Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 25/09/2024.
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00:00:00Musique
00:00:14C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue à la Ligue Europe à nouvelle saison
00:00:18avant de débuter par un match nul entre Nice et la Real Sociedad.
00:00:22Un but par coup, ce match vous laisse-t-il des regrets ?
00:00:24On aura l'occasion évidemment dans cette heure et demie de direct pour en parler.
00:00:27Présentation on va dire express avec au président Vincent Duluc, il est donc là.
00:00:34Dans votre ville peuple, c'est un peu la guerre des sexes.
00:00:37Mélisande Gomez associée à Pia Clément face à un duo, la hyène et notre Philippe sans fourche national,
00:00:44Etienne Moiti, Philippe face à Pia et à Mélisande.
00:00:48Les informations tout de suite avec le résultat de la soirée, le match nul donc de Nice à la Real Sociedad.
00:00:54Virginie, bonsoir.
00:00:55Bonsoir mémé, bonsoir tout le monde.
00:00:57Les Espagnols ont d'abord pris le pas à la 18ème sur une perte de balle de Rosario.
00:01:01Brais Mendes enchaîne, attaque rapide.
00:01:04Il met dans l'axe pour Barrenechea qui décoche une frappe puissante.
00:01:07Boulkay battu, regardez l'appel devant pour aspirer les aiglons.
00:01:10C'est finement joué.
00:01:11Rosario qui se rattrape juste avant la mi-temps après un 1-2 avec Klos.
00:01:14C'est repoussé par la défense et le ballon revient sur lui.
00:01:1753ème, faute sur Dante dans la surface.
00:01:20L'arbitre siffle pénalty, tirage de maillot.
00:01:22L'occasion pour les aiglons de prendre l'avantage.
00:01:24Mais Evan Guessand se manque, score final 1 partout.
00:01:28C'est un match nul qui vous laisse quelques regrets.
00:01:31On en parlera dans quelques minutes.
00:01:33Mais pour l'heure, l'information principale du jour, c'est la retraite de Raphaël Varane.
00:01:37Raphaël Varane, une retraite en deux temps.
00:01:39Le 2 février 2022, il stoppe sa carrière en bleu.
00:01:42A 29 ans, éreinté psychologiquement et physiquement.
00:01:46Deux ans et demi plus tard, il stoppe le football tout court.
00:01:49Varane, la retraite dès 31 ans.
00:01:51Est-il victime des cadences infernales ?
00:01:53Ce qui est un peu dans le climat aujourd'hui.
00:01:55Ou de sa propre fragilité à cette question ?
00:01:574 chroniques qui ne sont pas d'accord.
00:01:59Jingle.
00:02:02J'avais annoncé la guerre des sexes.
00:02:04C'est l'animateur pour vendre l'émission.
00:02:06Mais non, on associe l'homme et la femme.
00:02:08On associe les cadences infernales.
00:02:10C'est un duo entre Pia et Fifi.
00:02:12Pia Clément et Philippe Sanfourche.
00:02:14Qui commence ?
00:02:15Le Fifi ou le Pia-Pia ?
00:02:17C'est bien démarré.
00:02:19Et la fragilité de ce joueur, Mélisande et Étienne ?
00:02:23Qui commence ?
00:02:24Qui porte la culotte dans ce couple ?
00:02:26Je pense que c'est très clair.
00:02:28C'est Mélisande.
00:02:30Cette fragilité qui vous honore, mon cher Étienne.
00:02:33Les cadences infernales, c'est le thème à la mode.
00:02:36Pia Clément, on vous écoute.
00:02:39Un homme qui verbalise son mal-être avec talent.
00:02:42Un homme qui connaît ses limites.
00:02:44Un homme qui assume de vouloir passer du temps avec ses enfants.
00:02:46Un homme qui n'est pas guidé par la cupidité.
00:02:48Ce qui est rare dans le football.
00:02:50Et qui ne va pas terminer sa carrière en Arabie Saoudite.
00:02:52Un homme qui est comme Raphaël Varane.
00:02:55Et comme tous les propos qu'il a pu dire ces dernières années.
00:02:57Pour moi, ce n'est pas un homme fragile.
00:02:59C'est au contraire un homme fort.
00:03:00Un homme qui est capable de dire dans le football.
00:03:02J'étouffe.
00:03:03En fin de saison, je ne suis plus capable de me concentrer sur les matchs.
00:03:05Pour moi, c'est juste de la force de caractère.
00:03:08La fragilité par Mélisande Glomez.
00:03:10Écoutons-la.
00:03:11Je ne remets pas en cause sa force de caractère.
00:03:14Mais sa fragilité physique.
00:03:16Quand on regarde la carrière de Raphaël Varane.
00:03:18Il n'a jamais fait de saison à 65 matchs.
00:03:21Ou même à 60 matchs.
00:03:22Il s'est blessé gravement au genou, au ménisque.
00:03:24En 2013, il avait 20 ans.
00:03:26C'est un joueur qui faisait 1m90.
00:03:28Qui est très fin.
00:03:29Donc il peut y avoir des fragilités au niveau des articulations.
00:03:31Il en a eu au niveau du genou.
00:03:32Qu'il a traîné toute sa carrière.
00:03:34Qu'il a plombé beaucoup de saisons.
00:03:36Qu'il a fait jouer avec des douleurs.
00:03:37Qu'il a fait aussi repenser son jeu.
00:03:39Et c'était une fragilité qu'il avait malheureusement intrinsèque.
00:03:43Ok, il reste 28 secondes à votre partenaire Méon Phil.
00:03:45Du côté des cadences à faire mal.
00:03:46Le camarade sans fourche est demandé.
00:03:48Oui, la fragilité mentale.
00:03:49Pierre l'a très bien parlé.
00:03:51Physiquement, il a eu des blessures.
00:03:52Mais comme beaucoup de joueurs.
00:03:54Et moi, je retiens surtout sa capacité à aller au-delà de la blessure.
00:03:57Et sa dernière Coupe du Monde.
00:03:59En est la plus parfaite des illustrations.
00:04:02Moi, ce que je retiendrais.
00:04:03C'est la carrière peut-être un peu atypique à l'époque.
00:04:06Qui aujourd'hui va se généraliser.
00:04:08C'est-à-dire de garçons qui dès l'âge de 17-18 ans.
00:04:10Sont lancés dans le très haut niveau.
00:04:11Dans le très grand bas.
00:04:12La très haute performance.
00:04:13Et il a tenu ce rythme-là sur 14 ans.
00:04:15Et finalement, je ne trouve pas que ce soit si fragile que ça.
00:04:18Loin de là.
00:04:19Etienne Moity.
00:04:20Oui, c'est intéressant ce que dit Philippe.
00:04:22Mais il ne répond pas du tout à la question.
00:04:23La question c'est de savoir si ce sont des cadences infernales.
00:04:25Non, je n'ai même pas envie d'en parler.
00:04:27Parce que Mélisande a été brillante comme d'habitude.
00:04:29Elle a absolument tout dit.
00:04:31Les saisons de Raphaël Varane.
00:04:32Elles ne sont pas immenses.
00:04:34Ce n'est pas du tout ça qui le concerne.
00:04:35Dès le plus jeune âge.
00:04:36Il a commencé à jouer blessé.
00:04:38Il a eu des difficultés physiques à peu près à toutes les saisons.
00:04:41Donc il fait une magnifique carrière par rapport à ça.
00:04:44Mais ce n'est pas les cadences infernales.
00:04:46Ce n'est pas ce qu'expliquait Rodry il y a quelques jours.
00:04:48Avant de se blesser.
00:04:49Non, c'est autre chose pour Raphaël Varane.
00:04:51Ok.
00:04:52C'est super d'avoir tenu toutes ces promesses.
00:04:54En tout cas, vous êtes arrivés vraiment à l'heure.
00:04:56Bravo.
00:04:57Je vous félicite.
00:04:58Vous voyez le QR code ?
00:04:59Oui.
00:05:00Vous pouvez nous envoyer vos questions.
00:05:01Virginie se tient au courant de l'équipe Connect.
00:05:04Et puis nous allons évidemment trancher.
00:05:06Le Président, j'ai l'impression que le Président avait déjà un peu son avis.
00:05:10Il a été retourné par un argument.
00:05:11Vincent, Président Duluc, pardonnez-moi.
00:05:13Non, mais oui, j'avais déjà mon avis.
00:05:15Non, il n'a pas vraiment changé.
00:05:16Mais j'ai trouvé les arguments intéressants.
00:05:18Je pense que Raphaël Varane est victime de sa propre fragilité avant tout.
00:05:22C'est déjà miraculeux qu'il ait pu jouer au très haut niveau jusqu'à l'âge de 31 ans.
00:05:27Avec un genou en moins depuis l'âge de 20 ans ou quasiment.
00:05:32Il a fallu qu'il compense cette douleur et ces problèmes toute sa carrière.
00:05:36Il y est arrivé à les compenser de manière magnifique.
00:05:39Mais sa retraite à 31 ans, c'est le refait de sa fragilité.
00:05:43Pas des cadences infernales.
00:05:45D'autant que le paradoxe de cette époque des cadences infernales,
00:05:48c'est que les carrières n'ont jamais été aussi longues.
00:05:50C'est pas un problème de durée, c'est un problème de blessure malheureusement.
00:05:55Raphaël Varane vient au secours des cadences infernales.
00:05:58Le Pia et le Philippe s'enfourchent.
00:06:00Raphaël Varane en Ouest France.
00:06:01On est le 6 juin 2021.
00:06:03On est juste avant l'Euro.
00:06:04Et il nous dit ceci.
00:06:05Les joueurs internationaux, c'est simple.
00:06:07Ils jouent tout le temps.
00:06:08On est aussi des êtres humains.
00:06:10Je crois qu'un rapport de la FIFPRO,
00:06:12depuis on l'a découvert grâce à David Therrier, syndicat montéal des joueurs,
00:06:15dit que le minimum pour la récupération, c'est de jouer tous les 5 jours.
00:06:18Nous, on enchaîne tous les 3 jours à 22h, puis à midi après.
00:06:22Sur le court terme, on peut faire le deux ronds.
00:06:24Mais à long terme, c'est juste impossible.
00:06:26Nous, on veut que le football reste attrayant,
00:06:28avec du spectacle, de l'intensité.
00:06:30Si on veut intéresser les gens, redynamiser le football,
00:06:32il faut du spectacle.
00:06:33Ce qui leur a manqué parfois durant le Covid.
00:06:35Et pour ça, il faut penser à la santé physique et mentale des joueurs.
00:06:39Joueurs fragiles, mais fragilisés également par ce rythme.
00:06:43Enfin, j'essaie de vous...
00:06:45Non, mais là, ce que dit Raphaël Varane,
00:06:47c'est-à-dire que ça témoigne d'un joueur qui est conscient des problèmes de sa profession
00:06:52et qui est intelligent et qui sait très bien le formaliser.
00:06:54Mais ça ne veut pas dire qu'il parle de lui à ce moment-là, pas spécialement.
00:06:58Lui, il a plus parlé d'ailleurs des problèmes de commotion qu'il a pu avoir au niveau du jeu de tête.
00:07:04C'est le 2 avril dernier, on a la ville d'ailleurs.
00:07:06Mais ce n'est pas franchement la répétition des matchs.
00:07:11C'est une fragilité.
00:07:13Et puis voilà, il était comme ça.
