Claude Moniquet, spécialiste en terrorisme et renseignements, à propos des radicalisés de plus en plus jeunes : «Le risque principal est endogène».
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00:00– On ne peut pas totalement exclure la possibilité d'une attaque projetée,
00:04on l'a vu dans d'autres pays, même ces deux dernières années,
00:08mais effectivement l'attaque principale, le risque principal, il est endogène.
00:12Le risque principal ce sont les gens que nous avons chez nous aujourd'hui.
00:16Alors les gens qu'on a chez nous ce sont à la fois des Français bien entendu,
00:20mais également de faux réfugiés, des migrants clandestins, etc.
00:24On a eu pas mal par exemple d'Afghans qui ont été mêlés
00:27à des attaques au couteau ces douze derniers mois en Europe et en France.
00:34Donc oui, le risque est intérieur,
00:37mais clairement on ne peut pas totalement exclure le risque de projection extérieure,
00:40même si elle ne vient pas directement d'une zone de djihad
00:43comme l'Afghanistan, l'Asie centrale ou le Moyen-Orient ou l'Afrique.
00:48On peut très bien avoir des gens qui appartiennent à une organisation terroriste,
00:52par exemple l'italiste Amico Carassone,
00:54qui sont actuellement présents en Allemagne ou en Autriche,
00:57où on sait qu'il y en a un certain nombre et qui passeraient la frontière
01:01et qui viendraient en France commettre un attentat.
01:02C'est tout à fait faisable.