimanche Show avec Bruno Guillon.
00:27:16La nuit des bêtes,
00:27:18sauf des chats.
00:27:20Pascal Legitimus
00:27:22fait son Bon Dimanche Show sur RTL. On parle
00:27:24de cette excellente pièce,
00:27:26le duplex qui vient de reprendre
00:27:28au Théâtre de Paris. Vous vous attendiez
00:27:30à un tel carton. Est-ce que c'est un truc qu'on sent
00:27:32quand on est comédien, à la lecture,
00:27:34on se dit ça, ça ne peut que marcher ou vraiment
00:27:36ça a été pris dans un
00:27:38tourbillon ? On ne peut jamais savoir.
00:27:40Quand j'ai lu la pièce, je me suis dit qu'il y a un potentiel.
00:27:42En tout cas, en ce qui me concerne, le personnage
00:27:44que j'avais, je me suis dit qu'il y a un truc
00:27:46super à créer.
00:27:48Quand j'ai connu le casting, je me suis dit
00:27:50chimiquement, il va se passer quelque chose.
00:27:52Après, c'est le public qui décide, bien sûr.
00:27:54Il y a eu une part à l'impro ou pas ?
00:27:56Un petit peu. Francis et moi,
00:27:58Corinne Toussaint n'ose pas trop. Annie Dupéré,
00:28:00elle est plutôt très carrée, mais Francis et moi, on est des créatives.
00:28:02Toujours dans la situation, sans trop
00:28:04déborder, sans être prétentieux ni dans l'égo.
00:28:06On essaye de trouver des choses
00:28:08un peu subtiles, mais ça rigole.
00:28:10C'est ça, justement.
00:28:12C'est ce qu'on disait tout à l'heure. Le public
00:28:14rigole beaucoup, alors que
00:28:16vous, entre vous, il n'y a pas de scène
00:28:18où vous êtes censé éclater
00:28:20de rire. Pas trop, en tout cas, mais ça
00:28:22doit être compliqué, des fois, face à
00:28:24un Francis Perrin qui en fait des caisses.
00:28:26Et même vous, vos petits camarades, face à vous,
00:28:28sur certains moments où vous faites des envolées,
00:28:30ça ne doit pas être simple. J'ai rectifié. Il n'en fait pas
00:28:32des caisses, mais il a un oeil qui frise.
00:28:34On sent que derrière, il dit oulala.
00:28:36Il y a l'acteur qui joue et l'acteur
00:28:38qui t'observe. C'est un peu le principe.
00:28:40Mais il observe beaucoup. Moi, quand je vais
00:28:42avec lui, il y a un second degré.
00:28:44Il y a un double langage. Des fois, on se parle,
00:28:46les gens n'entendent pas, on se dit des trucs
00:28:48dans les temps morts, et ça peut
00:28:50déclencher des... Une fois, je suis arrivé, j'ai dit
00:28:52la phrase toute bête, je dis
00:28:54Chou vous a préparé une tarte aux pommes.
00:28:56Tout simple. Et le lendemain, j'ai dit
00:28:58Chou vous a préparé une tarte aux pommes aux pommes.
00:29:00Et là, il éclate de rire, et ça a duré deux minutes.
00:29:02C'était compliqué. Je l'ai surpris, mais
00:29:04voilà. C'est le moment de Valérie Zetoun
00:29:06qui vient nous rejoindre, comme chaque
00:29:08dimanche. Bonjour Valérie,
00:29:10je le disais. Bonjour Bruno.
00:29:12Le comte de Monte-Cristo cartonne au cinéma
00:29:14et vous avez décidé de nous parler d'Alexandre Dumas.
00:29:16Qui êtes-vous ?
00:29:18Je suis
00:29:20le comte de Monte-Cristo.
00:29:22Eh oui, Bruno, on assiste
00:29:24à un phénomène incroyable depuis le début
00:29:26de l'été. Le comte de Monte-Cristo
00:29:28avec l'excellent Pierre Ninet
00:29:30dans le rôle d'Edmond Dantes a
00:29:32dépassé les 8 millions d'entrées
00:29:34au cinéma. Depuis le succès
00:29:36du film, le livre a été
00:29:38réédité trois fois tellement la demande est
00:29:40forte. En 2023,
00:29:42les deux volets des Trois Mousquetaires
00:29:44ont totalisé plus de 6 millions d'entrées.
00:29:46D'ailleurs, les livres
00:29:48d'Alexandre Dumas sont portés à l'écran
00:29:50depuis 1908, avec
00:29:52près de 50 000 films en France
00:29:54mais aussi aux Etats-Unis.
00:29:56Si le cinéma se passionne
00:29:58pour son œuvre, il est dommage qu'il n'y ait
00:30:00jamais eu de biopic sur ce
00:30:02géant de la littérature
00:30:04qui a vécu mille vies en une seule.
00:30:06Bien qu'autodidacte,
00:30:08mais assoiffé de lecture, la vie
00:30:10d'Alexandre Dumas est aussi trépidante
00:30:12que celle de ses héros.
00:30:14Dramaturge, romancier,
00:30:16patron de presse, directeur de théâtre,
00:30:18homme politique, on se
00:30:20demande s'il dort la nuit.
00:30:22En 1829, il connaît la gloire
00:30:24à l'âge de 27 ans lorsque
00:30:26la comédie française accepte de jouer
00:30:28sa pièce Henri III et sa cour
00:30:30qu'il vit vaut de devenir
00:30:32riche et célèbre. A partir de là,
00:30:34il va écrire 72 pièces
00:30:36de théâtre en moins de 10 ans.
00:30:38Puis, il s'attaque au roman
00:30:40historique. En moins de 7 ans,
00:30:42il publie Les Trois Mousquetaires,
00:30:44Le Comte de Monte-Cristo, La Reine Margot
00:30:46et Joseph Balsamo, entre autres.
00:30:48Des œuvres qui font de lui
00:30:50une star mondiale.
00:30:52Alexandre Dumas est aussi un séducteur
00:30:54invétéré qui multiplie les conquêtes
00:30:56féminines depuis son plus jeune âge.
00:30:58Il a quatre enfants, dont
00:31:00Alexandre qui deviendra lui aussi un auteur
00:31:02à succès, mais les historiens
00:31:04pensent qu'il a eu beaucoup d'autres enfants
00:31:06illégitimes. Il dépense
00:31:08trois fois ce qu'il gagne, achète
00:31:10un château magnifique dans les Yvelines
00:31:12qu'il est obligé de revendre quatre ans après
00:31:14car il est criblé de dettes et doit
00:31:16se réfugier en Belgique pour échapper
00:31:18à ses créanciers.
00:31:20S'il a écrit près de 300 œuvres,
00:31:22beaucoup l'ont têté pour
00:31:24éponger ses dettes ou emprunter
00:31:26des fortunes. Dumas
00:31:28vit au XIXe siècle comme une
00:31:30rockstar du XXe.
00:31:32Malgré la gloire et l'argent, il se
00:31:34heurte souvent au racisme à cause
00:31:36de ses origines assez singulières pour
00:31:38l'époque. Alexandre Dumas
00:31:40est carteron, c'est-à-dire qu'il a
00:31:42un quart de sang africain.
00:31:44Son grand-père était un marquis
00:31:46désargenté qui a émigré à Saint-Domingue
00:31:48où il est tombé amoureux de
00:31:50Marie Cécette Dumas, une esclave noire.
00:31:52L'auteur est doté d'un
00:31:54esprit subtil qui lui permet d'assassiner
00:31:56les racistes en une seule phrase.
00:31:58Un soir, l'un d'entre eux
00:32:00l'apostrophe dans un salon mondain.
00:32:02« Au fait, maître, vous devez
00:32:04vous y connaître en nègre. »
00:32:06« Mais très certainement », lui répond Dumas.
00:32:08« Mon père était un mulâtre, ma
00:32:10grand-mère était une nègre et mon
00:32:12arrière-grand-père un singe. Vous voyez,
00:32:14monsieur, ma famille commence
00:32:16là où la vôtre finit. »
00:32:18Bien qu'il soit issu d'une famille
00:32:20aristocrate et ami avec plusieurs familles
00:32:22princesses européennes, il est
00:32:24un républicain convaincu et actif.
00:32:26D'ailleurs, il a pris le nom
00:32:28de sa grand-mère. Il se présente
00:32:30à la députation mais contrairement à ses amis
00:32:32Victor Hugo ou Lamartine,
00:32:34il n'est pas élu car on le trouve trop
00:32:36original. Victor Hugo
00:32:38disait de lui « Alexandre Dumas
00:32:40est l'un de ces hommes qu'on pourrait appeler
00:32:42les semeurs de civilisation.
00:32:44Il assainit et améliore les
00:32:46esprits, il féconde les âmes,
00:32:48il crée la soif de lire,
00:32:50il creuse le cœur humain et il
00:32:52l'ensemence. Dumas
00:32:54meurt en 1870
00:32:56à l'âge de 68 ans.
00:32:58Le 3 octobre 2002, la République
00:33:00française rend le plus grand hommage
00:33:02possible à ce géant de la littérature
00:33:04en le faisant entrer au Panthéon.
00:33:06« Alexandre Dumas,
00:33:08avec vous,
00:33:10c'est
00:33:12l'enfance,
00:33:14ces heures de lecture
00:33:16savourées en secret,
00:33:18l'émotion,
00:33:20la passion, l'aventure,
00:33:22le panache
00:33:24qui entre au
00:33:26Panthéon. » Alors s'il y a
00:33:28des producteurs de cinéma ou de grands
00:33:30réalisateurs qui écoutent le Bon
00:33:32Dimanche Show, et il y en a,
00:33:34je veux leur dire ici et maintenant que la vie
00:33:36d'Alexandre Dumas vaut largement
00:33:38un biopic qui sera aussi passionnant
00:33:40que ses livres. Bon dimanche !
00:33:42Merci beaucoup Valéry.
00:33:44Très intéressant.
00:33:46On parlait justement de la filiation d'Alexandre
00:33:48Dumas avec Valéry Zetoun et de ses 4 enfants
00:33:50dont l'un a été auteur. Vous, votre
00:33:52papa était acteur, votre maman était
00:33:54couturière de théâtre,
00:33:56de mémoire. Vous avez baigné
00:33:58en fait depuis toujours dans cet univers artistique.