00:07:16Et il termine, comme l'a dit Vincent, très tôt une carrière
00:07:18que d'autres terminent beaucoup plus tard.
00:07:20C'est quand même une densité à très haut niveau.
00:07:22Je le répète, pendant 14 ans.
00:07:24C'est-à-dire qu'il a fait une saison à l'Anse
00:07:26et ensuite il a été plongé dans le grand bain du Réal.
00:07:28Il faisait 25 matchs de Liga par saison.
00:07:30Mais quand tu joues en Liga, chaque match...
00:07:32Non, pas chaque match justement.
00:07:34Quand tu joues au Réal, ce n'est pas chaque match.
00:07:36Quand tu es le Réal...
00:07:38T'as la moitié des matchs où tu joues en fumant la pipe quand même au Réal.
00:07:40Surtout quand tu joues derrière.
00:07:42Il a très peu fait des saisons pleines.
00:07:44Encore une fois, j'insiste sur ce que lui a souligné,
00:07:47c'est-à-dire la fameuse charge mentale,
00:07:50la concentration permanente,
00:07:52la pression inhérente au statut de ce club.
00:07:54Oui, mais ce n'est pas la charge mentale
00:07:56qui faisait qu'à Manchester, il était souvent baissé.
00:07:58Sauf Philippe qui, avec deux genoux,
00:08:00il jouerait encore.
00:08:02Je ne sais pas.
00:08:04C'est preuve de genoux.
00:08:06On a souvent dit que Varane, sur le plateau,
00:08:08il a un petit moteur.
00:08:10Est-ce que physiquement...
00:08:12Je ne suis pas d'accord.
00:08:14Quand tu te fais opérer d'un menisque externe,
00:08:16c'est alors le plus compliqué,
00:08:18parce que tu gardes une fragilité.
00:08:20Sur un appui, au poste de défenseur centrale,
00:08:22il était très rapide.
00:08:24Il était encore une fois très grand.
00:08:261m91.
00:08:28Et très fin physiquement.
00:08:30Il avait naturellement ce corps
00:08:32très longiligne.
00:08:34Tu peux avoir une fragilité du genou
00:08:36à 20 ans de te faire quasiment enlever
00:08:38tout le menisque externe d'un genou.
00:08:40Effectivement, ce que dit Vincent,
00:08:42c'est fort qu'il ait réussi d'avoir la carrière
00:08:44qu'il a réussi à avoir derrière.
00:08:46Un très bon staff médical en club,
00:08:48en sélection, partout,
00:08:50accompagné par des grands professionnels.
00:08:52Lui-même, il devait être extrêmement
00:08:54attentif à sa santé, à sa récupération.
00:08:56Mais si tu n'as pas
00:08:58cette fragilité du genou-là,
00:09:00il aurait fait des saisons à 35,
00:09:0240 matchs de championnat,
00:09:0438 matchs de championnat.
00:09:06Il l'a très peu fait. Il ne l'a quasiment jamais fait.
00:09:08J'ai eu Goloris au téléphone tout à l'heure
00:09:10pour faire une interview dans le journal
00:09:12sur l'entraide de Raphaël Varane.
00:09:14Je ne l'ai pas retrouvé dans le journal.
00:09:16Mais juste sur ce plan-là,
00:09:18il était admiratif du temps
00:09:20que Varane passait tout le temps
00:09:22en soins,
00:09:24en prévention, en musculation, etc.
00:09:26Ça lui a demandé un temps,
00:09:28mais une énergie et des efforts
00:09:30quotidiens tout le temps.
00:09:32Il était vraiment admiratif qu'il ait su durer aussi longtemps
00:09:34avec tous ses problèmes.
00:09:36Donc ça accrédite la thèse de la fragilité.
00:09:38Pour lui, oui, franchement.
00:09:40On me dit un nouveau message.
00:09:42L'équipe Connecte s'est réagi.
00:09:44Il y avait cette particularité de Raphaël Varane
00:09:46qui arrête sa carrière tout court à 31 ans.
00:09:48Comme c'est un grand jeu,
00:09:50on voulait également classer
00:09:52nos téléspectateurs.
00:09:54On aimerait savoir où le situer
00:09:56dans le Grand Livre des Bleus.
00:09:58C'est à peu près ça.
00:10:00C'est une très bonne question de Paoli.
00:10:02Est-ce que pour vous, Raphaël Varane
00:10:04est-il plus fort que Laurent Blanc ?
00:10:06Je trouve que oui.
00:10:08Je viens du deuxième étage.
00:10:10J'ai essayé de faire un top 5.
00:10:12Après, on s'est arrêté à 8.
00:10:14C'était compliqué.
00:10:16Pour moi, il est dans le top 3.
00:10:18Tu mets qui ?
00:10:20Je mets De Sailly.
00:10:22Je ne suis pas sûr de mettre Laurent Blanc.
00:10:24Tu mets Thuram alors ?
00:10:26Exactement.
00:10:28Je mets, dans le désordre,
00:10:30Thuram, De Sailly, Varane.
00:10:32Est-ce que Laurent Blanc n'est qu'un défenseur ?
00:10:34Non, mais c'est pour ça.
00:10:36Il est descendu en défense centrale
00:10:38relativement tard dans sa carrière.
00:10:40Au début des années 90.
00:10:42Il a joué au numéro 10 en équipe de France.
00:10:44Il a joué au milieu de terrain.
00:10:46Il a démarré comme ça.
00:10:48C'était un 10.
00:10:50Je trouve que Laurent Blanc,
00:10:52pour moi, au niveau des émotions
00:10:54que je peux avoir comme spectateur,
00:10:56téléspectateur,
00:10:58c'est au-dessus de Varane.
00:11:00C'est un joueur...
00:11:02La carrière est moins pleine.
00:11:04Là, on est en train de parler
00:11:06de plaisir.
00:11:08On est en train de parler de vision
00:11:10qu'on a d'un joueur.
00:11:12C'est que l'équipe de France
00:11:14ou c'est l'ensemble ?
00:11:16Pour moi,
00:11:18Laurent Blanc, je le classe
00:11:20comme un joueur qui a plus de classe.
00:11:22Ce n'est pas un truc esthétique.
00:11:24Ce n'est pas un classement esthétique.
00:11:26Pas simplement esthétique.
00:11:28Technique, bagage.
00:11:30Capable d'avoir fait
00:11:32des choses très différentes dans sa carrière.
00:11:34C'est-à-dire d'avoir été un numéro 10.
00:11:36D'avoir été quelqu'un qui marquait
00:11:38beaucoup de buts. D'avoir réussi à descendre
00:11:40en défense.
00:11:42Et franchement, il fallait pouvoir le deviner
00:11:44quand on le connaissait à ses débuts.
00:11:46Un défenseur quasi intraitable
00:11:48dans les duels, etc.
00:11:50C'est un immense joueur.
00:11:52Rien que le palmarès de Varane en club.
00:11:54C'est un truc de malade.
00:11:56Je suis même étonné
00:11:58que tu prennes cet argument-là.
00:12:00Evidemment que c'est extrêmement important.
00:12:02Le palmarès, c'est important.
00:12:04Sauf que la carrière
00:12:06de Laurent Blanc,
00:12:08elle ne s'est pas passée au Real Madrid.
00:12:10Peut-être qu'il ne le méritait pas.
00:12:12Ok, peut-être un peu.
00:12:14Sa carrière en club a été inférieure.
00:12:16Je suis d'accord.
00:12:18Mais c'est aussi parfois les parcours
00:12:20individuels, les parcours de vie
00:12:22qui font que tu es dans un club ou pas.
00:12:24Après, c'est hyper difficile de les comparer
00:12:26parce qu'ils n'ont pas du tout le même rayonnement
00:12:28même sur une équipe.
00:12:30C'est un leader naturel né
00:12:32avec un gros charisme, alors que Varane,
00:12:34il a plutôt un charisme de leader par l'exemple
00:12:36du mec qui va toujours être supérieur.
00:12:38C'est pas sûr, Pierre.
00:12:40Je vous coupe.
00:12:42C'est vrai qu'on lui prête pas mal de choses
00:12:44en disant en interview
00:12:46on n'a jamais été bluffé par interview.
00:12:48Plutôt une communication lisse et tout ça.
00:12:50Au moment de 2018,
00:12:52j'avais appris,
00:12:54j'en suis bien informé au sein de l'équipe de France,
00:12:56on dit que Pogba est le leader.
00:12:58Et Varane, il disait
00:13:00ferme-la, Paul, arrête.
00:13:02Je ne sais pas si vous avez entendu ça aussi.
00:13:04Il disait, Paul, tu parles trop, ferme-la.
00:13:06Et c'est Varane qui l'ouvrait.
00:13:08Mais Pogba était quand même un leader.
00:13:10C'était un leader bavard, les autres étaient moins bavards
00:13:12mais ils étaient peut-être un peu plus leaders.
00:13:14C'est là que je voulais en venir.
00:13:16Il y a moins le côté rayonnement de charisme
00:13:18à l'extérieur, du coup le leader par l'exemple
00:13:20c'est celui qui peut parler à l'intérieur.
00:13:22Et que les autres joueurs vont respecter aussi pour ça.
00:13:24Parce qu'en fait, il fait tout ce qu'il faut faire
00:13:26pour réussir.
00:13:28Il dit aussi tout ce qu'il faut dire.
00:13:30Il n'y a pas que l'exemple, il y a aussi la parole.
00:13:32Il parle très bien à la presse,
00:13:34je l'imagine, très bien à ses coéquipiers.
00:13:36Juste sur les blessures, je trouve que vous êtes un peu durs
00:13:38parce qu'autant il a été beaucoup blessé sur les 3 saisons
00:13:40à Manchester, autant au Real
00:13:42il n'a pas été tant que ça.
00:13:44Il a tout le temps été blessé.
00:13:46C'est pas vrai, j'ai regardé les chiffres.
00:13:48Pour cause de blessure, il a raté 5-7 matchs par saison.
00:13:50Il était aligné avec Ramos
00:13:52et avec Pepe aussi en défense.
00:13:54Il n'était pas titulaire en fait
00:13:56sur toutes les premières saisons.
00:13:58Mais non, pas du tout.
00:14:00Tu regardes ses blessures, c'est des 3 semaines,
00:14:024 semaines, maximum 2 semaines.
00:14:04La seule grosse c'est 2013.
00:14:06Il est vite revenu après sa blessure au Ménisce
00:14:08quand il est opéré, c'est à la fin de la saison
00:14:102013.
00:14:12Il revient début septembre, début octobre.
00:14:14Il revient assez tôt
00:14:16par rapport à la blessure qu'il a eue
00:14:18parce que je pense que le club
00:14:20estimait qu'il était prêt et tout.
00:14:22Je pense qu'après il a dû traîner des douleurs
00:14:24et après des compensations.
00:14:26C'est pas vrai, Mbappé
00:14:28il a commencé jeune.
00:14:30Il est jeune, il n'a que 25 ans.
00:14:32Il n'a pas 31 ans Mbappé.
00:14:34Tu as des joueurs qui sont cramés à 17 ans.
00:14:36Celui qu'ils ont probablement
00:14:38pour longtemps usé, c'est Pedry
00:14:40qui l'année de ses 17 ans
00:14:42fait genre 70 matchs
00:14:44avec l'Euro, puis les JO,
00:14:46n'importe quoi, tous les matchs titulaires
00:14:48à un âge et avec aussi sans doute
00:14:50un développement plus tardif
00:14:52où ses muscles n'étaient pas finis.
