Suite à la réaction du ministre de la Justice suite au meurtre de Philippine, Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme, président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale, soutient que «M.Migaud vit dans un monde parallèle».
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00:00mais je pense qu'il est paralysé par la défaite de son idéologie.
00:04M. Migaud vient de cette gauche, il n'a jamais rompu avec,
00:08qui pense que, dans la grande tradition rousseauiste,
00:13la violence vient des délinquants qui sont des victimes de la société,
00:18à la culture de l'excuse,
00:19et considère que tout fonctionne bien dans le meilleur des mondes.
00:21Mais M. Migaud, il vit dans un monde parallèle.
00:23Il était président de la Cour des Comptes, rue Cambon, à Paris,
00:26c'est à côté de la place de la Concorde,
00:28pour ceux qui connaissent moins notre capitale,
00:30dans les très beaux quartiers.
00:31Après, il était bien protégé à la haute autorité
00:33pour la transparence de la vie politique.
00:36Ce n'est pas pour autant qu'on ne connaît pas forcément
00:38la réalité de la France.
00:39Oui, mais vous savez, c'est difficile,
00:41au bout de plus de dix ans de vie dorée, de paradis,
00:45où on a des voitures et des chauffeurs,
00:46on a son petit appartement, voilà.
00:48C'est très difficile de revenir à la réalité.
00:50C'est plus facile que de vivre dans un pays parallèle,
00:52où on croit que, parce qu'on a décidé depuis Paris
00:55qu'il y avait un droit immanent qui allait s'imposer...
00:56M. Tanguy, pardonnez-moi.
00:58À l'inverse, M. Rotailleau, qui a aussi vécu
01:01au palais du Luxembourg pour reprendre vos propos.
01:04Un manéluc terrain.