• il y a 16 heures

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00:00:00RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:15Et voilà, même la repartie, hop là !
00:00:17Hé !
00:00:18Qu'est-ce qu'il y a ? Il y a quelqu'un ?
00:00:19Psst !
00:00:21Ah ! C'est le Zinzin !
00:00:23Mon frère Lili, c'est moi !
00:00:25Mais n'approchez pas ou je hurle !
00:00:26Mais c'est moi, je te dis, Doug !
00:00:28Doug, mais Doug, mais quel Doug ?
00:00:29T'es un lésique ou quoi ?
00:00:31Doug ! Ton ex !
00:00:34Tu ne m'avais pas reconnu !
00:00:37A première vue, non.
00:00:42Lili !
00:00:43Ça ne sert à rien, Lili est une propit égarée !
00:00:46Mais qui êtes-vous ?
00:00:47Je suis Déborah, la sœur de Lili !
00:00:49La sœur de Lili ?
00:00:50Ah, Sam !
00:00:51Écoutons les gars !
00:00:52Lili, mais je n'ai pas vu Lili et je la cherche, tu verrez vous !
00:00:55Lili !
00:00:56Lili !
00:00:57Ah bah Lili !
00:00:58Je te cherchais partout !
00:00:59Déborah, qu'est-ce que tu fais là ?
00:01:00Je suis voulue te sauver de tous ces hommes qui t'ont traité dans ce milieu de perdition !
00:01:04Ma femme n'a pas besoin de te sauver !
00:01:06Bon, ça suffit tous les deux !
00:01:08C'est bon, embrassez ma sœur !
00:01:10Lili !
00:01:12Merci de nous rejoindre ce dimanche après-midi sur RTL
00:01:15et merci d'accueillir chez vous celui qui va nous accompagner dans le fauteuil du Bon Dimanche Show
00:01:19pendant une heure et demie, c'est Francis Perrin !
00:01:22Bonjour Francis !
00:01:23Bonjour !
00:01:24Je suis ravi de vous accueillir !
00:01:25C'est gentil !
00:01:26Je ne vous l'ai pas dit quand on s'est rencontré juste avant l'émission,
00:01:30mais depuis, alors je ne vais pas dire petit,
00:01:32mais je suis fan de vous, j'ai des souvenirs de cinéma grâce à vous
00:01:37qui m'ont marqué et je crois qu'à un moment, c'est en vous voyant,
00:01:39je me suis dit tiens, moi j'aimerais bien faire ça plus tard,
00:01:42en voyant des films comme On a volé la cuisse de Jupiter, etc.
00:01:45Des tac-lacs !
00:01:46Exactement !
00:01:47Et je me disais, ce gars est sympa, ce gars me fait rire,
00:01:51et j'ai attendu longtemps du coup avant de pouvoir vérifier en direct,
00:01:53mais c'est maintenant, c'est aujourd'hui !
00:01:54Oui, c'est bien, c'est bien, c'est bien !
00:01:56Francis, vous êtes sur scène actuellement aux côtés de Michel Bernier
00:02:00dans une pièce que je suis allé voir cette semaine,
00:02:03c'est le théâtre qu'on aime, ça s'appelle Lily Lily,
00:02:06on va en parler pendant votre bon dimanche saumé,
00:02:09mais avant ça, on a une petite habitude, cher Francis,
00:02:11on a le comité d'accueil.
00:02:12Vu que vous venez d'arriver, vous vous demandez,
00:02:14mais où est-ce que j'ai mis les pieds ?
00:02:15Eh bien, on va vous prouver que vous êtes dans une bonne maison,
00:02:17puisqu'il y a des gens, des amis à vous,
00:02:19qui ont décidé de vous laisser un petit message, cher Francis,
00:02:21et on va commencer avec un message de Pascal Légitimus.
00:02:25Bonjour à tous, bonjour à toutes,
00:02:27bonjour M. Bruno, bonjour M. Francis Perrin
00:02:29et toute l'équipe de RTL.
00:02:31Ici Pascal Légitimus, presque en direct live.
00:02:34Ce message s'adresse bien évidemment à mon ex-camarade de scène,
00:02:39mon camarade de jeu, Francis Perrin,
00:02:41M. Francis Perrin.
00:02:43Évidemment, il y a plein de choses à raconter,
00:02:45mais on peut peut-être dire que,
00:02:48avant de monter sur scène,
00:02:50tous les quatre, dans la pièce de théâtre Le Duplex de Didier Caron,
00:02:53nous avions chacun un rituel.
00:02:55Toi, tu avais le rituel de, tous les soirs,
00:02:58de faire tes gammes, de dire des dithyrambes,
00:03:00des logorhées d'articulation,
00:03:02pour t'entraîner.
00:03:04Corinne Touzet, donc, se maquillait,
00:03:06se concentrait, elle se coiffait, voilà.
00:03:10Annie Duperré faisait sa petite gymnastique
00:03:13sur son petit tapis de yoga.
00:03:15Et que faisait Pascal Legitimus,
00:03:17le sais-tu, avant de monter sur scène ?
00:03:21Je ne vais pas le dévoiler, moi,
00:03:23mais je trouve ça intéressant que toi, tu puisses le transmettre.
00:03:26Francis, je te salue bien.
00:03:28J'irai te voir, bien sûr, dans cette sublime pièce,
00:03:30qui a l'air drôle, mais qui l'est, bien évidemment,
00:03:32parce que je sais qu'il y a du monde,
00:03:34et que ça marche superbement bien,
00:03:35mais j'attends que vous soyez un petit peu rodés,
00:03:36parce que c'est vrai que c'est une pièce avec une énergie,
00:03:39et voilà, je vous laisse travailler,
00:03:42j'irai bientôt vous voir avec plaisir.
00:03:44Francis, je t'embrasse, je salue tout le monde,
00:03:46à bientôt, peut-être avant.
00:03:48Merci beaucoup, Pascal.
00:03:50C'était quoi son rituel avant de monter sur scène,
00:03:52à Pascal Legitimus ?
00:03:53Alors, il va aux toilettes faire la gougoute.
00:03:58N'en dites pas plus, j'ai compris.
00:04:00Et alors, quand il parle de l'ogoré verbal vous concernant,
00:04:02c'est quoi, c'est genre du babubibobu,
00:04:04tatotitotu ?
00:04:05De Pernambuc au Potomac, l'antiquinca,
00:04:07l'aigométèque, sa brocante et son bric-à-brac
00:04:09en vrac avec ses pastèques.
00:04:11Ma masque de caciques en stuc,
00:04:13maintes statues en stock d'Aztec,
00:04:15sculptées en stock pour Glyptothèque,
00:04:17au temps du grand Chaltlintlicu.
00:04:19Comme ça, il y a trois Versailles.
00:04:22Alors là, je dis bravo, je dis bravo.
00:04:25Et ça, c'est mécanique, histoire de préparer un peu la bouche,
00:04:28la langue, l'articulation,
00:04:30qui est parfaite.
00:04:32Alors, à vous qui débutez dans le théâtre,
00:04:34je peux vous dire que je vous prévois un grand avenir,
00:04:36parce qu'honnêtement, au niveau de la diction,
00:04:38c'est parfait.
00:04:40Comme un pianiste qui fait ses gammes,
00:04:42comme un danseur qui fait sa barre,
00:04:44moi, je fais mes exercices d'articulation
00:04:47avant d'entrer en scène, ce qui est tout à fait normal.
00:04:49Et vous avez un jeu d'acteur que vous confrontez
00:04:52à celui de Michel Bernier,
00:04:54qui joue le rôle de Lili,
00:04:56et de Lili, on va vous expliquer pourquoi,
00:04:58Michel, qui vous a laissé ce petit message.
00:05:00Coucou, assisi, c'est Mimi.
00:05:02Alors, je sais que t'es chez M. Bruno Guillan,
00:05:06que nous adorons, évidemment,
00:05:07parce que, comme son nom l'indique,
00:05:09Guillan, nous adorons, voilà.
00:05:11Je vais te chanter une petite chanson,
00:05:12et comme ça, tu pourras parler de notre rencontre.
00:05:15Je suis le roi du sex-appeal,
00:05:18et devant moi,
00:05:20elles sont dociles, même le dimanche.
00:05:23Tra-la-la-lanche, même le dimanche.
00:05:26Eh oui, souvenir, souvenir,
00:05:28je vous embrasse, les garçons.
00:05:30Merci, Mimi.
00:05:31C'est quoi, cette chanson ?
00:05:32Alors, j'avais le rôle principal d'un film
00:05:35qui s'appelle Le roi des cons,
00:05:37écrit par Wolinsky,
00:05:39et Michel Bernier avait une petite scène
00:05:41où je la traitais de salope,
00:05:43et tout ça,
00:05:45et on s'est très bien entendus,
00:05:47et tout ça, et j'ai trouvé que c'était
00:05:49une comédienne formidable,
00:05:50et je lui ai dit, Michel,
00:05:51le jour où je ferai mon premier film,
00:05:53tu auras un rôle.
00:05:54Et quand j'ai fait mon premier film,
00:05:56bah, tête à claques,
00:05:57elle a eu un très joli rôle,
00:05:58je lui ai donné.
00:05:59Après, Dans le joli coeur, aussi.
00:06:01Je l'ai mis en scène, après, au théâtre,
00:06:03dans un gros succès qu'elle a eu,
00:06:05qui s'appelait Bonne année à toi-même,
00:06:07et depuis plus de 40 ans,
00:06:09on a gardé une grande amitié,
00:06:11on s'est retrouvés là.
00:06:12C'est une des raisons aussi pourquoi
00:06:14j'ai accepté de jouer.
00:06:16Mais on en parlera,
00:06:17parce qu'il y a vraiment un côté jubilatoire,
00:06:19je le disais tout à l'heure en préambule,
00:06:21mais c'est vrai que c'est le théâtre qu'on aime,
00:06:23moi qui viens de province,
00:06:25quand on arrive à Paris,
00:06:26c'est vraiment les pièces de théâtre
00:06:27qu'on a envie d'aller applaudir,
00:06:28et on sent que dans le jeu d'acteur,
00:06:30il y a ce sourire que vous avez l'un et l'autre
00:06:32dans le regard,
00:06:33qui va au-delà des rôles que vous interprétez sur scène,
00:06:35on sent qu'il y a vraiment cette amitié.
00:06:37Il y a la vraie complicité,
00:06:39il y a le plaisir du théâtre,
00:06:41le plaisir de jouer,
00:06:42et le plaisir de faire plaisir.
00:06:44C'est la règle numéro un du théâtre.
00:06:47Comité d'accueil de Francis Perrin,
00:06:49qui est notre invité,
00:06:50dernier message,
00:06:51il s'agit d'Annie Duperré.
00:06:53Mon cher Francis,
00:06:55voilà quelques années,
00:06:56je t'ai entendu clamer haut et fort
00:06:59que plus jamais tu ne jouerais à Paris.
00:07:02Voilà.
00:07:03Or, nous venons d'assumer 165 représentations du duplex,
00:07:08et te voilà reparti avec la charmante Michèle Bernier,
00:07:12donc je vais te dire,
00:07:13on est bien content
00:07:15que tu sois un mec qui ne tienne pas sa parole.
00:07:19Je t'embrasse !
00:07:21C'est vrai que vous avez sorti ça
00:07:22au moment où je n'ai plus joué à Paris ?
00:07:23Oui, parce que ça fait huit ans
00:07:25que je vis dans le Vaucluse avec ma famille et tout,
00:07:28et j'avais dit, je ne jouerai plus à Paris,
00:07:30alors je jouerai en tournée,
00:07:32voilà, et je tournerai,
00:07:34mais je ne jouerai plus à Paris,
00:07:35parce que j'ai plus...
00:07:36Et puis voilà,
00:07:38le duplex est arrivé,
00:07:41cette distribution formidable,
00:07:43Annie Duperré va Corinne Toussé,
00:07:45Pascal Legittimus et moi,
00:07:47je serai retrouvé tous les quatre,
00:07:48Michèle Bernier qui me propose après Lili et Lili,
00:07:51bon...
00:07:52Obligé de ne pas tenir sa promesse,
00:07:54pour notre plus grand plaisir.
00:07:55Et dans un théâtre magnifique,
00:07:57le Théâtre de Paris,
00:07:58où je reste depuis un an,
00:08:00où je ne bouge pas, où...
00:08:02C'est bien, faites-vous votre appart directement là-bas,
00:08:04ça peut avoir un côté pratique.
00:08:06C'est Francis Perrin qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
00:08:09Lili et Lili se jouent au Théâtre de Paris
00:08:12du mercredi au dimanche,
00:08:14ça se joue jusqu'au 27 avril,
00:08:16on en parle sur RTL, à tout de suite !