00:14:54Et lui, je pense que ses quadriceps et ses cuisses
00:14:56toute sa carrière, il va très bien.
00:14:58Mais Varane, il n'a pas fait 75 matchs.
00:15:00Docteur Gomez, professeur Clément,
00:15:02s'il vous plaît, je reviens sur le classement
00:15:04et j'ai une autre petite question
00:15:06parce qu'on a fait un petit match entre Blanc
00:15:08entre Varane.
00:15:10Dans le Grand Ligue des Bleus,
00:15:12vous avez à composer votre 11 de légende.
00:15:14Vous mettez qui en défense centrale ?
00:15:16Est-ce que vous mettez Raphaël Varane ?
00:15:18Vous mettez Blanc ?
00:15:20Je mets Varane et De Sailly, tous les jours.
00:15:22Moi aussi.
00:15:24Après j'attends qu'on vienne me mettre un but.
00:15:26Moi aussi, je mets Thuram à droite et puis...
00:15:28Et tu n'as pas besoin de défenseur à gauche ?
00:15:30Il sera encore puni jusqu'au bout.
00:15:32Je suis étonné que Vincent s'arrête toujours
00:15:34aux dernières années où il a vu des matchs.
00:15:36Je pensais que tu te souvenais aussi
00:15:38de Maxime Bossis.
00:15:40J'ai cité Bossis.
00:15:42Qui avait été un défenseur central
00:15:44quand il a joué à Spurs.
00:15:46Aujourd'hui, tu aurais vu que je citais Maxime Bossis.
00:15:48Tu as bien fait.
00:15:50Si on reste juste sur les Bleus,
00:15:52le match se fait entre Varane et Blanc
00:15:54parce qu'il y a ce rayonnement,
00:15:56cet imaginaire collectif.
00:15:58Si on prend la carrière au sens large
00:16:00avec le palmarès en club
00:16:02et ce qu'ont représenté les joueurs en club,
00:16:04je trouve que De Sailly est un cran au-dessus des deux autres.
00:16:06Parce que ce qu'il a fait à la Foix,
00:16:08à Marseille...
00:16:10Deux crans au-dessus.
00:16:1252%
00:16:14contre 38%.
00:16:16Non, Philippe, s'il vous plaît.
00:16:18En quelques minutes,
00:16:20le débrief du match nul de Nice
00:16:22contre la Real Sociedad.
00:16:24C'est à suivre dans le Minute Info.
00:16:26Extrêmement enrichi et nourri de Virginie Saint-Cylice.
00:16:34Après la retraite tout court
00:16:36de Raphaël Varane, on attaque
00:16:38l'autre actualité avec vous.
00:16:40C'est le début de la Ligue d'Europa, Virginie.
00:16:42Nice accueillit la Real Sociedad.
00:16:44Score finalin par tous les images.
00:16:46Les Espagnols ont d'abord pris le pal
00:16:48à 18ème minute sur une perte de balle de Rosario.
00:16:50Brahis Mendes enchaîne attaque rapide.
00:16:52Il met dans l'axe pour Barrenechea
00:16:54qui décoche une frappe puissante.
00:16:56Boulka est battue. Petit appel devant pour aspirer
00:16:58les niçois. C'est finement joué.
00:17:00Rosario qui se rattrape juste avant la mi-temps.
00:17:02Après un 1-2 avec Klos, c'est repoussé par la défense.
00:17:04Le ballon revient sur lui.
00:17:0653ème minute, faute sur Dante dans la surface.
00:17:08L'occasion pour les aiglons de prendre l'avantage.
00:17:10Evanguesson se manque.
00:17:12Score final un par tous.
00:17:14Est-ce un match nul qui vous laisse des regrets ?
00:17:16Habillage à la niçoise.
00:17:18Nous allons faire le tour du plateau.
00:17:20Un match nul qui vous laisse des regrets ?
00:17:22Mélisande Gournaze, oui ou non ?
00:17:24Oui.
00:17:26Pierre Clément ? Non.
00:17:28Philippe Sanfourche ? Oui, forcément.
00:17:30Etienne ?
00:17:32Oui.
00:17:34Je sais bien que vous attendiez autre chose.
00:17:36Non, je n'attends rien de vous.
00:17:38C'est réciproque, mon ami.
00:17:40On a quand même un petit peu de temps.
00:17:42Vous vous adressez à votre caméra.
00:17:44Vous lui faites l'amour.
00:17:46Vous allez à la régie.
00:17:48Jingle.
00:17:50Pierre, vous êtes en inférité numérique.
00:17:52Il va falloir choisir votre adversaire.
00:17:54Soit votre voisine, soit vos voisins.
00:17:56De face.
00:17:58Pour avoir une chance de rester en vie,
00:18:00je ne vais pas choisir Mélisande.
00:18:02Ni Etienne, ni Philippe.
00:18:04Les deux nuls ?
00:18:06Philippe.
00:18:08Philippe est pour vous le plus fait du plateau.
00:18:10Non, pas du tout.
00:18:12Il n'y a pas de fragilité chez les hommes.
00:18:14Non, c'est intéressant.
00:18:16Ça va tenir qu'il vous laisse des regrets.
00:18:18Philippe,
00:18:20à vous de jouer.
00:18:22Oui, forcément. Pourquoi ?
00:18:24Maurienne, posez la question à la mi-temps.
00:18:26Je ne vous aurais pas raconté ça.
00:18:28Je trouvais que la Real Sociedad
00:18:30restait quand même une bien meilleure équipe
00:18:32mais ils ont tellement sombré en seconde période
00:18:34et physiquement, ils étaient tellement à la rue
00:18:36que pour moi, Nice
00:18:38devait absolument récolter les fruits
00:18:40de son ultra domination de la seconde période.
00:18:42Même si c'est une équipe imparfaite,
00:18:44même si Guessand, Boucaud,
00:18:46il manque beaucoup de choses pour que ce soit complet.
00:18:48Mais avec en plus le penalty complètement croqué,
00:18:50oui, c'est forcément
00:18:52une déception parce qu'il y a eu
00:18:54tous les ingrédients pour le gagner en seconde période.
00:18:56Ok, Pierre Clément,
00:18:58vous avez peut-être été arrêté à la première mi-temps
00:19:00par votre vision du match.
00:19:02J'ai vu les deux mi-temps et j'ai plutôt eu l'impression
00:19:04d'avoir vu six fois cette mi-temps
00:19:06puisque c'était à peu près la même qu'on avait vu
00:19:08contre Paris Saint-Germain, c'est-à-dire une équipe française
00:19:10l'année dernière en Ligue des Champions,
00:19:12une équipe française qui a plus d'occasions,
00:19:14qui domine le match et la Real Sociedad
00:19:16qui arrive à tenir le coup.
00:19:18C'est un peu le roseau qui plime et ne rompt pas.
00:19:20C'est un modèle de football complètement différent
00:19:22de ce qu'on peut voir dans les autres équipes
00:19:24avec neuf joueurs alignés au début du match
00:19:26qui ont été formés au club.
00:19:28C'est une équipe qui tient très très fort
00:19:30donc je trouve que ce n'est pas si mal
00:19:32du côté de Nice d'avoir réussi à faire un parti.
00:19:34Ok, Philippe, Oupia,
00:19:36équipe connecte, connaissez,
00:19:38les petites choses, le smartphone,
00:19:40tic, l'univers et tout ça.
00:19:42Président.
00:19:44Je trouve déjà que ce n'est pas une contre-performance
00:19:46parce que c'était un vrai match européen.
00:19:48Nice a su monter en intensité,
00:19:50en deuxième mi-temps c'était bien,
00:19:52ils ont poussé, mais oui il y a des regrets.
00:19:54Mais oui, parce que c'est une formule
00:19:56d'abord où il faut gagner, où les matchs nuls
00:19:58vont être peu valorisés a priori.
00:20:00Pour le coup,
00:20:02tout va compter
00:20:04et un point à la maison, ce n'est pas top.
00:20:06Et surtout,
00:20:08il y avait la place.
00:20:10Il y avait vraiment la place et je trouve que
00:20:12l'énergie qu'ont mis les Nice en deuxième mi-temps
00:20:14pour revenir, pour ramener le ballon près de la surface,
00:20:16pour tenter des choses, c'était pas mal.
00:20:18Après, oui, le mot c'est ça,
00:20:20c'est imparfait, c'est ce que Philippe a employé.
00:20:22Je suis d'accord, c'est une équipe imparfaite
00:20:24mais il y a de la vie dans cette équipe
00:20:26et voilà, c'est ça qui laisse un peu d'erreur.
00:20:28Il y a de la vie mais
00:20:30il y a du déchet.
00:20:32C'est pour ça qu'il y a des regrets.
00:20:34C'est pour ça qu'il y a des regrets,
00:20:36parce qu'ils ont fait plein de choses intéressantes dans le pressing,
00:20:38ils ont récupéré des ballons, ils étaient hauts,
00:20:40c'est juste après qu'ils ont eu du mal à...
00:20:42La base, les contrôles, les marchés, les trucs...
00:20:44Après tu as des regrets parce que tu concèdes aussi un but
00:20:46sur une erreur que tu fais,
00:20:48donc là tu rates un pénalty.
00:20:50Après le pénalty, tu as quand même
00:20:52des occasions encore de reprendre l'avantage.
00:20:54Et puis sur la justesse,
00:20:56quand on voit qu'un joueur comme Diop
00:20:58qui est censé être le meilleur technicien
00:21:00a un déchet pareil,
00:21:02c'est dur après, c'est dur.
00:21:04Parfois on parle des clubs, les politiques sportives et tout ça
00:21:06mais là, contrôle, déplacement,
00:21:08on se dit tiens, on va la passer,
00:21:10je te la donne,
00:21:12je vais me déplacer.
00:21:14Il n'y a rien, même les passes, on va dire un peu facile,
00:21:16toujours un peu donné.
00:21:18Pas tout le temps.
00:21:20Il y a des échecs,
00:21:22mais on sent quand même des joueurs successifs.
00:21:24C'est pas ni sans permanence, ils sont aussi capables de passer 8 buts
00:21:26à un adversaire, ça peut aussi leur arriver.
00:21:28Ça arrive tous les 30 ans.
00:21:30Ça peut aussi leur arriver,
00:21:32c'est-à-dire qu'ils ont parfois de la justesse aussi.
00:21:34Moi je ne sais même pas comment on peut
00:21:36se poser la question, à partir du moment où vous ratez un pénalty
00:21:38quand vous êtes à un partout, en milieu de deuxième
00:21:40mi-temps et que vous êtes chez vous, si vous n'avez pas de regrets,
00:21:42je ne sais pas quand est-ce que vous en avez.
00:21:44Non, moi j'ai trouvé que, comme l'a dit
00:21:46Mélisande, surtout une capacité
00:21:48à faire un pressing.
00:21:50Oui, Philippe, j'ai écouté juste avec cette oreille-là,
00:21:52mais ce n'était pas la bonne, parce qu'il était de l'autre côté.
00:21:56Mais c'est vrai que sur l'arrière,
00:21:58physiquement, il y avait vraiment une différence entre les deux équipes
00:22:00en deuxième mi-temps et ça devait leur permettre
00:22:02qu'on y soit, de pouvoir passer devant.
