Économie, destitution et ONU : les 3 mots dans l'actu du 02 octobre

  • la semaine dernière
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio.
00:02Trois mots dans l'actu qui sont économie, destitution et ONU.
00:06Qui veut gagner 60 milliards ?
00:08Le gouvernement précise à sa méthode 40 milliards d'euros d'économie,
00:11indexation des retraites repoussées à juillet et 20 milliards d'impôts exceptionnels sur les plus fortunés.
00:16La procédure de destitution d'Emmanuel Macron lancée par LFI,
00:19massivement rejetée par la commission des lois de l'Assemblée nationale, 15 voix pour, 54 contre.
00:26Et puis le secrétaire général de l'ONU jugé indésirable sur le territoire israélien.
00:30En pleine montée des tensions avec l'Iran et au Liban,
00:32l'état hébreu estime qu'Antonio Guterres lui est hostile.
00:35Elle le déclare donc persa non grata.
00:38Les vraies voix Sud Radio.
00:40Deux tiers de dépenses en moins et un tiers de recettes en plus.
00:43C'est la feuille de route du gouvernement pour économiser 60 milliards d'euros.
00:47Sur le volet, faire des économies.
00:4840 milliards, on l'apprend aujourd'hui.
00:50L'indexation des pensions de retraite sera repoussée à juillet.
00:53Elles ne seront pas revalorisées le 1er janvier comme d'habitude.
00:56Des économies, il en a beaucoup été question hier soir,
00:59en tout cas lors des échanges après le discours de politique générale.
01:03Le Premier ministre n'a pas retenu ses tacles à fleur et moucheté en réponse aux différents partis.
01:07Ici l'échange sur ce sujet avec son prédécesseur, Gabriel Attal.
01:10Avant de demander des efforts aux Français,
01:12l'état doit toujours balayer devant sa porte et se serrer davantage la ceinture.
01:17Monsieur Attal, je serai très attentif à vos propositions.
01:21D'économies supplémentaires.
01:23Très attentif.
01:25Pour faire face à un déficit que j'ai trouvé en arrivant.
01:31Non, non, non, c'est pas la peine de...
01:34Il faut que vous vous habituiez les uns les autres à ce que je dis, ce que je pense.
01:38Voilà, tout le monde est averti.
01:40Pour Gabriel Attal sur le volet faire des économies,
01:42il y a aussi donc les 20 milliards de recettes en plus à chercher.
01:45Michel Barnier annonçait hier un prélèvement exceptionnel
01:48sur les ménages les plus aisés,
01:50sur les grosses entreprises qui réalisent des profits importants.
01:53Et sur ce point, la fiscalité, le Premier ministre a dû répondre
01:56pour le coup à l'un de ses anciens camarades de LR.
01:59Président Ciotti, je vous ai répondu sur ce que vous avez appelé le fardeau fiscal.
02:04Je comprends bien l'idée de généraliser,
02:07de faire un paquet en disant il y a un choc fiscal, un fardeau fiscal.
02:11C'est pas vrai.
02:12Il y aura un effort.
02:14Vous avez passé un certain temps à raconter des choses qui ne sont pas vraies
02:19sur la formation de mon équipe gouvernementale.
02:22Et moi, je vais vous dire, M. Ciotti, je vous connais bien depuis longtemps.
02:26J'ai pas envie de faire des polémiques avec vous.
02:28Et puis j'ai pas le temps.
02:30En tout cas, le projet de budget 2025,
02:33après un détour du côté de la Cour des comptes,
02:35devrait être présenté en Conseil des ministres,
02:37puis au Parlement dans une semaine environ,
02:39quand l'échéance légale était pourtant au 1er octobre, c'est-à-dire hier.
02:42Il a quand même du répondant.
02:44Ce qui m'a fait plus marrer, c'est quand même Mathilde Panot.
02:50Même elle, elle sourit.
02:52Il a fait sourire.
02:53C'est tellement bien fait.
02:55Pourquoi vous pensez que je vous fais pas ?
02:58C'était très drôle.
03:00Justement, deuxième mot, destitution.
03:02La commission des lois a massivement rejeté la procédure initiée par LFI.
03:0615 voix pour la destitution d'Emmanuel Macron.
