UE : Ursula von der Leyen veut la guerre - JT du vendredi 20 septembre 2024

  • il y a 4 jours
A la une de ce journal, les velléités belliqueuses d’Ursula von der Leyen. Relancée pour 5 ans, la présidente de la Commission européenne entend poursuivre sa politique guerrière.

Nous reviendrons ensuite sur la formation du gouvernement Barnier. Pas encore officiel, il suscite déjà de vives critiques.

Et enfin, nous évoquerons la destitution du président de la République.

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00:00♪ Générique ♪
00:14Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15À la une de ce journal, les velléités belliqueuses d'Ursula von der Leyen.
00:19Relancée pour cinq ans, la présidente de la Commission européenne
00:22entend poursuivre sa politique guerrière.
00:24Nous reviendrons ensuite sur la formation du gouvernement Barnier.
00:27Pas encore officiel, il suscite déjà de vives critiques.
00:31Et enfin, nous évoquerons la destitution du président de la République.
00:35♪ Générique ♪
00:39De l'Ukraine au Venezuela, le Parlement européen continue de jouer
00:43aux petits gendarmes du monde à coups de résolution
00:45et de distribution de mauvais points.
00:47Nicolas de Lambertery.
00:49Le Parlement européen entame une nouvelle mandature pour la période 2024-2029
00:54mais poursuit sur sa lancée entreprise lors des mandatures précédentes.
00:58L'une des activités préférées du Parlement de Strasbourg
01:01consiste à voter des résolutions pour produire des commentaires divers et variés
01:05sur la situation dans le monde.
01:06Ces résolutions sont souvent tragi-comiques
01:09puisqu'elles ne sont souvent qu'une série de demandes
01:11que l'Union européenne n'a pas les moyens de faire appliquer,
01:14mis à part avec l'usage du poids symbolique résiduel
01:16dont jouit encore le vieux continent
01:18et la mise en place de sanctions pas toujours très efficace.
01:21Elles ont aussi le don d'agacer à l'étranger
01:23puisque souvent les pays ciblés par ces résolutions
01:26apprécient peu que l'on vienne porter un jugement moral sur leurs affaires.
01:29Ainsi, à titre d'exemple,
01:31le Parlement européen a produit par le passé plusieurs résolutions
01:34pour s'inquiéter du respect des droits des personnes LGBT en Ouganda.
01:38Cette semaine, le Parlement européen a produit toute une série de résolutions
01:42sur des situations internationales telles que Cuba,
01:44le Venezuela, la Biélorussie ou la guerre russo-ukrainienne.
01:48La résolution la plus importante
01:50était assurément celle concernant le conflit russo-ukrainien.
01:53Elle invite notamment à porter assistance à l'Ukraine
01:55par tous les moyens possibles, y compris militaires,
01:58pour permettre à Kiev de remporter la guerre
01:59et exhorte les États membres de l'Union à lever sans délai
02:03toute restriction quant à l'utilisation des armements fournis
02:06pour permettre à Kiev de frapper des cibles militaires dites légitimes
02:09sur le territoire russe.
02:11Si certains s'inquiètent de cette escalade verbale
02:14qui pousse à une nouvelle extension du conflit,
02:16d'autres remarqueront que cela fait longtemps
02:18que l'Ukraine cible le territoire russe avec ses missiles
02:21et que cette résolution n'apporte donc pas grand-chose.
02:24Mais une fois de plus, la réalité la plus criante,
02:26mais qui n'est pas toujours mise en avant,
02:28c'est que les institutions européennes font tout pour attiser le conflit
02:31alors que c'est précisément l'Europe qui a le plus perdu
02:34et qui a encore le plus à perdre dans cette affaire,
02:37en dehors évidemment de l'Ukraine elle-même.
02:39Notons au passage que la résolution sur l'Ukraine
02:41épingle également plusieurs autres pays pour des motifs divers.
02:44L'Iran, la Chine et la Corée du Nord
02:46pour vente d'équipements militaires à la Russie,
02:49mais aussi l'Azerbaïdjan qui importe du gaz russe,
02:51sans oublier évidemment la Hongrie,
02:53décriée pour manquer d'enthousiasme dans le financement de l'Ukraine
02:57ou pour avoir diminué les aides accordées
02:59aux réfugiés d'Ukraine de l'Ouest se trouvant en Hongrie
03:02et qui en réalité s'avèrent souvent être des personnes
03:04issues de la communauté rome-magyarophone
03:07venues seulement de quelques kilomètres de la frontière hongroise.