00:22:04Sur le pénalty,
00:22:06qu'est-ce qu'il fait ?
00:22:08Qu'est-ce qu'il ne fait pas ?
00:22:10Il frappe mal son pénalty.
00:22:12Ce qu'il ne fait pas, c'est qu'il ne marque pas.
00:22:14Il ne met ni la force, ni la précision.
00:22:16Si, la précision, ce n'est pas si important.
00:22:20La course d'élan, la course d'attente du poteau.
00:22:22C'est-à-dire que, soit vous tirez
00:22:24près du poteau, pas loin,
00:22:26soit vous tirez vraiment près du poteau,
00:22:28soit vous la levez.
00:22:30Autrement, pour le gardien...
00:22:32Pardon, mais sa course d'élan, là, Lewandowski,
00:22:34c'est-à-dire, tac, tac, tac, je marque un arrêt, tout ça.
00:22:36J'ai regardé,
00:22:38là, il lève bien la tête, il voit la formation,
00:22:40il voit le gardien qui part,
00:22:42Rémi Raud, vraiment au dernier moment,
00:22:44normalement, c'est le contre-pied.
00:22:46Ce genre de course d'élan, ça doit induire
00:22:48le contre-pied, non ?
00:22:50Ça dépend ce qu'il a décidé, s'il avait décidé avant.
00:22:52J'ai l'impression qu'il n'a pas dit une chose.
00:22:54Mais c'est vrai que je suis d'accord avec Mémé.
00:22:56Je trouve qu'il y a un décalage entre la course d'élan qu'il fait
00:22:58et la frappe qu'il met. C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:23:00il y a un nombre de joueurs qui sont capables
00:23:02de freiner leur course d'élan pour pouvoir décider
00:23:04au dernier moment et qui sont capables de le faire
00:23:06et de le réaliser. Franchement, ça m'étonne.
00:23:08C'est quelque chose, un peu une nouveauté dans le football.
00:23:14Il a été 2 sur 2 sur les pénaltys.
00:23:16On a été aller revoir les pénaltys.
00:23:18C'est la première fois qu'il ajoute ce petit temps
00:23:20d'arrêt dans sa course. En général, il y avait,
00:23:22on va dire, une course d'élan assez lente.
00:23:24Assez lente, mais il n'était pas marqué
00:23:26par un temps d'arrêt. Rémi Raud,
00:23:28au niveau des pénaux, sachant que
00:23:30dans les Expected Goals,
00:23:32je crois qu'un pénalty, c'est 70 %.
00:23:34C'est 0,70 %.
00:23:36Lui, Rémi Raud, il est à 14 % de réussite.
00:23:38Donc, ce n'est pas, on va dire, un réel gardien,
00:23:40un réel spécialiste
00:23:42des arrêts.
00:23:44Il a lu la course d'élan.
00:23:46Il a fait une petite enquête.
00:23:48Il l'a lu dans un livre ouvert. La course d'élan,
00:23:50elle t'indique immédiatement, au moment où il
00:23:52stoppe sa frappe, tu le vois, il le donne,
00:23:54l'information, il va tirer là.
00:23:56Franquez a réagi.
00:23:58Alors, des regrets, très certainement.
00:24:00Il essaie de surfer sur ça ou pas ?
00:24:02Il reste quand même assez content.
00:24:04On méritait sur beaucoup d'aspects.
00:24:06Pas tous, mais on est sur le bon chemin.
00:24:08On a été très performants dans la récupération haute.
00:24:10On a fait de bonnes choses dans les sorties de balle.
00:24:12On aurait pu aller plus loin. On a manqué de lucidité,
00:24:14de justesse.
00:24:16Est-ce qu'il y a quelque chose à dire sur le but encaissé
00:24:18par l'ouverture du score,
00:24:20signé Lareal ? Alors, il y a Klos
00:24:22qui transmet à Rosario.
00:24:24Et puis, je trouve que, on va dire,
00:24:26la simplicité du jeu
00:24:28de Lareal Sociedad est magnifique.
00:24:30Puisqu'il y a Bryce Mendes qui fait
00:24:32la passe.
00:24:34Qui se dirige vers le but et qui laisse complètement ouvert
00:24:36tout le côté.
00:24:38Il y a tout un appel pour les quartiers.
00:24:40Il y a toute une coordination, toute une grande simplicité.
00:24:42C'est vraiment magnifique.
00:24:44C'est du tableau noir, c'est d'une simplicité.
00:24:46Oui, c'est magnifique. Enfin, il laisse un boulevard incroyable.
00:24:48Dante, il se fait aspirer
00:24:50parce qu'il choisit de se laisser aspirer.
00:24:52Mais d'ailleurs...
00:24:54Il ne doit pas y aller pour vous.
00:24:56Pour moi, il ne doit pas y aller. Il ne doit pas laisser ce boulevard-là
00:24:58parce qu'ils ne sont pas simplement un, mais deux
00:25:00de ce côté-là à pouvoir les marquer.
00:25:02Donc, c'est pour Dante.
00:25:04C'est vrai que le mouvement collectif, ça donne l'impression
00:25:06d'une équipe qui se trouve les yeux fermés.
00:25:08Parce qu'il les arrive dans son dos et il sait qu'ils vont arriver.
00:25:10Comment peut-on s'y jouer les yeux ouverts ?
00:25:12Ils sont trop forts.
00:25:14Donc, Nice-Real Sociedad, ce soir, un partout.
00:25:16La suite, c'est dans une semaine, un déplacement
00:25:18à Rome, à l'Alasio,
00:25:20chez Guendouzi. Puis après, Ferragne-Varos.
00:25:22Demandez le programme. Nice-Tointe.
00:25:24Tointe, on en reparle dans quelques minutes
00:25:26dans le Journal de Virginie. Nice-Glasgow-Rangers,
00:25:28une belle affiche. Union Saint-Gillois à ce côté
00:25:30Bruxelles. Donc, déplacement de Nice, ça sera
00:25:32le 12 décembre.
00:25:34On finira par Helsborg,
00:25:36Cap-au-Nord. Et puis, Bodeglimp,
00:25:38les Norvégiens avant les Suédois.
00:25:40Pour conclure, on en sera le 30 janvier.
00:25:42Donc, bon courage à Nice. Demain, on aura
00:25:44un débat dans quelques minutes sur
00:25:46l'Olympique lyonnais, 4 jours après son
00:25:48chaos. Eh bien, on aura un petit débat
00:25:50avec nos chroniqueurs.
00:25:52La suite du programme de Nice, c'est
00:25:54dimandant. C'est samedi, pardonnez-moi. Le Nice de
00:25:56Francaise se rend. Terrain inconnu
00:25:58puisque ce sera à Lens, à Bollard,
00:26:00avec le retour de Francaise. La suite
00:26:02de cette soirée, avec le Tour d'Europe, on va
00:26:04commencer à Old Trafford.
00:26:06United qui a été tenu en échec par
00:26:08les Néerlandais de Twente, justement. Le très beau
00:26:10but d'Eriksen pour lancer la rencontre
00:26:12à la 34e minute,
00:26:1435e même, ballon récupéré
00:26:16par le Danois.
00:26:21Mais le problème, c'est que c'est lui aussi qui perd
00:26:23le ballon à la 68e, ce qui va
00:26:25permettre à Sam Lammers d'égaliser.
00:26:27Ah ouais.
00:26:29Et les deux équipes se neutralisent.
00:26:31Ça fait un partout. Soirée parfaite pour l'Aladjou
00:26:33avec un doublé de Boulaïdzia, premier but
00:26:35après un petit cafouillage dans la surface.
00:26:37Et puis,
00:26:39deuxième but marqué de la tête.
00:26:41Victoire 3-0
00:26:43pour les Italiens.
00:26:45Et je vais vous montrer
00:26:47Michelin of Nîmes parce que c'est un match
00:26:49et deux golasso. Ouverture du score
00:26:51splendide pour les Danois.
00:26:53C'est signé du Chinien Dario
00:26:55Osorio à la réception d'une belle
00:26:57transversale.
00:26:59Et l'égalisation est tout aussi
00:27:01magnifique. Égalisation de
00:27:03Max Morchette sur le gong
00:27:05à la 89e. Match nul.
00:27:07Un partout. Comment il fait ça ?
00:27:09Dingue ! Comment il arrive à mettre autant
00:27:11de force ? Ah ouais.
00:27:13C'est super. Pour le reste,
00:27:15Alkmaar s'offre Helzborg 3-2
00:27:17avec un doublé du fils de Van Bommel,
00:27:19Ruben de son prénom. 3-2 aussi pour
00:27:21Godoglimtz contre Porto.
00:27:23Anderlecht s'impose deux buts à un
00:27:25face à Ferengvaros. Le but de la victoire
00:27:27pour un ancien Niçois, Kasper Dolberg.
00:27:29Et l'ancien Parisien Mauro Icardi
00:27:31a marqué, lui, le but du 3-1 pour Galatasaray
00:27:33contre le Pauque. On fait juste
00:27:35une petite pause dans notre journal parce qu'il y avait une embrouille
00:27:37entre Fifi et Pia.
00:27:39Un match nul sans regret, avec regret.
00:27:41Est-ce qu'on peut découvrir
00:27:43le résultat, mes amis, en régie ?
00:27:45Avantage Fifi
00:27:47ou avantage Pia ? On y va ?
00:27:4967 à
00:27:5133.
00:27:53Et encore, c'est le plus faible.
00:27:55Je m'imagine consommer
00:27:57huit ans sur un fait zéro.
00:28:01La septième journée en Ligue 1, avec
00:28:03le Barça qui continue son 7-sur-7.
00:28:05Septième victoire en sept journées. 1-0
00:28:07contre Retafé, image du buteur, qui est polonais.
00:28:09But à la 19ème minute,
00:28:11après une percée de Laminia Mal
00:28:13sur la droite. Il va servir Jules Koundé.
00:28:15Le centre-tir du français
00:28:17est paré par le gardien.
00:28:19Mais ballon récupéré par Lewandowski
00:28:21qui inscrit son septième but en
00:28:23six matchs cette saison. Victoire du Barça
00:28:25qui conforte sa place de leader ce soir
00:28:27devant le Real.
00:28:29Mbappé, blessé et, d'ores et déjà,
00:28:31forfait. Ça sera dimanche
00:28:33dans le derby madridienne contre l'Atletico de Madrid.
00:28:35Premier coup d'arrêt pour
00:28:37l'attaquant français du côté du Real. Le club a annoncé
00:28:39qu'il souffre d'une lésion au biceps
00:28:41fémoral suite au match d'hier soir
00:28:43contre Alaves. Il est sorti à la
00:28:4580ème après une alerte musculaire.
00:28:47Il va, oui, manquer le derby contre
00:28:49l'Atletico. Ça, c'est acté. Pour le reste,
00:28:51il pourrait s'absenter trois semaines, donc potentiellement
00:28:53pas de match de Ligue des Champions pour lui
00:28:55contre Lille le 2 octobre, ni de
00:28:57rassemblement avec les Bleus. Didier Deschamps doit
00:28:59annoncer sa liste le 3 pour affronter Israël
00:29:01le 10 octobre et la Belgique le 14.