03:08Les écologistes, les communistes se sont joints aux insoumis.
03:1154 voix contre.
03:13Les macronistes, LR, l'ERN s'y sont opposés, tout comme les socialistes.
03:16Cette procédure de destitution, vous l'évoquiez Françoise,
03:19il en a également été question hier soir,
03:21lors de cet autre échange en forme de tacle entre Michel Barnier
03:25et cette fois donc Mathilde Panot du groupe LFI.
03:28Nous avons trois priorités.
03:30La première, censurer votre gouvernement.
03:32La deuxième, destituer le président.
03:34La troisième, le remplacer.
03:36Emmanuel Macron est d'ores et déjà entré dans l'histoire
03:39comme l'autocrate de la quatrième et la cinquième républiques réunis
03:42avec le plus long gouvernement des missionnaires.
03:45Il est surtout le premier président visé par une procédure de destitution.
03:49J'arrive pas à comprendre la manière systématique
03:52dont vous attaquez personnellement le chef de l'État.
03:55Et moi, je vais vous dire une chose, madame la présidente.
03:57Plus vous serez agressif, plus je serai respectueux.
04:00Voilà, pour la réponse de Michel Barnier à Mathilde Panot.
04:02Non, non, mais c'est très très drôle parce que le début était encore plus drôle.
04:05C'est-à-dire que quand elle commence son discours en disant
04:08nous n'avons pas peur.
04:10Et en fait, Barnier, très drôle, il lui dit
04:12mais j'ai juste une question pour vous poser.
04:14Pourquoi est-ce que je vous ferais peur ?
04:16Et c'est très déconcertant.
04:18Non, mais j'ai vu que Mathilde Panot l'avait prise vraiment avec humour
04:20parce que c'est très bien fait en fait.
04:22C'est malin.
04:24On voit avec Michel Barnier
04:26ce que d'aucuns disent depuis longtemps.
04:29La politique, c'est un métier en fait.
04:31Et là, ils ont affaire, Panot, Gabriel Attal
04:35et tant d'autres ont affaire à un vieux routier de la politique.
04:40Quelqu'un qui fait de la politique depuis 50 ans.
04:43Et ça se voit, et ça se sent, et ça s'entend.
04:45C'est un métier et un tempérament.
04:47Oui, bien sûr.
04:49C'est vrai qu'il a ramassé les petits jeunes.
04:52Il a ramassé les juniors en fait.
04:54C'est ça qui était assez marrant.
04:56Et je pense que c'est très drôle de voir.
04:58L'âge aussi fait que ça glisse en fait.
05:01Je pense qu'il a 73 ans, il n'a pas le temps.
05:03Et je pense que c'est la réalité.
05:05J'ai pas le temps.
05:06Et puis de toute façon, il sait très bien qu'il est probablement
05:08le gouvernement le plus court de la cinquième.
05:10Donc il a aussi ça, dans cette idée-là.
05:12Michel Barnier, en tout cas, il a cette idée-là.
05:15C'est ça qui est bien.
05:16Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule,
05:18nous non plus, on n'aura pas le temps. On y va.
05:20Troisième mot, ONU.
05:23Israël re-officialise sa rupture
05:25avec le secrétaire général des Nations Unies.
05:27L'État hébreu juge indésirable sur son sol.
05:30Le secrétaire général des Nations Unies,
05:32António Guterres, désormais personna non grata.
05:34Le gouvernement israélien lui reproche
05:36de ne pas avoir condamné assez clairement
05:38les tirs iraniens en direction de son territoire hier soir.
05:40On va en reparler dans quelques minutes.
05:42Israël menace de répliquer.
05:44Téhéran parle de répondre encore plus fort
05:46à une éventuelle réplique.
05:47Contexte évoqué tout à l'heure par António Guterres.
05:49Il est grand temps, dit-il, de mettre fin
05:54au cycle écœurant de l'escalade
05:56qui est en train de conduire les peuples du Moyen-Orient
05:59au-dessus du précipice.
06:01Chaque escalade sert de prétexte à la suivante,
06:04déclare le chef de l'ONU,
06:06désormais jugé indésirable en Israël.
06:08On va en parler dans quelques instants.
06:10Merci beaucoup Félix Mathieu.

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