Le parc Chanot et ses odeurs ont de nouveau conquis les Marseillais hier à l’occasion de l’ouverture de la Foire, installée rond-point du Prado jusqu’au 30 septembre. Les visiteurs ont rempli les halls à l’heure de déguster les fromages, charcuteries et autres sucreries du terroir, avec le côté italien de la fête plébiscité, si proche de la gastronomie méditerranéenne de Marseille. Benoît Payan était des premiers visiteurs, comme de tradition. Le maire s’est laissé tenter par quelques morceaux de parmesan et autres jambons, quelques minutes après avoir coupé le ruban de la 99e Foire internationale de Marseille. "Chaque année depuis petit je viens, a-t-il rappelé. Du plus loin que je me souvienne, la Foire ça me rappelle quand j’étais minot et que je venais avec mes parents et mes grands-parents. On voit les cuisines du monde entier, nos entreprises locales, notre tissu associatif et économique, c’est un petit Marseille concentré sur quelques hectares. On peut y passer la journée et même la nuit."
Après un bain de foule et un tour d’horizon des stands, "j’ai préféré la partie italienne, avoue Benoît Payan. Je suis sensible à leur bon fromage et leur bonne charcuterie, mais il y en a pour tous les goûts !"
Comme chaque année, les visiteurs pourront également faire leurs emplettes dans les halls consacrés à la maison, la mode, la beauté ou encore les cultures du monde. La première journée, gratuite, a déjà conquis le public à en croire Olivier Grunberg, président de la Safim, organisatrice de l’événement. "On a compté entre 40 et 50 % de personnes en plus sur ce premier jour comparé à l’an passé", se félicite-t-il.
Mais la Foire, ce n’est pas que faire des achats. Hier déjà, plusieurs fanfares, tantôt brésiliennes, tantôt du Tennessee, ont rythmé les balades des Marseillais d’un stand à l’autre, dans une édition qui donne la priorité à la fête. "Marseille aime faire la fête, assure Olivier Grunberg. On aurait même dû y penser plus tôt, et c’est naturel d’axer cette édition-là dessus."
Le centenaire en ligne de mire
Si la Foire de Marseille ne célèbre pas encore son centenaire, les regards sont déjà tournés vers ce cap symbolique. Le Palais des Arts accueille cette année une exposition qui retrace l’histoire de l’événement depuis 1925, année de sa création, avec photos d’archives et film d’époque. Demain et le dimanche 29 septembre, une visite guidée de l’exposition sera également proposée par Judith Aziza, docteure en histoire et commissaire de l’exposition. Benoît Payan y pense déjà : "l’année prochaine ce sera les 100 ans, la Foire sera plus belle et plus grande avec des très belles surprises."
En attendant, les nocturnes devraient enflammer le parc Chanot jusqu’au 30 septembre.
Après un bain de foule et un tour d’horizon des stands, "j’ai préféré la partie italienne, avoue Benoît Payan. Je suis sensible à leur bon fromage et leur bonne charcuterie, mais il y en a pour tous les goûts !"
Comme chaque année, les visiteurs pourront également faire leurs emplettes dans les halls consacrés à la maison, la mode, la beauté ou encore les cultures du monde. La première journée, gratuite, a déjà conquis le public à en croire Olivier Grunberg, président de la Safim, organisatrice de l’événement. "On a compté entre 40 et 50 % de personnes en plus sur ce premier jour comparé à l’an passé", se félicite-t-il.
Mais la Foire, ce n’est pas que faire des achats. Hier déjà, plusieurs fanfares, tantôt brésiliennes, tantôt du Tennessee, ont rythmé les balades des Marseillais d’un stand à l’autre, dans une édition qui donne la priorité à la fête. "Marseille aime faire la fête, assure Olivier Grunberg. On aurait même dû y penser plus tôt, et c’est naturel d’axer cette édition-là dessus."
Le centenaire en ligne de mire
Si la Foire de Marseille ne célèbre pas encore son centenaire, les regards sont déjà tournés vers ce cap symbolique. Le Palais des Arts accueille cette année une exposition qui retrace l’histoire de l’événement depuis 1925, année de sa création, avec photos d’archives et film d’époque. Demain et le dimanche 29 septembre, une visite guidée de l’exposition sera également proposée par Judith Aziza, docteure en histoire et commissaire de l’exposition. Benoît Payan y pense déjà : "l’année prochaine ce sera les 100 ans, la Foire sera plus belle et plus grande avec des très belles surprises."
En attendant, les nocturnes devraient enflammer le parc Chanot jusqu’au 30 septembre.
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00:00On va faire le maire quand même.
00:04Et bravo !
00:26Je trouve que c'est une atmosphère extrêmement festive,
00:29sympathique, avec de bonnes enfants,
00:32avec à la fois du professionnalisme et surtout de l'humanité,
00:36ce qui correspond assez bien à la Foire de Marseille et à Marseille.
00:40Le thème de la fête, c'était important de mettre en avant ça ?
00:42Oui bien sûr, d'abord parce que ça nous correspond bien
00:46et puis c'est tellement emblématique de Marseille qui aime bien faire la fête
00:51que trouver ce thème là, je dirais qu'on aurait pu y penser plus tôt.
00:56Et c'est super de l'avoir cette année là dessus.
00:59On a voulu !
01:06Cette année on va fêter les 99 ans de la Foire,
01:08l'année prochaine les 100 ans.
01:10Vous savez que la Foire va changer l'année prochaine,
01:13alors elle sera plus belle, plus grande,
01:16on vous prépare de très belles surprises.
01:19Parce que 100 ans c'est pas rien,
01:21c'est ce que je vous disais quand je vous racontais que mes grands-parents m'amenaient,
01:24mes arrière-grands-parents amenaient déjà mes grands-parents
01:27quand ils étaient petits ici, donc c'est notre histoire commune.
01:30Et puis qu'on soit marseillais depuis 10 générations ou qu'on vienne d'arriver,
01:33ici on y découvre toute une partie de notre ville,
01:36on y découvre notre histoire, on y fait de belles rencontres,
01:39enfin on est heureux ici.