00:29:03La commission
00:29:05de discipline réunie ce soir est
00:29:07un match de suspension 1 pour
00:29:09Leonardo Balerni. Il a reçu
00:29:11deux cartons jaunes très rapidement au groupe
00:29:13à main dimanche dernier, ce qui lui a valu
00:29:15d'être expulsé dès la cinquième minute.
00:29:17Les dirigeants marseillais réclamaient aujourd'hui le
00:29:19traitre du deuxième jaune en affirmant
00:29:21que Lacazette est le premier à tirer le maillot de son
00:29:23adversaire. Ils n'ont pas été écoutés.
00:29:25Carton rouge maintenu. Le défenseur
00:29:27sera suspendu ce dimanche
00:29:29à Strasbourg. Voici la pièce à conviction.
00:29:31Ce petit ralenti
00:29:33où le coquin de Lacazette tient
00:29:35en premier le bras
00:29:37de Leonardo Balerni.
00:29:39Cette réclamation, c'était un coup
00:29:41d'épée dans l'eau. C'est d'ailleurs
00:29:43une information éthiomatique, il me semble.
00:29:45Est-ce que c'est de bonne guerre ou c'est ridicule
00:29:47? Pour moi, c'est de bonne guerre. On a toujours
00:29:49le droit de venir réclamer quelque chose
00:29:51et pour le coup, on peut considérer
00:29:53qu'il n'y a pas vraiment faute de
00:29:55Balerni et que ça a franchement
00:29:57une incidence extrêmement importante sur la suite du
00:29:59match puisqu'il est expulsé à ce moment-là. Maintenant,
00:30:01ce qu'il faut savoir, c'est que pour que la commission
00:30:03de discipline vienne déjuger
00:30:05un arbitre qui est
00:30:07sur une action qui a été arbitrée et pas
00:30:09quelque chose qui lui a échappé, c'est excessivement
00:30:11rare et en général, il faut que ce soit
00:30:13l'arbitre lui-même qui a reconnu son
00:30:15erreur avant et donc il y avait
00:30:17quasiment zéro chance que ça puisse aboutir.
00:30:19Il y avait zéro chance parce que c'est une jurisprudence intenable.
00:30:21En fait, s'il n'y a pas d'erreur sur l'identité
00:30:23du joueur et s'il apparaît
00:30:25qu'il y a un contact,
00:30:27il faut vraiment que le joueur n'ait pas touché l'autre
00:30:29pour qu'il revienne là-dessus. Là-dessus,
00:30:31vu que c'est sujet à interprétation, qu'il y a
00:30:33contact réciproque, faute réciproque,
00:30:35alors la première d'un côté, la seconde de l'autre,
00:30:37c'était impossible de l'effacer.
00:30:39Pardon, mais mécaniquement, comme ça, on revoit
00:30:41les images, le premier qui accroche
00:30:43c'est Lacazette. Est-ce que, comme dans le basket,
00:30:45il va chercher la faute ?
00:30:47Est-ce qu'il va chercher la faute ?
00:30:49Bien sûr qu'il va chercher la faute.
00:30:51Il faut que Balerdi soit plus malin que ça.
00:30:53Il plonge dans le piège
00:30:55de Lacazette
00:30:57sachant que son premier jeu à Balerdi,
00:30:59il est orange potentiellement.
00:31:01J'ai trouvé
00:31:03l'attitude des dirigeants
00:31:05marseillais sur toute cette séquence.
00:31:07Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer
00:31:09quand Balerdi fait une faute ?
00:31:11C'est la faute en restant déjà au contact.
00:31:13Il ne faut pas faire ça. Il ne faut pas qu'il reste au contact.
00:31:15Pardon, mais si je vous tire,
00:31:17vous êtes obligés de rester au contact.
00:31:19À ce moment-là, il faudrait
00:31:21ré-arbitrer tous les duels sur le corner
00:31:23qui donnent lieu à des pénaltys.
00:31:25Quand le défenseur et l'attaquant se touchent,
00:31:27qui a commencé ? On ne finit jamais.
00:31:29Je trouve qu'un match,
00:31:31c'est très bien.
00:31:33C'est le minimum.
00:31:35Au niveau de la jurisprudence,
00:31:37c'était impossible de faire autrement.
00:31:39Ce deuxième carton jaune, j'en suis d'accord.
00:31:41Mais je ne vois pas comment
00:31:43on aurait pu l'enlever.
00:31:45Première minute.
00:31:47Ce n'est pas la question.
00:31:49Si tu fais un tacle dangereux qui mérite un rouge,
00:31:51tu peux être à la première seconde du match.
00:31:53En Ligue des champions, il aurait eu un risque.
00:31:55Elle est très sévère,
00:31:57cette expulsion.
00:31:59Mais elle n'est pas inexistante ou scandaleuse.
00:32:01Elle est très sévère.
00:32:03Il est sanctionné pour chercher encore les ennuis
00:32:05alors qu'il vient d'échapper aux ennuis.
00:32:07On revient au principe du VAR.
00:32:09Sur cette action, ça a été étudié par le VAR.
00:32:11C'est l'erreur manifeste de l'arbitre.
00:32:13Ce n'est pas une erreur manifeste,
00:32:15comme l'a dit Vincent.
00:32:17C'est de l'interprétation.
00:32:19On peut, quand on est marseillais,
00:32:21la juger sévère, cette expulsion.
00:32:23Mais elle peut aussi être acceptée.
00:32:25Est-ce que le VAR peut intervenir sur un jaune ?
00:32:27Quand bien même il devient rouge après.
00:32:29Je crois que l'expulsion,
00:32:31c'est en cas de carton rouge.
00:32:33Ce n'est pas de deuxième jaune.
00:32:35Je ne suis pas sûre
00:32:37que le VAR puisse
00:32:39le faire venir devant l'écran
00:32:41sur un jaune.
00:32:43Si, c'est bien le joueur.
00:32:45On a vu ce débat
00:32:47quand Bastien avait déjà
00:32:49expulsé Béraldo.
00:32:51Entre l'OM et le Paris Saint-Germain
00:32:53au parc Béraldo,
00:32:55il était le long de la ligne.
00:32:57Il avait mis un petit coup d'épaule à un joueur.
00:32:59Il l'avait éjecté du terrain.
00:33:01Il avait eu un rouge direct, je crois.
00:33:03Il y avait eu un débat là-dessus.
00:33:05C'était déjà Benoît Bastien.
00:33:07Ça avait déjà complètement changé le match.
00:33:09Les Parisiens étaient en colère à l'époque.
00:33:11Juste, Paul Giffard, spécialiste
00:33:13de tous les règlements et tout ça,
00:33:15qui est en régie, est allé vérifier.
00:33:17En cas de deuxième carton jaune,
00:33:19la juridiction du VAR ne peut pas s'appliquer.
00:33:21C'était une petite précision que vous demandez.
00:33:23Merci à Paul qui est en régie
00:33:25et qui a bien réagi dans ce match.
00:33:27Dans cet après-match,
00:33:29on a eu Méli Bellassia.
00:33:31Il a été violent à la pause.
00:33:33Respectez-nous, arrêtez de nous prendre pour des cons.
00:33:35Puis après, il est revenu chez Dazone.
00:33:37Il a dit ceci, notamment,
00:33:39je ne suis pas surpris de ce qui s'est passé,
00:33:41M. Bastien, Lyon, Marseille,
00:33:43regardez l'année passée.
00:33:45Il était déjà arbitre lors de la défaite de l'OM.
00:33:47Regardez les épisodes.
00:33:49C'est normal qu'on ait peur durant la semaine
00:33:51que ce soit M. Bastien qui nous arbitre.
00:33:53L'OM joue tous les ballons.
00:33:55Il était aussi arbitre de l'expulsion de Béral.
00:33:57Là, on n'a pas trop entendu les dirigeants marseillais
00:33:59dire que l'OM joue tous les ballons.
00:34:01C'est ça qu'il faut retenir dans la séquence.
00:34:03Ce n'est pas ça, jouer les ballons.
00:34:05Je trouve que ça devrait être sanctionné,
00:34:07ces attitudes-là,
00:34:09parce que ça entretient toujours.
00:34:11Après, on dit les supporters ceci.
00:34:13Il faut qu'on accepte que les arbitres fassent des erreurs.
00:34:15Voilà, juste ça.
00:34:17Ils font des erreurs.
00:34:19Parfois, ils expulsent Béraldo,
00:34:21donc c'est plutôt l'OM qui en bénéficie.
00:34:23Parfois, ils expulsent Bergardier, c'est contre l'OM.
00:34:25Mais arrêtez de mettre des pièces
00:34:27sur les ballons qu'ils voudraient.
00:34:29Tout le monde se sent à moitié parano.
00:34:31C'est insupportable.
00:34:33Pendant que son entraîneur, en compte de presse,
00:34:35dit que l'expulsion de Béraldo est justifiée,
00:34:37lui, il vient dire qu'il n'y a pas...
00:34:39En fait, c'est cette mécanique qui est insupportable.
00:34:41C'est d'intervenir à les mi-temps
00:34:43pour que ça se passe mieux en deuxième mi-temps
00:34:45et d'intervenir à la fin du match pour que ça se passe mieux
00:34:47la semaine prochaine.
00:34:49C'est ça qu'il faut arrêter.
00:34:51Vous avez vu Patrick Anton,
00:34:53président de la commission nationale de l'éthique,
00:34:55il a activé la commission de discipline
00:34:57pour dire que cette théorie du complot, c'est insupportable.
00:34:59Oui, parce que là, pour le coup,
00:35:01il faut que ce soit le conseil national de l'éthique
00:35:03puisque ce n'est pas quelque chose qui s'est passé sur le terrain.
00:35:05Donc, on va dire qu'il est appelé
00:35:09par le conseil national de l'éthique
00:35:11qui demande à la commission de discipline
00:35:13de se saisir parce que d'abord,
00:35:15il y a les propos à la fin du match
00:35:17qui ont été jugés complotistes.
00:35:19C'est vrai que même s'il essaie
00:35:21de ne pas aller complètement au bout,
00:35:23on peut quand même largement entendre
00:35:25qu'il y a une espèce de petite conspiration
00:35:27de Bastien contre Marseille.
00:35:29Et puis, il y a l'attitude aussi à la mi-temps.
00:35:31Là, c'est assez véhément quand même.
00:35:33Même menaçant.
00:35:35Donc, Mehdi Benazia
00:35:37sera sans doute suspendu.
00:35:39Alors, là,
00:35:41il va être convoqué,
00:35:43ce n'est pas ce soir parce qu'on a regardé,
00:35:45mais c'est la semaine prochaine.
00:35:47Pour Balerdi, c'est tout simplement
00:35:49parce qu'il a eu un rouge comme tous les rouges.
00:35:51C'est exactement le mercredi qui suit.
00:35:53Mais lui, ce n'est pas la procédure.
00:35:55Ce sera mercredi prochain.
00:35:57Qu'est-ce qu'il risque d'après vous
00:35:59au bout de l'instruction ?
00:36:01Je pense qu'il aura
00:36:033, 4, 5 matchs peut-être.
00:36:05Interdiction de vestiaire.
00:36:07De toute manière, c'est global.
00:36:09Quand vous êtes suspendu, c'est pour un dirigeant.
00:36:11Il pourrait aller en tribune.
00:36:13On peut imaginer.
00:36:15Juste dans le règlement, le fait qu'il y ait
00:36:17un match de suspension obligatoire pour le joueur
00:36:19au minimum s'il a eu un rouge.
