• il y a 2 mois

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Transcription
00:00Chose certaine, le nom de Pascal Desrochiers aurait tenté souvent dans les hauts-parleurs
00:06dans la Grande Estrade à Saint-Tite dans les dix derniers jours. Le sauteur de 34 ans
00:11a réussi à ramener trois premières places en sauvetage et en échange de cavaliers.
00:15J'ai classé, mettons, deux chevals dans le sauvetage, quatre chevals dans l'échange.
00:19Ça fait que j'avais la moitié dans l'échange, c'était mes choix, c'est moi qui performais.
00:23J'étais vraiment fou de joueur.
00:25Les deux disciplines uniques au Québec sont très similaires.
00:30Pour ceux qui ne connaissent pas ça, dans le fond, nous, on est dans une arène qui
00:33a quatre bornes, quatre pôles. Dans le fond, nous, le cheval, il va faire le tour des quatre
00:38poteaux. Puis en haut, nous, on appelle, si on calcule, c'est un, deux, trois, quatre.
00:42Ça fait qu'entre la deux et la troisième, ceux qui sont en haut, moi, je suis installé
00:46à la deuxième. Je vais courir vers la troisième pôle pendant que le cheval va venir environ
00:50à 50 km heure et je vais embarquer derrière le cavalier.
00:54Puis pour l'échange, c'est le même principe, sauf que le cavalier va débarquer du cheval
00:59lorsque moi, je vais embarquer.
01:01Desrochers a déjà connu la gloire à Saint-Tite, mais jamais au temps.
01:04La première fois que j'ai gagné Saint-Tite, en 2017, j'avais gagné l'échange seulement
01:07dans la première fin de semaine. Puis ensuite, en 2019, j'avais gagné une finale dans chaque
01:16fin de semaine. Ça fait que c'est vraiment la première fin de semaine que je gagne les trois.
01:19Les deux épreuves demandent beaucoup de pratique.
01:22L'adrénaline, c'est une question de timing. Ça fait que souvent, ce qui va faire qu'on
01:25est bon dans ce sport-là, c'est une question de peur. Il faut que je sois prêt à avoir
01:30un cheval de 1200 livres, courir vers moi à 50 km heure.
01:34Le combat est toujours sur un petit nuage. Il a réalisé un rare exploit dans l'histoire
01:39du festival.
01:40Le gagner, c'est dur. Pour vrai, moi, ça fait 11 ans que je suis dans le monde des
01:45rodéos. Puis j'ai gagné six manteaux. Mais j'en ai gagné trois dans une année, parce
01:50que j'ai réussi à gagner les trois finales. Ça fait qu'on ne gagne pas à toutes les
01:54années. Il faut que ça y est, le cheval qui passe à la bonne place, qui court aussi,
01:59qui court le plus vite. Il faut que le cavalier guide bien le cheval, fasse bien son travail.
02:05Puis il faut que toi, t'embarques bien.
02:06Alison Dubé, CIMT-TVA, Rivière-du-Loup.