Le débat autour du périphérique parisien continue de faire des vagues. La décision d'Anne Hidalgo, maire de Paris, d'abaisser la vitesse maximale à 50 km/h à partir du 1er octobre ne fait pas l’unanimité. François Durovray, nouveau ministre délégué aux Transports, a fait part de ses réserves, tout comme le préfet de Paris, Laurent Nunez.
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00:00C'est une décision qui divise la ville de Paris et l'Etat.
00:03Dès le 1er octobre, la vitesse sur le périphérique parisien doit passer de 70 à 50 km heure.
00:10Une mesure décidée par la mairie de Paris, qui espère ainsi réduire la pollution et
00:15les nuisances sonores dans la capitale.
00:17Pour les 50 km heure, ça relève de ma décision, ce sera au 1er octobre, on y travaille depuis
00:222018, donc ce n'est pas un sujet nouveau.
00:25Une décision que la ville a prise seule, mais du côté du gouvernement, cette mesure
00:30ne fait pas l'unanimité.
00:31Interrogé, François Durauvray, tout juste nommé ministre délégué aux transports.
00:36Appel à Nidalgo, à davantage de consultations.
00:39Mettons-nous autour de la table, mettons au regard à la fois la limitation de la vitesse
00:43mais l'augmentation de l'offre des transports publics sur le périphérique pour qu'il n'y
00:47ait pas d'un côté les parisiens et de l'autre côté les habitants de banlieues.
00:51Je veux dire à la maire de Paris que le périphérique n'est pas uniquement une voie qui concerne
00:55les parisiens, c'est une voie qui concerne tous les franciliens et même au-delà.
00:58Autre mesure souhaitée par la maire de Paris, pérenniser la voie olympique dédiée au
01:03covoiturage sur le périphérique.
01:05Mais là encore, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, compte bien s'y opposer.
01:10Ça ne se fera pas sans moi parce que le périphérique fait partie des voies sur lesquelles je peux
01:14imposer un certain nombre de prescriptions.
01:16Une décision encore en attente, qui pourrait concerner près d'un million d'automobilistes
01:21qui empruntent le périphérique chaque jour.