00:36:21Je trouve que ce n'est pas un super règlement
00:36:23parce que parfois, le rouge est vraiment dur.
00:36:25Déjà, tu es vraiment très désavantagé
00:36:27pendant le match.
00:36:29Je ne vois pas l'intérêt qu'il y ait absolument
00:36:31un match de suspension.
00:36:33Ça pourrait très bien être zéro match de suspension
00:36:35sur certains rouges.
00:36:37Après un rouge, c'est la règle universelle du foot.
00:36:39Tu imagines les arbitrages,
00:36:41la jurisprudence.
00:36:43Ce rouge-là, ils l'ont fait sauter.
00:36:45Est-ce que tu décides d'en mettre un, deux ou trois
00:36:47Tout le monde le sait.
00:36:49Ça paraît plus simple.
00:36:51Je ne comprends pas ton raisonnement.
00:36:53Un, deux ou trois matchs de suspension,
00:36:55tu pourrais faire zéro, un, deux ou trois.
00:36:57Tu pourrais ajouter le zéro.
00:36:59Ça veut dire que s'il y a un carton rouge,
00:37:01ce n'est quand même pas rien dans un match.
00:37:03Si tu as joué au 10,30 secondes,
00:37:05si tu as joué à 10,12 heures, ce n'est pas pareil.
00:37:07Si tu as joué à 60 minutes, t'hésites.
00:37:09Tu ne sais jamais où mettre le curseur.
00:37:11Est-ce qu'il y a la deuxième lame d'Etienne ?
00:37:13Tout simplement,
00:37:15je pense qu'on est plutôt en train d'essayer
00:37:17de protéger les joueurs,
00:37:19d'empêcher le jeu dur.
00:37:21Je trouve que ce n'est pas vraiment dans le sens de l'histoire.
00:37:23Commission de discipline,
00:37:25billes, séries, croix, suspendu de bande-touche,
00:37:27pour combien ?
00:37:29Pour trois matchs au total.
00:37:31Il a été expulsé par Florent Bata lors de Brest-Toulouse.
00:37:33L'arbitre siffle un pénalty après une faute de pérégalage.
00:37:35Gros coup de colère du coach
00:37:37qui est comme d'un carton rouge.
00:37:39Donc ces trois matchs de suspension ferme,
00:37:41de bande-touche, de vestiaire d'arbitre
00:37:43ne sont pas officiels, je le précise.
00:37:45Ça a plus de conséquences pour un entraîneur et pour Brest.
00:37:47Là, ce n'est pas la même chose.
00:37:49Si c'est Benatia qui prend trois matchs
00:37:51ou c'est Éric Roy qui prend trois matchs,
00:37:53ce ne sont pas les mêmes matchs.
00:37:55Ce qu'il faut dire, c'est que la commission de discipline
00:37:57est plus clémente avec les entraîneurs.
00:37:59Quand c'est entraîneur numéro un,
00:38:01justement pour ce que tu dis,
00:38:03parce que forcément, ça a une incidence plus importante
00:38:05sur l'équipe.
00:38:07Ce qui veut dire que s'il a pris trois matchs,
00:38:09c'est que ça a été jugé extrêmement véhément
00:38:11dans son intervention auprès du corps arbitral.
00:38:13Et puis derrière,
00:38:15il en a quand même aussi rajouté beaucoup.
00:38:17Donc ça a été jugé, entre guillemets,
00:38:19relativement important.
00:38:21Cyril Linette revient dans l'actualité.
00:38:23Le candidat à la présidence de la Ligue
00:38:25a été reçu par le Sénat aujourd'hui.
00:38:27Il est revenu sur sa défaite par KO
00:38:29face à Vincent Labrine.
00:38:31Avec cette explication,
00:38:33ma vision n'est pas partagée par les acteurs du football.
00:38:35Et il a détaillé sa vision, justement.
00:38:37On l'écoute.
00:38:39Je pense que le football français
00:38:41n'a pas le choix.
00:38:43D'ici quelques années,
00:38:45il devra avoir bâti un projet
00:38:47moins coûteux et surtout moins dépendant
00:38:49des droits télé
00:38:51et des transferts de joueurs.
00:38:53Faire en sorte que la masse salariale
00:38:55ne dépasse plus 90% des revenus
00:38:57puis 80% des revenus,
00:38:59non seulement c'est possible,
00:39:01mais je pense que ce sera indispensable.
00:39:03C'est aussi reprendre langue avec un ale,
00:39:05quoi qu'on en dise,
00:39:07pour éviter la situation de monopole.
00:39:17Je ne suis pas convaincu par tous ces arguments.
00:39:19Je dois l'avouer.
00:39:21Je trouve même contradictoire le fait de dire
00:39:23qu'il faut se rapprocher de Canal
00:39:25mais ne pas dépendre des droits télé.
00:39:27Il faut choisir.
00:39:29Et pour le coup,
00:39:31on est plus dans le constat que dans les remèdes.
00:39:33Je ne vois pas le remède.
00:39:35Limiter la masse salariale des clubs ?
00:39:37Si quelqu'un imagine
00:39:39que la stratégie de Canal+,
00:39:41pour l'acquisition de leurs droits,
00:39:43ça dépend de qui est à la tête
00:39:45de la Ligue ou de l'UFA
00:39:47pour acheter la Ligue des champions,
00:39:49ça n'a aucun...
00:39:51A un moment, ça a joué.
00:39:53Mais non, ça ne joue absolument pas du tout.
00:39:55Est-ce que tu penses que
00:39:57si même ils détestent Vincent Labrune
00:39:59et qu'ils ont besoin d'un match de Ligue 1,
00:40:01ils ne vont pas l'acheter ?
00:40:03Je ne te parle pas de maintenant.
00:40:05J'ai dit qu'à un moment, ça a joué.
00:40:07Je ne te parle pas d'aujourd'hui.
00:40:09Historiquement, sur les relations
00:40:11entre Canal et la Ligue
00:40:13sur les 5 ou 6 dernières années,
00:40:15ça a joué.
00:40:17Mais dans le constat qui est fait par Cyril Linette,
00:40:19il y a plein de choses intéressantes aussi.
00:40:21C'est vrai que
00:40:23comment on manage la Ligue aujourd'hui,
00:40:25il dit des choses qui ont aussi de l'intérêt.
00:40:27C'est surtout de remettre ce qui est
00:40:29le discours naissant de Vincent Labrune
00:40:31et de ses équipes avec le fameux film de marque.
00:40:33C'est de remettre le produit au centre du projet.
00:40:35Quand on parle de ce qu'a apporté
00:40:37Canal pendant des années
00:40:39et des décennies au foot français,
00:40:41c'est surtout une espèce
00:40:43de vision un peu linéaire
00:40:45sur la longueur, d'installer un produit
00:40:47avec une image, avec quelque chose.
00:40:49Sur une vraie chaîne, Philippe ?
00:40:51Parce que là, ce n'est pas une vraie chaîne.
00:40:53La Ligue 1 n'est pas exposée sur une chaîne.
00:40:55On dit toujours
00:40:57que le foot français a choisi
00:40:59de se passer de Canal.
00:41:01Mais ça, ce n'est pas vrai.
00:41:03Ce sont des appels d'offres.
00:41:05Ce n'est pas complètement faux.
00:41:07Ce ne sont pas complètement faux.
00:41:09Ce sont des appels d'offres
00:41:11qui sont régis par la loi.
00:41:13À partir du moment où vous avez une offre
00:41:15supérieure à une autre
00:41:17et à partir du moment où elle a été jugée
00:41:19acceptable,
00:41:21on n'est pas le droit de la refuser.
00:41:23En l'occurrence, ça ne concerne pas
00:41:25cette équipe dirigeante de la Ligue,
00:41:27c'était ceux d'avant.
00:41:29Il y a aussi eu
00:41:31des volontés de Canal
00:41:33de ne pas acheter les droits
00:41:35ou de choisir de faire baisser les prix
00:41:37et finalement d'avoir été doublé par quelqu'un d'autre.
00:41:39Ce n'étaient pas des choix uniquement de la Ligue.
00:41:41Etienne, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous.
00:41:43Je vais vous citer le travail que vous avez fait
00:41:45avec Vincent Labrune. C'était de tête comme ça
00:41:47le 6 juin 2023.
00:41:49Vincent Labrune loue
00:41:51l'accord avec Prime Vidéo.
00:41:53Il parle de
00:41:55Canal en disant que ce sont des acteurs
00:41:57majeurs avec
00:41:59beaucoup de visibilité.
00:42:01Mais le choix de reprendre Prime Vidéo
00:42:03c'était un choix
00:42:05pour l'avenir.
00:42:07Et trois ans plus tard, après cette interview,
00:42:09Prime Vidéo a fait
00:42:11ses valises. Il y a aussi
00:42:13un choix stratégique qui a été fait.
00:42:15Il y a d'autres choix stratégiques
00:42:17qui ont été faits à d'autres époques
00:42:19et qui ont été aussi extrêmement malheureux.
00:42:21Il y a eu des choix d'aller vers TPS,
00:42:23d'aller vers Orange, d'aller vers
00:42:25plein de nouveaux acteurs.
00:42:27Et c'est vrai qu'ils ont beaucoup de mal à s'installer.
00:42:29Mais au moment où il y a le choix
00:42:31qui est fait d'Amazon, il n'y a pas
00:42:33une offre de Canal qui écrase tout
00:42:35et que le football français refuse.
00:42:37Oui, mais on ne peut quand même pas dire
00:42:39que les relations
00:42:41entre Canal et la Ligue ont été bonnes
00:42:43et que ça a favorisé les appels d'offres.
00:42:45Tu te réfugies derrière les appels d'offres.
00:42:47Les appels d'offres auraient peut-être été différents
00:42:49si la relation avait été différente.
00:42:51Mais pas une seule seconde, Vincent.
00:42:53Tu n'es pas sérieux en disant une chose pareille.
00:42:55Mais à ce moment-là, ça veut dire qu'effectivement
00:42:57Vincent Labrune n'aurait pas pu faire mieux.
00:42:59Mais ça ne s'agit même pas de Vincent Labrune
00:43:01parce que Vincent Labrune n'est même pas concerné par le truc.
00:43:03Il n'y a eu zéro offre.
00:43:05Il n'est pas concerné par la fâcherie avec Canal+.
00:43:07Non, mais peut-être que oui.
00:43:09On parle d'appels d'offres.
00:43:11Des appels d'offres sont régis par la loi.
00:43:13Vous avez des lots qui sont mis en vente.
00:43:15Il y a des réponses qui sont données.
00:43:17Et ça ne concerne même pas l'équipe dirigeante actuelle de la Ligue.
00:43:19Pour avoir des appels d'offres, ça n'est plus en relation avec les acteurs.
00:43:21Mais non, Vincent.
00:43:23Mais ce n'est pas sérieux.
00:43:25Tu penses que la politique industrielle de Canal+,
00:43:27d'Amazon,
00:43:29de Dazone,
00:43:31de Be In Sport,
00:43:33elle se fait suivant la mine ?
00:43:35Non, ce n'est pas la mine.
00:43:37Selon le traitement que tu accordes
00:43:39à un partenaire historique,
00:43:41ils te traitent de manière plus ou moins bonne.
00:43:43La stratégie de Canal+, elle s'est faite
00:43:45et elle a été très bonne.
