L'Équipe du Soir du 28 juin - L'Équipe du Soir - replay

  • il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 29/06/2024.

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00:00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir. L'Allemagne s'est qualifiée ce soir pour les quarts des finales de 100 euros.
00:00:05Ça s'est passé alors plus d'un succès 2 à 0 contre le Danemark, l'Illavert et le Mussialla.
00:00:09Prochain adversaire soit l'Espagne, soit la Georgie. Un match marqué par l'intervention de Lazare à plusieurs reprises.
00:00:15Il y a un orage d'Angers qui a permis une prise en scène de 24 minutes de retard.
00:00:20On s'en excuse, mais c'était évidemment indépendant de notre volonté.
00:00:23Donc présentation express de nos invités. Le patron ce soir, c'est Johan Mikko.
00:00:28Dans votre ville peuple, Johan, j'ai du Claude Leroy, j'ai du Régis Brouard, j'ai du Timothée Mémon et j'ai l'homme du braquette.
00:00:33C'est bien sûr Dave Apadou. Bonsoir messieurs.
00:00:36Bonsoir.
00:00:38Tout va bien ?
00:00:38Ouais, top.
00:00:39Au top.
00:00:41Mes amis, la qualification de l'Allemagne vous laisse-t-elle sur votre faim ?
00:00:45On va y répondre, mais pour l'heure, nous allons voir évidemment les images de la qualification de l'Allemagne avec Tanguy Lecélier
00:00:51plus des images incontournables de l'actualité sportive du jour.
00:00:55Eh bien, 1 sur 1 pour Dave Apadou dans ce braquette.
00:00:57L'Allemagne qui bat le Danemark 2 à 0 ce soir.
00:01:02Pourtant, ça avait mal commencé dans cette partie.
00:01:04Les orages font interrompre la partie.
00:01:0624 minutes d'arrêt.
00:01:07Les Danois derrière pensent ouvrir le score pour un hors-jeu d'un micro centimètre.
00:01:12Ça ne passe pas.
00:01:14Derrière, dans la foulée, les Allemands marquent sur pénalty grâce à Kaya Wörth.
00:01:18Deuxième but magnifique, la passe de Schlotterbeck à la réception.
00:01:21C'est Jamal Nusiala qui profite de la non-sortie de Kasper Schmeichel.
00:01:25L'Allemagne affrontera le vainqueur d'Espagne, Géorgie, en quart de finale.
00:01:29Au tour de France, pour cette dernière apparition sur le tour, Romain Bardet avait annoncé vouloir attaquer.
00:01:33Il a tenu parole. C'est lui qui s'impose après 50 kilomètres d'échappée devant son coéquipier, Franck van den Broeck.
00:01:38C'est la première fois que Romain Bardet enfile le maillot jaune et en volet.
00:01:41La France est en finale de la Nations League.
00:01:44Les Bleus sont imposés au bout du suspense.
00:01:463-7 à 2 face à la Pologne qui jouait à domicile.
00:01:48C'est Théo Faure qui inscrit le 18e point de cette manche décisive.
00:01:52Rendez-vous en finale ce dimanche à 20h contre le Japon.
00:01:54Ce sera évidemment sur la chaîne d'équipe.
00:01:57On a les droits.
00:01:57Merci Tanguy.
00:01:58Avertis Nusiala, l'Allemagne 2 à 0 contre Dalmarc.
00:02:01La qualification pour les quart de finale de l'Allemagne vous laisse telle sur votre fin habillage.
00:02:05Une nouvelle fois à l'Allemand parce qu'on me réclame évidemment cette musique.
00:02:09Régis, oui ou non ?
00:02:11Non.
00:02:13Dave Apadu ?
00:02:14Non.
00:02:16Thibaut Thé ?
00:02:17Un peu.
00:02:18Donc un petit oui.
00:02:19Claude ?
00:02:20Un peu aussi.
00:02:21Ouf.
00:02:22Un orteil.
00:02:23Superbe royale.
00:02:24On gagne du temps.
00:02:25Jo, comme d'habitude, vos amis sont en régie.
00:02:28Non, vous l'avez dit.
00:02:32Ne vous inquiétez pas.
00:02:33On ne doute jamais de la régie.
00:02:35Enfin bon.