03:10La résolution a été largement adoptée par 425 voix pour,
03:14131 contre et 63 abstentions.
03:17Parmi les eurodéputés français,
03:19on remarquera que les députés de la France insoumise se sont abstenus,
03:22que les 4 eurodéputés dissidents de reconquête
03:25emmenés par Marianne Maréchal ont voté pour,
03:27que Sarah Knafo s'est abstenue
03:29et que les députés du RN ont voté contre,
03:31tout en se justifiant que leur vote ne signifie pas
03:34un refus de leur part du principe de portée-assistance à l'Ukraine.
03:37D'autres résolutions ont également été votées,
03:39dont l'une à ses remarquées sur le Venezuela,
03:42où le Parlement européen estime que le président légitime du pays
03:45n'est plus Nicolas Maduro mais Edmundo González,
03:48qui a pris la fuite en Espagne après l'élection présidentielle de l'été 2024.
03:52Fait inédit, la résolution sur le Venezuela,
03:55adoptée à 309 voix contre 201,
03:58a réussi à obtenir une majorité essentiellement en raison du soutien du PPE,
04:02de centres droits et des groupes de droite populistes,
04:04sans lesquels le texte ne serait pas passé.
04:07Sans préjuger de la sincérité du scrutin présidentiel vénézuélien,
04:11on pourra toutefois s'interroger sur l'utilité d'une résolution
04:14du Parlement européen sur la situation politique
04:16d'un pays situé à l'autre bout de la planète,
04:18si ce n'est pour plaire aux intérêts des États-Unis d'Amérique,
04:21bien davantage concernés par la situation en Amérique du Sud
04:24que ne peut l'être l'Europe.
04:25En clair, tandis que l'Europe poursuit son déclin dans le monde
04:28et voit le niveau de vie de ses populations s'effondrer dangereusement,
04:31elle entend au moins garder son rôle de gendarme moral du monde,
04:35du moins pour ceux qui y prêtent encore une vague attention.
04:38Retour en France avec le suspense
04:44qui semble enfin prendre fin avec l'arrivée du nouveau gouvernement.
04:47Pas encore nommé, il fait déjà l'objet de vives critiques des oppositions.
04:51Je dis c'est l'alliance des perdants qui l'a fait à l'envers.
04:56C'est-à-dire qu'en fait c'est l'alliance des perdants.
04:57Elle le dit avec ses mots, mais on sent bien qu'elle en a gros sur la patate.
05:01Sandrine Rousseau, députée écologiste,
05:03qui comme ses petits camarades du Nouveau Front Populaire
05:06se voyait bien former un gouvernement au début de l'été,
05:09assiste impuissante à la nomination d'un gouvernement plus ou moins de droite.
05:14Jeudi, Michel Barnier recevait ses alliés de la droite et du centre
05:18et des premiers chiffres sont sortis avec un exécutif qui devrait comprendre 38 ministres,
05:24dont 16 de plein exercice.
05:26Parmi ceux-ci, les éléments macronistes seront majoritaires,
05:29puisqu'au nombre de 7, il devrait également compter 3 membres des Républicains,
05:342 modems, 1 horizon, 1 UDI ainsi qu'un divers droite et un divers gauche.
05:39Des listes sont sorties, plaçant notamment le Républicain Bruno Retailleau à l'intérieur,
05:43ce qui agace passablement la gauche.
05:46Le discours de politique générale de Michel Barnier devrait lui se tenir le 1er octobre.
05:51Parmi les postes clés, les armées et les affaires étrangères
05:54seraient maintenues dans le giron du gouvernement sortant,
05:56avec toujours Sébastien Lecornu, mais aussi Jean-Noël Barraud,
06:00jusqu'alors ministre chargé de l'Europe.
06:02La composition envisagée et diffusée sur les réseaux sociaux n'avait rien de bien étonnant.
06:07Certains resteraient en place, à l'image de Rachida Dati, à la culture.
06:12Nous ne prendrons pas ici la peine de commenter cette composition dans le détail,
06:16puisqu'à l'heure où nous enregistrons ce journal, celle-ci n'est pas officielle.
06:20D'un gouvernement de centre-gauche avec Gabriel Attal,
06:23la France passerait donc à un gouvernement centriste avec Michel Barnier.