00:43:47Ils ont acquis les droits des Coupes d'Europe
00:43:49en exclusivité et ils n'avaient plus
00:43:51un besoin essentiel de la Ligue 1.
00:43:53Mais c'était trop tard déjà.
00:43:55Mais là, c'était bien trop tard.
00:43:57Mais ils s'en fichent complètement
00:43:59même si en communication
00:44:01des deux côtés, on s'envoie des pics, etc.
00:44:03Mais tu penses bien que Vincent Bolloré
00:44:05et Maxime Sada, qui sont des dirigeants d'envergure,
00:44:07essaient pas de savoir si c'est
00:44:09Pierre, Paul ou Jacques qui dirigent la Ligue
00:44:11pour savoir s'ils vont répondre à l'appel d'offres.
00:44:13A partir du moment où c'est une réalité
00:44:15que la Ligue et les pouvoirs publics
00:44:17sont allés chercher des concurrents à Canal
00:44:19pour justement faire monter
00:44:21les prix de la Ligue, tu ne peux pas dire
00:44:23que c'est juste
00:44:25les offres de Canal qui n'étaient pas à la hauteur.
00:44:27Puisqu'à chaque fois, chaque décennie,
00:44:29à partir de Bouygues,
00:44:31c'est la Ligue qui va chercher les gens
00:44:33qu'ils vont mettre en face de Canal.
00:44:35Je le sais parce que j'ai écouté le podcast
00:44:37de Sacha Nocovitch sur l'équipe auquel tu participes.
00:44:39Ce qui est passionnant d'ailleurs.
00:44:41Ce podcast, il montre par A plus B
00:44:43comment Canal a continuellement
00:44:45depuis les années 90 été humiliée
00:44:47par la Ligue à chaque nouvel appel d'offres.
00:44:49C'est exactement ce que j'ai compris en écoutant le podcast.
00:44:51Avec à chaque fois des nouveaux
00:44:53groupes qui arrivaient de nulle part
00:44:55et à qui on avait l'impression
00:44:57qu'on donnait tous les avantages possibles
00:44:59pour qu'ils puissent remporter les appels d'offres.
00:45:01A chaque fois, ça s'est passé dans le cadre d'appels d'offres
00:45:03où ils ont gagné de l'eau.
00:45:05L'appel d'offres est organisé par la Ligue.
00:45:07Ils vont chercher les gens.
00:45:09C'était plutôt une stratégie
00:45:11qui concernait toutes les équipes dirigeantes de la Ligue
00:45:13qui étaient plutôt louées à une époque.
00:45:15On va essayer de trouver aussi des alternatives.
00:45:17Peut-être ne pas être aux mains.
00:45:19Parce qu'il faut savoir aussi,
00:45:21et c'est tout à fait leur droit,
00:45:23Canal+, en tout cas, quel qu'acteur dominant
00:45:25qu'il soit, quand il est dominant
00:45:27et quand il contrôle un petit peu un marché,
00:45:29il cherche à baisser les prix
00:45:31le plus possible.
00:45:33Tous les footballs en Europe
00:45:35et dans le monde ont la même stratégie
00:45:37d'essayer d'avoir plusieurs acteurs
00:45:39sur leur marché
00:45:41pour ne pas être aux mains d'un seul.
00:45:43Des acteurs solides, pas des médias pros.
00:45:45Tu parles de l'appel d'offres.
00:45:47Mais l'appel d'offres, parfois, il est structuré
00:45:49de manière à favoriser tel ou tel acteur.
00:45:51On ne peut pas nier ça.
00:45:53Il est structuré à favoriser le fait
00:45:55qu'il y en ait plusieurs.
00:45:57Ça c'est vrai.
00:45:59C'est très bien.
00:46:01On a crevé l'abcès ce soir.
00:46:03Le sélectionneur de l'équipe de France de foot,
00:46:05ça le sort du silence.
00:46:07De matchs un peu tripatouillés.
00:46:09Il était l'invité de l'équipe de choc,
00:46:11Raphaël Reynaud.
00:46:13Ses joueurs sont accusés d'avoir fait exprès
00:46:15de perdre contre l'Iran
00:46:17pour leur dernier match de poule
00:46:19et se retrouver dans une partie de tableau
00:46:21un petit peu plus avantageuse.
00:46:23Il a répondu aux questions de France Piron
00:46:25et de ses chroniqueurs
00:46:27avant de jouer son 8e de finale
00:46:29vendredi contre la Thaïlande.
00:46:31On est très sereins.
00:46:33On est zen.
00:46:35On a joué notre match
00:46:37et notre rencontre historique
00:46:39de 8e de finale
00:46:41avec beaucoup d'attention
00:46:43et avec beaucoup de sérieux.
00:46:45Maintenant,
00:46:47où est la part de déstabilisation ?
00:46:49Moi, j'en connais un petit peu
00:46:51le coach thaïlandais.
00:46:53Où est cette part-là ?
00:46:55Où est l'intox ?
00:46:57Peut-être qu'on nous craint un petit peu aujourd'hui.
00:46:59On est là-dedans.
00:47:01On est très sereins
00:47:03mais surtout au travail.
00:47:05Ok, merci beaucoup.
00:47:07C'est bien de ne pas répondre aux questions.
00:47:09Il faudrait que Fauteuil succède à Vincent Collet
00:47:11chez les Bleus en basket, c'est officiel.
00:47:13L'info était dans l'air.
00:47:15Depuis plusieurs semaines,
00:47:17la fédération l'a officialisé aujourd'hui.
00:47:19Contrat signé jusqu'en 2028.
00:47:21Il a coaché les Metz,
00:47:23L'Asvel et Bourg-en-Bresse
00:47:25qu'il va continuer à diriger
00:47:27en parallèle de l'équipe de France.
00:47:29Le nouveau sélectionneur a été présenté
00:47:31pour cette nomination.
00:47:33C'est quelque chose d'important dans une carrière
00:47:35mais même dans une vie
00:47:37d'être nominé à un poste comme celui-ci.
00:47:39C'est une responsabilité qui est
00:47:41forte et importante.
00:47:43Ils savent déjà
00:47:45que je donnerai tout ce que je peux
00:47:47et ce que je pourrais
00:47:49pour que l'équipe de France continue
00:47:51à rester au top niveau
00:47:53du basket mondial.
00:47:55Tennis, Hugo Habert, Expeditif, Fotovas, Tokyo.
00:47:57Le méchant s'est baladé face au
00:47:59japonais Shintaro Mochizuki.
00:48:016-1, 6-2 en
00:48:031h16 de jeu.
00:48:05Il n'a eu que deux balles de break à défendre.
00:48:07Il les a facilement sauvées.
00:48:09Une journée parfaite avant un deuxième tour qui risque d'être plus compliqué.
00:48:11Il pourrait être opposé à
00:48:13Francesse Tsiafoe. Deux bonnes nouvelles
00:48:15chez les filles aussi du côté de Pékin.
00:48:17Ça passe pour Diane Paris, ça passe pour Clara Burel.
00:48:19En violet à l'écran, la française
00:48:21a dominé la lucky loser allemande
00:48:23Tamara Korpatch en night session
00:48:25pour se hisser au deuxième tour.
00:48:27Plus corsé, ce sera contre l'américaine Coco Goff.
00:48:29Pfff, ça gagne
00:48:31en tennis, ça gagne.
00:48:33Une image insolite pour Coco.
00:48:35Winston Dunk qui a brisé le plexiglas
00:48:37d'un panier en Coupe de France. Match interrompu
00:48:39entre l'Alliance Sport Alsace
00:48:41et Charleville-Mézières.
00:48:43La partie n'a pas repris.
00:48:45La fédération française de basket
00:48:47doit désormais statuer entre
00:48:49choisir une nouvelle date pour les
00:48:518 minutes restantes ou alors ne pas reprendre
00:48:53et donner vainqueur le club de l'Alliance Sport Alsace
00:48:55puisqu'il menait largement 82 à 60
00:48:57avant l'interruption.
00:49:25La première, c'est un hommage, un bel hommage à Raphaël Varane, voilà.
00:49:39La classe jusqu'au bout.
00:49:41La deuxième une, c'est du côté de Nice.
00:49:43Nice, la rage au cœur après ce match nul
00:49:45contre la Real Sociedad en Ligue Europa.
00:49:47Et la troisième, c'est un Olympico
00:49:49pour revivre puisque
00:49:51l'OL reçoit l'Olympiakos
00:49:53ce mercredi à 21h toujours en Ligue Europa.
00:49:55On a quatre jours après la défaite
00:49:57et le chaos contre l'OM.
00:49:59L'OL remonte sur le ring.
00:50:01Demain, donc, c'est pas l'Olympico-OM,
00:50:03c'est l'Olympiakos en Ligue Europa.
00:50:05Une fois n'est pas coutume, Pierre Sage
00:50:07a loué les calences infernales.
00:50:09C'est bien de rejouer après une raclée.
00:50:11Écoutez Pierre Sage.
00:50:13Forcément qu'il y ait un coup au moral
00:50:15après une désillusion comme celle-ci
00:50:17et surtout un scénario aussi cruel.
00:50:19Mais dans tous les cas,
00:50:21notre travail est la meilleure chose
00:50:23dans ces moments-là.
00:50:25C'est de retourner sur le terrain,
00:50:27de reprendre nos habitudes
00:50:29et la confiance qui va en face
00:50:31de manière à être performant
00:50:33dans le match suivant.
00:50:35Le délai court est plutôt favorable.
00:50:37Quatre jours après son chaos,
00:50:39un match idéal pour l'OL pour se relancer
00:50:41ou pour sombrer.
00:50:43Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:50:45Attention, le plus faible face à la plus forte.
00:50:47Jingle.
00:50:49Mélisande Gomez, se relancer.
00:50:51Philippe, sombrer.
00:50:53Rires.
00:50:55Et il s'y connaît.
00:50:57Rires.
00:50:59Mélisande Gomez,
00:51:01vous voyez ce match comme finalement
00:51:03l'idée de se relancer.
00:51:05Vous avez 30 secondes, pas une seule.
00:51:07Bien sûr, c'est d'ailleurs la une du journal L'Équipe
00:51:09donc j'espère que mon président
00:51:11soit conscient d'un Olympique pour revenir.
00:51:13Rires.
00:51:15On peut peut-être arrêter là.
00:51:17Je vais quand même continuer.
00:51:19Je trouve que dans le contenu des matchs
00:51:21et notamment contre Marseille,
00:51:23Lyon n'est pas mauvais donc je ne vois pas de raison de sombrer complètement.
00:51:25C'est une autre compétition.
00:51:27Tu joues à domicile contre une équipe
00:51:29qui est championne d'Europe d'ailleurs, Olympiakos,
00:51:31mais qui est prenable.
00:51:33Et tu as des joueurs qui vont être motivés
00:51:35que tu peux relancer par l'Europe.
00:51:37On voit que Lacazette, par exemple, il est à Lyon aussi pour jouer l'Europe.
00:51:39Une autre compétition chez toi contre un adversaire prenable.
00:51:41Tout est réuni pour se relancer évidemment.
00:51:43Philippe Sanfonche va
00:51:45désormais attaquer la ligne oriale de l'équipe
00:51:47sur la chaîne équipe.
00:51:49Avoue, ils vont sombrer.
00:51:51Je vais essayer de lutter contre ce corporatisme.
00:51:53Rires.
00:51:55On peut peut-être arrêter là aujourd'hui.