00:08:23Si le Bon Dimanche Show s'écoute chaque dimanche,
00:08:25c'est parce que le reste de la semaine,
00:08:26l'équipe travaille d'arrache-pied pour...
00:08:30Pour trouver des idées et des...
00:08:33Les gars, j'enregistre le jingle là !
00:08:39Le Bon Dimanche Show sur RTL,
00:08:40avec Bruno Guillon et des cacahuètes !
00:08:43Et avec Francis Perrin qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
00:08:46on parle de théâtre,
00:08:47on parle de cette pièce qui s'appelle Lili et Lili,
00:08:50où vous jouez aux côtés de Michèle Bernier.
00:08:53Alors, pitchez cette pièce,
00:08:54on est en 1935, à Hollywood,
00:08:57Lili d'Acosta est la star incontournable du moment,
00:09:02elle a quelques penchants pour l'alcool et pour le sexe,
00:09:05beaucoup, d'ailleurs on le voit,
00:09:07elle s'est à peu près fait tout Hollywood de l'époque,
00:09:09de John Wayne...
00:09:10Elle est odieuse avec son agent...
00:09:12Et vous, vous êtes son agent ?
00:09:14Je suis son agent, Sam,
00:09:16elle le vire toutes les deux minutes,
00:09:20lui il s'accroche,
00:09:21c'est sa seule et unique cliente...
00:09:23C'est ce que vous dites, voilà...
00:09:25Et donc, il supporte jusqu'au moment où il va y avoir une catastrophe...
00:09:31Exactement...
00:09:32Qui n'en est pas une pour lui...
00:09:34Oui, qui va un peu lui changer la vie,
00:09:36en fait, va débarquer dans cette mécanique
00:09:39la sœur jumelle de Lili, qui s'appelle Déborah...
00:09:43Qui vient du Minnesota...
00:09:44Qui est vraiment...
00:09:45Et qui arrive à Los Angeles, à Hollywood,
00:09:48pour sauver l'âme de sa sœur...
00:09:50Oui, en fait, c'est un peu tout le contraire,
00:09:53c'est-à-dire qu'elle est extrêmement croyante,
00:09:55elle est mariée,
00:09:56elle est fidèle,
00:09:58et voir sa sœur avec ses penchants sur l'alcoolisme,
00:10:01sur le sexe,
00:10:02et qui plus est actrice à Hollywood,
00:10:04elle se dit, il faut faire quelque chose...
00:10:06Et involontairement, à un moment,
00:10:08elle va faire plus que quelque chose...
00:10:10Je vais lui proposer d'être la doublure,
00:10:13de prendre sa place,
00:10:14et ça va faire une équipe roco extraordinaire,
00:10:18avec tous les personnages qui gravitent autour de vous...
00:10:22Parce qu'on est huit, tout de même,
00:10:24il y a six autres comédiens qui sont formidables
00:10:26et qui jouent des personnages...
00:10:27Oui, alors on peut les citer maintenant...
00:10:29Cyril Gagné,
00:10:30Ayrton Liebman,
00:10:31Eric Boucher,
00:10:33Véronique Boulanger,
00:10:35Morgane Cabot,
00:10:37et Bastien Monnier.
00:10:38Exactement !
00:10:39Ah oui, je les connais bien !
00:10:40Et donc, tout ça se gère au métronome,
00:10:43et vous l'avez compris,
00:10:45Michel doit jouer son rôle principal,
00:10:48et celui de sa sœur,
00:10:50et c'est ce que je disais tout à l'heure,
00:10:52c'est vraiment ce qu'on aime voir au théâtre,
00:10:54des portes qui claquent,
00:10:55des changements de costumes...
00:10:56Alors pour le coup,
00:10:57Michel change une vingtaine, une quinzaine de fois...
00:11:0015 fois !
00:11:01Elle n'arrête pas, oui, c'est ça !
00:11:02Ça n'arrête pas en coulisses,
00:11:03elle n'arrête pas en scène,
00:11:04mais elle n'arrête pas en coulisses non plus !
00:11:06Ah oui, c'est extraordinaire !
00:11:08Et vous êtes un peu le métronome de cette histoire...
00:11:11Qu'est-ce qui vous a poussé à accepter ce rôle, Francis ?
00:11:13C'est justement l'amitié que vous aviez avec Michel ?
00:11:16D'abord, oui.
00:11:17D'abord ça, je vais vous raconter une histoire extraordinaire.
00:11:20J'étais en train de jouer le duplex, tout ça,
00:11:23donc elle m'appelle,
00:11:25elle me dit, écoute, j'ai un projet,
00:11:28tu voudrais jouer avec moi ?
00:11:30Alors je lui dis,
00:11:31Michel, ça serait un grand plaisir,
00:11:33de jouer avec toi,
00:11:34qu'on se retrouve vraiment...
00:11:36Elle me dit, c'est Lili et Lili de Barillé et Grédy,
00:11:39qu'avait joué Jacqueline Marriott,
00:11:41que j'avais vu en 85.
00:11:42Au moment où elle m'appelle,
00:11:44je rangeais ma bibliothèque,
00:11:45je rangeais les avant-scènes,
00:11:46j'avais en main l'exemplaire de Lili et Lili,
00:11:49et ça c'est vrai !
00:11:50Donc mon épouse était à côté,
00:11:52elle peut être témoin,
00:11:53j'ai dit, mais tu m'appelles, Michel,
00:11:56j'ai le texte en main !
00:11:58C'est dingue !
00:11:59Donc c'est un destin.
00:12:00C'est un signe du destin.
00:12:02Avec une mise en scène de Marie-Pascal Austerito,
00:12:05au cordon.
00:12:06Parce que typiquement sur ce genre de pièces,
00:12:08c'est réglé comme un métronome,
00:12:10c'est-à-dire que ça sort à gauche,
00:12:12ça rentre à droite,
00:12:13et tout se joue à la seconde frais.
00:12:16Absolument, et ça demande une énergie pour chaque comédien.
00:12:19À chaque fois qu'on entre en scène,
00:12:20il faut une énergie folle pour tenir en haleine le public,
00:12:27qui suit d'ailleurs cette histoire extraordinaire
00:12:30et ces rebondissements qui sont...
00:12:31Oui, ça n'arrête pas.
00:12:32Ça n'arrête pas.
00:12:33Je suis allé voir la pièce cette semaine,
00:12:35la salle était morte de rire,
00:12:38et c'est assez rigolo parce que
00:12:39moi ce que j'aime faire quand je vais au théâtre,
00:12:41c'est évidemment regarder ce qui se passe sur scène,
00:12:42mais j'aime bien également regarder le regard des gens
00:12:45qui restent captivés et qui ont la banane
00:12:48pendant les quasi deux heures que dure la pièce.
00:12:50On va continuer de parler de Lili et Lili,
00:12:52si vous le voulez bien, cher Francis Perrin,
00:12:54mais vous êtes un grand passionné également de l'oeuvre de Molière,
00:12:58et vous avez joué 17 pièces de Molière.
00:13:01Exact.
00:13:02Vous avez d'ailleurs créé le spectacle Molière malgré moi,
00:13:05qui était un seul en scène.
00:13:06Oui, que j'ai joué plus de 300 fois.
00:13:08Dans lequel vous rendez hommage à Molière et sa troupe,
00:13:10nous avons donc décidé de lui rendre hommage
00:13:13et de vous rendre hommage avec cette interview Molière.
00:13:20Francis Perrin, est-ce que comme dans Le Malade Imaginaire,
00:13:23vous avez une fâcheuse tendance à passer votre temps sur Doctolib
00:13:26pour voir si tout va bien dans votre santé à vous ?
00:13:28Non.
00:13:29Pas de tendance à...
00:13:30Pas du tout.
00:13:31Pas hypochondriaque, très bien.
00:13:32Pas du tout.
00:13:33Francis Perrin, est-ce que comme Arpagon,
00:13:35vous êtes près de vos sous ?
00:13:36Pas du tout.
00:13:37D'accord.
00:13:38Je suis très généreux, c'est alors là...
00:13:41Francis Perrin, alors du coup ça sera pour
00:13:43invalider ou pas les deux réponses d'avant,
00:13:45est-ce que comme Alceste, vous êtes un bon menteur ?
00:13:48Ah, j'ai bien menti dans ma vie, oui.
00:13:50Oui ?
00:13:51Ça vous est arrivé de mentir pour le boulot ?
00:13:53Genre en termes de CV ou pour dire
00:13:55« Ah bah tiens, ça je sais faire »,
00:13:56alors qu'en vrai vous n'étiez pas sûr pour un rôle, pour...
00:14:00J'ai menti au début de ma carrière,
00:14:03enfin j'ai débuté comme régisseur au Théâtre Antoine.
00:14:06Donc il y a 58, presque 59 ans.
00:14:10Et quand je suis arrivé au Théâtre Antoine,
00:14:12j'arrivais pour faire une figuration,
00:14:14donc j'ai été voir l'administrateur,
00:14:16qui m'a reçu, et qui me dit
00:14:18« Non, non, non, il n'y a pas de place là pour la figuration,
00:14:22mais on a une place de régisseur,
00:14:24et que vous avez fait de la régie déjà ».
00:14:26Et j'ai dit « Oui, oui, bien sûr ».
00:14:28Et il n'en a pas cru un mot,
00:14:31mais il m'a engagé tout de même.
00:14:32Bon, bah comme quoi.
00:14:33Et donc après il m'a dit
00:14:34« Bah oui, mais je savais bien que t'avais pas fait,
00:14:36mais je t'ai engagé, et j'ai eu raison,
00:14:38parce que t'as été un très bon régisseur ».
00:14:41Francis Perrin, quelle est votre part de donjon en vous ?
00:14:45Elle a été très très grande pendant une certaine époque.
00:14:49Je me suis calmé depuis 25 ans.
00:14:51Vous vous êtes rangé des voitures.
00:14:54Est-ce que vous avez parfois eu l'impression
00:14:56d'être un amphitrion,
00:14:57c'est-à-dire une personne chez laquelle
00:14:59ou au frais de laquelle on dîne ?
00:15:02Est-ce que vous avez l'impression
00:15:03d'avoir profité de vous à certains moments
00:15:04de votre carrière, Francis Perrin ?
00:15:05Oui, sûrement.
00:15:06D'accord.
00:15:07Sûrement, mais c'est pas grave.
00:15:08D'accord.
00:15:09Je l'ai fait avec générosité, donc tant pis.
00:15:12Est-ce que quand vous avez commencé
00:15:14à rencontrer le succès et gagner votre vie,
00:15:16vous avez eu un côté M. Jourdain,
00:15:18et vous avez adopté des codes
00:15:20qui n'étaient pas forcément les vôtres ?
00:15:23En fait, dans le bourgeois gentilhomme,
00:15:24M. Jourdain, nouvellement bourgeois,
00:15:26commence à essayer de s'adapter
00:15:28aux us et coutumes de la bourgeoisie.
00:15:30Non, je crois que je suis resté moi-même
00:15:32parce que j'étais très, très doutant
00:15:35beaucoup de moi-même, et voilà.
00:15:38Non, je suis resté comme je suis.
00:15:41Ok, très bien.
00:15:42Je n'ai pas changé depuis 18 ans presque.
00:15:46Physiquement ?
00:15:47Non, pas tant.
00:15:49Ça a grisonné un peu, mais c'est pas grave.
00:15:52Ça a même carrément blanchi, oui.
00:15:55Et enfin, Francis Perrin,
00:15:56est-ce que pour réussir dans ce milieu,
00:15:57il est nécessaire d'avoir un côté tartuffe,
00:15:59un peu hypocrite ?
00:16:02Sûrement, il y en a qui s'en sont servis.
00:16:04Moi, non. Moi, je suis un peu fond du collier.
00:16:07Ouais, un peu cash ?
00:16:08Ah ouais, ouais.
00:16:09C'est-à-dire que...
00:16:10Ça m'a pas d'ailleurs...
00:16:11Ça a été un peu ma carrière,
00:16:13toute indépendance, en toute liberté et tout.
00:16:16Je ne fais pas partie de clan.
00:16:18Non, c'est pas mon...
00:16:20Ça veut dire que quand vous exercez
00:16:23une de vos nombreuses casquettes,
00:16:24à savoir celle de metteur en scène,
00:16:26vous êtes quelqu'un qui est très droit,
00:16:28qui est très honnête.
00:16:29Ah oui.
00:16:30Vous n'avez pas caressé dans le sens du poil,
00:16:32si ça va pas, vous allez être assez cash ?
00:16:34Non, non, non. J'ai été diplomate.
00:16:36Ouais.
00:16:37Je pense que j'ai été diplomate,
00:16:38mais pas tartuffe.
00:16:39D'accord.
00:16:40C'est Francis Perrin,
00:16:41qui fait son bon dimanche chaud,
00:16:42sur RTL.
