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Robert Ménard, maire divers droite de Béziers : «La police municipale chez moi ne fait plus de refus d'obtempérer. Ils ont peur d'être mis en cause. Je les comprends».

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Transcription
00:00Honnêtement, si je pourrais vous dire oui, c'est pas vrai.
00:06C'est en partie ça et puis c'est d'incompliqué.
00:10Attendez, on va arrêter de se…
00:12Je vais vous raconter.
00:13Les refus d'obtempérer.
00:1525 000 par an.
00:17Oui.
00:18Vous avez remarqué que je ne suis pas un maire cool ni laxiste.
00:22Moi, j'ai multiplié par 3 ou 4 le nombre de policiers municipaux.
00:27La police nationale, chez moi, elle ne fait carrément plus de refus d'obtempérer.
00:32Tellement…
00:33Et là, c'est là où il y a la volonté politique, mais où c'est compliqué.
00:36Autant ils ont peur d'être mis en cause, eux,
00:40avant même le petit con qui n'a pas respecté leurs consignes.
00:45Mais ma police municipale,
00:47c'est des gens adorables que j'aime, qu'on a choisi et tout ça,
00:50mais ils ne veulent plus.
00:52Ils me disent, monsieur le maire, vous plaisantez.
00:55Si il y a un accident, mettez-vous à leur place.
00:57Vous êtes sur les principes.
00:59Si il y a un accident, attendez, nous, on sait que tout un tas de gens,
01:04y compris une partie de la classe politique,
01:07elle va d'abord montrer le policier,
01:09avant de montrer le type qui aura eu…
01:12où ça se sera mal passé, mais qui aura commencé par une infraction.
01:16Mais moi, je les comprends.
01:18Je les comprends.

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