Les colères de Collard - Macron bat la mesure devant un orchestre vide !

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00:00Non mais franchement ce qu'on découvre tous les jours est absolument ahurissant.
00:21Barnier, premier ministre de secours, déclare « le contexte budgétaire est très grave ».
00:31Bon, on aurait pu s'en douter, vu la situation du pays, ce n'est pas forcément une découverte.
00:41Mais il précise qu'il a réclamé tous les éléments pour apprécier l'exacte réalité
00:50économique. Je le cite. Cela veut dire quoi ? Que lorsqu'on lui a proposé le poste de premier
01:04ministre, on ne lui a pas dit quelle est la réalité exacte de la situation économique,
01:13puisqu'il a réclamé tous les éléments pour apprécier l'exacte réalité. Quand on demande
01:21d'avoir les éléments d'exactitude, c'est que bien évidemment on ne les a pas eus. Et la conclusion
01:30qu'il en tire, qu'il laisse entendre, c'est que probablement il faudrait une charge d'impôt plus
01:38lourde. Alors qu'on est le pays le plus imposé du monde, qu'on est quasiment retourné à l'époque
01:47de la taille de la gabelle, qu'il y a des impôts partout pour un poulailler, pour un périmètre
01:55minuscule, tout est imposé bientôt, l'air qu'on respire va être imposé. C'est une situation
02:05incroyable. Et jamais personne, vous remarquerez, ne parle de faire baisser la dépense publique,
02:12ce qui serait la première chose à faire. Quand je pense qu'il y a 30 milliards par an que l'État
02:20donne en forme de subvention pour les associations, entre nous il y aurait des économies à faire. Mais
02:27ce qui est inconcevable, c'est qu'un premier ministre puisse dire qu'il veut les éléments
02:34pour apprécier la réalité exacte de la situation économique. C'est-à-dire qu'on ne lui a pas donné
02:41cette réalité, on l'a trompé, on l'a égaré. D'où l'idée que j'ai que ça va mal tourner,
02:50que ce pays est arrivé, sous la direction de notre Peter Pan sautillant de président,
02:57dans une situation d'impasse politique, institutionnelle, économique. Et que finalement,
03:07vous verrez, Barnier, s'il est encore dans quelques jours premier ministre, ne va pas le rester longtemps.
03:15Et il y en a un qui, lorsqu'il a décidé la dissolution, s'est lui-même dissous, c'est Macron.
03:21Mais il faudrait peut-être que quelqu'un aille le lui dire, parce qu'apparemment il ne l'a pas
03:28encore compris et il ne le sait pas. Quand est-ce que cet homme, cet homme enfant, comprendra qu'il
03:38n'est plus président, parce qu'il a perdu l'efficience de ses qualités présidentielles,
03:44et qu'il est en train de battre la mesure devant un orchestre vide. On est la risée,
03:52la risée du monde entier. Vous vous rendez compte, le temps qu'il a fallu pour qu'on ait un
03:57gouvernement, un premier ministre, pardon, le temps qu'il a fallu pour qu'on ait un premier
04:03ministre, et le temps qu'il faut maintenant pour qu'on ait un gouvernement, un gouvernement,
04:10mais pourquoi faire s'il n'y a plus de gouvernail ?

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