• il y a 3 mois
Saint-André-d'Allas en Dordogne, 900 habitants, n'avait jamais eu d'épicerie, or c'est désormais le cas grâce à ce qui s'apparente à une petite maison en bois installée sur un parking situé à l'entrée de la ville. La particularité de cette supérette ? C'est un commerce autonome et 100% connecté auquel les habitants et touristes peuvent accéder 24h/24 et 7j/7.

Category

🗞
News
Transcription
00:00C'est un événement pour le village.
00:01Salut, c'est Robin de BFM.
00:03Aujourd'hui, je vous emmène avec moi en Dordogne.
00:04Nous sommes ici à Saint-André-d'Halas,
00:06où c'est l'événement ce vendredi soir
00:07puisqu'une super-être nouvelle génération
00:09vient d'être inaugurée.
00:10J'ai ma carte.
00:12Vous la scannez.
00:13Et là, vous pouvez rentrer.
00:14Ah d'accord.
00:15Mais au fait, c'est quoi une super-être nouvelle génération ?
00:17C'est un petit supermarché de 40m²
00:19dans lequel on fait ses courses de manière autonome.
00:21On n'a jamais eu d'épicerie dans la commune,
00:23donc c'est bien.
00:23Pour l'instant, je vois de l'épicerie,
00:26des gâteaux, des produits surgelés,
00:28des produits frais.
00:29On a les 700 unités de besoins du quotidien
00:32au prix du supermarché.
00:33Il y a tout sauf de l'alcool.
00:35L'idée, c'est de redynamiser les territoires,
00:38donc les communes rurales qui sont en manque de services.
00:40Donc en apportant un offre de proximité accessible,
00:43on ouvre en 24-24, 7 sur 7,
00:44et on intègre évidemment des produits locaux.
00:46C'est très très bien pour une petite commune
00:48et surtout pour les personnes âgées.
00:51Je trouve que c'est très bien d'avoir ça sur place.
00:53Nous, on habite à deux minutes d'ici.
00:54C'est vrai que le dimanche, quand on fait les gâteaux
00:56avec les petits et qu'ils manquent le beurre,
00:58la farine ou le sucre,
01:00on vient ici maintenant.
01:01Il y a tout le nécessaire principal pour dépanner
01:04et puis il y a une caisse automatique.
01:07On passe son QR code pour être identifié.
01:09On scanne.
01:11Et voilà.
01:11On a un employé qui vient sur une plage horaire
01:14entre 2 à 3 heures par jour
01:16et qui en fait gère 2 à 3 magasins.
01:18Et on le voit très clairement au nombre de voitures
01:20présentes sur le parking et aux alentours,
01:22beaucoup de monde s'est déplacé pour l'inauguration
01:24de cette supérette.
01:26Il y a beaucoup de curiosités.
01:26Moi, la première, je suis là parce que c'est un projet
01:29avant-gardiste un peu.
01:30On parle un peu de nous aussi.
01:31Les besoins sur la commune,
01:33c'était d'imaginer d'autres commerces,
01:36une supérette par exemple.
01:38Je pense que ça correspond aux besoins dans la commune
01:42et c'était une opportunité
01:44parce qu'on a essayé d'autres solutions
01:46qui n'ont pas tout à fait fonctionné.
01:47Je sais bien que vu de Paris, ça peut paraître bizarre,
01:50mais nos villages vivent et vivent bien.
01:52Parfois, on se sent un peu loin avec cette ruralité,
01:55nous semblent un peu délaissés.
01:57C'est une façon de répondre.
01:58On va bien et puis on se bagarre
02:00pour avancer sereinement.
02:02Je vais demander à Fabienne de couper officiellement le ruban.
02:07Mesdames et messieurs, je crois qu'on peut les applaudir.
02:11Aujourd'hui, les supérettes Happy se développent de plus en plus.
02:14On en compte plus de 70.
02:15On les trouve essentiellement dans des villages
02:17entre Nantes, Limoges et Bordeaux.

Recommandations