06:27Rien de bien nouveau en somme, comme l'affirme le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan.
06:32Ce gouvernement, cela va être en fait le radeau de la méduse du système.
06:37Tous ceux qui ont échoué volent un poste.
06:41Alors ils vont tous être sur le radeau de la méduse du système.
06:44Et malheureusement, le pays ne va pas progresser pire.
06:48Il va sombrer.
06:50Éric Coquerel, président La France insoumise de la Commission des finances de l'Assemblée nationale,
06:55a de son côté fustigé un gouvernement qui, selon lui, ne durera pas.
06:59Et moi je pense que tout va peut-être imploser avant même la discussion budgétaire.
07:04Je parle là en termes de majorité possible qui traduirait le gouvernement Barnier,
07:09c'est-à-dire entre les macronistes et les républicains.
07:11Le Rassemblement national a de son côté moqué le ralliement aux macronistes et DLR
07:15qui affirmaient ne pas vouloir participer à un tel gouvernement pendant tout l'été.
07:19Le vice-président du parti Sébastien Chenu a même comparé le nouvel exécutif à un plat avarié.
07:25Les négociations entre Emmanuel Macron et Michel Barnier auraient été serrées
07:29jeudi à tel point que des rumeurs sur une démission du Premier ministre ont circulé.
07:34Le président aurait par ailleurs écarté le choix de son chef de gouvernement de nommer
07:38Laurence Garnier comme ministre.
07:39Cette membre DLR est jugée trop favorable à la famille traditionnelle
07:44et fâcherait le lobby arc-en-ciel cher au président et bien introduit dans son parti.
07:49Héritiers d'une situation budgétaire catastrophique causée par leurs nouveaux alliés,
07:54interdits de se montrer trop conservateurs,
07:56sous pression à gauche à l'Assemblée et sous étroite surveillance du RN.
08:00Difficile d'imaginer le gouvernement Barnier pouvoir dépasser neuf mois d'existence.
08:04Neuf mois c'est-à-dire jusqu'à la prochaine dissolution possible.
08:08Prudent, Laurent Wauquiez en embuscade pour 2027
08:11n'aurait pas souhaité participer à cette aventure gouvernementale.
08:15Le faible nombre de places disponibles pour les LR ne devrait par ailleurs pas pousser
08:20à une solidarité sans faille de la part de ce parti.
08:23Un raisonnement qui vaut pour à peu près tous les partis
08:26qui forment cette coalition d'apparence un peu contre nature.
08:33Où en est la procédure de destitution du président de la République ?
08:36L'initiative des Insoumis peine à séduire même à gauche,
08:39mais assure allier quelques figures de la droite hors du Parlement.
08:43Renaud de Bourleuf.
08:44Macron, destitution, l'Assemblée nationale se penche sur la question.
08:48Mardi, le bureau plus haut d'instance exécutive de la Chambre
08:51a jugé recevable la procédure de destitution du président de la République
08:54portée par la France Insoumise.
08:56Elle a toutefois très peu de chances d'aboutir,
08:58nécessitant l'approbation de deux tiers des parlementaires
09:01de l'Assemblée et du Sénat, réunis en haute cour.
09:04Même au sein de la gauche, la proposition de LFI ne fait pas l'unanimité.
09:07Jeudi, les groupes écologistes et communistes ont exprimé leurs hésitations
09:10devant une telle résolution.
09:12Les socialistes affirment quant à eux que la procédure est vouée à l'échec
09:15et estiment même qu'elle risque ainsi de donner une légitimité nouvelle à Emmanuel Macron.
09:19De l'autre côté de l'hémicycle,
09:21le chef de file des députés RN Marine Le Pen dénonce, je cite,
09:24« une manœuvre d'enfumage qui n'a aucune chance d'aboutir
09:27et qui servirait juste pour l'extrême-gauche à, je cite,
09:30faire oublier ses multiples compromissions avec la Macronie ».
09:33A l'extérieur du Parlement, l'initiative rencontre en revanche un certain soutien,
09:36notamment de la part de l'ancien député Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson,
09:39du candidat à l'élection présidentielle de 2017 François Asselineau,
09:42ainsi que de l'ancien eurodéputé Florian Philippot.
