• il y a 2 mois
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est rendu ce mardi soir à la Direction départementale de la police judiciaire à Nanterre.

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Transcription
00:00Ce que vous nous dites, c'est que l'arsenal législatif actuel n'est pas suffisant pour lutter contre le narcotrafic et qu'il faudra donc une nouvelle loi.
00:09Si il y avait qu'une loi, ce serait facile. Je parle, moi, d'une volonté politique, d'un courage politique. Et je parle d'une stratégie qui sera globale.
00:20Bien sûr, il faut un arsenal. J'avais diligenté, lorsque j'étais patron du groupe au Sénat, une commission d'enquête.
00:26Elle a fait une trentaine de propositions. Elles peuvent être améliorées. C'était une commission transversale. Le président était un sénateur socialiste.
00:34Le rapporteur, un sénateur, les Républicains. Donc on voit bien, même lorsqu'on a une Assemblée nationale un peu archipélisée, qu'on peut regrouper les bonnes volontés.
00:46Mais moi, je pense, bien sûr, il y a des propositions sur la table. Je pense qu'il faut voir ce qui s'est passé, par exemple, aux États-Unis ou en Italie. Il faut frapper au portefeuille.
00:56Il faut saisir des biens. Al Capone est tombé, je vous le rappelle, sur une enquête fiscale. Il faut aussi donner un cadre pour les indicateurs.
01:05Est-ce que vous pensez un seul moment que, sans indicateurs, on pourrait avoir l'efficacité de nos enquêteurs, de nos policiers, de nos gendarmes ?
01:13Évidemment que non. Il faut avoir un statut du repenti. Donc il y a tous ces outils législatifs qu'il va falloir forger. C'est pas seulement le ministre de l'Intérieur qui peut le faire.
01:23Et j'en ai déjà parlé avec Didier Migaud. Ça doit être un travail sous la responsabilité du Premier ministre, Michel Barnier, qui est, je pense, conscient des efforts qu'il va nous falloir produire.
01:34Mais il doit y avoir pas seulement un changement de degré dans notre action, mais de nature, fondamentalement donnée là.

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