5000 couscous servis devant l’hôtel de ville pour la fin de l’Été marseillais
Pour la 7e édition du festival culinaire KoussKouss, à Marseille, un banquet gratuit organisé au pied de la mairie a fait vivre samedi la convivialité à la marseillaise.
"Je peux en avoir un peu plus ?", osent les enfants les uns après les autres avec un sourire en coin. On leur donne facilement raison, face aux assiettes encore fumantes préparées par 130 cuisiniers professionnels, réunis par les Grandes tables, la Ville et la Fédération des commerçants du centre-ville pour sublimer une recette: le couscous. Parmi les plats préférés des Français, il a mis tout le monde d’accord, samedi soir, au pied de la mairie.
Un plat qui rassemble
"C’est le plat convivial par excellence. Il suffit de le préparer pour avoir envie d’inviter des gens à dîner !", rigole Richard, 51 ans, venu exprès de Roquevaire pour le festival Kousskouss. "J’ai 80 ans et je revois ma grand-mère algérienne rouler les grains au petit matin. C’est presque inscrit en moi", raconte Mona, venue de la Belle-de-Mai avec ses petits-enfants.
Suzanne, une Allemande de Cologne en vacances, ne voulait pas rater ça. "Je voulais voir comment vous le cuisinez à Marseille !", lance-t-elle, avant de se faire servir une assiette de couscous au blé dur et à la châtaigne, un assortiment de légumes avec un zeste de harissa à l’eau de rose. "Je préfère dire pâte de piment, parce qu’en réalité, ma recette est nature, sans cuisson ni épices", nuance Hawa, l’une des 130 chefs professionnels, installée depuis cinq ans à Marseille et en insertion au sein de l’une des dix brigades du collectif Épices, à la manœuvre samedi soir.
"Je peux en avoir un peu plus ?", osent les enfants les uns après les autres avec un sourire en coin. On leur donne facilement raison, face aux assiettes encore fumantes préparées par 130 cuisiniers professionnels, réunis par les Grandes tables, la Ville et la Fédération des commerçants du centre-ville pour sublimer une recette: le couscous. Parmi les plats préférés des Français, il a mis tout le monde d’accord, samedi soir, au pied de la mairie.
Un plat qui rassemble
"C’est le plat convivial par excellence. Il suffit de le préparer pour avoir envie d’inviter des gens à dîner !", rigole Richard, 51 ans, venu exprès de Roquevaire pour le festival Kousskouss. "J’ai 80 ans et je revois ma grand-mère algérienne rouler les grains au petit matin. C’est presque inscrit en moi", raconte Mona, venue de la Belle-de-Mai avec ses petits-enfants.
Suzanne, une Allemande de Cologne en vacances, ne voulait pas rater ça. "Je voulais voir comment vous le cuisinez à Marseille !", lance-t-elle, avant de se faire servir une assiette de couscous au blé dur et à la châtaigne, un assortiment de légumes avec un zeste de harissa à l’eau de rose. "Je préfère dire pâte de piment, parce qu’en réalité, ma recette est nature, sans cuisson ni épices", nuance Hawa, l’une des 130 chefs professionnels, installée depuis cinq ans à Marseille et en insertion au sein de l’une des dix brigades du collectif Épices, à la manœuvre samedi soir.
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00:00La graine, elle est magnifique.
00:06Vraiment, il n'y a rien à dire.
00:215 000 plats à préparer, c'est un défi en général.
00:26Certaines très grandes entreprises installées à Marseille
00:29savent le faire au quotidien, sous certaines formes.
00:31Nous, on veut le faire et le maintenir et le développer sous une forme artisanale.
00:35Et donc, ce que l'on a fait, c'est que l'on a organisé dans trois de nos cuisines
00:39qui sont toutes des cuisines d'insertion.
00:41Eh bien, on a fait en sorte de réunir les salariés des dix entreprises
00:45qui sont dans ce mouvement et dans cette dynamique d'insertion.
00:49J'insiste sur ça parce que c'est vraiment une spécificité de Marseille,
00:52à la fois sur le plat, mais aussi sur la manière de faire.
01:04Le couscous, c'est le plat, le meilleur plat de la terre, avec la paella, hein, les deux.
01:10On a trop aimé.
01:15Voilà, salé s'il vous plaît, il y a des raisins.
01:19C'est bon ?
01:21Excellent.
01:22Le couscous, c'est trop bon.
01:42C'est Marseille, mais c'est couscous aussi, hein.