00:34:00Je suis en quelque sorte un enfant de la
00:34:02balle, on peut dire ça. J'ai vécu un peu
00:34:04dans les jupons de ma mère
00:34:06et dans les pantalons de mon père.
00:34:08C'est une expression,
00:34:10vous m'avez compris bien sûr.
00:34:12Et oui,
00:34:14j'ai assisté aux répétitions de mon père quand il était
00:34:16à la maison de la radio, il faisait des
00:34:18feuilletons radiophoniques, j'étais dans un petit coin
00:34:20donc effectivement j'ai toujours vécu dans
00:34:22cette odeur, cette humeur
00:34:24artistique. Mais alors du coup
00:34:26quand vous avez voulu vous aussi embrasser
00:34:28cette carrière, vous avez eu le soutien
00:34:30incompréhensible de vos parents ou il y a eu
00:34:32un petit côté fait attention quand même ?
00:34:34Moi je fais ce métier depuis l'âge
00:34:36de 10 ans parce que mon père,
00:34:38comme j'ai souvent dit, j'étais un enfant mutique,
00:34:40un peu converti et il s'est dit au lieu de faire
00:34:42du basket ou du tennis,
00:34:44on allait faire du théâtre. Donc il m'a fait engager
00:34:46dans une comédie musicale pour enfants
00:34:48produite par Marc Mercadier, qui s'appelait
00:34:50La Planète Inconnue, comme quoi déjà le titre
00:34:52était déjà dans mon destin.
00:34:54Et puis j'ai joué au théâtre de l'Athénée
00:34:56pendant un an, les samedis après-midi et les jeudis
00:34:58avec Éric Métaillé qui était mon partenaire
00:35:00de l'époque. Et donc j'ai pris goût, je me suis dit
00:35:02moi qui suis mutique et sur scène je m'exprime,
00:35:04je m'exprime, donc c'est primordial
00:35:06de s'exprimer. J'ai dit
00:35:08ça me plaît ça, donc je vais prolonger le plaisir.
00:35:10Voilà. Alors, on a
00:35:12la chance d'avoir Pascal Légitimus avec nous,
00:35:14le comédien, le metteur en scène,
00:35:16le réalisateur, l'acteur.
00:35:18Je suis tombé sur un livre
00:35:20que vous avez écrit,
00:35:22cher Pascal, qui s'appelle
00:35:24L'alphabétisier. Et bien justement,
00:35:26on va s'en servir pour l'interview qui arrive,
00:35:28c'est Pascal Légitimus
00:35:30qui fait son bon dimanche show sur RTL, à tout de suite.
00:35:38Pascal Légitimus fait son bon dimanche show sur RTL.
00:35:40L'émission recommandée par l'Union française
00:35:42pour la santé buccodentaire.
00:35:46Pascal Légitimus fait son bon dimanche show sur RTL.
00:35:48Je le disais tout à l'heure, vous avez signé un livre qui s'appelle
00:35:50L'alphabétisier. C'est un dictionnaire de mots qui n'existe
00:35:52pas, mais qui en fait
00:35:54devrait exister parce qu'on peut
00:35:56très vite leur trouver un sens extrêmement utile.
00:35:58Par exemple, dans votre livre, on apprend
00:36:00qu'un acolytre, c'est
00:36:02un compagnon de beuverie,
00:36:04un aristocrate, c'est une personne issue de la
00:36:06noblesse, mais qui présente une hygiène douteuse, etc.
00:36:08Et nous, on s'est inspirés
00:36:10et on a écrit une interview avec des mots qui n'existent
00:36:12pas, issus de votre dictionnaire.
00:36:14Mais il y en a certains qu'on a inventés.
00:36:16Pascal, est-ce que vous avez
00:36:18déjà eu affaire à un enfoiré ?
00:36:20C'est un mec qui vous a fait un sale coup, mais c'est
00:36:22assez récent, c'est fréquent.
00:36:24Récemment, non.
00:36:26J'espère pas dans le futur.
00:36:28Est-ce que dans votre entourage, vous avez
00:36:30déjà eu un fils de flûte ? C'est-à-dire un
00:36:32ennemi, mais musicien.
00:36:34Il y a beaucoup des ennemis musiciens.
00:36:36Mais voilà, ils sont plus musiciens qu'ennemis
00:36:38quand même, certains.
00:36:40Est-ce qu'être réalisateur, c'est compliqué ?
00:36:42Un réalisateur qui réalise et qui joue en même temps ?
00:36:44C'est compliqué, parce que c'est beaucoup de travail
00:36:46en amont, mais bon, quand on aime, on ne compte pas.
00:36:48Là, on parlait de mise en scène, tout à l'heure,
00:36:50avec la pièce, le duplex, sur cette nouvelle
00:36:52mouture qui est sur la scène du théâtre
00:36:54de Paris, depuis jeudi dernier.
00:36:56Vous collaborez un peu, cette fois-ci,
00:36:58à la mise en scène avec
00:37:00Didier Caron ?
00:37:02On le laisse tranquille, mais on lui propose des idées, bien sûr,
00:37:04et puis il prend ou il jette, mais voilà, en tout cas,
00:37:06on est collaboratif, en tout cas.
00:37:08Est-ce que vous avez déjà eu un chagrin
00:37:10d'humour, c'est-à-dire une grosse peine
00:37:12à cause d'un sketch ou d'un spectacle ?
00:37:14Non, mais par contre, moi,
00:37:16quand je ris, je pleure. Et sur scène,
00:37:18ça m'est arrivé, donc j'ai toujours des mouchoirs, des kleenex
00:37:20dans ma poche, parce que
00:37:22avec Francis Perrin,
00:37:24Yannick Dupéré et Corinne Toussé, c'est un peu compliqué.
00:37:26Des fois, il y a des fous rires qui sont
00:37:28inévitables, et parfois, on sait que ça va
00:37:30arriver, enfin bref. Donc oui, je suis plutôt
00:37:32quelqu'un qui pleure, mais pour les bonnes raisons.
00:37:34Est-ce que vous avez déjà eu une petite amiche ?
00:37:36C'est-à-dire une petite amie, mais très religieuse.
00:37:38Ah oui, j'ai eu
00:37:40une amie suisse, qui était
00:37:42très religieuse, et en même temps,
00:37:44qui aimait aller en boîte de nuit, donc une espèce de paradoxe
00:37:46un peu particulier. Une petite dernière, dans
00:37:48l'avenir, où est-ce que vous vous projetez
00:37:50en tant que futuriste ?
00:37:52Ça, c'est dans votre bouquin, un futuriste,
00:37:54c'est une personne qui se prépare à partir en vacances.
00:37:56Oui, ben oui.
00:37:58Il a le projet de partir
00:38:00en vacances. Oui, en fait, c'est Gilbert Jouin
00:38:02qui a eu cette idée-là. Il m'a présenté l'idée en disant
00:38:04voilà, Pascal, si on prend un mot,
00:38:06qu'on enlève une lettre ou qu'on rajoute une lettre,
00:38:08ça peut donner un néologisme. Par exemple, il me dit
00:38:10le mot dépôt-vente.
00:38:12Tu rajoutes un R, ça fait dépôt-ventre.
00:38:14Nouvelle définition, femme-porteuse.
00:38:16Je dis, wow, quelle
00:38:18belle idée ! Et après, on a trouvé
00:38:20aristocrate, et dans le bouquin, il n'y a pas que ça,
00:38:22il y a aussi des sketchs, il y a des points de vue sur
00:38:24la vie, c'est assez philosophique, parfois.
00:38:26Et ça ne se lit pas qu'aux toilettes,
00:38:28je précise, et je fais beaucoup
00:38:30de dédicaces
00:38:32en ce moment, et ça marche bien.
00:38:34Alors, c'est une biographie,
00:38:36c'est une biographie, c'est quoi votre bouquin ?
00:38:38Non, non, c'est pour rigoler
00:38:40mais aussi pour réfléchir.
00:38:42Alors, la pièce, le duplex, est
00:38:44de retour sur scène. On appelle ça des
00:38:46prolongations parce que c'est un triomphe.
00:38:48On dit souvent, il y a une réplique qui dit
00:38:50les critiques sont unanimes.
00:38:52Vous êtes comment par rapport aux critiques, Pascal ?
00:38:54Est-ce que c'est un truc qui vous touche ? C'est un truc que vous continuez à regarder ?
00:38:56C'est un truc qui vous a touché, qui parfois
00:38:58vous a blessé ou pas du tout ?
00:39:00Oui, évidemment, parce qu'on fait ce métier-là aussi
00:39:02parce qu'on est un peu en 45 fictives, parfois.
00:39:04Souvent, il y a beaucoup d'acteurs qui font ce métier-là
00:39:06parce qu'ils ont envie d'être aimés,
00:39:08parce que dans notre enfance, il y a eu peut-être quelque chose, il y a eu un manque.
00:39:10Donc oui, psychanalytiquement,
00:39:12effectivement, au début,
00:39:14dès qu'il y a quelqu'un qui ne vous aime pas,
00:39:16on se dit, pourquoi ?
00:39:18Donc ça nous renvoie à quelque chose de négatif.
00:39:20L'effet miroir qui se met en place.
00:39:24On ne peut pas plaire à tout le monde.
00:39:26Forcément, si quelqu'un vous dit
00:39:28j'aime pas, ok.
00:39:30J'aime pas quand les gens disent, ouais, c'est pas bien.
00:39:32Non, toi, tu n'as pas aimé, mais ton voisin va aimer.
00:39:34Donc 10, je n'aime pas.
00:39:36Donc les critiques, c'est un métier
00:39:38particulier. Est-ce que c'est utile et nécessaire ?
00:39:40Je ne sais pas.
00:39:42On a une rubrique dans l'émission qui s'appelle les critiques du web.
00:39:44Je vous explique le fonctionnement.
00:39:46On s'amuse à récupérer l'oeuvre de l'artiste qui est invité
00:39:48sur ce canapé, on le fait à tous.
