• il y a 2 mois
Les 3 mots dans l'actu présenté par Christine Bouillot.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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Transcription
00:00Les vraies voix sud-radio.
00:04Les trois mots ? Je peux en avoir quatre ? Parce que je ne suis pas là souvent.
00:06Trois et demi.
00:08Il y a un hommage. On va parler impôts, on va parler de guerre totale et de Chikirou.
00:13Très bien. Allez, le premier.
00:16Un hommage, en effet. On avait envie ce soir dans les vraies voix de rendre hommage à une personnalité qui a fait beaucoup pour le petit commerce.
00:22C'est Francis Palombi, le président de la Confédération des commerces de France.
00:25Il s'est éteint en fin de semaine dernière à l'âge de 76 ans.
00:28Selon Zérien, c'était un défenseur acharné des petits commerces, des commerces de proximité qui souvent, on le sait, font un peu plus que simplement être un commerce dans les coins les plus reculés.
00:38Les petits commerces, c'est un million d'emplois, c'est 450 000 entreprises partout sur le territoire.
00:43Il était leur voix et leur défenseur. Et souvent, il venait dans cette émission. C'est une vraie voix.
00:47Très souvent.
00:48Francis Palombi. Il ne mâchait pas ses mots, surtout.
00:50Et ce soir, à l'occasion de ce salon de l'industrie, on avait envie de lui rendre hommage.
00:54Et à sa famille, bien sûr.
00:55Et à sa famille, absolument.
00:57Le deuxième mot, ça fait mal. Impôts.
01:00Le mur de la dette est devant. Projet de loi de finances 2025 en préparation.
01:03Et nous avons un nouveau gouvernement tout neuf, mais qui doit trancher très vite hausse ou pas des impôts.
01:09A priori, on va avoir une hausse, mais pour les entreprises, rien n'est tranché.
01:13Ce matin, le patron des patrons, Patrick Martin, président du Medef, a déclaré qu'il n'était pas opposé à une fiscalité exceptionnelle pour redresser les comptes publics, mais à deux conditions.
01:21Ça, c'est trois doigts.
01:23J'ai fait trois doigts. Deux conditions, je ne sais plus compter à force.
01:27Que l'Etat fasse un effort aussi bien supérieur, dit-il, que celui qui sera demandé aux entreprises.
01:32Et que ces impôts ne viennent pas handicaper la dynamique des entreprises et des créations d'emplois dans une période plutôt compliquée.
01:38Alors rappelons que le déficit budgétaire va dépasser les 6% du PIB en fin d'année.
01:42Et petit quiz, le nouveau nom de notre nouveau ministre locataire de Bercy ?
01:48Alexandre Antoine ? Antoine Alexandre.
01:51Non, Armand.
01:52Armand, c'est bon.
01:53Bravo, bravo.
01:55Justement, Sébastien Gillet ou Julie Voyer, encore une fois, quelque chose qui peut nuire quelque part à l'industrie en général,
02:06c'est cette hausse éventuellement des impôts. Et l'impact sera important ?
02:11Oui, clairement. Mais de toute façon, on le sait, l'impôt, c'est en effet ce qui peut à un moment donné gréver la productivité
02:17et donc le coût derrière à la fin du produit final, j'allais dire.
02:20Donc en effet, quand on parle hausse d'impôts, il y a tout de suite une inquiétude.
02:23Et on est plutôt dans un allègement de charges quand on pense aux patrons, quand on pense aux industriels et aux entreprises en général.
02:30Donc oui, il faut qu'on se dise que potentiellement après, il peut y avoir un petit plan d'accompagnement, des financements nouveaux,
02:37peut-être des aides européennes, régionales.
02:40Le plan d'amortissement en 2017 a relancé l'industrie en France.
02:43On a enfin accompagné les entreprises pour les investissements sur du long terme, chose qui n'existait pas avant.
02:48Qu'est-ce qui vous fait le plus peur ? Des impôts de production ou des impôts de ce qu'on appelle de bas de bilan,
02:53par exemple l'impôt sur les sociétés qui augmenterait pour les entreprises qui gagnent de l'argent ?
02:56Celui-ci. Mais ce qui nous fait peur, c'est de faire marche arrière.
02:58Et c'est de tout le travail qui a été fait depuis 7 ans qu'on fait right off et on revient en arrière.
03:02Et ça, ça nous fait peur.
03:03Moi, ce qui me fait peur, c'est le temps. Allez-y.
03:05Alors là, on parle de guerre totale.
03:09Les yeux du monde sont braqués depuis plusieurs jours, mais surtout aujourd'hui sur la situation au Proche-Orient et le Liban,
03:14avec cette offensive d'Israël, des bombardements massifs qui ont fait plus de 500 morts depuis lundi.
03:19C'est la communauté internationale qui craint maintenant.