00:51:57Rires.
00:51:59A mon sens,
00:52:01si Loël l'emporte demain,
00:52:03pour moi, je ne serai pas rassuré
00:52:05sur tous les symptômes
00:52:07qui me semblent extrêmement complexes
00:52:09en ce début de saison.
00:52:11C'est-à-dire que Pierre Sage est en train de montrer très logiquement,
00:52:13sur sa qualité intrinsèque et sur son parcours,
00:52:15les limites qu'on peut imaginer
00:52:17d'un garçon qui n'a pas une expérience folle
00:52:19de ces situations-là.
00:52:21Il n'a pas un soutien immense au sein de son équipe,
00:52:23ni au sein de sa direction.
00:52:25Et tout ça dans une ambiance où on a un Olympique Lyonnais
00:52:27qui est au bord du loup financièrement.
00:52:29A mon sens, il y a beaucoup plus de rouges que de verts
00:52:31qui gagnent ou qui perdent demain.
00:52:33Très bien. Un match pour se relancer.
00:52:35Mélisande Gomez, un match pour sombrer.
00:52:37Philippe Sanfonche, le président de Suby.
00:52:39Vous allez le voir, aucune influence.
00:52:41Vincent Duluc, c'est votre dernière émission.
00:52:43La une était à double entrée.
00:52:45On pourrait le prendre autrement aussi.
00:52:47Se relancer ou sombrer alors ?
00:52:49Ce n'est pas facile.
00:52:51Ils sont capables de se relancer.
00:52:53Mais auquel cas, il faudra marquer 4 buts.
00:52:55Vu tout ce qu'ils prennent en ce moment,
00:52:57je doute qu'ils gagnent un 0.
00:52:59Evidemment, comme je suis nul en prono,
00:53:01ils vont gagner un 0 demain soir.
00:53:03Mais en dehors de ça, c'est une équipe
00:53:05qui ne défend pas assez bien pour être fiable
00:53:07dans un match comme celui-là pour l'instant.
00:53:09Je ne pense pas que Pierre Sage
00:53:11en soit spécialement responsable.
00:53:13Je suis beaucoup moins sévère
00:53:15que Philippe avec lui.
00:53:17Je pense que son plus gros problème,
00:53:19c'est d'avoir pas été impliqué dans le recrutement
00:53:21comme l'ont été Louis Sénriquet au PSG
00:53:23et Roberto de Zerbi à Marseille.
00:53:25C'est vraiment un des problèmes de l'équipe.
00:53:27Les recruteurs ont pris n'importe qui derrière
00:53:29mais pas le joueur qu'il fallait.
00:53:31Le défectif est complètement déséquilibré.
00:53:33Mais le match n'était pas si mauvais
00:53:35contre Marseille.
00:53:37Mais on ne peut pas juger
00:53:39parce qu'ils ont joué en secondis pendant trop longtemps.
00:53:41Il n'était pas si mauvais contre Strasbourg.
00:53:43Mais bon,
00:53:45ils partaient de loin.
00:53:47Je pense qu'ils sont assez difficiles à cerner.
00:53:49Donc,
00:53:51un petit match nul
00:53:53pour une fois.
00:53:55C'est un match nul,
00:53:57vous donnez votre langue au chat.
00:53:59Lui hier dans l'équipe, sous la plume d'Hugo Guillemet,
00:54:01Pierre Sage entame une semaine décisive
00:54:03avec l'Olympiakos et un déplacement à Toulouse.
00:54:05Ce que son équipe montrera conditionnera la suite.
00:54:07Un peu de tranquillité pour travailler
00:54:09ou beaucoup de pression.
00:54:11Et le risque d'être remplacé,
00:54:13vu sous cet angle,
00:54:15avantage sans fourche.
00:54:17Non ?
00:54:19Pourquoi ?
00:54:21Sage qu'il ait la pression,
00:54:23qu'il passe de la bascule
00:54:25à « tu commences à être fragilisé ».
00:54:27On est plus
00:54:29un match pour tenter de ne pas sombrer
00:54:31que de se relancer.
00:54:33C'est un match idéal pour sombrer.
00:54:35Pas pour tenter de ne pas sombrer.
00:54:37Non, ce n'est pas exactement la même chose.
00:54:39Il commence, il peut avoir chaud aux fesses.
00:54:41C'est un match important pour l'avenir.
00:54:43J'ai trouvé pas si mal les Lyonnais
00:54:45face à Marseille.
00:54:47J'ai vu des choses intéressantes.
00:54:49J'ai vu un jeu collectif, j'ai vu quelque chose.
00:54:51J'ai vu de l'énergie, j'ai vu une force athlétique
00:54:53dans cette équipe. J'ai vu pas mal de choses.
00:54:55Vraiment, ils peuvent le rejouer.
00:54:57Enfin, on ne va pas faire cette phrase-là qu'on fait tout le temps.
00:54:59C'est ce qu'ils disent les Lyonnais.
00:55:01C'est ce qui gagnera 99 fois.
00:55:03Oui, mais ça a du sens aussi, pas simplement
00:55:05par la dramaturgie et par le scénario
00:55:07mais aussi par ce qui s'est passé
00:55:09aussi sur le terrain.
00:55:11Moi, j'ai envie de penser
00:55:13que Lyon va se relancer.
00:55:15Concernant Pierre Sage,
00:55:17c'est sûr que son président a annoncé
00:55:19qu'il jouait le titre.
00:55:21La pression, il l'a forcément un petit peu.
00:55:23A 9 points du trio de tête.
00:55:25Après 5 journées.
00:55:27Ça fait beaucoup déjà.
00:55:29Le problème, c'est qu'on n'imagine pas
00:55:31que Lyon allait jouer le titre.
00:55:33On est qu'au début, on ne va pas s'enflammer.
00:55:35Mais on est tous d'accord pour dire
00:55:37qu'à Marseille, il y a quand même un souffle
00:55:39comme il n'y en a pas eu depuis longtemps
00:55:41et des qualités propres qui sont évidentes.
00:55:43Que Monaco, peut-être que la Ligue des Champions
00:55:45peut leur faire du mal.
00:55:47Mais on voit aussi qu'il y a quand même un fond
00:55:49et des joueurs de grande qualité
00:55:51qui peuvent entrer, faire le mal.
00:55:53Si ces 3 équipes restent sur ce rythme-là,
00:55:55ça veut dire que la Ligue des Champions
00:55:57qui est indispensable pour l'OL,
00:55:59elle peut encore s'échapper.
00:56:01Toi, tu n'as pas sombré en tout cas.
00:56:03Il n'a pas sombré.
00:56:05Il a gagné contre l'incroyable,
00:56:07Mélisande Gomel.
00:56:09Tu peux refaire la une ?
00:56:11En revanche, il y a eu une appel
00:56:13de la directrice de la rédaction.
00:56:15C'était ton dernier duel et tu l'as gagné.
00:56:17Ça va comme un prince.
00:56:19Ah, la musique.
00:56:21Vincent, vous avez les 2 jokers.
00:56:23L'information principale du jour,
00:56:25Raphaël Varane, nouveau retraité du foot.
00:56:27Le thème,
00:56:29les partenaires en défense centrale
00:56:31en équipe de France.
00:56:33On le paye des millions
00:56:35pour suivre l'équipe de France depuis 1962.
00:56:37Mais j'oublie après.
00:56:39Surtout quand t'écris.
00:56:41Les partenaires de Varane ?
00:56:43Les partenaires de Varane en bleu.
00:56:45Mais Philippe, il a vu tous les matchs.
00:56:47Bien sûr.
00:56:49Fut un temps,
00:56:51j'étais le défenseur central le plus cher de l'histoire.
00:56:53Il n'est pas évident celui-là.
00:56:55Mangala.
00:56:574 points pour Vincent Duluc.
00:56:59Oui, il m'a eu.
00:57:01Mais il m'a eu.
00:57:03Notre seule compétition en commun,
00:57:05l'Euro 2021.
00:57:07Pas évident.
00:57:09Dégage.
00:57:11Titulaire contre la Suisse,
00:57:13je suis remplacé à la pose.
00:57:15L'anglais.
00:57:17Bravo Etienne.
00:57:19Clément, l'anglais.
00:57:21Etienne joue pas le prochain coup.
00:57:23RTT Etienne.
00:57:25Merci Etienne.
00:57:27C'est pas un gars qui n'a pas mis bossise
00:57:29dans les défenseurs centraux.
00:57:31À mon compteur,
00:57:33je compte 51 sélections.
00:57:39Je suis titulaire
00:57:41lors du troisième match de poule
00:57:43de la Coupe du Monde 2014.
00:57:45Ramy, c'est une mauvaise réponse.
00:57:47Je rejoue.
00:57:49Koscielny.
00:57:51Vous avez utilisé votre joker.
00:57:53Malheureusement, c'est Mélisande Gomez
00:57:55qui marque les trois points.
00:57:57Laurent Koscielny.
00:57:59Attention.
00:58:01Ensemble, nous n'avons perdu que deux matchs.
00:58:03Umtiti.
00:58:054 points.
00:58:07Quel départ, quel sprint.
00:58:09Et vous prenez la tête Etienne.
00:58:11Je suis le défenseur central
00:58:13avec lequel
00:58:15j'ai le plus joué.
00:58:17Koscielny.
00:58:19Non, il était tombé il y a quelques minutes.
00:58:21Attention, Laurent Koscielny
00:58:23a été donné. Ce n'est pas Laurent Koscielny.
00:58:25Il va falloir trouver un autre défenseur central.
00:58:27Vous ne pouvez pas revenir. Au revoir.
00:58:29Ensemble, on a connu la Coupe du Monde 2018
00:58:31et l'Euro 2020.
00:58:33Ramy, ce n'est pas Adil Ramy.
00:58:35Kimpembe.
00:58:37Presnel Kimpembe.
00:58:39Bonne réponse.
00:58:41Et oui.
00:58:43Attention.
00:58:45Aux origines,
00:58:47j'étais le premier partenaire de Varal en bleu.
00:58:49De qui s'agit-il ? Sakho.
00:58:51Mamadou Sakho. 4 points
00:58:53pour Pia Clément.
00:58:55Et le dernier pour la route.
00:58:57Nous n'avons joué
00:58:59qu'un match ensemble.
00:59:01Le nom a été déjà donné.
00:59:03Ramy.
00:59:05Ramy, 4 points.
00:59:07Oh la la la la, mais cette fée.
00:59:09Le girl power là.
00:59:11Oh la la.
00:59:13Le sexe a été emporté par
00:59:15l'efface.
00:59:17Notamment par Melisande.
00:59:21Melisande,
00:59:23vous concluez l'émission.
00:59:25Vous avez cet honneur.
00:59:27Vous regardez votre caméra.
00:59:29Je vais remercier des parents.
00:59:31Un cousin, un mari.
00:59:33Je remercie bien
00:59:35Julie Saint-Cyric.
00:59:37Mon mentor.
00:59:39Moi j'embrasse la Guadeloupe.
00:59:41J'en profite.
00:59:43Voilà.
00:59:45Elle est hôtesse de l'air sur Air Cari.
00:59:47Mais arrêtez.
00:59:49Ça ne fait pas du tout hôtesse de l'air.
00:59:51Absolument pas.
00:59:53Il est temps de se quitter avant un dérapage.
00:59:55Je vous embrasse et à demain.