09:45Rappelons que l'article 68 de la Constitution prévoit la destitution
09:48du chef d'État en cas de manquement à ses devoirs,
09:51manifestement incompatibles avec l'exercice de son mandat.
09:54La gauche a justifié cette procédure par le refus d'Emmanuel Macron
09:57de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire.
10:00Tout en soutenant la procédure, Jean-Frédéric Poisson regrette
10:03que ce soit cet argument, qui ne constitue pas en soi un manquement,
10:06qui soit utilisé. Selon le président du parti VIA,
10:09Emmanuel Macron a commis bien d'autres fautes graves pouvant conduire à la destitution.
10:13« Manquement à ses devoirs, qui sont incompatibles avec l'exercice
10:16de la charge du chef d'État, ça veut dire deux choses.
10:19La première, ça veut dire des fautes pénales du genre de la haute trahison,
10:22enfin, tu livrais des succès à l'ennemi, etc.,
10:25qui sont évidemment pas acceptables. Et d'autre part, ça veut dire
10:28une nuisance active aux intérêts stratégiques de la France.
10:31Or, j'ai pas de raison de croire ni aucun élément pour alimenter
10:36une idée de haute trahison d'un part d'Emmanuel Macron.
10:39En revanche, le fait de nuire aux intérêts stratégiques de la France
10:42et à sa sécurité, alors ça, ça me parait constitué, est parfaitement évident.
10:45Il y en a plusieurs exemples. Le fait d'avoir manifesté l'impulsion
10:48de partager le siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU
10:51avec l'Allemagne. Le fait de mettre à disposition de la Pologne
10:55l'arme nucléaire en cas d'avancée de la Russie,
10:58ce qui demeure parfaitement onirique.
11:01Le fait des États-Unis acheter appartement par appartement
11:05et bout par bout toutes les industries stratégiques françaises.
11:08Et enfin, il y a une nuisance qui est institutionnelle,
11:11qui consiste à avoir engagé la France dans une guerre aux côtés d'Ukraine
11:14sans avoir consulté le parlement. Quatre motifs auraient pu.
11:17Chacun d'entre eux constituait, à mon sens, un motif
11:20pour justifier la destitution. Malheureusement, l'extrême-gauche
11:23est engoncée dans une forme de passion triste en l'occurrence
11:27et a choisi un mauvais motif. L'avantage, c'est que l'Assemblée nationale
11:30va en débat pour la première fois dans l'histoire
11:33et sera posée la question du départ d'Emmanuel Macron
11:36qui est la seule chose, le seul objectif politique possible
11:39de mon point de vue pour les différentes oppositions dans l'hypothèse.
11:42La procédure ne devrait pas aller plus loin que l'Assemblée nationale
11:45mais Jean-Frédéric Poisson note que le parlement dispose de bien
11:48d'autres moyens d'affaiblir Emmanuel Macron.
11:50Le bureau de l'Assemblée nationale a décidé que la résolution
11:53serait débattue en séance plénière, elle va passer par la commission
11:56des lois, elle ira ensuite dans les mythiques de l'Assemblée
11:59pour qu'elle recueille 60% des suffrages pour être adoptée
12:02et passée au Sénat, donc ça se heurtera à sa première barrière.
12:05Je pense qu'elle ne sortira pas de l'Assemblée nationale, donc l'affaire
12:08s'arrêtera. Cela étant dit, ça laisse entier la question
12:11de savoir comment faire partir Emmanuel Macron le plus vite possible
12:14pour qu'il ne cesse de nuire à notre pays et à notre peuple.
12:17La réponse est simple, il faut censurer les uns après les autres
12:20et immédiatement tous les premiers ministres qui seront nommés.
12:23Je crains malheureusement que nous ne soyons pas partis
12:26pour ce genre de mécanique. Rien n'empêche, dans le fonctionnement
12:29institutionnel de notre pays, de renvoyer chez lui un gouvernement
12:32par semaine. A supposer d'ailleurs qu'on arrive à en donner un toutes les semaines
12:35si les contenus des perjures sont nécessaires pour le moment et les peuples
12:39Mais au bout de deux gouvernements censurés, les trois premiers ministres
12:42qui sont renvoyés à leur chair d'étude, ça va finir par se voir.