00:02:36Claude et Thibaut Thé, le petit oui se transforme en oui.
00:02:39Je suis désolé, c'est le concept qui veut ça qui commence.
00:02:41Est-ce Claude ou Thibaut Thé ?
00:02:42Le talent et puis la ponctuation.
00:02:44Ok.
00:02:45Très bien.
00:02:46Régis ou Dave, qui est le premier de cordée ?
00:02:49Régis.
00:02:50Il m'a dit qu'il allait jouer au jour d'entrée.
00:02:51Ok.
00:02:52Très bien.
00:02:53La qualification d'Allemagne vous laisse-t-elle sur votre fin ?
00:02:54Oui.
00:02:55Thibaut Thémémon, on vous écoute.
00:02:57Elle me laisse sur ma fin parce qu'au début de cette compétition, quand on les a vus
00:03:01entamer ce premier match, on s'est tout de suite dit que finalement cette équipe pouvait
00:03:05peut-être être favori de son euro à domicile, qu'elle devait un petit peu tout renverser
00:03:09sur son passage.
00:03:10Certes, le Danemark est une bonne formation mais je pensais que l'Allemagne devait prendre
00:03:14la mesure un peu plus largement de cette équipe danoise.
00:03:17Finalement, ils ne s'en foutent de vraiment pas grand-chose pour que le Danemark ouvre
00:03:22le score.
00:03:23Je les trouve un peu chanceux donc j'attendais beaucoup mieux finalement de la part de cette
00:03:26équipe d'Allemagne.
00:03:27Non.
00:03:28Sans fin.
00:03:29Enfin, ça ne vous laisse pas sur votre fin.
00:03:30Régis, pourquoi ?
00:03:31Non.
00:03:32Il n'y a pas eu une très grande corrélation entre ce qu'ils ont pu faire dans le match
00:03:34de poule et sur ce match-là mais j'ai quand même trouvé une équipe allemande assez solide.
00:03:39Ils ont fait un très bon début de match pendant les 20 premières minutes.
00:03:42Quand on regarde bien les stats, c'est eux qui ont le plus souvent tiré au but.
00:03:45Schmeichel a fait des arrêts quand même importants.
00:03:48J'ai trouvé qu'ils se dégageaient quelque chose.
00:03:50Alors effectivement, le scénario du match avec ce but hors-jeu pour les Danois, ça
00:03:53ne s'est pas joué à grand-chose.
00:03:54Un doigt de pied et puis la main du même joueur.
00:03:57Mais j'ai trouvé cette équipe allemande solide dans son ensemble donc une victoire
00:04:00méritée.
00:04:01Ok.
00:04:02On rebascule du côté de Claude.
00:04:03Elle vous laisse un petit peu sur votre fin.
00:04:04C'est quoi la part de doute ?
00:04:06La part de doute, c'est comme dans toutes les grandes compétitions internationales,
00:04:09ça vient des gardiens.
00:04:10Je vous l'ai déjà dit, les meilleurs entraîneurs comptent en devenir les meilleurs gardiens
00:04:14si vous intervertissez.
00:04:15Maier et Schmeichel, le score est interverti parce que les Allemands n'ont pas prouvé
00:04:22grand-chose aujourd'hui.
00:04:23Et puis bon, un petit orteil contre une phalangette, ce n'est quand même pas glorieux pour l'équipe
00:04:30d'Allemagne.
00:04:31Claude faisait référence évidemment à l'intervention du VAR en faveur évidemment des Allemands.
00:04:36Neugier, évidemment, vous avez corrigé.
00:04:37Sepp Maier, ça fait longtemps qu'il leur traite.
00:04:39Il n'a pas d'où vous concluer ?
00:04:40Non, ça ne me laisse pas sur ma fin parce qu'en fait, je pense que c'est fidèle
00:04:43à ce qu'est cette équipe d'Allemagne.
00:04:45Ces matchs comportent ça, génèrent ça, c'est-à-dire un gros volume d'occasion
00:04:49pour eux.
00:04:50Ils génèrent aussi des espaces pour l'adversaire.
00:04:53En fait, je n'ai rien découvert aujourd'hui que je n'avais pas déjà un peu entrevu
00:04:58dans les matchs de poule.