00:16:43Vous restez avec nous,
00:16:44on parle de cette pièce
00:16:45qui cartonne actuellement
00:16:46au Théâtre de Paris
00:16:47et qui s'appelle Lily & Lily.
00:16:48A tout de suite.
00:16:54Il y a 66 millions d'années,
00:16:56une météorite s'est écrasée sur la Terre
00:16:59et a provoqué l'extinction des dinosaures,
00:17:01laissant la place libre
00:17:03pour une nouvelle ère de technologie.
00:17:05Des siècles d'évolution,
00:17:06une éternité d'espoir pour l'humanité.
00:17:11Et comme il restait une heure et demie,
00:17:12on a aussi mis le bon dimanche chaud.
00:17:1614h15h30,
00:17:17c'est Bruno Guillon sur RTL.
00:17:19Et c'est le bon dimanche chaud
00:17:20de Francis Perrin.
00:17:21On parle de la pièce
00:17:22Lily & Lily,
00:17:23qui se joue actuellement
00:17:24au Théâtre de Paris.
00:17:26Ça va se jouer jusqu'au 27 avril.
00:17:28On ne va pas trahir de secret Francis.
00:17:31Elle est amenée, après,
00:17:32à partir un peu en province
00:17:34pour que tout le monde puisse
00:17:35venir vous applaudir.
00:17:36Nous partons en tournée en janvier 2026.
00:17:40Ouais.
00:17:43Jusqu'à fin avril 2026.
00:17:45Et on mettra les dates sur RTL.fr.
00:17:48Alors, je le disais,
00:17:49l'actrice se passe en 1935.
00:17:52Alors, dans le décor,
00:17:53on est vraiment plongé dans ces années-là,
00:17:56mais pas forcément
00:17:57dans le verbe des personnages.
00:17:59Et c'est une pièce
00:18:00qui reste super moderne, en fait.
00:18:02Bien sûr.
00:18:03Je pense que
00:18:04Michel Bernier
00:18:06et Marie-Pascale Austerit
00:18:08ont un petit peu
00:18:10adapté,
00:18:12surtout pour les deux personnages,
00:18:14des domestiques,
00:18:16qui sont beaucoup plus modernes
00:18:18et qui ont pris un petit peu
00:18:21avec la mafia
00:18:24la mafia qu'il y avait à Hollywood et tout.
00:18:26Oui, en fait,
00:18:27pour ne pas spoiler l'intrigue,
00:18:29on les voit dès le départ,
00:18:30la pièce s'ouvre sur eux
00:18:32et ils veulent livrer
00:18:34le personnage de Lily d'Acosta
00:18:37à la mafia
00:18:38contre une toute d'argent.
00:18:40Et puis, en fait,
00:18:41ils se rendent compte que
00:18:42à chaque fois, c'est pas la bonne
00:18:43puisqu'il y en a deux.
00:18:44C'est un peu la galère
00:18:45durant à peu près toute la pièce.
00:18:49Je voudrais parler
00:18:50de l'apprentissage
00:18:51de cette pièce,
00:18:52de la préparation
00:18:53et surtout, quand on parlait
00:18:54de la connivence qu'il y avait entre vous
00:18:55et Michel Bernier.
00:18:58Est-ce que c'est compliqué,
00:19:00parfois,
00:19:01de ne pas sortir
00:19:02de ce moment-là
00:19:03avec un fou rire ?
00:19:07Il y a un moment dans la pièce,
00:19:08quand tu es allé la voir cette semaine,
00:19:10où on voit que vous glissez un moment
00:19:12et que ça fait partie
00:19:13de ces aspérités
00:19:14où on se dit
00:19:15« Ah tiens, c'est sur la tangente »
00:19:16parce qu'ils ont vraiment
00:19:17envie de se marrer.
00:19:19Oui, je pense que...
00:19:21Comme je vous ai dit,
00:19:22il y a un tel plaisir de jouer
00:19:25qui est complètement commun
00:19:28et qui fait aussi qu'on a...
00:19:30C'est ça qui fait aussi
00:19:31que le public marche aussi
00:19:33avec ces deux personnages.
00:19:34C'est que tout d'un coup,
00:19:35on sent que...
00:19:37Oui, il y a...
00:19:38L'osmose se fait.
00:19:40Ça, c'est la magie du théâtre.
00:19:42C'est quand on a,
00:19:43entre les interprètes,
00:19:45une véritable complicité.
00:19:49Ça passe la rampe.
00:19:51Et ça, ça ne se travaille pas.
00:19:53Et vraiment,
00:19:54je voudrais revenir sur la mise en scène.
00:19:56C'est-à-dire que...
00:19:57C'est ainsi fait que,
00:19:59à certains moments,
00:20:00Michel Bernier,
00:20:01qui interprète deux personnages
00:20:03dans la pièce,
00:20:04est même en interaction
00:20:06avec elle-même.
00:20:07C'est-à-dire qu'il y a des astuces
00:20:09de mise en scène
00:20:10qui font qu'à un moment,
00:20:11elle est sur scène,
00:20:12mais on l'entend parler
00:20:13dans la pièce d'un côté,
00:20:14elle se répond, etc.
00:20:15Quand je dis que c'est vraiment
00:20:17fait au métronome,
00:20:20il n'y a pas le droit à l'erreur.
00:20:22Non, c'est le travail
00:20:23de Marie-Pascal Austerit
00:20:25qui a été formidable
00:20:27et qu'on voit maintenant.
00:20:28On voit la mécanique
00:20:31et qui doit être
00:20:33spontanée.
00:20:35C'est ça,
00:20:36c'est tout le travail
00:20:38de rendre la spontanéité
00:20:41dans un vrai travail
00:20:42qui a été fait en amont.
00:20:43Mais vous qui êtes metteur en scène
00:20:45également, cher Francis...
00:20:46Oui, mais ça, là,
00:20:47moi je suis interprète.
00:20:48C'est ça ma question.
00:20:49C'est repos, moi.
00:20:50D'accord.
00:20:51Mais il n'y a pas un moment
00:20:52où vous avez envie de dire
00:20:53ah tiens, je le ferai plus comme ça,
00:20:54etc.
00:20:55Non, non, non.
00:20:56Je propose en tant qu'interprète.
00:20:57Tout d'un coup,
00:20:58j'ai dit tiens,
00:20:59est-ce que je peux le faire comme ça ?
00:21:00Tiens, tiens,
00:21:01puis j'ai trouvé.
00:21:02On trouve des choses comme ça,
00:21:03mais moi, je ne me mêle pas du tout.
00:21:04Ah non, moi, je suis en repos.
00:21:06C'est extraordinaire d'être interprète.
00:21:08Moi, je suis ravi d'être dirigé.
00:21:10Vous aviez vu la pièce originale
00:21:12de 1985 avec Jacqueline Mayon.
00:21:14Je connaissais bien Jacqueline en plus.
00:21:16Alors, moi, vous savez quoi ?
00:21:17Je trouve que c'est marrant de voir
00:21:19qu'il y a certaines choses
00:21:20qui ne vieillissent pas
00:21:22et parfois certaines autres
00:21:24qui vieillissent plus mal.
00:21:26J'ai décidé, tiens,
00:21:27profitons de la présence
00:21:28de Francis Perrin
00:21:29pour faire une interview
00:21:30C'était mieux avant.
00:21:34Francis Perrin,
00:21:36le théâtre,
00:21:37c'était mieux avant ou pas ?
00:21:40Il y a une évolution d'époque
00:21:42qui fait qu'il faut vivre
00:21:44avec l'évolution qui se passe,
00:21:46mais c'était...
00:21:47Non, il y avait...
00:21:49Il y avait une chose
00:21:51que moi, je regrette,
00:21:53c'est qu'il n'y avait pas
00:21:55de temps de travail.
00:21:57Bon, maintenant,
00:21:58il y a des trucs syndicaux.
00:22:00Il faut s'arrêter à telle heure.
00:22:02Il faut reprendre à telle heure.
00:22:04Voilà, c'est ça.
00:22:05Il y a des choses
00:22:07qu'il faut reprendre à telle heure.
00:22:09Nous, quelques fois,
00:22:10on travaillait des nuits,
00:22:11des jours entiers.
00:22:13On ne comptait pas les heures.
00:22:15Je veux dire...
00:22:16Voilà.
00:22:17Francis Perrin,
00:22:18conduire en voiture,
00:22:19c'était mieux avant ou pas ?
00:22:24Vous vous déplacez comment
00:22:25dans Paris, Francis ?
00:22:26Moi, je me déplace en métro,
00:22:28en taxi.
00:22:29D'accord.
00:22:30Moi, je fais...
00:22:31Et alors, du coup,
00:22:32quand les gens vous croisent,
00:22:33ils vous appellent Francis,
00:22:34ils vous appellent Mongeville,
00:22:35ils vous appellent...
00:22:37Je suis le juge.
00:22:38Donc, ça va y est.
00:22:41Francis,
00:22:42les interviews promo,
00:22:43c'était mieux avant ou pas ?
00:22:45Non, non, non.
00:22:47Non, non, non.
00:22:48Moi, j'ai toujours...
00:22:50Moi, moins il y en avait,
00:22:52plus j'étais content.
00:22:54Mais quand je l'ai fait,
00:22:56je suis très heureux.
00:22:57En tout cas, pour l'instant,
00:22:58j'ai l'impression
00:22:59que vous passez un bon moment.
00:23:00Il faut.
00:23:01Les projets qu'on vous propose,
00:23:02Francis Perrin,
00:23:03c'était mieux avant ou pas ?
00:23:04Les projets ?
00:23:05Oui, les projets qu'on vous propose.
00:23:06Non.
00:23:07Non ?
00:23:08Non, non.
00:23:09Pareil.
00:23:10La musique...
00:23:11Moi, j'ai beaucoup fait...
00:23:12Vous savez, moi,
00:23:13j'ai beaucoup été à l'initiative
00:23:14des projets.
00:23:15Donc, maintenant,
00:23:16c'est formidable
00:23:17parce qu'on me propose alors...
00:23:18Oui, ça vous permet
00:23:19de vous reposer un peu
00:23:20sur les autres.
00:23:21Exactement.
00:23:22C'est bien, ça aussi,
00:23:23à un moment.
00:23:24La musique, Francis Perrin,
00:23:25c'était mieux avant ou pas ?
00:23:26Oh, bah...
00:23:27Oui, mais...
00:23:28On peut réécouter des choses.
00:23:29Oui, oui.
00:23:30Oui, oui, moi, je suis pas très...
00:23:31Oui, oui.
00:23:32D'accord.
00:23:33Il y a deux ou trois choses
00:23:34qui me plaisent bien.
00:23:35Oui, vous êtes ouvert, quoi.
00:23:36Oui, ah oui, oui.
00:23:37D'accord.
00:23:38Oui, je suis ouvert.
00:23:39Mais enfin, j'écoute...
00:23:40J'aime bien écouter...
00:23:41Des classiques ?
00:23:42Nostalgiques, quoi.
00:23:43Et enfin, Francis Perrin,
00:23:47Francis Perrin, c'était mieux avant ?
00:23:50Non.
00:23:51Non ?
00:23:52Non, non.
00:23:53Il a bien évolué, je trouve.
00:23:54C'est vrai ?
00:23:55Il a évolué avec son temps,
00:23:56j'ai l'impression, en tout cas.
00:23:57Moi, je suis mieux content.
00:23:58Si vous écoutez
00:23:59Le Bon Dimanche Show
00:24:00de 14h à 15h30,
00:24:01plutôt que de regarder
00:24:02Apocalypse Now,
00:24:03il vous restera 57 minutes
00:24:05pour faire des pâtes à la Carbonara.
00:24:07Et en plus,
00:24:08c'est beaucoup plus rigolo.
00:24:09Surtout, les petits lardons
00:24:10sont trop marrants.
00:24:15Francis Perrin
00:24:16fait son Bon Dimanche Show
00:24:17sur RTL.
00:24:18Il est sur scène actuellement
00:24:19aux côtés de Michel Bernier
00:24:20dans la pièce
00:24:21qui s'appelle
00:24:22Lily, Lily.
00:24:23Francis,
00:24:24il y a un lien indéfectible
00:24:25avec le public
00:24:26qui vous suit maintenant
00:24:27depuis des années
00:24:28et des années
00:24:29et ça se sent même
00:24:30quand vous arrivez sur scène
00:24:31et je le disais tout à l'heure,
00:24:32j'aime bien regarder
00:24:33les gens qui sont
00:24:34dans le théâtre
00:24:35et au moment où
00:24:36vous apparaissez sur scène,
00:24:37il y a un côté
00:24:38Ah !
00:24:39On est content
00:24:40de voir Francis Perrin.
00:24:41Ça, c'est formidable.