12:45Donc il y a un moment où il doit être attesté qu'effectivement
12:48c'est le président de la République qui est le problème, ce que nous savons
12:51nous depuis longtemps, et ce n'est pas la mosaïque
12:54qui est devenue le Parlement. Donc je pense que la seule façon
12:57de le contraindre, c'est de censurer les gouvernements des uns
13:00après les autres sans délai, pour montrer que le chef de l'État est réduit
13:03à l'impuissant. Mais encore une fois, malheureusement, nous n'en prenons pas le chemin
13:06et les groupes de l'opposition ont décidé de laisser leur chance de manière rapide.
13:09Il est explicable auprès de l'illustre donné.
13:15L'actualité en bref, en France.
13:20Les lettres plafond sont arrivées. Le président de la commission des finances
13:23l'insoumis Eric Coquerel et le rapporteur centriste Charles de Courson
13:26ont reçu les précieux documents, mais ne sont pas pour autant satisfaits.
13:29L'un comme l'autre estime que les documents ne correspondent que
13:32partiellement à ce qui était demandé. Le député insoumis en a aussi
13:35remis une couche sur la question budgétaire en Outre-mer
13:38où les dépenses devraient seulement lui être sabrées, alors que la situation
13:41est explosive en Nouvelle-Calédonie, avec deux nouveaux morts jeudi
13:44et en Martinique, où une partie de l'île est mobilisée contre le coût de la vie.
13:47Outre-mer, c'est une des plus grosses baisses.
13:509,2%. Voilà, Outre-mer.
13:53Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça donne.
13:56Outre-mer, c'est une démission à l'Assemblée nationale
13:59où on a quasiment un avis ultra majoritaire
14:02pour augmenter les budgets d'Outre-mer depuis deux ans.
14:05Notamment avec, j'allais dire, tous les députés Outre-mer
14:08quels que soient leurs bancs, qui votent en faveur de ça.
14:11Et là on nous annonce que cette fois-ci ça a baissé de 9,2%.
14:14Donc c'est une grosse saignée dans une situation
14:17où vous connaissez comme moi
14:20d'inégalités, de difficultés de tout genre.
14:23Donc c'est une très mauvaise nouvelle pour les Outre-mer.
14:26Bruno Castois, l'ancien ministre de l'économie,
14:29aura réussi à radicaliser les Suisses.
14:32Pas encore arrivé à l'université de Lausanne
14:35où il dispensera ses conseils éclairés aux étudiants
14:38pour une rémunération comprise d'entre 150 000 et 180 000 euros,
14:41Bruno Le Maire est déjà chahuté.
14:44Sur la façade de l'établissement, des mots doux étaient inscrits
14:47cette semaine à destination du démissionnaire.
14:50Bruno Le Maire écrit des livres sur son zizi
14:53et coule l'économie de son pays.
14:56Je me souviens du Premier ministre de l'époque
14:59assis sous un olivier en Corse
15:02et nous disant
15:05je suis à la tête d'un Etat en faillite
15:08et qui 5 ans plus tard
15:11laisse 600 milliards d'euros de dettes supplémentaires
15:14à la France
15:17et qui revient aujourd'hui tranquille comme Baptiste
15:20nous dire, comptez sur moi, je vais réduire la dette
15:23et je vais réduire les déficits.
15:26Eh bien il aurait été temps de le faire quand il était Premier ministre,
15:29qu'il avait le pouvoir, qu'il avait la possibilité de le faire.
15:32L'ICEB sous les feux du lobby LGBT de l'extrême gauche.
15:35Jeudi à Lyon, des dégradations massives ont eu lieu
15:38à l'école de sciences politiques fondée par Marion Maréchal.
15:41Un situé recevait pour une conférence Margaret Stern,
15:44l'ancienne fémine devenue dénonciatrice des ravages de l'idéologie transgenre.
15:47L'extrême gauche locale lui a adressé un comité d'accueil
15:51et même un début d'incendie.
15:54Les personnes résidentes au-dessus de l'ICEB ont été privées d'eau et d'électricité
15:57pour une durée de plus de 24 heures.
16:00Il a fallu ouvrir un gymnase à proximité pour qu'ils aillent se doucher et aller aux toilettes.
16:03Les bénéficiaires de logements sociaux peuvent dire merci à ces militants d'extrême gauche
16:06qui pendant ce temps se sont réunis à quelques centaines de mètres devant l'hôtel de région
16:09pour un rassemblement interdit par la préfecture.
16:12L'ARCOM, toujours au cœur de l'actualité, les chaînes C8 et NRJ12
16:15saisissent le Conseil d'État pour contester la présélection du gendarme du numérique.