00:39:50Et puis, on va voir sur un site marchand,
00:39:52Amazon, par exemple, et on voit
00:39:54les critiques laissées par Monsieur Tout-le-Monde.
00:39:56On récupère des bonnes et des mauvaises, mais surtout
00:39:58celles qui nous font rire parce que souvent,
00:40:00elles tapent à côté. Vos critiques
00:40:02du web arrivent après ça. A tout de suite sur RTL.
00:40:22...
00:40:24...
00:40:26...
00:40:28...
00:40:30...
00:40:32...
00:40:34...
00:40:36...
00:40:38...
00:40:40...
00:40:42...
00:40:44...
00:40:46...
00:40:48...
00:40:50...
00:40:52...
00:40:54...
00:40:56...
00:40:58...
00:41:00...
00:41:02...
00:41:04...
00:41:06...
00:41:08...
00:41:10...
00:41:12...
00:41:14...
00:41:16...
00:41:18...
00:41:20...
00:41:22...
00:41:24...
00:41:26...
00:41:28...
00:41:30...
00:41:32...
00:41:34...
00:41:36...
00:41:38...
00:41:40...
00:41:42...
00:41:44...
00:41:46Et là, comment on fait pour lutter, pour faire en sorte que quand vous arrivez sur scène, c'est à chaque fois un feu d'artifice ?
00:41:51Comment vous faites l'amour à votre femme ? Est-ce que c'est toujours la position du missionnaire, la même ?
00:41:54Dans le Kamasutra, il y a plusieurs positions.
00:41:56Alors, il faut demander à Valérie Zetoun parce que moi, j'ai arrêté en 88.
00:42:00Blague à part, je reprends cette petite blague.
00:42:02Non, en fait, le public a le talent qu'on veut bien lui donner.
00:42:05C'est-à-dire que le public n'est jamais le même.
00:42:07Il y a aussi des mauvais publics, des bons publics.
00:42:09Il peut y avoir dans une salle de 1000 places 300 connards.
00:42:12Excusez-moi, mais il y a eu des gens qui dorment.
00:42:14Moi, j'ai eu des gens qui dormaient tout de suite.
00:42:16Ils étaient crevés.
00:42:17Il y a des gens qui sont avec leur téléphone.
00:42:19Mais cette pièce-là ne le permet pas.
00:42:21C'est pour ça que je dis ça.
00:42:22Elle ne le permet pas.
00:42:23Il y a un rythme effrédé.
00:42:24Tellement les gens rient toutes les 30 secondes pendant une heure et demie.
00:42:26Donc, ils ne peuvent pas s'endormir.
00:42:28Ils ne peuvent pas être des connards.
00:42:29Donc, à un moment donné, il n'y a pas de lassitude.
00:42:32Parce que c'est une heure et demie tous les soirs.
00:42:34On donne du plaisir.
00:42:36On fait jouir les gens.
00:42:37On est Rocco Siffredi du théâtre.
00:42:39Attention.
00:42:40C'est chaud.
00:42:41C'est génial.
00:42:42Parce que quand on rit, ça renforce les défenses immunitaires.
00:42:45Donc, je suis utile et nécessaire, monsieur.
00:42:48J'aime cette formule.
00:42:49Alors, vous parliez du public.
00:42:51Le public peut juger.
00:42:52Et je le disais tout à l'heure.
00:42:53Il juge notamment parfois sur certaines applis.
00:42:57On a choisi Amazon.
00:42:58On est allé voir.
00:42:59Et c'est le moment de vos critiques du web.
00:43:01Les critiques laissaient sur l'intégral des inconnus le beaucoup meilleur.
00:43:05C'était 5 DVD sortis en 2006.
00:43:07On est remonté loin.
00:43:08Et on ne peut pas dire que c'est un truc qui n'a pas marché.
00:43:10Mais on a quand même réussi à trouver des bonnes et des mauvaises critiques.
00:43:13Alors, je pourrais vous les lire telles quelles.
00:43:14Ça n'a pas d'intérêt.
00:43:15C'est ça qui est intéressant.
00:43:16C'est les mauvaises et les bonnes.
00:43:17On s'en fout.
00:43:18Non, mais vous allez voir.
00:43:19Parce que même les bonnes, des fois, elles tombent à côté.
00:43:20Plutôt que de vous les lire comme ça, on les a traduites en une autre langue.
00:43:22Donc, avec l'intelligence artificielle, je vais vous les faire écouter dans une autre langue.
00:43:26À l'oreille, vous me dites c'est bien, c'est pas bien.
00:43:27C'est drôle.
00:43:28Et après, je vous la lis pour de vrai.
00:43:30Première critique.
00:43:31On l'a traduite en Africain.
00:43:32Écoutez.
00:43:43Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:43:45On dirait une intello qui parle.
00:43:47Moi, je dirais non, mauvaise.
00:43:49Ouais, c'est une mauvaise critique.
00:43:51Dans ce coffret des inconnus.
00:43:53C'est un télérama local, c'est ça ?
00:43:54Vous allez voir, en fait, dans les différents sketches des inconnus,
00:43:57il y avait le fameux sketch Bioman et Dorothée.
00:43:59Et donc, l'ennemir vous a mis 1 sur 5 avec cette critique.
00:44:13C'est une vraie critique.
00:44:14Mais il n'a pas compris.
00:44:15Ce n'est pas Bioman qu'on critique, c'est ce qu'on en a fait.
00:44:17Oui, évidemment.
00:44:18Mais quand je vous dis que ce sont des critiques qui tombent à côté, elles tombent à côté.
00:44:21J'adore.
00:44:22La prochaine critique, on l'a traduite en Suédois.
00:44:25Écoutez.
00:44:27Bonne ou mauvaise critique ?
00:44:33Je dirais bonne.
00:44:34Elle est bonne.
00:44:35Et elle est géniale.
00:44:36C'est R.I. Sadoc qui vous a mis 5 sur 5.
00:44:38Et la critique, elle est suivante.
00:44:39Géniale.
00:44:40Par contre, 5 DVD pour le prix d'un seul.
00:44:42J'espère qu'ils vont rentrer dans leurs frais.
00:44:44Surtout qu'ils sont 3.
00:44:45Je pense qu'il y a un problème.
00:44:46C'est ça ?
00:44:47Oui, c'est ça.
00:44:48C'est un problème.
00:44:49C'est ça ?
00:44:50Oui, c'est ça.
00:44:51C'est ça ?
00:44:52Oui, c'est ça.
00:44:53C'est ça ?
00:44:54Oui, c'est ça.
00:44:55C'est ça ?
00:44:56Oui, c'est ça.
00:44:57Surtout qu'ils sont 3.
00:44:58C'est pas comme Gad Elmaleh qui peut garder tous les sous de ses DVD vu qu'il est tout
00:45:01seul.
00:45:02C'est une vraie critique.
00:45:03Mais c'est génial.
00:45:04C'est drôle.
00:45:05C'est tellement vrai qu'ils s'intéressent à vous.
00:45:06Critique qui est avant dernière, la 4, on l'a traduite en Roumain.
00:45:22J'ai compris.
00:45:23S'il vous plaît à la fin.
00:45:24S'il vous plaît.
00:45:25Je dirais bonne.
00:45:26Elle est pas mal.
00:45:27Vous auriez pu avoir 5 sur 5, mais Omega de la Marine vous a mis 4 sur 5 pour cette raison.
00:45:32J'enlève une étoile parce qu'une fois qu'on a vu un sketch, on peut plus le revoir pour
00:45:37la première fois.
00:45:38Et du coup, il n'y a plus l'effet de surprise.
00:45:40Dommage.
00:45:41La palissade.
00:45:42C'est génial.
00:45:43C'est drôle.
00:45:44La dernière, on l'a traduite en Japonais.
00:45:56Bonne ou mauvaise critique ?
00:45:59J'hésite à dire.
00:46:01Mais bon, je vais quand même le dire.
00:46:03Un peu.
00:46:04Je dirais mauvaise.
00:46:05Elle est mauvaise.
00:46:06Fin de la rigolade.
00:46:07Vous avez mis 1 sur 5 avec cette critique qui a donc été laissée sur le site Amazon.
00:46:11Beaucoup de manches.
00:46:12Une intégrale des inconnus sur la cité de la peur.
00:46:14C'est comme une intégrale de Jean-Jacques Goldman sans petite Marie.
00:46:17Mais les gens sont plus drôles que nous.
00:46:20Des fois, oui.
00:46:21C'est vrai.
00:46:22C'est Pascal Lézitimus qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:46:25Vous parliez tout à l'heure de votre compte Instagram.
00:46:27Justement, je suis allé jeter un coup d'œil sur votre compte Instagram.
00:46:30Mais pas sur ce que vous avez posté.
00:46:32Sur les gens que vous suivez.
00:46:34C'est le « Dis-moi qui tu suis » qui va arriver juste avant les infos de 15h.
00:46:37A tout de suite.
00:46:44Une équipe de choc.
00:46:45Le talent.
00:46:46L'exigence.
00:46:47Et les dernières technologies de pointe.
00:46:49Au service de la perfection.
00:46:51Tout ça, ce sera pour plus tard.
00:46:52Pour l'instant, c'est le bon dimanche chaud.
00:46:56Avec Pascal Lézitimus, on parle de la pièce.
00:46:58Le duplex qui cartonne au Théâtre de Paris.
00:47:00Oui, élève Lézitimus, je vois que vous levez la main.
00:47:03Je peux dire un truc que je ressens ?
00:47:04Je passe un très bon moment.
00:47:06Vous savez quoi ?
00:47:07Je voulais vous le dire.
00:47:08Ça sort comme ça.
00:47:09Sans aucune démagogie.
00:47:10C'est un sentiment partagé.
00:47:11Il fallait que ça éjacule.
00:47:12Mais c'est bien que vous le fassiez là.
00:47:15Evidemment, on parlait des comédiens.
00:47:17Dany Dupéré, de Francis Perrin, de Corinne Touzé.
00:47:19De vous, vous êtes jubilatoire à voir sur scène.
00:47:21Je voudrais quand même qu'on parle de la mise en scène et du décor.