00:24:42Ce lien qui s'est créé,
00:24:43il est quand même dingue,
00:24:44Francis.
00:24:45Je crois que j'ai jamais
00:24:46triché
00:24:47depuis 58 ans.
00:24:48Quand j'entrais en scène,
00:24:49c'était,
00:24:50ouais, ouais,
00:24:51je crois que c'était
00:24:52pour
00:24:53donner du plaisir,
00:24:54quoi,
00:24:55et voir,
00:24:56voilà,
00:24:57être le mieux possible,
00:24:58les amuser,
00:24:59les distraire.
00:25:00Et qu'ils sortent du théâtre
00:25:01en disant
00:25:02Ah, ça nous a fait du bien,
00:25:03quoi.
00:25:04Et pour en prendre,
00:25:05aussi,
00:25:06enfin, je veux dire,
00:25:07vous avez toujours cet oeil
00:25:08où on voit,
00:25:09on se dit,
00:25:10ouais,
00:25:11il est dans son élément,
00:25:12quoi.
00:25:13C'est-à-dire,
00:25:14il y a un côté,
00:25:15vraiment,
00:25:16je le dis avec beaucoup
00:25:17de recul,
00:25:18mais on vous voit arriver
00:25:19sur scène,
00:25:20on se dit,
00:25:21ok, ça va bien se passer,
00:25:22il y a Francis Perrin,
00:25:23quoi.
00:25:24Je me sens bien au théâtre.
00:25:25C'est peut-être là
00:25:26où je me sens le mieux,
00:25:27d'ailleurs.
00:25:28Peut-être mieux
00:25:29qu'en fait,
00:25:30je trouve que je respire mieux.
00:25:31Vous n'avez jamais eu
00:25:32l'angoisse
00:25:33de vous dire,
00:25:34ah bah tiens,
00:25:35est-ce qu'on va me demander
00:25:36un jour de faire un choix
00:25:37entre le côté acteur de cinéma,
00:25:38entre le côté acteur de série,
00:25:39le côté théâtre ?
00:25:40Non, j'ai eu l'occasion
00:25:41de faire des films,
00:25:42enfin,
00:25:43de réaliser des films,
00:25:44de faire des mises en scène
00:25:45d'opéra,
00:25:46de passer.
00:25:47Moi, j'ai fait
00:25:48ce que j'ai voulu,
00:25:49c'est moi qui ai décidé.
00:25:50Ma carrière,
00:25:51c'est moi qui l'ai,
00:25:52qui l'a fait,
00:25:53et c'était,
00:25:54c'est mes coups de cœur,
00:25:55c'est mes choix.
00:25:56Donc,
00:25:57ce que j'ai fait,
00:25:58c'est mon problème
00:25:59et c'est moi,
00:26:00voilà.
00:26:01Mais,
00:26:02en pensant,
00:26:03enfin,
00:26:04toujours,
00:26:05toujours au public
00:26:06et puis en essayant
00:26:07d'être,
00:26:08de diversifier,
00:26:09d'être un peu éclectique
00:26:10aussi dans mes choix
00:26:11et de faire des choses
00:26:12où j'ai pris des risques,
00:26:13où j'ai,
00:26:14voilà.
00:26:15Vous avez des regrets
00:26:16dans votre carrière
00:26:17ou pas, Francis ?
00:26:18Est-ce qu'il y a des trucs
00:26:19où vous vous êtes dit,
00:26:20après,
00:26:21j'aurais pas dû monter
00:26:22cette pièce,
00:26:23j'aurais pas dû jouer
00:26:24ce rôle ?
00:26:25Non, non, non.
00:26:26Non, non.
00:26:27Ce que j'ai fait,
00:26:28c'était ce que j'avais envie.
00:26:29Je regrette de pas avoir
00:26:30joué le rôle de Cyrano
00:26:31parce qu'on me l'a proposé
00:26:32et puis c'était
00:26:33à des moments
00:26:34où je pouvais pas.
00:26:35Oui.
00:26:36Puis d'autres,
00:26:37il y en avait,
00:26:38bon,
00:26:39ben voilà,
00:26:40c'est peut-être un rôle
00:26:41que j'aurais bien aimé faire.
00:26:42Mais regret,
00:26:43non,
00:26:44j'aime pas ce mot.
00:26:45J'ai pas de regret,
00:26:46j'ai pas de remords,
00:26:47j'ai simplement,
00:26:48j'ai fait des choses,
00:26:49des choses plus ou moins bien
00:26:50mais tout ce que j'ai fait,
00:26:51je l'ai fait avec envie,
00:26:52avec,
00:26:53voilà.
00:26:54Avec bonheur et jubilation.
00:26:55Oui, oui, c'est ça.
00:26:56Là, j'ai dit un terme tout à l'heure,
00:26:57je vais garder,
00:26:58je suis mieux content.
00:26:59C'est pas bien ça ?
00:27:00J'ai dit tiens,
00:27:01ben je vais le garder ça, oui.
00:27:02J'étais déjà content
00:27:03mais là,
00:27:04je suis mieux content.
00:27:05La pièce parle de célébrité,
00:27:06d'excès
00:27:07mais en vrai,
00:27:08c'est surtout
00:27:09un peu une quête
00:27:10du bonheur
00:27:11que recherche
00:27:12Michel Bernier
00:27:13à travers
00:27:14ses deux personnages,
00:27:15celui de Lili
00:27:16et puis celui de sa sœur
00:27:17qui est en train
00:27:18d'écrire
00:27:19un livre
00:27:20qui s'appelle
00:27:21La vie de sa sœur
00:27:22sa sœur Déborah.
00:27:23Ben ça devrait être
00:27:24la quête de la vie.
00:27:25Ouais, c'est ça.
00:27:26C'est tout.
00:27:27C'est aussi simple que ça.
00:27:28Mais même votre personnage
00:27:29d'ailleurs,
00:27:30dans la pièce,
00:27:31trouve le bonheur
00:27:32parce que
00:27:33au début,
00:27:34c'est un peu l'enfer
00:27:35de bosser quand même
00:27:36avec cette actrice.
00:27:37Vous avez déjà été
00:27:38confronté
00:27:39à des actrices
00:27:40et là,
00:27:41je sors un peu
00:27:42de la pièce de théâtre
00:27:43donc Lili d'Acosta
00:27:44qui est interprétée
00:27:45par Michel Bernier
00:27:46est vraiment odieuse
00:27:47avec vous
00:27:48au début de la pièce.
00:27:49Ça vous est arrivé
00:27:50avec des actrices
00:27:51ou des acteurs
00:27:52qui se la jouaient
00:27:53un peu trop
00:27:54justement à acteurs
00:27:55ou actrices ?
00:27:56J'en ai croisé.
00:27:57Ouais.
00:27:58J'en ai croisé beaucoup.
00:27:59Ouais.
00:28:00Je vais pas vous demander des noms
00:28:01je vous rassure.
00:28:02Non, non, non.
00:28:03Mais...
00:28:04Ouais.
00:28:05Ça passe.
00:28:06Je trouve qu'il faut...
00:28:07Moi j'ai toujours pensé
00:28:08qu'il fallait
00:28:09jamais péter
00:28:10plus haut
00:28:11que son cul
00:28:12mais...
00:28:13J'aime bien
00:28:14cette expression.
00:28:15Oui, oui.
00:28:16Francis,
00:28:17vous avez fait
00:28:18également
00:28:20parce que
00:28:21quand on prépare l'émission
00:28:22on se dit alors
00:28:23donc acteur
00:28:24vous avez fait également
00:28:25des livres audios.
00:28:26Je suis tombé sur ça
00:28:27disponible sur les plateformes
00:28:28et parmi ces livres audios
00:28:29il y a toute une série
00:28:30Francis Perrin raconte.
00:28:31Ah oui.
00:28:32Où vous racontez
00:28:33des histoires aux enfants.
00:28:34Alors,
00:28:35comme on a...
00:28:36Ouais, ouais.
00:28:37Il y avait le Titanic
00:28:38je crois
00:28:39et il y avait
00:28:40les Contes de Montecristo.
00:28:41Il y en avait plusieurs
00:28:42regardez,
00:28:43on va écouter
00:28:44un petit extrait.
00:28:45Le monstre poilu
00:28:47Au milieu d'une sombre forêt
00:28:49dans une caverne humide et grise
00:28:51vivait un monstre poilu.
00:28:53Il était laid.
00:28:55Il avait une tête énorme
00:28:57directement posée
00:28:58sur deux petits pieds ridicules
00:29:00ce qui l'empêchait de courir.
00:29:02Moi, il ne pouvait donc pas...
00:29:03J'adore le phrasé
00:29:04que vous avez sur ces histoires.
00:29:05Et voilà.
00:29:06J'adore le phrasé
00:29:07et je me dis
00:29:08tiens,
00:29:09est-ce qu'on se ferait pas
00:29:10une interview
00:29:11où Francis Perrin raconte ?
00:29:12Je vous pose des questions
00:29:14et vous essayez de me répondre
00:29:15un peu comme on l'a entendu ici
00:29:16en nous racontant une histoire.
00:29:18D'accord Francis ?
00:29:19On va essayer.
00:29:20Francis Perrin.
00:29:21Oui.
00:29:22La première fois
00:29:23où vous avez découvert le théâtre
00:29:25vous aviez 5 ans.
00:29:26C'est ça ?
00:29:27C'est ça.
00:29:284 ans et demi quoi.
00:29:29À un peu près.
00:29:30Mon père m'a porté
00:29:31un guignol.
00:29:33J'ai dit
00:29:34mais
00:29:35qu'est-ce que c'est ?
00:29:36Et mon père m'a dit
00:29:37c'est un théâtre.
00:29:39Et j'ai répondu
00:29:40je ferai du théâtre.
00:29:43J'adore.
00:29:45Francis Perrin.
00:29:46On est toujours dans l'interview
00:29:47Francis Perrin raconte.
00:29:49Votre première télé
00:29:51avec Philippe Bouvard
00:29:53janvier 1972
00:29:55dans une émission
00:29:56qui s'appelait
00:29:57Samedi Soir.
00:29:58Ah ouais.
00:29:59Ah je me souviens.
00:30:00Très impressionné
00:30:02par ce personnage
00:30:03qui était
00:30:04très incisif
00:30:06qui posait des questions
00:30:08qui allait plus loin
00:30:10qu'une interview
00:30:11enfin je savais
00:30:12c'était mes premières interviews
00:30:14en plus.
00:30:15Donc voilà
00:30:16j'ai été très impressionné
00:30:18mais je crois que je lui ai répondu
00:30:20assez
00:30:22comme je peux le faire
00:30:24avec humour.
00:30:25Et en essayant d'être
00:30:27le plus à l'aise possible
00:30:29ce qui n'était pas le cas peut-être.
00:30:31Francis Perrin raconte
00:30:33cet après-midi sur RTL.
00:30:35Francis Perrin est-ce que vous pouvez me
00:30:37raconter la fois où
00:30:39dans le film La Gifle
00:30:41vous avez refait sept fois
00:30:43la prise des pâtes
00:30:45préparée par Lino Ventura.
00:30:47On me dit, Claude Pinotot me dit
00:30:49demain on tourne la scène
00:30:51des pâtes.
00:30:52Donc avec Lino.
00:30:53Et là à ce moment-là
00:30:54Lino Ventura avec qui
00:30:56je m'entendais très bien kiffer
00:30:58je fais les pâtes.
00:31:00C'est moi qui les fais.
00:31:02Bon.
00:31:04Il n'y avait rien à dire.
00:31:06Donc il a fait effectivement le plat
00:31:08extraordinaire de pâtes comme ça
00:31:10et je mangeais
00:31:12donc il fallait que je mange le plat entier.
00:31:14Et il me disait
00:31:16bon elles ne sont pas bonnes mes pâtes.
00:31:20Mais je venais de manger un couscous
00:31:22déjà avant.
00:31:24Dans l'histoire.
00:31:26Et on fait sept prises
00:31:28et je bouffe sept fois
00:31:30les pâtes.
00:31:32De 9h du matin jusqu'à midi.
00:31:34Et après on finit
00:31:36la scène. Bon ben tout est en place.
00:31:38Et là Lino me fait
00:31:40déjeuner.
00:31:44Francis Perrin fait son bon dimanche chaud
00:31:46sur RTL. On va se retrouver dans
00:31:48quelques instants. A tout de suite.
00:32:10Francis Perrin fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:32:12Foncez l'applaudir sur scène.
00:32:14Il joue Lily et Lily
00:32:16aux côtés de Michel Bernier. Ça se joue au théâtre
00:32:18de Paris jusqu'au 27 avril.
00:32:20Ça se joue du mercredi
00:32:22au dimanche.