16:18Ils contestent la décision de ne pas renouveler leur autorisation de diffusion sur la TNT.
16:21Les représentants des chaînes du groupe Bolloré dénoncent le régulateur de l'audiovisuel public
16:24en lui imputant un manque d'objectivité et d'impartialité.
16:27Fin juillet, l'ARCOM avait listé les candidats présélectionnés
16:30pour la réattribution de 15 fréquences de télévision en 2025
16:33parmi lesquelles figurent deux nouveaux entrants,
16:36Realtv, du groupe CMI propriété de l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky
16:39et OFTV, du groupe West France.
16:42Mais C8 et NRJ12 ont été rayés de la liste.
16:45La première a totalisé 7,6 millions d'amendes
16:48et une trentaine de sanctions depuis 2012,
16:51tandis que la grille de la seconde est nourrie de rediffusions pour une audience très faible.
16:54Le vivre ensemble c'est pas gagné, c'est le slogan du long-métrage
16:57Les Barbares de Julie Delpy.
17:00Il faut croire que pour le cinéma à la sauce gauche caviar tendance pour immigrationniste,
17:03le succès c'est pas gagné non plus.
17:06Ce film raconte l'histoire d'un petit village de Bretagne
17:09qui, pensant accueillir des Ukrainiens fuyant la guerre, se retrouve avec une famille syrienne.
17:12Pour un cinéma d'honneur de leçon comme Sandrine Kiberlin,
17:15le long-métrage sorti le 18 septembre a été encensé par le monde et par Télérama.
17:18Mais pas par le public.
17:21Seulement 13 650 entrées en une journée, malgré 526 salles,
17:24soit une moyenne de 8 spectateurs par séance.
17:27Les 5 millions d'euros de budget vont difficilement être rentabilisés
17:30et c'est le Centre National de la Cinématographie qui en finance une grande partie
17:33avec vos impôts.
17:36Après Cannes, direction Hollywood.
17:39La Cinématographie, le CNC, composé de 11 professionnels,
17:42a sélectionné le nouveau film de Jacques Audiard, Emilia Perez.
17:45C'est un drame musical narrant le changement de genre
17:48d'un narcotrafiquant mexicain qui a attiré à peine 700 000 spectateurs
17:51depuis sa sortie en août,
17:54qui a été préféré au film Le Comte de Monte Cristo.
17:57C'est ce film qui est choisi pour représenter la France lors de la cérémonie des Oscars
18:00du 2 mars 2025 à Los Angeles dans la catégorie
18:03« Meilleur film en langue étrangère ».
18:07Ce film avait remporté le prix du jury ainsi que le prix d'interprétation féminine
18:10décerné aux actrices Zohré Saldana,
18:13Selena Gomez, Adriana Paz et aussi un acteur,
18:16le comédien transgenre connu sous le nom de Carla Sofia Gascón.
18:19L'année dernière, la sélection française avait suscité de vives critiques.
18:22La commission chargée de choisir le film avait opté pour
18:25La Passion de dos d'un bouffon au lieu d'Anatomie d'une chute.
18:28Ce choix controversé aboutit à ce que la France ne soit pas retenue pour concourir
18:31dans la catégorie du meilleur film étranger aux Oscars.
18:34Ce dernier épisode a entraîné un profond renouvellement de la commission
18:37qui sélectionne le film candidat. Cependant, il reste une étape.
18:40L'Académie des Oscars publiera sa liste officielle des films nommés
18:43dans la catégorie du film étranger le 17 janvier 2025.
18:49Passons désormais aux informations internationales.
18:55Le conflit israélo-palestinien déborde toujours plus vers le Liban.
18:58Dans la nuit de jeudi à vendredi, l'armée israélienne a bombardé
19:01massivement le sud du pays du Cèdre. De son côté, Hassan Nasrallah,
19:04chef du Hezbollah, le mouvement chiite libanais,
19:07a affirmé que l'explosion des Bippers et des Tolki Walkies
19:10survenue plus tôt dans la semaine était un coup sévère et sans précédent
19:13dans l'histoire du Liban. Il a déclaré qu'Israël avait
19:16« franchi toutes les lignes rouges et que la riposte sera terrible ».