00:47:24Parce qu'on le disait, on se marre tout le temps.
00:47:26Toutes les 30 secondes, il y a un fou rire.
00:47:28Mais il y a un ping-pong qui est possible.
00:47:30Parce que vous êtes voisins.
00:47:31Vous, vous habitez l'appartement du dessus.
00:47:33Eux, Francis Perrin et Annie Dupéré habitent le cinquième.
00:47:37Vous voulez récupérer leur appart.
00:47:39Mais il y a une astuce de mise en scène
00:47:40qui fait qu'on voit les deux apparts sur un même niveau.
00:47:42Donc en fait, ça ne s'arrête jamais.
00:47:44C'est-à-dire que l'intelligence de M. Haas,
00:47:46qui a donc fait le décor,
00:47:47c'est d'avoir mis le cinquième et le sixième
00:47:49horizontalement comme un panorama.
00:47:52Donc nous, on passe de l'un à l'autre.
00:47:54Des fois, on écoute l'un, l'autre s'éteint.
00:47:56Après, il y a une alternance.
00:47:58Après, il y a des répliques qui correspondent.
00:48:00Enfin, c'est brillant.
00:48:01Oui, ça n'arrête jamais.
00:48:02Et puis en plus, les couleurs des appartements sont...
00:48:04Moi, chez moi, c'est un peu Ikea jaune.
00:48:07Et chez les autres, c'est foncé style Régence.
00:48:09Donc ça n'a rien à voir.
00:48:10Donc moi, j'ai mis un pull jaune exprès.
00:48:14Quand je vais chez eux, on me voit un peu plus.
00:48:16Il y a plein d'astuces,
00:48:17des petites finesses comme ça.
00:48:18C'est super.
00:48:19Oui, qu'il faut qu'on ait capté tout le temps.
00:48:20Et comme vous le disiez,
00:48:21on n'a pas le temps d'aller jeter un coup d'œil
00:48:22sur son téléphone.
00:48:24La pièce se joue en ce moment au Théâtre de Paris.
00:48:27Alors, je le disais,
00:48:28je suis allé faire un tour sur vos comptes.
00:48:31Parce qu'il y en a plusieurs, d'ailleurs.
00:48:33Cher Pascal.
00:48:34J'en ai trois.
00:48:35Je ligue.
00:48:36Vous êtes assez actif sur les réseaux sociaux.
00:48:39Et c'est bien parce que quand un artiste poste beaucoup,
00:48:42on peut apprendre des choses sur lui.
00:48:43Mais comme on trouve qu'on apprend encore plus de choses
00:48:45sur les gens que vous suivez.
00:48:46Je vais vous poser des questions par rapport à ça.
00:48:48Je vois que vous suivez le compte
00:48:49Tiny Houses Dreams.
00:48:52C'est un compte avec des photos de mini-maisons.
00:48:55Les tiny houses, c'est très à la mode.
00:48:57Est-ce que vous aimez ce petit côté cocon ?
00:48:59Alors, pour vous dire la vérité,
00:49:00parce que c'est bien de dire la vérité des fois,
00:49:02c'est le dernier compte que j'ai récupéré.
00:49:05Quand j'ai vu les photos de ça,
00:49:06je me suis dit, c'est ça que je veux faire moi.
00:49:08C'est ça que je veux.
00:49:09Bon, j'habite dans une belle maison, tout va bien.
00:49:11Mais je m'étais dit, pour ma retraite,
00:49:13trouver un endroit sympa près de la mer.
00:49:15Parce que je vais me mettre à la plongée sous-marine avec ma femme.
00:49:18Là, j'ai passé le permis moto.
00:49:20Après, plongée sous-marine.
00:49:21Enfin, j'ai passé tous les permis.
00:49:22Je m'étais dit, un petit endroit à pépère,
00:49:25pas très grand, au bord de la plage.
00:49:27Et quand j'ai vu ces photos-là, j'ai dit, c'est ça.
00:49:29Donc, je focalise, je visualise.
00:49:31Vous vous inspirez.
00:49:32Je m'inspire et j'espère qu'un jour ça va se cristalliser.
00:49:35Vous suivez aussi le compte Vancubic.
00:49:38C'est un compte qui permet d'aménager son fourgon
00:49:40pour partir en road trip.
00:49:43C'est quoi, là ?
00:49:44Vous avez un fourgon aménagé ?
00:49:45Vous avez envie d'aventure ?
00:49:46J'ai envie un peu de...
00:49:47Comme je suis déjà un nomade dans mon métier,
00:49:49j'aimerais être un nomade civil.
00:49:51C'est-à-dire de prendre un petit fourgon
00:49:52et partir où je veux.
00:49:53D'être libre.
00:49:54Parce qu'aujourd'hui,
00:49:55sans faire de politique engagée,
00:49:56mais c'est un constat,
00:49:58j'ai l'impression que tout devient contrôle.
00:50:01On a moins de liberté qu'avant.
00:50:03Moi, mes ancêtres ont suivi l'esclavage,
00:50:05donc il n'y a pas du tout de liberté.
00:50:07Je n'ai pas envie, dans mon ADN,
00:50:08de retrouver ça dans mon inconscient,
00:50:09avec mes enfants.
00:50:10Du coup, plus on est contrôlé,
00:50:12plus j'ai envie d'être libre.
00:50:14Vous exacerbez un sentiment de liberté.
00:50:15Du coup, les moyens sont bons.
00:50:17Tous les moyens sont bons.
00:50:18Vous suivez le compte
00:50:19« Apprendre, préparer, survivre ».
00:50:21C'est un compte un peu survivaliste.
00:50:23C'est quoi ?
00:50:24Vous avez prévu de faire Koh Lanta ?
00:50:25Vous avez prévu 2050 et ce n'est pas super ?
00:50:27Ça fait partie de ce que je viens de dire.
00:50:28C'est-à-dire qu'être indépendant,
00:50:30ne pas dépendre du système,
00:50:31c'est important pour moi.
00:50:33Vous suivez le compte de M. Tournevis.
00:50:35Tout ça est très vrai.
00:50:36Un homme qui donne des astuces et des tutos
00:50:38pour préparer ordinateur et téléphone portable.
00:50:40Pourquoi ?
00:50:41Vous avez eu une petite galère informatique récemment ?
00:50:42Oui, il y a longtemps.
00:50:43J'ai appris que, par exemple,
00:50:44au bout du portable,
00:50:45quand vous le pluggez,
00:50:46des fois, il y a de la poussière qui se met au bout.
00:50:48Donc, avec un petit cure-dent,
00:50:50vous enlevez.
00:50:51Et puis, des fois,
00:50:52il y a des espèces de trifouillou.
00:50:53J'adore les astuces, moi.
00:50:55J'adore ça.
00:50:56D'accord.
00:50:57Vous suivez le compte
00:50:58« L'univers de Bourville ».
00:50:59Vous étiez fan de cet artiste ?
00:51:00Moi, Bourville, Michel Simon,
00:51:01Fernand,
00:51:02tous les anciens
00:51:03qui nous ont transmis des choses,
00:51:04j'avoue que ce sont mes maîtres.
00:51:06Et puis, c'est inspirant, bien sûr.
00:51:08Et enfin,
00:51:09vous suivez le compte
00:51:10« Artimus Photographie ».
00:51:12Ah ben ça, oui.
00:51:13Et alors là,
00:51:14est-ce que vous pouvez nous parler
00:51:15de ce compte ?
00:51:16C'est votre compte perso sur les coquillages.
00:51:17Moi, j'ai découvert ça
00:51:18en préparant l'émission.
00:51:19Il y a 845 followers.
00:51:21Pour l'instant, c'est tout récent, en plus.
00:51:23Oui, mais je voulais le mettre en avant
00:51:24parce que vous faites des photos magnifiques,
00:51:26essentiellement de coquillage.
00:51:27Depuis tout petit,
00:51:28depuis l'âge de 12 ans,
00:51:29j'aime les coquillages.
00:51:30Je trouve que c'est beau,
00:51:31c'est architecturalement,
00:51:32c'est sublime,
00:51:33il y a des belles couleurs.
00:51:34Je trouve que ça représente bien
00:51:35la vie, la terre, la mer.
00:51:37Et donc, j'ai eu l'idée,
00:51:38il y a trois ans,
00:51:39de faire des photos pour moi.
00:51:40Et un jour,
00:51:41j'ai mis un panneau,
00:51:42une photo chez moi,
00:51:43encadrée, jolie,
00:51:4475 par 50.
00:51:45Et puis, tous les potes qui venaient,
00:51:46les copines,
00:51:47« Putain, c'est super,
00:51:48c'est quoi ce truc ? »
00:51:49Je dis « Ben, c'est une photo. »
00:51:50« Mais c'est qui qui a fait ça ? »
00:51:51« Ben, c'est moi, j'ai fait ça. »
00:51:52« Attends, mais c'est génial.
00:51:54Tu ne veux pas m'en donner une ?
00:51:55Tu ne veux pas m'en vendre une ?
00:51:56Après, tu ne veux pas faire une expo ? »
00:51:57Et puis, c'est monté en puissance.
00:51:58Je dis « Ben, si le peuple demande,
00:52:00on va donner. »
00:52:01Donc, j'ai fait 150 photos
00:52:02qui sont sur un site.
00:52:03Donc, ce sont des photos
00:52:04qui viennent de mes voyages,
00:52:06Tahiti, Nouméa,
00:52:07les Seychelles.
00:52:08Donc, ça me permet de voyager,
00:52:09bien sûr.
00:52:10Et puis, j'étais contacté
00:52:11par des gens importants,
00:52:12de galeries,
00:52:13qui m'ont dit
00:52:14« Écoute, ton truc, c'est génial.
00:52:15J'ai eu des commandes. »
00:52:16« Ah bon ? »
00:52:17« Ah oui, alors fais des expos. »
00:52:19Donc, je vais faire des expos
00:52:20à deux villes,
00:52:21toutes les villes portuaires.
00:52:22La Rochelle, Nantes.
00:52:23Donc là, c'est en cours.
00:52:24Et une fois,
00:52:25j'ai fait ma première expo à Rouen.