00:05:00C'est une équipe avec laquelle il y aura beaucoup de spectacles.
00:05:03C'est une équipe qui va envoyer beaucoup, beaucoup de jeux.
00:05:05Donc, je ne m'ennuie jamais.
00:05:06Donc, elle ne me laisse pas sur ma fin sur ce plan-là.
00:05:08Et sur le plan de sa structure, son jeu sera toujours d'en mettre un de plus que
00:05:11l'adversaire.
00:05:12Pour l'instant, c'est le cas.
00:05:13Donc, tout va bien.
00:05:14Un peu trop bavard, Dave.
00:05:15Mais vous pouvez continuer, Claude et Timothée, vous avez 7 secondes et 5 dixièmes.
00:05:19Avez-vous quelque chose à ajouter ou personnel ? Merci.
00:05:21Non, je suis étonné des arguments de nos deux amis.
00:05:26Mais bon, j'ai un infini respect pour tout ce qu'ils ont dit quand même.
00:05:31On finit par…
00:05:32On s'en sort du respect et du répris.
00:05:35On finit par zéro argument.
00:05:36Mais beaucoup de condescendance et c'est ça qu'on aime chez Claude Leroy.
00:05:39La qualification de l'Allemagne, vous laisse-t-elle vous sur votre fin ? On va aller voir le patron.
00:05:44Vous allez sur le site de l'équipe.
00:05:45On y va.
00:05:47Un petit peu, oui.
00:05:48Un petit peu.
00:05:49Hé !
00:05:50Je trouve que oui, je reconnais ce que dit Dave.
00:05:53C'est-à-dire que c'est une équipe qui est joueuse, qui va créer beaucoup d'espace
00:05:58pour attaquer.
00:05:59Mais peut-être en prendre contre elle.
00:06:00Mais je trouvais que, par exemple, le match en mars contre la France, il y a eu beaucoup
00:06:04plus de maîtrise tactique pour empêcher l'adversaire d'attaquer comme ils peuvent
00:06:10le faire.
00:06:11Donc, s'ils n'arrivent pas, selon moi, à corriger un petit peu ces petits défauts
00:06:15de jeu de transition de l'adversaire qui peut leur faire mal et leur faire très mal,
00:06:20je pense que je ne les vois pas aller jusqu'au bout.
00:06:23Après, s'ils gardent cette philosophie d'attaquer, mais en ayant quand même cette solidité défensive,
00:06:30je trouve qu'ils concèdent trop d'occasions.
00:06:32Et à mon avis, ça risque d'être… Ils peuvent être punis là-dessus.
00:06:36Donc, moi, ça reste, sur ce que j'ai vu, même s'il faut… Après, il faut relativiser
00:06:42parce que, pour moi, ils font un bon match.
00:06:45Smaïchel arrête beaucoup d'arrêts.
00:06:46Alors, c'est sûr qu'il y a eu ce but qui a été refusé d'un orteil, comme dit Claude.
00:06:51Mais l'Allemagne aurait dû largement marquer avant.
00:06:53Mais dans l'ensemble, je trouve qu'ils se sont fait peur.
00:06:56Franchement, les 20 premières minutes sont énormes, mais ils doivent marquer là.
00:07:02Dave et Régis, sur l'Allemagne, qui concèdent trop d'occasions.
00:07:06Alors, on a vu un début de tournoi, vous l'avez rappelé, tambour battant, Écosse-Hongrie.
00:07:11Puis, après, le match contre la Suisse.
00:07:13Moi, j'ai changé un peu mon logiciel quand je vois l'Allemagne maintenant.
00:07:16Je me dis…
00:07:17Déjà, contre la Hongrie, c'était déjà un rapport de force qui était plus équilibré.
00:07:24Claude nous l'avait rappelé.
00:07:25Une histoire trompeuse, en trompe l'œil.
00:07:26Oui, c'est ça, exactement.
00:07:27Ils s'étaient bien fait rentrer dedans.
00:07:28Ils étaient bien heureux de tourner à l'habitant.
00:07:32C'est ce que dit Johan.
00:07:33Là, en Gris, ils ont quatre occasions de but.
00:07:34Incroyable.
00:07:35Oui, c'est vrai.