03:21Et les mots sont choisis, une guerre totale dans la zone.
03:24Un autre Gaza, selon même le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
03:27La diplomatie internationale semble bien démunie.
03:30Elle n'arrive pas à se faire entendre pour tenter d'apaiser les choses.
03:33Alors que s'ouvre le sommet de l'ONU, la France demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
03:37Moment très attendu.
03:39Ce sera le discours de Joe Biden dans quelques heures, son dernier d'ailleurs, à la tribune de l'ONU.
03:43Quels seront aussi les mots à cette même tribune du président iranien ?
03:47En attendant, plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis, ont demandé aujourd'hui à leurs ressortissants
03:51de quitter au plus vite le Liban par leurs propres moyens ou par des rapatriements.
03:56C'est dramatique, ma chère Cécile, mais j'espère que Joe Biden ne se trompera pas de pays.
04:02Oui, c'est vrai que la géopolitique a aussi un impact sur l'industrie.
04:06Les conflits, ça aussi, c'est compliqué.
04:10Dès qu'il y a un conflit, de toute façon, ça met tout le monde le pied sur le frein, dans l'attentisme.
04:14On l'a vécu avec la guerre du Golfe, ça remonte à il y a 30 ans, mais c'est quand même un exemple.
04:17La guerre d'Ukraine, notamment l'embargo sur la Russie qui a été un...
04:21Même si parfois les industriels n'ont pas attendu la guerre d'Ukraine pour déjà s'orienter sur les nouvelles énergies,
04:26comment elle fait travailler, en tout cas une guerre n'est jamais bon signe.
04:30Ce que je voulais dire, c'est que les chefs d'entreprise qu'on croise, à qui on discute,
04:36en fait, ils sont en crise permanente, ils vivent dans la permacrise.
04:39Ils doivent gérer d'inattendus permanents.
04:41Depuis Covid, on enchaîne les crises et on a beaucoup de respect avec Julie sur l'agilité des industriels.
04:46Ils ont toujours su rebondir.
04:47Le Covid, l'Ukraine, et avant il y a eu encore plein d'autres choses,
04:51ils ont toujours su réagir et anticiper.
04:53La crise de l'énergie est aujourd'hui.
04:55Dernier mot, parce que j'en avais qu'un.
04:56Julie, Julie, Julie.
04:57Julie, vous l'avez dit.
04:58Non, non, c'était vraiment...
04:59C'était intéressant, Julie, ce que vous lui avez dit, ou quoi ?
05:01Je ne sais pas. Allez-y, elle ne le sait jamais.
05:03Non, c'était aussi sur... On est aussi dépendant en termes de matières premières.
05:07On le sait, en France, on a peu de minerais, donc à partir du moment où on se parle...
05:11On n'a pas de pétrole, mais on a des idées, quand même.
05:13On a des idées, c'est vrai.
05:14Un grand politique l'a dit il y a quelques années.
05:16C'était intéressant, Julie.
05:17Oui, finalement.
05:18C'est intéressant.
05:19Je valide.
05:20Je retire ce que je viens de dire.
05:21Je valide.
05:22Merci, Cécile.
05:23Dernier mot.
05:24Dernier mot, et pas des moindres.
05:25C'est Sonia Chikirou, qui est en désennui avec la justice.
05:29La députée France Insoumise a été mise en examen aujourd'hui pour escroquerie aggravée.
05:33Alors, c'est très proche de Jean-Luc Mélenchon et soupçonné d'avoir surfacturé les services
05:37de son agence de communication à la France Insoumise
05:40lors de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2017.
05:42Sonia Chikirou s'est vue notifiée dans les bureaux des juges d'instruction.
05:46Aujourd'hui, c'est selon nos confrères du Monde, deux autres chefs d'accusation et pas des moindres.
05:50À celui d'escroquerie aggravée s'ajoutent abus de biens sociaux et recel d'abus de biens sociaux.
05:54Alors, ce soir, dans un communiqué, je m'arrêterai là,
05:57LFI a réagi en parlant d'acharnement judiciaire et médiatique insupportable.
06:01Philippe Bilger.
06:02Moi qui pensais qu'LFI, c'était la France intègre.
06:05Oui.
06:06Non.
06:07Allez.
06:08Merci beaucoup.
06:09Laissons faire la justice, mon cher Philippe.
06:11Exactement.
06:12Attendez, là, vous avez un expert en justice.
06:14Oui.
06:15Ancien avocat général de la Cour de la Justice de Paris.
06:17Quand on dit laissons faire la justice, c'est qu'on la craint.
06:20À mon avis, Sophia Chikirou, elle a du souci à faire.
06:23Chikirou ou pas ?
06:24Chikirou.
06:25Chikirou.
06:26Merci en tout cas, Christine.
06:28Merci beaucoup.

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