00:52:27Il y avait 18 tableaux.
00:52:28J'en ai vendu 12 en deux heures.
00:52:31Où il se passe un truc là.
00:52:32Les gens trouvent ça beau.
00:52:33Ce sont des fenêtres sur la nature.
00:52:36Ben voilà.
00:52:37Donc, c'est un troisième métier
00:52:39qui permet de m'évader,
00:52:40de voyager,
00:52:41puis de transmettre surtout.
00:52:42Puis d'avoir surtout ces signés.
00:52:43Elles sont cotées.
00:52:44Parce qu'à Drouot,
00:52:45il y a un gars qui m'en a pris trois.
00:52:47Et ça a été vendu très rapidement.
00:52:49Du coup, c'est coté.
00:52:50Donc, c'est un investissement.
00:52:51Ça va prendre de la valeur.
00:52:52Voilà.
00:52:53Et ça va prendre de la valeur radiophonique.
00:52:55Puisqu'on s'est dit,
00:52:56il va falloir quand même
00:52:57qu'on fasse un truc autour de ça.
00:52:58Avant la fin de l'émission,
00:52:59tout à l'heure,
00:53:00dans la demi-heure qui arrive,
00:53:01on vous a préparé une interview
00:53:02coquillage et crustacés.
00:53:03Car oui,
00:53:04nous avons encore une demi-heure
00:53:05à passer ensemble.
00:53:06Oh, chouette !
00:53:07C'est Pascal Légitimus
00:53:08qui fait son bon dimanche show.
00:53:09RTL, il est 15h.
00:53:18RTL, 14h15 à 30,
00:53:22le bon dimanche show
00:53:24avec Bruno Guillon.
00:53:26Et avec Pascal Légitimus,
00:53:28encore une demi-heure
00:53:29à passer ensemble.
00:53:30On parle de cette pièce,
00:53:31le duplex qui se rejoue à Paris
00:53:33depuis jeudi dernier,
00:53:35qui cartonne.
00:53:36Alors, si vous êtes de passage
00:53:37sur la capitale,
00:53:38évidemment,
00:53:39vous allez pouvoir les applaudir.
00:53:41Mais ça va également être une tournée
00:53:43l'année prochaine en 2025.
00:53:45À l'automne 2025,
00:53:46on va bien s'éclater.
00:53:47Là, vous jouez quoi ?
00:53:48Mardi, mercredi, jeudi, vendredi,
00:53:49deux le samedi, deux le dimanche ?
00:53:51Tu as tout dit, voilà.
00:53:52On joue six fois par semaine.
00:53:54C'est un rythme effréné.
00:53:55Oui, parce qu'en même temps,
00:53:56Anis Duperré et Francis Perrin,
00:53:57ils ont quand même 75, 77 ans.
00:53:59Donc, pour les ménager,
00:54:00on ne va pas trop foncer sur la mienne.
00:54:02Non, mais c'est vrai,
00:54:03c'est une pièce très fatigante.
00:54:04Non, mais c'est physique.
00:54:05C'est physique.
00:54:06C'est très, très physique.
00:54:07C'est une comédie de mœurs.
00:54:08On se donne à fond,
00:54:10on ne triche pas
00:54:12Alors là, on en parle évidemment sur RTL aujourd'hui,
00:54:14mais comme cette pièce s'appelle Le Duplex,
00:54:17quand on prend un poste de radio,
00:54:19c'est pareil,
00:54:20on monte d'étage en étage avec les fréquences
00:54:22et on passe d'une radio à une autre.
00:54:24Et on s'est dit, voilà,
00:54:25on a parlé de la pièce façon RTL,
00:54:27mais passons d'un étage à l'autre sur la bande FM
00:54:30pour avoir peut-être des questions
00:54:32qui seront posées dans un ordre différent
00:54:34dans les radios voisines.
00:54:42Vous écoutez France Info,
00:54:44l'actu en continue.
00:54:45Et pour commencer ce journal,
00:54:46le Premier ministre doit former un gouvernement.
00:54:49Plusieurs noms circulent déjà.
00:54:50Pascal Legitimus,
00:54:51il se dit que vous pourriez être nommé
00:54:53ministre de la culture.
00:54:55Vous en pensez quoi ?
00:54:56Je préfère l'outre-mer,
00:54:57je ne sais pas pourquoi.
00:54:59Attention, on change dans Le Duplex de la bande FM.
00:55:08Et la chanson du rire garantie
00:55:09toutes les trois minutes
00:55:10avec mon invité Pascal Legitimus.
00:55:12D'ailleurs, Pascal,
00:55:13qu'est-ce qui te fait rire
00:55:14dans la nouvelle génération ?
00:55:16Bruno Guillon, bien sûr.
00:55:17Merci beaucoup.
00:55:18On monte d'un étage.
00:55:21France Culture,
00:55:22l'esprit d'ouverture.
00:55:24Dans un instant,
00:55:25je recevrai le sociologue Gustavo Papadakis
00:55:28qui rentre d'un trek initiatique de 8 ans
00:55:30dans un molestard cubain.
00:55:31Mais d'abord, mon premier invité,
00:55:33Pascal Legitimus.
00:55:35Pascal,
00:55:36il y a quoi comme livre
00:55:38dans votre bibliothèque ?
00:55:40Votre livre de chevet,
00:55:41c'est quoi ?
00:55:42Mon livre de chevet,
00:55:43actuellement,
00:55:44c'est un livre de cuisine.
00:55:46J'aime cuisiner,
00:55:48mais c'est un livre de cuisine philosophique.
00:55:51Je cuisine, par exemple,
00:55:53la tarte Tatin.
00:55:54Et j'ai fait une petite blague,
00:55:56c'est la tarte suspense.
00:55:57La tarte Tatin !
00:55:59Donc, il y a de l'humour
00:56:00dans les livres de cuisine.
00:56:04C'est un rire de France Culture.
00:56:06On passe à l'étage du dessous.
00:56:09C'est parti !
00:56:15Bienvenue sur Sky,
00:56:16les amis, on écoute tout de suite Limbo.
00:56:18Premier son, c'était en 91.
00:56:27Pascal dans Planète Rap,
00:56:28dis-moi, c'est quoi ton regard
00:56:29sur la société d'aujourd'hui, ma gueule ?
00:56:31Je vais te dire, c'est super,
00:56:33on s'éclate.
00:56:34À un moment donné,
00:56:35ce qui m'éclate,
00:56:36c'est l'éclate.
00:56:37Je vois bien,
00:56:38moi je vois, je sais où je vais,
00:56:40je sais ce que je veux,
00:56:41et en même temps,
00:56:42et voilà quoi.
00:56:43J'adore ce que tu dis,
00:56:44en tout cas, merci Pascal.
00:56:46On change d'étage,
00:56:47direction Chéri FM.
00:56:55Pascal, vos plus belles émotions
00:56:57sont sur Chéri FM.
00:57:00J'ai envie de vous laisser l'antenne,
00:57:02Pascal, pour peut-être passer
00:57:04un message d'amour.
00:57:06Et si d'aventure,
00:57:07vous passiez ce message,
00:57:08ce serait à qui ?
00:57:09Ce serait quoi ?
00:57:11Alors, j'ai fait une émission
00:57:13il n'y a pas très longtemps,
00:57:15c'est sur une autre chaîne de radio,
00:57:18j'ose le dire,
00:57:20c'est RTL,
00:57:21et j'avoue que Bruno Guillon,
00:57:23il a un charme fou,
00:57:24j'aime bien sa barbe,
00:57:26cette masculinité qu'il dégage
00:57:28tout en ayant une espèce de féminisme
00:57:30qui éjacule,
00:57:31qui l'exhorte,
00:57:33cette posture qu'il a,
00:57:36on ne le voit pas à la radio,
00:57:37mais cette façon qu'il a
00:57:38de passer sa langue
00:57:39sur sa lèvre supérieure,
00:57:41ça me donne des frissons.
00:57:43Eh bien, on lui envoie du love.
00:57:45Attention, on monte dans la bande FM.
00:57:54Eh bien, à l'instant,
00:57:55on vient d'écouter
00:57:56le dernier tube de Jean Schultes
00:57:57sur Nostalgie.
00:57:58Dans un instant,
00:57:59une petite nouveauté
00:58:00avec les états d'âme,
00:58:01Eric de Luna Parker,
00:58:03toujours sur Nostalgie
00:58:04avec mon invité,
00:58:05Pascal Legitimus.
00:58:06D'ailleurs, Pascal,
00:58:07de quoi est-ce que vous êtes nostalgique
00:58:09aujourd'hui, en 2024 ?
00:58:11Moi, j'aime bien
00:58:12Henri Salvador.
00:58:14C'est quelqu'un
00:58:15qui m'a quand même
00:58:16beaucoup inspiré.
00:58:17Henri Salvador,
00:58:18que j'ai nommé
00:58:19Henri Sabaudelor,
00:58:20parce qu'à un moment donné,
00:58:22il a fait des choses
00:58:23quand même très croustillantes.
00:58:25Et j'aime bien
00:58:26sa dernière chanson,
00:58:27son tube,
00:58:28Le Travail, c'est la Santé.
00:58:29Je vois, je vois.
00:58:30C'est tellement ça aujourd'hui.
00:58:31Allez, on finit
00:58:32avec une dernière radio
00:58:33dans le duplex
00:58:34de la bande FM.
00:58:37Maintenant,
00:58:38sur Énergie,
00:58:39Energy,
00:58:40qui hit la suite.
00:58:44Énergie,
00:58:45Hit Music Only,
00:58:46avec, à l'instant,
00:58:47Gims.
00:58:48Et juste avant,
00:58:49il y avait Dua Lipa.
00:58:50Dans un instant,
00:58:51on écoutera le nouveau Dua Lipa.
00:58:52D'ailleurs, il y aura également
00:58:53Gims et Dua Lipa
00:58:54pour un medley en duo
00:58:55avec Gims.
00:58:56Mais juste avant,
00:58:57j'ai Pascal Legitimus
00:58:58en studio.
00:58:59Pascal, c'est quoi la chanson
00:59:00que tu pourrais écouter
00:59:01en boucle ?