00:32:24J'aimerais qu'on revienne justement
00:32:26sur cette collaboration avec Mimi
00:32:28avec Michel Bernier, Francis.
00:32:30Elle incarne les deux rôles de Lily et Deborah.
00:32:32On l'expliquait tout à l'heure. Elle joue sa soeur.
00:32:34Elle joue son rôle et celui
00:32:36de sa soeur jumelle. Comment vous avez
00:32:38travaillé avec elle pour bien
00:32:40différencier les deux personnages ?
00:32:42Parce qu'il y a ce jeu de passe-passe
00:32:44non-stop durant la pièce.
00:32:46Pour vous également puisque
00:32:48vous vous retrouvez confronté avec les
00:32:50deux personnes. Ah ben bien sûr.
00:32:54Le travail qui a
00:32:56été le plus difficile je pense que c'est
00:32:58Mimi qui l'a fait avec Marie-Pascale
00:33:00Austerit pour
00:33:02bien différencier
00:33:04les deux et tout. Et puis moi après
00:33:06moi
00:33:08le personnage au début
00:33:10tout d'un coup il dit mais qu'est-ce que vous faites là ?
00:33:12Enfin quand il voit la soeur jumelle
00:33:14arriver.
00:33:16Mais il se dit tiens tout d'un coup je vais pouvoir
00:33:18en tirer profit. Parce que ça c'est
00:33:20oui oui c'est un agent
00:33:22lui il voit
00:33:24que c'est bon rapport
00:33:26avec la métro Goldwyn Mayer.
00:33:28Et puis l'argent du pourcentage
00:33:30qu'il va toucher il va pouvoir
00:33:32la remplacer donc automatiquement
00:33:34ça va marcher.
00:33:36Et puis après
00:33:38il se trouve pris dans
00:33:40cet engrenage
00:33:42de séduction
00:33:44où il tombe
00:33:46amoureux de la
00:33:48soeur.
00:33:50Et donc ça va tout
00:33:52changer après. Et puis après lui
00:33:54il ne va plus savoir où il en est.
00:33:56Il ne sait plus si c'est la soeur
00:33:58ou c'est l'autre.
00:34:00Ça c'est formidable. Alors le public
00:34:02beaucoup j'en suis témoin. Et à la fin il y a une communion
00:34:04entre les comédiens sur scène et le public dans la salle.
00:34:06Vous vous chantez tous ensemble.
00:34:08La chanson c'est magnifique.
00:34:10Ça c'est une belle idée. Mais ouais pourquoi
00:34:12cette chanson ? C'est une idée de
00:34:14le metteur en scène
00:34:16qui a eu ça.
00:34:18Oui parce que je pense que c'est ça.
00:34:20C'est magnifique.
00:34:22La vie est magnifique.
00:34:26On parle de mariage d'amour.
00:34:28On parle de bonheur.
00:34:30On parle de la vie est là
00:34:32qui vous tend les bras.
00:34:34Je pense que ça
00:34:36résumait bien
00:34:38l'ambiance
00:34:40qu'on avait eue de répétition
00:34:42de la pièce
00:34:44de ce qu'est le théâtre.
00:34:46Le théâtre de boulevard dans
00:34:48la noblesse du terme.
00:34:50Oui c'est ça. Une vraie pièce
00:34:52de théâtre populaire.
00:34:54Et c'est vraiment du théâtre populaire.
00:34:56Avec un beau décor, des beaux costumes.
00:34:58Une pièce bien construite.
00:35:00Avec des bons comédiens.
00:35:02Et puis on rit.
00:35:04On s'amuse. On sort heureux.
00:35:06Je crois que c'est ça qui fait oublier qu'en deux heures
00:35:08tout d'un coup on passe un moment
00:35:10voilà c'est tout.
00:35:12Oui mais c'est déjà beaucoup.
00:35:14C'est l'éphémère du théâtre.
00:35:16C'est la magie du théâtre.
00:35:18Je vais fêter
00:35:22je viens de fêter
00:35:24vendredi soir ma dix millième
00:35:26représentation au théâtre.
00:35:28Dix mille ?
00:35:30J'ai calculé
00:35:32c'est vendredi soir
00:35:34donc avant-hier j'ai fêté ma dix millième représentation.
00:35:36Dix mille représentations sur scène.
00:35:38Bon bah là du coup on l'a raté.
00:35:40C'était vendredi, on fêtera la vingt millième.
00:35:42Oui non je pense pas.
00:35:44Mais ça va. On parlait du côté populaire
00:35:46et moi c'est vraiment un adjectif
00:35:48qui me tient vraiment à cœur parce que je trouve
00:35:50qu'être populaire c'est une vraie
00:35:52communion qu'on a avec le public.
00:35:54C'est vraiment les rôles que vous avez au cinéma,
00:35:56les rôles que vous avez au théâtre.
00:35:58Mais je voudrais qu'on revienne également
00:36:00sur ce rôle de juge d'instruction
00:36:02que vous avez incarné pendant huit ans
00:36:04cette saison de Mangeville.
00:36:06C'est rediffusé encore aujourd'hui
00:36:08et ça cartonne
00:36:10toujours. C'est un personnage qui marque
00:36:12on est d'accord.
00:36:14Ça c'est Jacques Santamaria qui m'a écrit ce rôle
00:36:16pour moi donc c'est un cadeau
00:36:18extraordinaire
00:36:20qu'il m'a fait
00:36:22ce personnage.
00:36:24Je l'ai ramené aussi
00:36:26un petit peu à moi, mon caractère et tout.
00:36:28J'ai mis un peu de ce que je voulais
00:36:30un peu d'humour
00:36:32et puis
00:36:36il y avait les bons rapports aussi
00:36:38de complicité
00:36:40encore j'en reviens donc avec
00:36:42Gaëlle Bonat ma partenaire qui
00:36:44c'était pas d'une histoire d'amour rien
00:36:46c'était des rapports de père à fille
00:36:48de mentor à élève
00:36:50et ça marche.
00:36:52D'ailleurs je suis assez content
00:36:54qu'on en parle
00:36:56de cette série parce que la France
00:36:58veut savoir, Francis Perrin,
00:37:00qu'est-ce qui s'est passé du coup avec
00:37:02votre fille Laurence ? La disparition
00:37:04c'est un des fils rouges des premiers épisodes
00:37:06et elle disparaît sans résolution
00:37:08après l'épisode 3.
00:37:10Voilà. Ils ont
00:37:12décidé ça. Ils ont décidé ça
00:37:14la chaîne. Parce que nous on suit le truc
00:37:16et puis au moment où on se dit alors
00:37:18ça revient c'est quoi ?
00:37:20Mais je la cherche encore.
00:37:22Moi vous savez quoi ?
00:37:24J'adorais Montcheville
00:37:26et je me suis dit moi j'aimerais bien avoir
00:37:28un jour ce pouvoir d'interrogatoire, faire des trucs
00:37:30nous sommes le dimanche 23
00:37:32février. Francis Perrin
00:37:34je vous place en garde à vue
00:37:36Attention
00:37:38il y a du décor
00:37:40je vais allumer la lumière qui vient de s'éteindre.
00:37:42Vous placez en garde à vue un juge d'instruction ?
00:37:44Oui j'en ai rien à foutre.
00:37:46Très bien.
00:37:48Je ne le mets pas trop fort.
00:37:50Il a la lampe dans son visage.
00:37:52Perrin pourquoi
00:37:54vous êtes là ?
00:37:56Je me le demande. Je vous pose la question.
00:37:58Vous avez de multiples identités
00:38:00je suis en train de regarder. Montcheville, Pépin
00:38:02plus récemment manager d'actrice américaine
00:38:04ça vous plaît les couvertures que vous inventez ?
00:38:06Bien sûr. C'est pour ça que j'ai fait ce métier.
00:38:08C'est pour jouer des personnages différents.
00:38:10D'accord.
00:38:12Essayez pas de me mentir. Votre complice
00:38:14Mimi Bernier
00:38:16Mimi la cajoleuse qu'on l'appelle.
00:38:18Elle a craché le morceau.
00:38:20Comment ça s'est passé entre vous sur scène ?
00:38:22Et comment ça se passe encore aujourd'hui ?
00:38:24Ça se passe bien.
00:38:26Je suis désolé.
00:38:28Ça ne peut pas tricher.
00:38:30C'est moi qui pose les questions.
00:38:32Dans la pièce vous jouez son manager
00:38:34et elle se fait remplacer par sa jumelle. Vous ne voyez rien au début.
00:38:36Vous n'êtes pas très observateur Perrin ?
00:38:38Non.
00:38:40Dans la pièce vous couchez avec la sœur.
00:38:42Oui.
00:38:44Ça va ? On sait se détendre à ce que je vois.
00:38:46Oui.
00:38:48On sait prendre du plaisir.
00:38:50Tiens. Je vais me gêner.
00:38:52Je vois bien clair dans votre jeu Perrin.
00:38:54Vous êtes un peu manipulateur.
00:38:56J'étais en plan que dans la salle les gens rient beaucoup.
00:38:58C'est ce que vous vouliez ?
00:39:00C'est mon but.
00:39:02Ça vous fait quoi que les gens se marrent ?
00:39:04Un plaisir tellement total que vous ne pouvez pas savoir.
00:39:06Avec cette histoire vous comptez rester à Paris
00:39:08ou vous partez en cavale avec le groupe ?
00:39:10Je vais partir en cavale aussi.
00:39:12J'aime bien.
00:39:14On devrait faire plus d'interviews comme ça.
00:39:16Francis Perrin fait son bon dimanche show sur RTL.
00:39:18Vous avez ouvert la porte tout à l'heure
00:39:20chère Francis à des anecdotes
00:39:22et moi j'avoue que je suis assez friand de ça
00:39:24et je sais que les auditeurs d'RTL aussi
00:39:26on a parlé de l'innoventura.
00:39:28C'est vrai que quand on prépare une interview
00:39:30avec Francis Perrin, on voit des noms
00:39:32assez dingues qui s'entremêlent
00:39:34dans votre carrière.
00:39:36Gabin à Villerey, en passant par Jackson,
00:39:38Philippe Noiret, etc.
00:39:40On va parler de rencontres
00:39:42dans quelques instants.
00:39:44C'est Francis Perrin qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:39:46A tout de suite.
00:39:50Une équipe de choc.
00:39:52Le talent, l'exigence
00:39:54et les dernières technologies de pointe
00:39:56au service de la perfection.
00:39:58Tout ça, ça sera pour plus tard.
00:40:00Pour l'instant, c'est le bon dimanche show.
00:40:02Francis Perrin fait son bon dimanche show
00:40:04sur RTL
00:40:06et je suis vraiment ravi de vous avoir sur ce fauteuil.
00:40:08C'est bien réciproque.
00:40:10Faites partie de ces personnes que je rêvais
00:40:12de rencontrer un jour.
00:40:14Vous avez marqué ma vie pour plein de raisons.
00:40:16Je disais qu'il y a des films
00:40:18et je ne sais pas pourquoi
00:40:20j'ai vraiment des souvenirs d'enfants
00:40:22où on a volé la cuisse de Jupiter.
00:40:24Avec Philippe Noiret
00:40:26et Annie Gerardo.
00:40:28Parlons de ces interviews
00:40:30rencontres.
00:40:32Revenir sur ces rencontres
00:40:34qui sont passionnantes.
00:40:36Jouer avec Philippe Noiret et Annie Gerardo
00:40:38c'est un truc de fou.
00:40:40C'est un gros cadeau et un rôle écrit par Audiard.
00:40:42Pour moi.
00:40:44Quand il m'a proposé le rôle,
00:40:46le nom de mon personnage
00:40:48c'était Charles Hubert Poché.
00:40:52On fait une lecture
00:40:54avec Philippe De Broca
00:40:56avec Noiret, Gerardo, moi
00:40:58et Catherine Alric.
00:41:00Les quatre rôles principaux.
00:41:02On lit comme ça et moi je lis
00:41:04mon personnage.
00:41:06Je m'appelle Charles Hubert Poché
00:41:08et là Audiard me fait
00:41:10je t'écris un rôle
00:41:12alors tu me fais
00:41:14Charles Hubert Poché
00:41:16tu bafouilles alors faut me faire
00:41:18Charles Hubert
00:41:20faut me bafouiller
00:41:22alors je fais Charles Hubert
00:41:24Poché. Ah ben voilà.
00:41:26C'est pour ça que j'écris ce rôle là.
00:41:28Et ça ne vous a pas trop collé à la peau ce côté tu bafouilles ?
00:41:30Parce qu'au début de votre carrière
00:41:32c'était vraiment, moi je me souviens de la pub
00:41:34sans vouloir vous faire offense,
00:41:36mais moi au début Francis Perrin c'était
00:41:38Citizen.
00:41:40Ben oui.
00:41:42C'est formidable.
