Une Américaine de 64 ans a eu recours à une capsule de suicide en Suisse ce lundi. Un dispositif pourtant interdit, qui libère de l'azote après avoir posé une série de questions à la personne voulant mettre fin à ses jours.
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00:00Plusieurs personnes arrêtées en Suisse après l'utilisation d'une capsule d'assistance au suicide.
00:04Ce lundi, pour la première fois, une personne a eu recours au Sarko,
00:07un dispositif d'aide à mourir développé par le militant australien pro-euthanasie Philippe Nitschke.
00:11Financé par des fonds privés via l'organisation The Last Resort,
00:14ce Sarkophage consiste en une cabine dans laquelle la personne qui souhaite mettre fin à ses jours s'allonge,
00:18répond à des questions pour s'assurer qu'elle comprend ce qu'elle fait,
00:20avant d'actionner un bouton qui libère de l'azote.
00:30S'il aide à mourir n'est pas un délit en Suisse, elle est néanmoins soumise à des règles strictes.
00:33Le jour même du premier suicide réalisé dans la capsule,
00:36la ministre de l'Intérieur suisse évoquait le dispositif devant le Conseil national.
01:00L'accompagnement d'un médecin est également requis lors des procédures de suicide assistée.
01:22Interdit en juillet dans le canton du Valais, le Sarko a finalement été utilisé lundi dans le canton de Chafous,
01:27par une américaine de 64 ans qui souffrait d'une grave déficience immunitaire d'après ses promoteurs.
01:31Informée du suicide par un cabinet d'avocats,
01:33les autorités locales ont procédé à plusieurs arrestations sur les lieux et ont saisi la capsule.
01:37Le corps de la personne décédée a quant à lui été conduit à l'Institut médico-légal de Zurich pour y être autopsié.
01:41Le parquet du canton de Chafous a ouvert une procédure pénale pour incitation et assistance au suicide,
01:46à l'encontre de l'association The Last Resort.