00:59:02Merci, Pascal.
00:59:03Énergie,
00:59:04Hit Music Only.
00:59:07On va revenir sur RTL.
00:59:08Je trouve qu'on est bien,
00:59:09moi, sur RTL.
00:59:10Dans quelques instants,
00:59:11c'est Patrick Chanfray
00:59:12qui va venir nous rejoindre
00:59:13tout de suite.
00:59:18Le bon dimanche chaud
00:59:19sur RTL,
00:59:20c'est un peu comme
00:59:21une glace à la vanille
00:59:22pendant un concert
00:59:23des Gypsy Kings.
00:59:24On se demande un peu
00:59:25ce que ça fait là.
00:59:26Mais ça fait toujours plaisir.
00:59:29Bruno Guillon,
00:59:30jusqu'à 15h30.
00:59:32C'est bien.
00:59:33En plus,
00:59:34il y a de la crème chantilly.
00:59:36Théâtredeparis.com
00:59:37C'est important
00:59:38de donner cette adresse
00:59:39internet
00:59:40puisque c'est sur ce site
00:59:41que vous allez pouvoir
00:59:42réserver vos places
00:59:43pour aller applaudir
00:59:44Annie Dupéré,
00:59:45Francis Perrin,
00:59:46Corinne Toussé
00:59:47et Pascal Legitimus
00:59:48qui est mon invité
00:59:49dans cette pièce
00:59:50Le Duplex.
00:59:51Il joue le rôle
00:59:52d'un petit enfoiré
00:59:53Pascal Legitimus
00:59:54mais il le joue bien
00:59:55qui fait tout
00:59:56pour essayer de récupérer
00:59:57l'appart de ses voisins du dessous.
00:59:58Permis-moi de changer
00:59:59l'adjectif
01:00:00à un gros enfoiré.
01:00:02Oui, tu es trop gentil.
01:00:03C'est vrai.
01:00:04On me le dit souvent la preuve.
01:00:05J'ai accueilli Patrick Chanfray
01:00:06dans cette émission.
01:00:08J'entends.
01:00:10Patrick qui vient nous rejoindre
01:00:11chaque semaine.
01:00:12Alors Patrick,
01:00:13vous vous retrouvez
01:00:14au plus près de nos auditeurs
01:00:15en vous rendant
01:00:16systématiquement
01:00:17dans la ville de naissance
01:00:18de notre invité.
01:00:19Et bien effectivement Bruno,
01:00:20j'ai été prendre la température
01:00:21afin de savoir
01:00:22ce que pensent les Français
01:00:23aujourd'hui
01:00:24de Pascal Legitimus.
01:00:26Donc cette semaine,
01:00:27contre toute attente,
01:00:28je me suis rendu
01:00:29à Paris.
01:00:30Mais si,
01:00:31si, si.
01:00:32Car je ne sais pas
01:00:33si vous étiez au courant,
01:00:34Pascal,
01:00:35mais c'est là-bas
01:00:36que vous êtes né.
01:00:37À Lutèce.
01:00:38À Lutèce,
01:00:39qu'on embrasse.
01:00:40Ou l'île de la cité,
01:00:41comme vous voulez.
01:00:42Tout à fait.
01:00:43J'ai donc bouclé
01:00:44mes trois valises,
01:00:45j'ai dû refaire mon passeport,
01:00:46enfin bon bref,
01:00:47une prépa de dingue.
01:00:48Attendez, excusez-moi,
01:00:49pourquoi tout ça Patrick ?
01:00:50Vous n'habitez pas à Paris
01:00:51de base ?
01:00:52Ah si, si.
01:00:53Mais quand j'ai vu
01:00:54le prix du ticket de métro,
01:00:55je croyais que je prenais
01:00:56l'avion en classe business
01:00:57pour New York.
01:00:58Et c'est qu'une fois
01:00:59après avoir passé
01:01:00les tourniquets
01:01:01que j'ai compris
01:01:02que je n'allais pas
01:01:03aller bien loin.
01:01:04En arrivant sur le quai,
01:01:05je me suis rendu compte
01:01:06que l'avion avait des roues
01:01:07et au vu de l'état
01:01:08des sièges,
01:01:09le pilote venait
01:01:10de faire un looping
01:01:11et visiblement,
01:01:12personne n'avait digéré
01:01:13son plateau repas.
01:01:14Pascal Legitimus,
01:01:15vous êtes né
01:01:16dans le 17ème,
01:01:17alors comme tout le monde
01:01:18j'ai été très surpris,
01:01:19je me suis dit
01:01:20la vache,
01:01:21il est bien conservé
01:01:22et puis j'ai compris
01:01:23très vite
01:01:24qu'on parlait
01:01:25de l'arrondissement.
01:01:26Alors pour les gens
01:01:27qui ne connaissent pas
01:01:28très bien Paris,
01:01:29le 17ème,
01:01:30c'est comme le 15ème,
01:01:31on le sait,
01:01:32sauf que dans le 15ème,
01:01:33il n'y a pas la mer.
01:01:34Patrick,
01:01:35si je peux vous permettre,
01:01:36il n'y a pas la mer
01:01:37non plus dans le 15ème
01:01:38arrondissement ?
01:01:39En tout cas,
01:01:40dans le 17ème,
01:01:41si,
01:01:42il y a la mer
01:01:43de Pascal Legitimus.
01:01:44Ah oui,
01:01:45le 17ème,
01:01:46d'accord.
01:01:47Voilà,
01:01:48exactement,
01:01:49c'est là qu'elle a accouché.
01:01:50Je suis donc allé
01:01:51dans cette maternité,
01:01:52Pascal,
01:01:53dans la chambre
01:01:54où vous étiez
01:01:55avec votre maman
01:01:56et d'ailleurs,
01:01:57c'est marrant,
01:01:58à l'endroit
01:01:59même où il y avait
01:02:00votre berceau,
01:02:01ils ont mis une plaque,
01:02:02dis donc.
01:02:03Ils en ont mis
01:02:04même plusieurs,
01:02:05pour être tout à fait franc,
01:02:06une quarantaine de plaques,
01:02:07de placo,
01:02:08puisque la maternité
01:02:09est devenue,
01:02:10il y a quatre ans,
01:02:11un bric au marché.
01:02:12J'ai vu ça.
01:02:13Bref,
01:02:14je vais à la rencontre
01:02:15de Christophe,
01:02:16si j'en crois son badge
01:02:17qu'il arbore fièrement
01:02:18sur son gilet multipoche,
01:02:19l'insolent,
01:02:20il est beau,
01:02:21il le sait,
01:02:22qui est l'actuel
01:02:23directeur du magasin,
01:02:24toujours prêt à dégainer
01:02:25son pistolet à colle
01:02:26ou son téléphone
01:02:27qui n'arrêtait pas de sonner.
01:02:28Et pour entamer
01:02:29la discussion,
01:02:30du coup,
01:02:31je lui dis,
01:02:32ici aussi,
01:02:33le téléphone sonne
01:02:34toujours deux fois.
01:02:35Merci.
01:02:36Merci.
01:02:37Merci.
01:02:38Alors,
01:02:39vous m'écoutez,
01:02:40Pascal,
01:02:41c'est gentil,
01:02:42lui m'écoutait moyennement.
01:02:43Je lui dis,
01:02:44justement,
01:02:45je lui explique un petit peu,
01:02:46je lui dis,
01:02:47c'est le premier film
01:02:48qui réunit Didier Bourdon,
01:02:49Bernard Campant
01:02:50et notre invité de cette semaine,
01:02:51le formidable Pascal Legitimus.
01:02:52Et dans le bruit du magasin,
01:02:53il me répond...
01:02:54Les quoi ?
01:02:55Les ?
01:02:56Legitimus ?
01:02:57Ah, là,
01:02:58je ne sais pas du tout.
01:02:59Non, non,
01:03:00allez peut-être demander
01:03:01à mon collègue de la viserie,
01:03:02il doit en avoir de ça.
01:03:03Visiblement,
01:03:04il ne m'avait pas compris.
01:03:05Quand je suis arrivé,
01:03:06ils m'ont dit qu'ils venaient
01:03:07de vendre les derniers,
01:03:08en plus.
01:03:09Vraiment, bref,
01:03:10Pascal,
01:03:11on s'est loupé de peu.
01:03:12Je sors du magasin
01:03:13et comme il était déjà bientôt
01:03:1410h du matin,
01:03:15je me suis dirigé
01:03:16vers le bar,
01:03:17ce fameux bar,
01:03:18le Flash,
01:03:19pour boire un apéritif.
01:03:20Établissement
01:03:21où j'ai fait la rencontre
01:03:22de Nicolas,
01:03:23qui, lui,
01:03:24est naturo-anesthésiste bio.
01:03:25Et c'est quoi la différence
01:03:26avec un anesthésiste normal,
01:03:27Patrick ?
01:03:28Alors, ça,
01:03:29c'est génial.
01:03:30Alors là, Bruno,
01:03:31Pascal,
01:03:32vous allez adorer.
01:03:33Lui, en fait,
01:03:34avant l'opération,
01:03:35il ne fait pas de piqûres.
01:03:36Non, non, non,
01:03:37tu cours en slip
01:03:38dans la salle d'attente
01:03:39et il te vise
01:03:40avec une sarbacane
01:03:41pour t'envoyer
01:03:42des petites billes
01:03:43d'homéopathie dans les yeux.
01:03:44Oh, c'est chaud.
01:03:45Oh la vache, c'est chaud.
01:03:46Ah oui, c'est particulier,
01:03:47effectivement.
01:03:48Et s'il ne te rate pas d'inquiétude,
01:03:50de discours
01:03:51de Michel Barnier.
01:03:52Mais là, ça,
01:03:53c'est vraiment
01:03:54en dernier recours.
01:03:55On ne souhaite ça
01:03:56à personne.
01:03:57On s'inquiète.
01:03:58On est comme tous les parents,
01:03:59c'est certain.
01:04:00Mais là,
01:04:01c'est vraiment
01:04:02la méthode
01:04:03la plus dure
01:04:04de la médecine douce.
01:04:05Vraiment.