00:41:44C'est vrai que j'avais une sorte
00:41:46de défaut de bégaiement
00:41:48qui était
00:41:50une sorte de handicap
00:41:52que j'ai réussi à surmonter et après
00:41:54je m'en suis servi.
00:41:56Je m'en suis servi dans certains rôles et ça a très bien marché.
00:41:58Bosser avec Philippe Noiret c'était comment ?
00:42:00Ah ben extraordinaire.
00:42:02Avec Philippe Noiret on a eu...
00:42:04J'ai eu la chance de tourner avec
00:42:06Philippe Noiret
00:42:08et puis avant avec Bernard Blié
00:42:10et puis avec Lino Ventura
00:42:12et de garder avec
00:42:14ces trois
00:42:16personnes exceptionnelles une grande amitié.
00:42:18Et ça c'était
00:42:20il m'ont...
00:42:22Ça a été
00:42:24très très enrichissant pour moi parce que
00:42:26ce sont des gens que j'admirais bien sûr
00:42:28et en même temps.
00:42:30Mais avec l'admiration il y a eu
00:42:32cette amitié qui s'est forgée
00:42:34et ils m'ont gardé
00:42:36c'était merveilleux parce que j'ai
00:42:38beaucoup appris et ils m'ont
00:42:40beaucoup apporté dans ma vie.
00:42:42Francis Perrin fait son bon dimanche sur la telle.
00:42:44On parle des personnages que vous avez été amenés à croiser.
00:42:46Il y a une légende du cinéma français
00:42:48dont on va parler juste après les infos
00:42:50qui vous appelait Le Rigolo.
00:42:52C'est Jean Gabin.
00:42:54Et vous allez nous expliquer pourquoi après les infos.
00:42:56Merci d'écouter RTL, il est 15h.
00:43:06RTL
00:43:0814h15 à 30
00:43:10Le bon dimanche chaud
00:43:12avec Bruno Guillon.
00:43:14Et avec
00:43:16Francis Perrin qui fait son bon dimanche chaud
00:43:18sur RTL pendant encore
00:43:2015h. On parle de cette pièce qui cartonne
00:43:22au Théâtre de Paris qui s'appelle Lili et Lili.
00:43:24Magnifique théâtre d'ailleurs
00:43:26le Théâtre de Paris.
00:43:28La pièce cartonne et se joue du mercredi
00:43:30au dimanche. On était en train
00:43:32de parler juste avant les infos
00:43:34cher Francis, de ces personnalités
00:43:36que vous avez pu croiser durant votre carrière.
00:43:38Et je voudrais parler
00:43:40d'un dîner
00:43:42avec Jean Gabin.
00:43:44Vous l'avez rencontré durant un repas
00:43:46c'est ça Jean Gabin ? Non c'était un déjeuner.
00:43:48Non parce que
00:43:50je tournais la gifle avec
00:43:52Inau Ventura donc on s'entendait bien.
00:43:54Et il me dit, dis donc
00:43:56il y a le vieux
00:43:58qui voudrait bien déjeuner
00:44:00avec toi
00:44:02donc il fait un déjeuner
00:44:04dans sa propriété
00:44:06qu'il avait dans l'Orne et tout.
00:44:08Et
00:44:10je lui dis bon
00:44:12tu viens avec moi. Non, non, non
00:44:14t'as qu'à y aller, il veut te voir.
00:44:16Et c'était sa fille
00:44:18Florence Moncorgé
00:44:20qui était script
00:44:22sur la gifle.
00:44:24Donc je connaissais très bien Florence
00:44:26donc je vais seul
00:44:28à ce déjeuner
00:44:30dans la propriété. Et le rigolo
00:44:32donc
00:44:34Mais c'est la première fois que vous alliez le rencontrer ?
00:44:36Oui j'étais très impressionné, moi Jean Gabin
00:44:38c'est extraordinaire. Et donc
00:44:40il me reçoit très bien dans le rigolo
00:44:42comme ça
00:44:44on était à table avec
00:44:46il y avait plusieurs personnes
00:44:48et il me fait le rigolo
00:44:50raconte moi
00:44:52tes problèmes à la comédie française avec ce con
00:44:54de Dux, qui est administrateur
00:44:56il ne faisait pas l'aimer beaucoup
00:44:58et puis
00:45:00je le raconte
00:45:02et quand Jean Gabin
00:45:04riait, c'était juste
00:45:06un petit sourire comme ça.
00:45:08Mais il se marrait comme un fou.
00:45:10Et il y a eu un truc
00:45:12à un moment
00:45:14c'est que
00:45:16je vais le raconter mais
00:45:18Florence était fiancée
00:45:20à ce moment là
00:45:22je crois
00:45:24un garçon
00:45:26qui était comme ça
00:45:28et moi je raconte des trucs et à la fin du repas
00:45:30il y a Gabin qui fait juste
00:45:32dis moi Florence
00:45:34tu ferais mieux d'épouser le rigolo au lieu d'autre con ?
00:45:36C'est bien ça
00:45:38vous met en bonne posture
00:45:40et après il m'a emmené
00:45:42voir les chevaux, il me dit t'aimes les chevaux ?
00:45:44moi je ne sais pas particulièrement
00:45:46mais là j'ai dit oui, oui bien sûr
00:45:48voilà, ça c'est mon côté
00:45:50il était obligé de tout même
00:45:52il m'a emmené voir tout ça
00:45:54il m'a fait visiter et je marchais avec lui
00:45:56et je me disais putain
00:45:58il pourrait y avoir un film avec
00:46:00Jean Gabin et Francis Perrin
00:46:02deux hommes dans la campagne
00:46:04pas deux hommes dans la ville
00:46:06mais deux hommes dans la campagne
00:46:08ça aurait été formidable
00:46:10mais j'ai eu la chance de rencontrer
00:46:12ce monstre sacré
00:46:14et j'étais très impressionné
00:46:16puisqu'on parle de monstre sacré il y a aussi cette histoire
00:46:18vous l'avez déjà raconté je sais
00:46:20mais bon peut-être que les auditeurs, les auditrices d'RTL
00:46:22ne la connaissent pas, c'est cette histoire avec Michael Jackson
00:46:24Michael Jackson
00:46:26je suis le seul acteur qu'il est venu voir au théâtre
00:46:28quand je chantais le passe-muraille
00:46:30de Michel Legrand
00:46:32c'était le bouffe parisien
00:46:34il a été accompagné par Stanley Donen
00:46:36le metteur en scène de Chantons
00:46:38sous la pluie
00:46:40et donc c'était extraordinaire
00:46:42et donc il est venu
00:46:44voir la pièce parce qu'il avait l'intention
00:46:46peut-être de jouer le personnage
00:46:48et d'en faire une adaptation
00:46:50et après il est venu
00:46:52me voir en coulisses
00:46:54c'était extraordinaire
00:46:56Michael Jackson
00:46:58et pour finir avec les personnages cultes
00:47:00Orson Welles
00:47:02ah oui, ça c'était quand j'étais étudiant
00:47:06je croise
00:47:08c'était près du théâtre de l'Odéon
00:47:10comme ça je marche
00:47:12et puis tout d'un coup je vois cette masse
00:47:14je dis mais c'est Orson Welles
00:47:16alors je fais demi-tour
00:47:18je pars comme ça, je cours comme ça
00:47:20et puis je tombe devant lui
00:47:22et je lui dis mon admiration
00:47:24et il me fait venir déjeuner avec moi
00:47:26il m'a emmené déjeuner à la Méditerranée
00:47:28de l'Odéon
00:47:30juste en face du théâtre de l'Odéon
00:47:32et on a déjeuné ensemble
00:47:34et j'ai pu parler
00:47:36avec Orson Welles
00:47:38et le regarder manger
00:47:40moi je n'ai pas mangé
00:47:42parce que j'étais
00:47:44épaté quoi
00:47:46j'ai eu la chance
00:47:48de déjeuner avec un monstre sacré
00:47:50et pour finir sur ses noms
00:47:52on est un peu ce que les anglais diraient
00:47:54dans le name dropping
00:47:56vos copains du conservatoire
00:47:58Huster, Weber, Dussolier vous voyez toujours de temps en temps ou pas ?
00:48:00ah oui on se voit de temps en temps
00:48:02moi j'ai joué avec Francis Huster il n'y a pas longtemps
00:48:04je me croise Jacques Weber
00:48:06et André Dussolier
00:48:08on a gardé une grande amitié
00:48:10parce qu'on a eu nos premiers prix ensemble
00:48:12en 1972
00:48:14j'ai une admiration extraordinaire
00:48:16pour André
00:48:18et puis c'est une amitié
00:48:20on ne se voit pas très souvent
00:48:22tout ça mais
00:48:24c'est des choses qui sont au conservatoire
00:48:26qui font des blocs du marbre
00:48:28ça crée des liens indéfectibles
00:48:30et chacun a fait sa carrière
00:48:32chacun de son côté
00:48:34avec sa personnalité
00:48:36différente et avec le talent
00:48:38qui les caractérise
00:48:40c'est Francis Perrin qui fait son bon dimanche show
00:48:42pour votre plus grand plaisir sur RTL
00:48:44et dans quelques instants Patrick Chanfray
00:48:46va venir nous rejoindre à tout de suite
00:48:48Lundi matin c'est pénible
00:48:50il fait froid
00:48:52il faut se lever
00:48:54il faut aller bosser
00:48:56je crois que c'est pour ça qu'on a inventé
00:48:58le dimanche après-midi
00:49:00Bruno Guillon
00:49:02jusqu'à 15h30 sur RTL
00:49:04Francis Perrin
00:49:06fait son bon dimanche show sur RTL
00:49:08allez l'applaudir sur scène
00:49:10dans la pièce Lily et Lily
00:49:12qui joue aux côtés de Michel Bernier
00:49:14ça se joue au théâtre de Paris
00:49:16ça se joue jusqu'au 27 avril
00:49:18du mercredi au dimanche
00:49:20quand je suis allé vous voir
00:49:22cette semaine Francis
00:49:24j'ai vu à la fin
00:49:26au moment des applaudissements
00:49:28de l'émotion dans vos yeux
00:49:30et je me disais c'est quand même dingue
00:49:32après tant d'années de carrière
00:49:34d'avoir toujours ce côté
00:49:36être touché
00:49:38par les rires et par les applaudissements
00:49:40que vous donne le public
00:49:42ça c'est formidable
00:49:44c'est pour ça que j'ai voulu faire ce métier
00:49:46je me souviens quand mes parents m'emmenaient
00:49:48au théâtre quand j'avais 5-6 ans
00:49:50ils m'ont déjà emmené
00:49:52j'ai été marqué
00:49:54par les applaudissements
00:49:56j'ai trouvé ça extraordinaire
00:49:58cette récompense
00:50:02de ce que les gens
00:50:04de ce que les comédiens nous avaient donné
00:50:06et ce qu'on leur rendait
00:50:08ça m'avait marqué
00:50:10j'ai dit je voudrais ressentir
00:50:12et j'ai eu la chance de sentir ça
00:50:14une fois dans ma vie
00:50:16et je suis toujours très ému
00:50:18et je sais qu'avec Michel
00:50:20on a eu des soirs
00:50:22on a eu des standing ovation
00:50:24et on avait les larmes aux yeux
00:50:26en disant merci
00:50:28et on profite
00:50:30de ces moments là
00:50:32et même encore moi je ne suis pas blasé
00:50:34mais ça c'est important
00:50:36le fait de ne pas être blasé
00:50:38par contre après tant d'années de carrière
00:50:40vous êtes traqueux ?
00:50:42oui
00:50:44vous vous flippez toujours ?
00:50:46oui
00:50:48c'est pour ça que je fais mes exercices
00:50:50j'ai tout un rythme
00:50:52vous avez des petits grigris ?
00:50:54oui
00:50:56je touche la scène
00:50:58je fais mon signe de croix
00:51:00tout ça
00:51:02et puis je marche
00:51:04quand j'ai fait le même parcours
00:51:06je fais le même parcours tous les soirs
00:51:08c'est une sorte de rythme
00:51:10pour dire tiens
00:51:12c'est une sorte de concentration
00:51:14et puis le doute
00:51:16en permanence
00:51:18il faut être en énergie
00:51:20il faut être en pleine forme
00:51:22il faut que le public
00:51:24vienne
00:51:26et qu'il soit satisfait
00:51:28créer cette communion
00:51:30et ce devoir que vous vous donnez
00:51:32de satisfaire le public
00:51:34moi je suis toujours étonné d'être encore
00:51:3658 ans encore au dessus du titre
00:51:38et que les gens viennent encore
00:51:40donc c'est un cadeau
00:51:42donc il faut être digne de ce cadeau
00:51:44alors là vous le disiez
00:51:46le choix de collaborer sur cette pièce
00:51:48il vient de ce coup de fil que vous a passé
00:51:50Michel Bernier en disant tiens j'aimerais le faire avec toi
00:51:52vos choix de carrière jusqu'à aujourd'hui
00:51:54Francis
00:51:56ça s'est fait comment ?