19:19Notons que la mission libanaise à l'ONU a établi
19:22que les appareils de communication étaient piégés
19:25avant d'entrer dans le pays et que c'est l'envoi d'email
19:28vers les appareils qui auraient provoqué les explosions.
19:31Outre les 37 assassinats recensés, le ministère libanais
19:34de la santé évoque environ 500 personnes éborgnées,
19:37300 personnes ayant perdu les deux yeux et des blessures
19:40principalement au niveau du tronc, de l'abdomen et du visage.
19:43Les frappes ont continué ce vendredi. Un raid israélien
19:46sur la banlieue sud de Beyrouth a fait au moins 17 blessés
19:49et 3 morts, parmi lesquels Ibrahim Akhil, le chef de la force
19:52Al-Radwan, unité d'élite du Hezbollah.
19:55Une nouvelle extraordinaire pour tous les mélomanes,
19:58une oeuvre inédite, probablement composée par Mozart,
20:01a été découverte dans la bibliothèque musicale de la ville
20:04allemande de Leipzig par des chercheurs jeudi 19 septembre.
20:07Il s'agit d'un ensemble de 7 mouvements pour trio à cordes
20:10et a été composé dans sa jeunesse vers fin 1760.
20:13Les chercheurs l'ont trouvée dans le fond de la bibliothèque
20:16en compilant la dernière édition du catalogue Köchel,
20:19le recueil exhaustif des oeuvres musicales de Mozart.
20:22Cette oeuvre inédite est dénommée Gans Kleine Nachtmusik,
20:25soit toute petite musique de nuit, en référence à l'une des
20:28oeuvres les plus célèbres de Mozart. Elle a pour la première fois
20:31été interprétée jeudi en public par un trio à cordes
20:34à Salzburg, en Autriche, où est né Mozart.
20:37Une première en Allemagne aura lieu à l'opéra de Leipzig samedi.
20:40Une liste de son père, Léopold Mozart, nous a cependant appris
20:43l'existence de nombreuses autres compositions de musique de chambre
20:46datant de sa jeunesse, qui ont malheureusement toutes été perdues.
20:49Le modèle complet a été conservé à Leipzig grâce à un concours
20:52de circonstances favorables. Comme le modèle semble avoir été écrit
20:55par la sœur de Mozart, il est tentant d'imaginer qu'elle a conservé
20:58l'oeuvre en souvenir de son frère.
21:01La résurrection du Christ bientôt dans les salles de cinéma ?
21:04Selon des informations dévoilées mi-septembre par l'agence Italpress,
21:07le cinéaste Mel Gibson s'est rendu à Malte faire des repérages
21:10pour un lieu de tournage de films. Toujours selon l'agence de presse,
21:13il s'agirait probablement de la suite du film La Passion du Christ,
21:16un projet dont il est question depuis plusieurs années.
21:19En juillet 2023, Mel Gibson estimait que le projet nécessitait du temps
21:22et que plusieurs scénarios différents étaient rédigés.
21:25C'est en avril que la version finale a été arrêtée.
21:28Selon les premières informations, le tournage devrait démarrer en janvier 2025
21:31avec de nouveaux Jim Kabiezel dans le rôle de Jésus.
21:34Le film, intitulé Résurrection chapitre 1,
21:37devrait commencer par la mort du Christ sur la croix
21:40et s'achever par la résurrection, représentant ainsi des thèmes
21:43peu exploités par l'art sacré tels que la descente aux enfers.
21:46Le long métrage sera certainement suivi d'un chapitre 2
21:49dont on peut supposer qu'il relatera les événements allant de Pâques à l'Ascension.
21:52Le film est attendu depuis longtemps par les nombreux spectateurs
21:55bouleversés par le film La Passion du Christ, sorti en 2004.
22:02Ce soir, un Zoom avec Xavier Moreau qui évoque la situation militaire
22:05de la guerre en Ukraine et l'état d'esprit de la population russe.
22:08Demain, pour le samedi politique, Elise Blaise reçoit
22:11les journalistes spécialistes des États-Unis, Gérald Olivier et Régis Le Saumier.
22:15Ils évoquent la campagne américaine et les enjeux de cette élection historique.
22:19Dimanche, le dernier épisode de la saison de l'émission
22:22À la française et Terre de Mission. C'est la fin de cette édition.
22:25Merci de votre fidélité. Bonne fin de semaine à tous. A lundi.
22:41Sous-titrage Société Radio-Canada

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