01:04:06Donc, du coup,
01:04:07je trinque avec lui
01:04:08et lui demande
01:04:09ce qu'il pense
01:04:10de Pascal Legitimus
01:04:11et il me dit...
01:04:12Pascal Legitimus,
01:04:13pour moi,
01:04:14c'est un générosité.
01:04:15Mais il faudrait voir,
01:04:16attention,
01:04:17ne pas se faire avoir
01:04:18Pascal.
01:04:19Je vois,
01:04:20je suis en pleine recherche
01:04:21d'appartement
01:04:22et j'ai vu que lui,
01:04:23il vendait son duplex
01:04:24entre 20 et 60 euros.
01:04:25C'est bien en dessous
01:04:26de la valeur du marché.
01:04:27Attention.
01:04:28Voilà,
01:04:29j'essaye de lui expliquer,
01:04:30bien évidemment,
01:04:31que c'est le prix
01:04:32de la place pour votre pièce.
01:04:33Il ne comprend rien.
01:04:34Donc, du coup,
01:04:35comme le dialogue est rompu,
01:04:36qu'est-ce qu'on fait ?
01:04:37On retrinque
01:04:38une douzaine de fois.
01:04:39On connaît l'astuce.
01:04:40Je titube
01:04:41et je tombe sur Céline.
01:04:42Sur Céline.
01:04:43Donc, je m'excuse,
01:04:44je l'aide à se relever.
01:04:45Je l'essuie
01:04:46avec une grosse éponge.
01:04:47Elle m'explique,
01:04:48qu'elle est en train
01:04:49de fêter son enterrement
01:04:50de vie de jeune fille.
01:04:51Je lui parle de vous,
01:04:52Pascal.
01:04:53Et là,
01:04:54soudain,
01:04:55tout à coup,
01:04:56ses yeux changent.
01:04:57Elle m'arrache le micro
01:04:58et elle hurle.
01:04:59Pour toi,
01:05:00je suis prête
01:05:01à annuler mon mariage,
01:05:02Pascal.
01:05:03Pascal,
01:05:04c'est toi
01:05:05que je t'aime.
01:05:06Oh,
01:05:07je lui dis une belle référence.
01:05:08C'est pour ça que j'ai pris
01:05:09tout de même ses coordonnées
01:05:10si ça peut vous intéresser.
01:05:11Non,
01:05:12ça ne m'intéresse pas.
01:05:13Je respecte ce choix.
01:05:14Quoique,
01:05:15je rigole.
01:05:16En tout cas,
01:05:17je peux vous dire
01:05:18à chaque fois
01:05:19que je prononçais le nom
01:05:20Pascal Legitimus,
01:05:21les visages s'illuminaient.
01:05:22Vraiment.
01:05:23D'ailleurs,
01:05:24je me suis renseigné
01:05:25sur l'origine
01:05:26de votre nom
01:05:27et Legitimus,
01:05:28en grec,
01:05:29ça veut dire
01:05:30celui qui est légitime.
01:05:31Je me suis renseigné
01:05:32sur le mien,
01:05:33ça veut dire
01:05:34celui qui l'est moins.
01:05:35Alors,
01:05:36Pascal,
01:05:37effectivement,
01:05:38je ne sais pas
01:05:39si j'ai été légitime
01:05:40de faire autant de blagues
01:05:41sur un artiste
01:05:42de votre envergure
01:05:43et de votre carrière
01:05:44qui a bercé
01:05:45autant de fans
01:05:46dont je fais partie.
01:05:47Mais ce que je peux
01:05:48vous affirmer,
01:05:49c'est qu'une chose est sûre,
01:05:50qu'elles me l'ont dit,
01:05:51l'ensemble des Français
01:05:52vous disent merci
01:05:53de vous être fait connaître
01:05:54parmi les inconnus,
01:05:55Pascal.
01:05:56Merci beaucoup,
01:05:57Patrick Chanfray.
01:05:58On vous retrouve sur scène
01:05:59et en tournée
01:06:00dans toute la France
01:06:01et dans votre podcast
01:06:02La Paire et Kiff.
01:06:03Et puis,
01:06:04des auditeurs
01:06:05qui m'ont noté
01:06:06des messages sur internet
01:06:07en me disant
01:06:08est-ce qu'on ne le voit pas
01:06:09également
01:06:10dans ce petit succès d'estime
01:06:11qu'est le film
01:06:12Un Petit Truc en Plus ?
01:06:13J'ai envie de dire oui.
01:06:14Eh oui,
01:06:15je suis le seul méchant
01:06:16du film.
01:06:17On voit la personne.
01:06:18On voit bien la personne.
01:06:19Vous restez sur RTL,
01:06:20Pascal Légitimus
01:06:21est avec nous
01:06:22encore pendant quelques instants.
01:06:23Alors on le disait,
01:06:24Pascal,
01:06:25vous avez une passion
01:06:26pour prendre en photo
01:06:27des coquillages.
01:06:28On s'est dit
01:06:29on va mettre en avant
01:06:30cette passion,
01:06:31on l'a fait
01:06:32et puis on s'est dit
01:06:33et si on faisait une interview ?
01:06:34C'est peut-être pas
01:06:35le moment le plus réussi
01:06:36de l'émission.
01:06:37L'interview coquillage
01:06:38et crustacé
01:06:39de Pascal Légitimus
01:06:40ça arrive dans 3 minutes
01:06:41sur RTL.
01:06:44Quand le Bon Dimanche Chaud
01:06:45commence,
01:06:47le monde entier
01:06:48se tait
01:06:49et l'écoute.
01:06:53Chut, Marcel.
01:06:54C'est évidemment faux.
01:06:55Mais on dit ce qu'on veut.
01:06:58Chut, Marcel.
01:06:59Deuxième fois.
01:07:01Le Bon Dimanche Chaud
01:07:02sur RTL.
01:07:03Pascal Légitimus
01:07:04fait son Bon Dimanche Chaud
01:07:05sur RTL.
01:07:06Foncez l'applaudir
01:07:07sur la scène du Théâtre de Paris.
01:07:08Aux côtés d'Annie Dupéré,
01:07:10Francis Perrin,
01:07:11Corinne Touzé,
01:07:13pièces de bande.
01:07:14On passe un excellent moment.
01:07:15Mais c'est vrai que
01:07:16on vous voit souvent
01:07:17vous épanouir plus en bande
01:07:19au théâtre, etc.
01:07:21Alors vous avez goûté
01:07:22à l'exercice du
01:07:23Bon Dimanche Chaud,
01:07:24du seul en scène ?
01:07:25Oui, oui.
01:07:26En fait, j'ai fait deux seuls en scène
01:07:27parce que j'avais des choses à dire.
01:07:28Moi, je suis un homme de troupe,
01:07:29évidemment.
01:07:30Tête de bouvard,
01:07:31les inconnus.
01:07:32Et puis voilà,
01:07:33dès qu'il y a une pièce
01:07:34avec des camarades,
01:07:35dans laquelle on peut
01:07:36transmettre des choses,
01:07:37des choses nobles
01:07:38et puis qu'il y ait du sens
01:07:39et faire rire les gens en plus,
01:07:40moi, je suis partant.
01:07:41Et alors,
01:07:42quand est-ce que ça se reforme ?
01:07:43Quand est-ce qu'ils font
01:07:44des choses ensemble ?
01:07:45Mais est-ce qu'ils s'entendent
01:07:46toujours ?
01:07:47Est-ce que, voilà,
01:07:48quand on regarde,
01:07:49quand on prépare une émission
01:07:50avec un des trois,
01:07:51c'est toujours les questions
01:07:52qui reviennent le plus sur Google.
01:07:53Tant qu'on parle de vous,
01:07:54ça va, hein ?
01:07:55C'est vrai.
01:07:56C'est un jour...
01:07:57Oh, ben, ils sont has-been.
01:07:58Oh, ils sont vieux.
01:07:59Oh, ben, ils sont dans des Ehpad.
01:08:00Ils sont moins drôles.
01:08:01Oui, non, pour l'instant,
01:08:02écoutez, on a sept chances.
01:08:03Je touche du bois.
01:08:04Il y a du bois ici.
01:08:06Bon, bref.
01:08:07Non, c'est quelque chose
01:08:08d'inespéré.
01:08:09C'est que de l'affect,
01:08:10en fait.
01:08:11Les gens nous aiment tellement
01:08:12qu'à un moment donné,
01:08:13il faut leur rendre.
01:08:14Alors, on espère faire
01:08:15encore un dernier...
01:08:16Je sais pas,
01:08:17le chant du signe,
01:08:18on dit ça ?
01:08:19Je sais pas qu'on va pas
01:08:20se voser les ailes
01:08:21comme Icare,
01:08:22mais on aimerait,
01:08:23effectivement,
01:08:24on a le projet d'un film
01:08:25qui serait réalisé
01:08:26par Yacine Satouf
01:08:27et écrit par lui.
01:08:28Pour l'instant,
01:08:29on n'a pas encore signé.
01:08:30On a lu, ça nous plaît.
01:08:31Voilà, il faut que ça se mette
01:08:32en place, voilà.
01:08:33Bon, on ne sait jamais.
01:08:34On croise les doigts.
01:08:35J'en dis pas.
01:08:36Ouais, les droits,
01:08:37les doigts de pied,
01:08:38on croise tout ce qu'on veut.
01:08:39Mais en tout cas,
01:08:40il y a une volonté commune
01:08:41de faire quelque chose,
01:08:42ça c'est sûr.
01:08:43Il faut faire la bonne chose
01:08:44pour ne pas décevoir.
01:08:45Évidemment, oui,
01:08:46parce qu'il y a beaucoup
01:08:47d'attentes.
01:08:48C'est ça le problème.
01:08:49Ouais, c'est compliqué.
01:08:50C'est comme un rendez-vous mythique
01:08:51que je n'ai jamais fait,
01:08:52mais j'imagine.
01:08:53On arrive,
01:08:54et puis on voit la personne
01:08:55et on fait,
01:08:56ah non, ça va pas le faire.
01:08:57C'est dommage.
01:08:59Mais vous pensez quand même sauter.