00:51:58tant pour les films, vos réalisations
00:52:00ou en tant qu'acteur
00:52:02c'est un coup de coeur sur le scénario
00:52:04c'est un coup de coeur
00:52:06c'est quoi l'idée ?
00:52:08j'ai eu beaucoup de chance dans ma vie
00:52:10bon je crois
00:52:12qu'il y a eu du travail
00:52:14mais j'ai rencontré des gens aussi
00:52:16extraordinaires
00:52:18et puis qui m'ont
00:52:20je ne dirais pas aidé
00:52:22parce que non
00:52:24mais je les ai rencontrés peut-être au bon moment
00:52:26et puis moi j'ai pris les choix aussi
00:52:28que j'avais envie de faire
00:52:30je pense que j'ai tout de suite
00:52:32j'ai commencé à mettre en scène
00:52:34à faire mes projets
00:52:36donc je me suis dit si je ne fais pas les choses
00:52:38moi on ne viendra pas me chercher
00:52:40ça j'ai beaucoup eu ça
00:52:42donc bon
00:52:44ça s'est fait comme ça
00:52:46et puis après j'ai dit tiens j'ai envie de faire ça
00:52:48et puis on m'a proposé
00:52:50on m'a dit si
00:52:52un jour on m'a dit tiens est-ce que vous ne voulez pas diriger un théâtre
00:52:54à Montensier à Versailles
00:52:56j'étais né à Versailles
00:52:58j'avais débuté à Versailles dans ce théâtre
00:53:00on m'offre de le diriger
00:53:02donc il faut que je change tout dans ma vie
00:53:04donc il faut prendre un autre chemin
00:53:06et on prend un risque
00:53:08parce que c'est un risque tout de même
00:53:10j'ai fait ça pendant dix ans
00:53:12et puis je passe à autre chose
00:53:14Jean-Claude Brialy me dit
00:53:16tiens tu ne veux pas diriger le festival d'Anjou
00:53:18ah bon ?
00:53:20bon
00:53:22si on me le propose
00:53:24c'est qu'on croit que je suis capable de le faire
00:53:26Michel Legrand qui me dit tiens tu vas chanter
00:53:28à ce muraille
00:53:30ah bon ? moi je ne suis pas chanteur
00:53:32bah oui mais je te fais confiance
00:53:34alors voilà ça a été des rencontres
00:53:36avec des gens exceptionnels aussi
00:53:38et je me dis bon bah il ne faut pas
00:53:40il ne faut pas rater ça
00:53:42alors puisqu'on parle de rencontre et de chemin
00:53:44c'est une rencontre que j'ai fait un jour
00:53:46avec Patrick Chanfray et qui m'a dit
00:53:48justement si je parlais des chemins qui nous mènent
00:53:50jusqu'aux villes de naissance de nos invités
00:53:52est-ce que ça ne ferait pas une bonne chronique sur RTL ?
00:53:54et là j'ai dit oui
00:53:56et Patrick Chanfray comme chaque semaine
00:53:58vient nous rejoindre et donc vous nous amenez
00:54:00au plus près de notre invité
00:54:02en vous rendant dans sa ville de naissance
00:54:04effectivement Bruno
00:54:06et c'est la raison pour laquelle contre toute attente vous l'avez dit
00:54:08cette semaine je me suis rendu à Versailles
00:54:10mais non ! mais si !
00:54:12et Francis on a d'ailleurs un enregistrement sonore de ce moment
00:54:14si particulier qu'est votre naissance là-bas
00:54:16on écoute
00:54:18Madame Perrin les assaillants sont aux portes du château
00:54:20alors je vous en conjure poussez
00:54:22poussez vous dis-je
00:54:26bonjour c'est Francis Perrin
00:54:28excusez-moi vous l'avez fait
00:54:30avec l'intelligence artificielle ce sonore ?
00:54:32ouais c'est génial
00:54:34enfin avec l'intelligence approximative
00:54:36c'est l'IA ouais l'intelligence approximative
00:54:38c'est ça c'est exactement ça
00:54:40c'est moi que vous appelez l'intelligence artificielle ?
00:54:42l'intelligence naturelle
00:54:44Francis que vous avez bien évidemment
00:54:46et c'est dingue d'ailleurs Francis
00:54:48plus j'en apprenais sur vous plus je me suis
00:54:50aperçu qu'on avait tellement tellement
00:54:52de points communs la preuve mon fils lui aussi
00:54:54est né à Versailles
00:54:56et je crois qu'on a l'enregistrement aussi
00:54:58c'est bon t'as tout filmé ?
00:55:00ah merde j'avais pas appuyé sur le bouton
00:55:02on peut refaire une prise s'il te plaît ?
00:55:04comment ça refaire une prise on va pas le faire re-rentrer
00:55:06pardon
00:55:08je suis encore un peu ému
00:55:10c'est temps de souvenir
00:55:12j'aimerais tant savoir
00:55:14ce qu'ils sont devenus en plus
00:55:16bref
00:55:18ça ne m'étonne pas d'ailleurs
00:55:20Francis que vous soyez né dans la même ville que les Daft Punk
00:55:22puisque vous avez été vous-même
00:55:24la French Touch du cinéma comique
00:55:26on en a parlé tout à l'heure avec Bruno
00:55:28avec des films comme La Gifle
00:55:30on a volé la cuisse de Jupiter
00:55:32tête à claque
00:55:34au départ je me suis dit c'est pas possible
00:55:36c'est des biopics d'Emmanuel Macron
00:55:38je débute donc ma déambulation
00:55:40dans Versailles
00:55:42je hais un Hubert Calèche
00:55:44qui m'emmène au bout de la rue
00:55:46qu'est-ce que c'est que ça
00:55:48les Daft Monde
00:55:50pardon
00:55:52désolé
00:55:54c'est bien
00:55:56vraiment que je reprenne ce traitement
00:55:58j'arrive donc sur la place du marché
00:56:00devant l'ancienne église
00:56:02qui comme tout monument historique
00:56:04est devenu un Starbucks
00:56:06j'entre et je commande
00:56:08un mocha torréfié à l'ancienne
00:56:10et sa poussière de saké rose du soleil ancestral
00:56:12un café avec du sucre
00:56:14à 642 euros
00:56:16et je parle de vous Francis à l'un des serveurs
00:56:18enfin pardon à l'un des technicians supervisor
00:56:20barista
00:56:22et il me dit
00:56:24ah non mais je l'adore et il est resté super accessible
00:56:26une fois ici il a signé des autographes à tout le monde
00:56:28et il m'explique que vous faites ça de Versailles
00:56:30à New York puisqu'aux Etats-Unis
00:56:32vous avez même signé des autographes dans un magasin
00:56:34à des personnes que vous connaissez même pas
00:56:36c'est vrai ?
00:56:38c'est vrai oui oui en plus oui oui
00:56:40si si
00:56:42j'arrive à New York et il me fait oh Francis
00:56:44et puis
00:56:46en plus je lui dis mais
00:56:48parce que le type avait vécu en France
00:56:50et tout j'étais en plein Broadway
00:56:52et tout alors c'était extraordinaire
00:56:54donc j'ai signé un autographe
00:56:56c'est beau
00:56:58et des choses incroyables
00:57:00il vous en est arrivé on en a parlé tout à l'heure
00:57:02Michael Jackson est venu vous voir en spectacle vous avez même fait un moonwalk
00:57:04absolument
00:57:06il l'a applaudi c'est ça ?
00:57:08et bien encore un point commun
00:57:10faire quelque chose devant
00:57:12un maître en la matière c'est culotté
00:57:14moi j'en sais quelque chose
00:57:16puisque je fais de la radio toutes les semaines
00:57:18avec mon maître à moi Bruno Guillon
00:57:20pensez à mon augmentation Bruno
00:57:22oui bien sûr
00:57:24c'est bien lui aussi
00:57:26vous avez bien fait
00:57:28vous avez reconnu dans la rue aussi
00:57:30Orson Welles qui vous a mis
00:57:32invité à déjeuner
00:57:34avec lui c'est quand même dingue cette histoire
00:57:36encore un point commun avec moi Francis
00:57:38dans la rue un gars m'a reconnu et m'a invité
00:57:40à le suivre au commissariat
00:57:42il m'a reconnu
00:57:44en tout cas coupable
00:57:46voilà pour des tas de trucs avec lesquels
00:57:48j'ai pas envie de vous embêter
00:57:50laissez ça
00:57:52je marche donc rue des réservoirs
00:57:54toujours à Versailles
00:57:56et je fais la connaissance de Youssef
00:57:58un touriste qui vient de la ville de Nait
00:58:00Youssef de Nait
00:58:02pas mal
00:58:04vous êtes sûr que ça va ?
00:58:06pardon excusez moi Bruno
00:58:08oui pardon Bruno
00:58:10Francis excusez moi mais une fois de plus
00:58:12comme Francis
00:58:14je veux chanter avec les plus grands
00:58:16c'est vrai vous avez eu cette chance
00:58:18vous avez chanté avec Michel Sardou, Serge Lama
00:58:20mais toujours un peu caché par votre carrière de comédien
00:58:22attendez Francis
00:58:24mais tout se recoupe
00:58:26la chanson un peu cachée
00:58:28Versailles
00:58:30mais si ça se trouve
00:58:32c'est vous l'un des deux Daft Punk
00:58:34mais c'est ça
00:58:36on peut entendre la voix de Francis
00:58:38s'il vous plaît
00:58:40bonjour c'est Francis Perrin
00:58:42on vous a démasqué Francis
00:58:44tant d'années cachées sous ce casque
00:58:46il y a moins bien
00:58:48il faudrait que je vois où sont les droits d'auteur
00:58:50mais c'est ça
00:58:52c'est vrai que c'est une bonne planque
00:58:54mais si ça se trouve l'autre c'est Xavier Dupont de Ligonnès
00:58:56ça y est
00:58:58votre complice de toujours
00:59:02alors Francis pour certains vous serez toujours
00:59:04le juge Antoine Moncheville
00:59:06pour d'autres le chanteur qu'on aurait aimé
00:59:08encore plus entendre
00:59:10mais pour l'ensemble des français
00:59:12même si vous avez été peut-être le roi des cons
00:59:14vous avez été surtout
00:59:16le roi du con-servatoire
00:59:18qui n'a jamais fait bégayer sa carrière
00:59:20merci Francis
00:59:22magnifique
00:59:24à la fin de l'envoi
00:59:26je touche
00:59:28merci Patrick Champret on vous retrouve sur scène
00:59:30en tournée avec votre nouveau spectacle
00:59:32votre podcast L'Apéritif
00:59:34disponible sur toutes les plateformes d'écoute
00:59:36je me dois
00:59:38cher Francis
00:59:40de montrer qu'en venant dans cette émission
00:59:42vous ne faites pas une émission comme les autres
00:59:44je vais parler aux passionnés de théâtre
00:59:46que vous êtes
00:59:48passionnés de théâtre classique
00:59:50et vous allez si ça se trouve cher Francis Perrin vivre
00:59:52votre première interview écrite
00:59:54en alexandrin
00:59:56à tout de suite sur RTM
01:00:02si vous n'avez plus qu'une heure à vivre
01:00:04je demanderai 30 minutes de rab pour pouvoir
01:00:06écouter le bon dimanche show
01:00:0814h-15h30 sur RTL
01:00:10c'est Francis Perrin
01:00:12qui fait son bon dimanche show sur RTL
01:00:14qui cartonne sur scène actuellement
01:00:16dans Lili et Lili
01:00:18qui joue aux côtés de Michel Bernier
01:00:20et c'est vrai qu'on parlait de votre carrière
01:00:22au théâtre, vous avez enchaîné
01:00:24les rôles, théâtre classique
01:00:26théâtre plus vaudeville
01:00:28plus populaire
01:00:30vous avez à chaque fois le même plaisir
01:00:32jubilatoire de monter sur scène
01:00:34pour rentrer dans ses rôles
01:00:36Francis Perrin
01:00:38oui je pense que c'est la moindre des choses
01:00:40ce qui est formidable
01:00:42avec le théâtre d'abord
01:00:44c'est le contact avec le public
01:00:46ça c'est unique
01:00:48mais c'est la remise en question qui est formidable
01:00:50parce que
01:00:52on cherche toujours la perfection
01:00:54et puis il y a toujours un truc
01:00:56qui a moins bien marché
01:00:58qu'il faut retrouver
01:01:00donc on se remet en question
01:01:02on reparle de ça
01:01:04il faut être au top niveau en énergie
01:01:06il faut être au top niveau
01:01:08vraiment
01:01:10oui
01:01:12c'est du sport le théâtre
01:01:16c'est un bel entraînement
01:01:18et c'est surtout cette chose
01:01:20qui n'est jamais acquise
01:01:22et qu'il faut recommencer
01:01:24parce que c'est jamais le même public
01:01:26il faut toujours refaire
01:01:28quelques fois il y a un public
01:01:30qui est moins porteur
01:01:32ou soit on est
01:01:34et puis il faut oublier tout
01:01:36quand on est en scène
01:01:38il faut penser à son personnage
01:01:40au rôle, à la pièce, à la mise en scène
01:01:42et pas
01:01:44c'est ça aussi qui fait la force
01:01:46c'est qu'on oublie tout
01:01:48même quand on est
01:01:50moi j'ai joué aussi malade
01:01:52aller, aller
01:01:54deux heures
01:01:56on fait oublier mais on oublie aussi
01:01:58et puis voilà
01:02:00on sort de ça, c'est ça qui est merveilleux
01:02:02Francis Perrin, vous avez intégré
01:02:04la comédie française à l'âge de 25 ans
01:02:06mais vous y êtes resté qu'un an
01:02:08c'était un choix ?
