• il y a 3 mois
Le maire de Sainte-Marie, Richard Nirlo, s'insurge contre la récente décision du SYDNE (Syndicat de traitement des déchets de l'Est) d'implanter la future installation de stockage des déchets ultimes (ISDU) dans le secteur de Beaufond. Accompagné de plusieurs élus, Richard Nirlo s'est rendu au siège du syndicat pour exprimer son mécontentement face au président Daniel Alamélou, dénonçant un manque flagrant de concertation. Face à ces critiques, Daniel Alamélou, a tenu à clarifier les raisons qui ont conduit au choix de Beaufond.

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Transcription
00:00Alors cette réunion proposée par le Sydney a permis de rentrer un peu plus dans les détails.
00:08Effectivement le maire de Sainte-Marie souhaitait avoir plus d'informations sur cette situation
00:15et le choix du site et voir un petit peu comment les choses allaient s'embriquer.
00:20J'ai surtout rappelé cet après-midi qu'à Saint-Huzan le centre de valorisation multimilliaire
00:26restera ici sur le site de Sainte-Huzan. Le site de valorisation des déchets, valorisation
00:36énergétique des déchets, l'unité de valorisation énergétique, l'UVE, sera située à la Syreste pas
00:43trop loin à Bois-Rouge et effectivement la prochaine installation de stockage de déchets
00:50ultimes non dangereux sera située à Beaufont à Sainte-Marie. Ces éléments sont des éléments
00:57structurants du traitement des déchets ménagers et assimilés du territoire du nord et de l'est.
01:02Bien sûr autour de ces éléments il y a d'autres structures qui vont s'installer aussi dans les
01:08prochaines années, c'est à dire un nouveau centre de tri, des plateformes de traitement et de broyage
01:14de déchets verts, de compostage de déchets verts également. Donc tous ces éléments sont
01:19nécessaires au bon fonctionnement de nos déchets sur notre territoire et font partie des grandes
01:25orientations posées par le Sydney en fin 2022 et donc nous sommes sur une étape décisive parce
01:34que maintenant il faut avancer sur l'aspect réglementaire, il y a encore pas mal d'étapes
01:40d'études à mener, il y aura des enquêtes publiques comme tout projet ICPE, installation pour la
01:46protection de l'environnement, c'est classé pour la protection de l'environnement, il faut bien
01:53sûr consulter, la population sera consultée, il y aura toutes ces étapes là pendant deux ans,
02:00deux ans et demi à peu près, avant une installation qui devrait démarrer en 2027 pour être opérationnelle
02:08d'ici la fin 2028 pour effectivement prendre le relais de la fin de vie de l'installation de
02:16déchets non dangereux de Saint-Uzal. Cette décision est actée, je l'ai rappelé à mes collègues de
02:21Sainte-Marie, au maire de Sainte-Marie et à ses adjoints à son cabinet, j'ai eu l'occasion d'en
02:26parler avec le maire de Sainte-Marie il y a plusieurs mois déjà, lorsque nous étions déjà
02:31qu'à sept sites, je suis allé rencontrer tous les maires, le maire de Sainte-Marie était présent dans
02:36ses locaux à Sainte-Marie, il m'a reçu pour lui expliquer les tenants aboutissants de ce dossier
02:41avec son cabinet, son DGS, etc. J'avais rencontré à l'époque le maire de Saint-Benoît, le maire de
02:47Brapanon et les différents sites qui étaient concernés par nos études et là bien sûr les
02:53études qui ont été finalisées par un groupement de bureaux d'études au niveau national montrent
02:59bien qu'il n'y a pas fauteux. Sur le coup, investissement et fonctionnement, on serait à peu
03:05près à 95 euros la tonne des déchets traités à Sainte-Marie, quand ce serait à 150 euros à cause
03:12des contraintes techniques qui existent à Saint-Benoît, parce que c'est pas le même foncier,
03:16c'est de la terre, du basalte, etc. On aura plus de conséquences pour pouvoir enfuir ces déchets,
03:23de difficultés en tout cas. En tout cas, sur l'aspect environnemental également, le site de
03:31Sainte-Marie passait aussi loin devant. L'aspect mise un peu à l'écart des grandes zones habitées,
03:40quand on connaît la Réunion, tout le littoral réunionnais est habité et donc on est monté un
03:47peu pour pouvoir justement ne pas situer ce genre d'installation trop proche des lieux habités. Et
03:53l'aspect réglementaire, parce qu'il y a aussi à mettre en compatibilité le futur site avec le
04:00schéma d'aménagement régional, le schéma de cohérence territoriale, le SCOT, qu'on appelle
04:05sinon, les PLU qui rentreront en compatibilité. Ce dossier fera l'objet d'un suivi, d'autres études
04:14qui vont s'enchaîner, comme je le disais, donc il y a tout un processus qui est engagé maintenant.
04:19La discussion, la communication sera mise en place, il y a toute une pédagogie à faire sur un dossier
04:25ô combien sensible, mais d'intérêt général.

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