01:09:00Ouais, mais on veut faire de la qualité,
01:09:01on ne veut pas décevoir.
01:09:02C'est pour ça qu'on prend notre temps.
01:09:03On parlait tout à l'heure
01:09:05de cette passion
01:09:06qu'on connaît peu,
01:09:07qu'on va connaître un peu plus aujourd'hui,
01:09:08peut-être grâce à cette émission.
01:09:10Vous êtes ce qu'on appelle
01:09:12un conquillophile,
01:09:14c'est-à-dire que vous êtes fan des coquillages.
01:09:16Ouais, fan des coquillages.
01:09:18J'ai 250 coquillages chez moi.
01:09:20Il y a un site internet
01:09:21qui s'appelle Artimus Photographie
01:09:23qui est consacré à votre passion
01:09:24de la photo de coquillage.
01:09:25Voici donc votre interview
01:09:26coquillage et crustacés.
01:09:28Je m'attends à tout et à rien en même temps.
01:09:30Mais bon, c'est de la radio.
01:09:32Quand vous dites
01:09:33on recule pour mieux sauter,
01:09:35nous, on n'a pas reculé,
01:09:36on a sauté tout de suite.
01:09:37Là, c'est l'égitimus.
01:09:39Vous avez beaucoup de bûlots en ce moment ?
01:09:41J'ai beaucoup de bûlots en ce moment.
01:09:43Franchement, je te jure
01:09:44que je travaille d'ardent.
01:09:46Mais c'est bien d'avoir du travail.
01:09:49Moi, je trouve que
01:09:50avec le chômage tout ça en ce moment,
01:09:51c'est compliqué.
01:09:52On parlait tout à l'heure
01:09:53de votre passion
01:09:54de la photo de coquillage.
01:09:56On parlait tout à l'heure
01:09:57de Bourvil, acteur culte.
01:09:59Un autre acteur
01:10:00nous a quitté récemment.
01:10:01Vous avez été touché
01:10:02par la mort d'Alain Belon ?
01:10:06Nous, on a fait Alain Deloin.
01:10:10C'est quelqu'un que j'ai rencontré.
01:10:11J'ai dîné avec lui.
01:10:12Très intéressant.
01:10:14Grosse carence affective.
01:10:15C'est pour ça qu'il faisait parfois
01:10:17des espèces de digressions
01:10:18un peu maladroites.
01:10:19Mais c'est quelqu'un
01:10:20qu'il fallait rencontrer.
01:10:22Pascal Legitimus,
01:10:23vous êtes du genre généreux,
01:10:24vous avez des oursins
01:10:25dans les poches.
01:10:28Les oursins,
01:10:29je ne sais pas ce que c'est.
01:10:30Les oursins,
01:10:31c'est ce petit fruit de mer.
01:10:33Je sais ce que c'est.
01:10:36Bonjour Jean-Michel Premier degré.
01:10:37Bonjour, excusez-moi.
01:10:38Pardon, excusez-moi.
01:10:39Je t'ai eu.
01:10:40Évidemment,
01:10:41je ne vais pas m'être prétentieux,
01:10:42mais j'espère que je suis
01:10:43quelqu'un de généreux.
01:10:44En tout cas,
01:10:45j'étais conçu comme ça
01:10:46et bien élevé.
01:10:47Pour défendre un projet
01:10:48qui vous tient à cœur,
01:10:49je vous rappelle qu'on est
01:10:50dans l'interview
01:10:51Coquillage et Crustacé.
01:10:52Est-ce que vous y allez
01:10:53avec un couteau
01:10:54entre les dents ?
01:10:56C'est con.
01:10:58Je sais.
01:10:59Non, moi j'y vais
01:11:00avec le plaisir,
01:11:01pas avec le couteau.
01:11:02Pascal,
01:11:03ce sera la dernière question.
01:11:04Ah, chouette.
01:11:07Évidemment,
01:11:08vu votre statut,
01:11:10vu votre carrière,
01:11:12on a envie d'être apprécié
01:11:14par Pascal Legitimus,
01:11:15mais qu'est-ce qu'il faut faire
01:11:16pour vous praire ?
01:11:20Écoutez,
01:11:21il faut être naturel.
01:11:23C'est tout.
01:11:24Merci, Pascal,
01:11:25pour votre tolérance.
01:11:26On va se quitter
01:11:27dans quelques instants.
01:11:28Il nous reste
01:11:29la dernière interview
01:11:30du Bon Dimanche Show.
01:11:31A tout de suite.
01:11:32Vous la gardez.
01:11:33Bien sûr.
01:11:37J'avais une super blague
01:11:38pour ce jingle.
01:11:39Mon fessine,
01:11:40qu'on est déjà à la bourre.
01:11:41Alors, je me dépêche.
01:11:42Hop, hop.
01:11:43Bruno Guillon sur RTL.
01:11:44Allez, allez.
01:11:47Pascal Legitimus,
01:11:48pour encore quelques secondes
01:11:49de Bon Dimanche Show,
01:11:50foncez l'applaudir
01:11:51sur la scène du Théâtre de Paris,
01:11:52la pièce s'appelle Le Duplex.
01:11:53Je vais reprendre
01:11:54la critique de Paris Match
01:11:55parce que je la trouve excellente.
01:11:56Le rire puissance 4.
01:11:57Et c'est vrai
01:11:58qu'on a quatre personnalités
01:11:59sur scène.
01:12:00Vous, Pascal,
01:12:01accompagné de Corinne Touzé,
01:12:02d'Annie Dupéré
01:12:03et de Francis Perrin.
01:12:05Il n'y a pas
01:12:06de moment de pause.
01:12:08On rit vraiment non-stop
01:12:10pendant une heure et demie.
01:12:12Et on le disait tout à l'heure,
01:12:13en 2025,
01:12:14vous allez partir en province.
01:12:16Tout à fait.
01:12:17C'est une pièce
01:12:18qui est généreuse,
01:12:19avec un sujet fort
01:12:20dans lequel on peut s'identifier.
01:12:22Et puis, évidemment,
01:12:23si on est sur scène, nous,
01:12:24c'est que ça nous a fait plaisir d'abord.
01:12:26Et on transmet ce plaisir,
01:12:27évidemment.
01:12:28Dernière interview.
01:12:29Il ne reste plus que celle-ci.
01:12:30C'est l'interview
01:12:31s'il n'en restait qu'un.
01:12:33Pascal,
01:12:34s'il ne restait qu'un seul film
01:12:35à voir,
01:12:36vous conseilleriez lequel ?
01:12:38La chevauchée fantastique
01:12:40de John Ford.
01:12:41S'il ne restait qu'une seule ville
01:12:42à visiter,
01:12:43là, maintenant ?
01:12:45Je dirais Marégalante, Lille.
01:12:47D'accord.
01:12:48D'ailleurs,
01:12:49en préparant l'émission,
01:12:50j'ai vu que vous aviez
01:12:51un lien de parenté
01:12:52avec Laurent Wolzy,
01:12:53parce qu'il a chanté
01:12:54Béline en mer à Marégalante.
01:12:55On est cousins.
01:12:56Vous êtes cousins.
01:12:57Par le sang, oui.
01:12:58D'accord.
01:12:59Par les dents aussi,
01:13:00parce qu'on a les dents écartées.
01:13:01Les dents du bonheur,
01:13:02on les appelle.
01:13:03S'il ne restait qu'un seul livre
01:13:04à lire ?
01:13:05La Bible.
01:13:06Parce que j'ai pas tout compris.
01:13:07S'il ne restait qu'un seul repas,
01:13:08vous prendriez quoi ?
01:13:09Entrée, plat, dessert
01:13:10ou les trois ?
01:13:11Dessert.
01:13:12Moi, je suis sucré.
01:13:13Et quel dessert ?
01:13:14La tarte tatin.
01:13:15Bien sûr.
01:13:16S'il ne restait qu'une seule chanson,
01:13:17est-ce qu'il y a un titre
01:13:18qui vous touche particulièrement ?
01:13:19C'est toi que je t'aime.
01:13:20Vachement beaucoup.
01:13:21Voilà.
01:13:22Et enfin,
01:13:23s'il ne restait qu'une seule ligne
01:13:24sur votre CV,
01:13:25la chose qu'il faut retenir
01:13:26de votre vie,
01:13:27c'est quoi ?
01:13:28Ni pute ni dupe.
01:13:29J'adore.
01:13:30C'était un plaisir de vous avoir,
01:13:31Pascal.
01:13:32Vraiment,
01:13:33un vrai plaisir.
01:13:34On ira vous applaudir
01:13:35pour la pièce
01:13:36qu'on a choisie.
01:13:37C'est incroyable.
01:13:38C'est incroyable.
01:13:39C'est incroyable.
01:13:40C'est incroyable.
01:13:41C'est incroyable.
01:13:42C'est incroyable.
01:13:44On ira vous applaudir
01:13:45pour la pièce
01:13:46Le Duplex.
01:13:47Merci d'avoir fait
01:13:48ce Bon Dimanche Show.
01:13:49Ça tombe bien,
01:13:50je serai là.
01:13:51On sera là
01:13:5224 heures sur 24
01:13:53sur le site
01:13:54rtl.fr
01:13:55où vous pouvez retrouver
01:13:56l'intégralité de l'émission
01:13:57et en vidéo
01:13:58sur la chaîne YouTube
01:13:59du Bon Dimanche Show.
01:14:00Merci à ceux
01:14:01qui m'ont aidé
01:14:02à préparer cette émission.
01:14:03Karina Sciammer,
01:14:04François Touchard,
01:14:05Agathe Deschamps,
01:14:06Valérie Zetoun,
01:14:07Patrick Chanfray
01:14:08et l'excellente
01:14:09Céline Bonnet.
01:14:10La semaine prochaine,
01:14:11sur ce même fauteuil,
01:14:12vous le saluez pour moi.
01:14:13Eh bien, je n'y manquerai pas.
01:14:14Pour l'instant,
01:14:15les meilleurs moments
01:14:16des Grosses Têtes
01:14:17pour continuer votre dimanche.
01:14:18C'est à vous,
01:14:19Laurent Ruquier
01:14:20et toute l'équipe.