• il y a 2 mois
Ce mardi, Julien Aubert, vice-président des Républicains, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Le vice-président des Républicains a évoqué le futur gouvernement et la situation politique actuelle, il affirme qu’ « il faut sortir du macronisme », estimant que Michel Barnier doit être « un choix d’opposition, de cohabitation ». En ce qui concerne la récente démission de Thierry Breton de son poste de commissaire européen, Julien Aubert dénonce notamment la gouvernance d’Ursula von der Leyen.  

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Transcription
00:00– D'abord un mot sur une actualité d'hier, c'est cette démission surprise de Thierry Breton
00:04de son poste de commissaire européen, remplacée par Stéphane Séjourné,
00:08c'est ce qu'a voulu Emmanuel Macron.
00:10Est-ce que ce claquage de porte, c'est le signe de l'affaiblissement de la France
00:14au sein de l'Union européenne ?
00:15– Oui, effectivement, quand la présidente de la Commission européenne
00:19parvient à forcer le choix d'un État fondateur de l'Union,
00:24l'un des deux plus gros pays de l'Union européenne,
00:26en lui faisant un chantage au portefeuille,
00:27on montre bien que l'influence de la France, elle s'est affaiblie,
00:31d'autant qu'on connaît les relations notamment mauvaises entre Breton et Von der Leyen,
00:36alors j'étais à la limite à choisir, je préférais Thierry Breton,
00:39je trouve qu'au plan de stratégie industrielle et de la souveraineté,
00:43il avait fait des choses concrètes, madame Von der Leyen n'était pas ma candidate.
00:47Et puis ensuite, le choix de monsieur Séjourné,
00:50qui pour moi n'avait pas l'étoffe d'un ministre des Affaires étrangères,
00:56j'ai dit un peu méchamment sur Twitter que dans la fonction publique,
00:59plus vous étiez incompétent, plus on vous promouvait,
01:02et qu'à ce stade, à ce rythme,
01:04monsieur Séjourné finirait secrétaire général des Nations unies.

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