01:02:10c'était une mise en tente avec l'administrateur
01:02:12moi je serais resté plus longtemps
01:02:14mais c'était
01:02:16un homme qui ne m'aimait pas
01:02:18donc moi c'est un métier que j'adore
01:02:20et je déteste les conflits
01:02:22donc moi dès qu'il y a un
01:02:24moi je m'en vais, moi je m'en vais
01:02:26je vais ailleurs
01:02:28alors j'aimerais
01:02:30qu'on parle de théâtre classique
01:02:32cher Francis Perrin
01:02:34j'aurais regretté d'avoir quitté la comédie française
01:02:36si j'avais pas eu les rôles classiques
01:02:38que j'ai pu avoir ailleurs
01:02:40là oui mais non
01:02:42comme j'ai pu avoir les rôles
01:02:44pour avoir joué Scapin
01:02:46ou tout ça ailleurs donc c'est pas un problème
01:02:48on va, si vous le voulez bien
01:02:50faire une interview en alexandrin
01:02:52et ça je pense que vous n'avez jamais eu
01:02:54non, soyez donc indulgents
01:02:56je ne suis qu'un amateur
01:02:58et ça déjà c'est un alexandrin
01:03:00et vous avez vu j'ai marqué la césure elle est mystique
01:03:02soyez donc indulgents
01:03:04je ne suis qu'un amateur
01:03:06première question
01:03:08revisiter l'ancien
01:03:10sans en trahir l'esprit
01:03:12est-ce là votre enjeu, votre plus grand pari
01:03:16vous pouvez me répéter
01:03:18en fait il est en train de recompter les pieds
01:03:20il est en train de me faire un truc de vrof
01:03:22et il est en train de dire attends ne bouge pas
01:03:24alors revisiter l'ancien
01:03:26sans en trahir l'esprit
01:03:28revisiter l'ancien
01:03:30ça fait 6
01:03:32césure
01:03:34sans en trahir l'esprit
01:03:36sans en trahir l'esprit
01:03:38c'est bien alors
01:03:40revisiter l'ancien
01:03:42sans en trahir l'esprit
01:03:44vous voyez que Milord
01:03:46dit Piaf a été écrit aussi en alexandrin
01:03:48parce que c'est comme ça que j'apprenais
01:03:50mes alexandrins pour les retenir
01:03:52plus facilement
01:03:54vous faites sur l'air de Milord c'est ça
01:03:56allez mon bon Périn
01:03:58c'est donc là ma question
01:04:00répondez avec
01:04:02en train
01:04:04à Bruno Guillon, non il manque un pied
01:04:06bon alors ma question
01:04:08revisiter l'ancien sans en trahir l'esprit
01:04:10est-ce là votre enjeu, votre plus grand pari
01:04:12vous n'êtes pas obligé de
01:04:14me répondre en alexandrin
01:04:16si ça ne vous inspire pas vous êtes loin d'avoir une autre question
01:04:18et j'en ai une autre attention
01:04:20vous en voulez une autre ?
01:04:22vous le dites tellement bien
01:04:24vous savez quoi
01:04:26vous voulez que je vous fasse
01:04:28revisiter l'ancien
01:04:30sans en trahir l'esprit
01:04:32est-ce là votre
01:04:34enjeu
01:04:36votre plus grand pari
01:04:38oui non je crois que c'est ça
01:04:40oui d'accord très bien
01:04:42mais c'est bien
01:04:44qu'est-ce que vous faites bien
01:04:46je sais merci
01:04:48quels choix ont éclairé
01:04:50dans cette oeuvre offerte
01:04:52la main de
01:04:54Marie-Pascal Austerliette
01:04:56non celle-ci elle passera pas
01:04:58j'en fais une autre
01:05:00entre farces et douleurs
01:05:02le rire est-il plus fort
01:05:04pour toucher aujourd'hui
01:05:06les âmes et les corps
01:05:08le rire c'est très important
01:05:10moi ça fait partie
01:05:12de l'élégance de la vie
01:05:14de voir les choses
01:05:16avec humour, avec recul
01:05:18et avec le rire
01:05:20est-ce que vous faites
01:05:22partie de ces gens
01:05:24qui disent qu'aujourd'hui
01:05:26on peut plus rire des mêmes choses
01:05:28dont on riait il y a encore quelques années
01:05:30maintenant il y a
01:05:32quelques interdits
01:05:34oui mais
01:05:36le rire quand il est en situation
01:05:38quand il est
01:05:40voilà
01:05:42à partir du moment où on touche
01:05:44des personnes
01:05:46c'est difficile
01:05:48maintenant parce que
01:05:50oui c'est vrai qu'on peut plus rire
01:05:52des choses
01:05:54dont on riait avant ou on plaisantait
01:05:56je me souviens avec Villerey
01:05:58on faisait des
01:06:00on se moquait
01:06:02de personnages
01:06:04de Sabron
01:06:06maintenant c'est plus compliqué
01:06:08c'est vrai
01:06:10dernière question en alexandrin
01:06:12et je vais être très honnête avec vous
01:06:14cher Francis on s'est un peu aidé
01:06:16de l'intelligence artificielle qui a été plus artificielle
01:06:18qu'intelligente
01:06:20l'esprit
01:06:22je la refais
01:06:24je vais la refaire version Miller pour voir si ça marche
01:06:26l'esprit de Mayan flotte-t-il
01:06:28dans les coulisses
01:06:30l'esprit de Mayan flotte-t-il dans les coulisses
01:06:32inspirant vos éclats et vos jeux malicieux
01:06:34est-ce que
01:06:36en reprenant cette pièce vous avez eu en tête
01:06:38ce que vous aviez vu à l'époque
01:06:40avec Jacqueline Mayan
01:06:42j'ai un très bon souvenir de Jacqueline Mayan
01:06:44mais c'était Jacqueline Mayan
01:06:46la pièce était construite beaucoup
01:06:48sur le personnage
01:06:50de Jacqueline Mayan
01:06:52ce qu'elle savait faire
01:06:54merveilleusement
01:06:56je crois que là on a
01:06:58respecté aussi les personnalités
01:07:00des comédiens que
01:07:02Pascal Steyrit a
01:07:04a choisi pour jouer
01:07:06cette pièce
01:07:08mais on a surtout joué la pièce
01:07:10la situation
01:07:12et la pièce de Barry et Grady
01:07:14ça c'est le plus important
01:07:16et qui reste très moderne
01:07:18c'est ce qu'on disait tout à l'heure
01:07:20ça s'appelle Lily et Lily
01:07:22ça se joue au théâtre de Paris
01:07:24on va se quitter dans quelques instants
01:07:26mais oui je suis désolé
01:07:28c'est souvent trop court
01:07:30la dernière interview
01:07:32s'appelle la dernière interview
01:07:34ça va être l'interview des dernières fois
01:07:36c'est dans quelques instants sur RTL
01:07:38à tout de suite
01:07:42le dimanche
01:07:44Bruno Guion pourrait passer sa journée
01:07:46avec Barack Obama
01:07:48mais il préfère être ici
01:07:50à faire le bon dimanche chaud
01:07:52c'est surtout qu'il connait pas du tout
01:07:54Barack Obama
01:07:56et en plus il parle pas l'anglais
01:07:5816h30 c'est le bon dimanche chaud
01:08:00sur RTL
01:08:02et c'est Francis Perrin qui pendant encore quelques minutes
01:08:04fait son bon dimanche chaud sur RTL
01:08:06foncez l'applaudir sur la scène du théâtre de Paris
01:08:08ça s'appelle Lily et Lily
01:08:10il joue aux côtés de Michel Bernier
01:08:12je vais redonner également
01:08:14tous les camarades qui vous accompagnent sur scène
01:08:16Véronique Boulanger, Eric Boucher, Cyril Garnier
01:08:18Riton Liebmann
01:08:20Bastien Monnier et
01:08:22Morgane Cabot
01:08:24on s'amuse, on rit beaucoup
01:08:26c'est vraiment le théâtre qu'on aime
01:08:28c'est le fameux théâtre qu'on résume parfois
01:08:30au théâtre des portes qui claquent
01:08:32mais on est vraiment sur ça
01:08:34il y a une métronomie
01:08:36dans ce
01:08:38spectacle, tout est réglé au cordeau
01:08:40et on rit beaucoup
01:08:42c'est le théâtre de boulevard
01:08:44dans toute sa splendeur
01:08:46c'est la dernière interview, cher Francis Perrin
01:08:48donc du coup on va parler de vos dernières fois
01:08:52le dernier film ou la dernière série
01:08:54que vous avez regardé, Francis, c'est quoi ?
01:08:56alors
01:08:58la dernière série que j'ai regardé
01:09:00c'est
01:09:02The Night Agent
01:09:04la dernière ville où vous vous êtes baladé, c'est où ?
01:09:08la dernière ville où je me suis baladé
01:09:12c'est Avignon
01:09:14la dernière chose
01:09:16que vous avez mangé, Francis Perrin, c'est quoi ?
01:09:18que j'ai
01:09:20putain
01:09:22la dernière chose que j'ai mangé
01:09:24c'est quand même fou de se souvenir
01:09:26de tonnes de textes qu'on peut délivrer
01:09:28sur scène devant un théâtre plein
01:09:30et plus souvenir de ce qu'on a mangé la veille
01:09:32très bien
01:09:34le dernier message
01:09:36que vous avez envoyé sur votre téléphone portable
01:09:38c'était à qui ?
01:09:40c'est à mon épouse
01:09:42je t'aime
01:09:44c'est bien
01:09:46comme d'habitude
01:09:48la dernière interview à la radio où vous avez passé un bon moment
01:09:50et que vous n'avez pas regretté d'être venu, c'était laquelle ?
01:09:54comment il s'appelle ?
01:09:58c'était une émission du dimanche
01:10:00sur RTL
01:10:02je vois très bien la radio
01:10:04c'était qui l'animateur ?
01:10:06je le vois à France 2 de temps en temps
01:10:08Bruno Guillon
01:10:10merci
01:10:12c'était la seule réponse que j'aurais accepté
01:10:14Bruno Guillon a fait son bon dimanche show
01:10:16c'était un vrai plaisir de vous avoir cher Francis
01:10:18j'invite les auditeurs d'RTL et les auditrices
01:10:20à aller vous applaudir sur scène
01:10:22Lili et Lili se jouent actuellement
01:10:24au théâtre de Paris
01:10:26et ensuite en tournée dans toute la France
01:10:28on mettra bien entendu les dates sur rtl.fr
01:10:30merci beaucoup cher Francis d'être venu
01:10:32c'est moi qui vous remercie
01:10:34dans quelques instants le best of des grosses têtes
01:10:36une émission que vous avez bien connue
01:10:38vous avez été sociétaire des grosses têtes pendant plusieurs années
01:10:40pendant 15 ans
01:10:42est-ce que vous referriez si on vous proposait ou pas ?
01:10:44non je crois que c'est bien
01:10:46ça fait partie des choses extraordinaires
01:10:48des beaux souvenirs de ma vie
01:10:50et surtout d'une complicité encore avec Sim
01:10:52qui était inoubliable
01:10:54et puis c'est des moments
01:10:56oui oui c'est des moments inoubliables
01:10:58c'est un vrai plaisir de vous avoir
01:11:00le best of des grosses têtes sur RTL
01:11:02et puisqu'on parle de best of
01:11:04la semaine prochaine du bon dimanche show
01:11:06c'est Redouane Bougaraba
01:11:08qui ensuite sera notre nouvel invité
01:11:10du bon dimanche show, bon dimanche sur RTL

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