00:07:36Moi, là-dessus, c'est pour ça que ce match-là…
00:07:37Mais Dave, quand on dit que ça ne vous laisse pas sur votre faim, ça veut dire que vous
00:07:40vous attendiez à ça ?
00:07:41Oui, je m'attendais à ça avec l'équipe d'Allemagne.
00:07:43C'est un peu dans ce sens-là que moi, je réponds.
00:07:44En fait…
00:07:45Vous voulez surtout nous contrôler.
00:07:47Je vous rejoins sur le fait que cette équipe d'Allemagne a des faiblesses, j'ai l'impression,
00:07:52presque structurelles.
00:07:53J'ai l'impression que ça va être comme ça jusqu'au bout du tournoi s'ils vont
00:07:55au bout.
00:07:56Déjà, le quart de finale.
00:07:57Bonjour.
00:07:58C'est l'Espagne le 5 juillet.
00:07:59Stuttgart.
00:08:00Ah non, l'Espagne du Géorgie.
00:08:01Attention.
00:08:02C'est une équipe qui…
00:08:03Tu vois, par exemple, 2014, c'est une équipe qui ressemblait à ça.
00:08:05Une équipe qui jouait…
00:08:06C'est de l'autre côte, je trouve.
00:08:07Oui, mais justement.
00:08:08C'est pour ça qu'ils vont au bout.
00:08:09Ils arrivent à avoir ce contrôle défensif.
00:08:12Là, pour le moment, je ne le vois pas.
00:08:14Ils sont capables de le faire parce qu'ils l'ont fait contre la France.
00:08:16Moi, je trouve que ce match-là est vraiment fort offensivement.
00:08:19Et ils empêchaient l'adversaire d'attaquer.
00:08:21Là, ils ont plus de mal sur les deux, troisième match de poule et celui-là.
00:08:26Autant le premier…
00:08:27Alors, je ne sais pas si c'est l'adversaire ou quoi.
00:08:28Autant le premier, ça a été bien maîtrisé.
00:08:30On peut le dire.
00:08:31On n'est pas diffusé en Écosse.
00:08:32On peut le dire.
00:08:33Les Écossais étaient nuls.
00:08:34Régis, bon.
00:08:35Sur l'Allemagne avec le ballon.
00:08:36C'est vertigineux.
00:08:37Mais en fait, c'est ça qui m'intéresse.
00:08:39On peut revenir sur leur aspect défensif.
00:08:42Ils concèdent beaucoup d'occasions.
00:08:44Mais je trouve que leur prises de risque, la création d'espace,
00:08:48les passeurs qui sont au milieu, leurs déplacements…
00:08:51En fait, automatiquement, s'il y a une perte, ils peuvent être en danger.
00:08:54Mais je pense que c'est un risque calculé.
00:08:57C'est un parti pris.
00:08:58Et moi, je le trouve très agréable.
00:09:01Parce qu'il y a quand même toujours beaucoup d'occasions d'équipe.
00:09:03C'est vrai.
00:09:04Au niveau du spectacle, c'est bien.
00:09:06Donc moi, je trouve que c'est un choix de jeu qui est intéressant.
00:09:10Ce qui se passe, c'est que j'arrive pas à savoir,
00:09:13en regardant cette équipe d'Allemagne,
00:09:14et le match de ce soir ne répond pas à ma question,
00:09:16si cette équipe d'Allemagne, c'est celle des deux dernières années,
00:09:20c'est-à-dire des deux dernières années très maussades, on va dire,
00:09:23en crise complète,
00:09:25ou celle des trois derniers mois,
00:09:27c'est-à-dire le rassemblement de mars et le match d'ouverture.
00:09:30Au bout d'un coup, on a cru voir une embellie.
00:09:32On a cru qu'ils avaient réglé leur problème.
00:09:33Mais j'arrive pas à savoir.
00:09:35Ça ressemble plus à ce qu'on voit dans les trois derniers mois.
00:09:42Oui, il y a du mieux.
00:09:44Mais on sent que tous les problèmes de ces deux dernières années
00:09:47ne sont pas réglés.
00:09:48Je pense que la question s'est éroulée sur votre faim.
00:09:52Oui, elle est sur la faim.
00:09:53Parce que je crois,
00:09:54il ne faut pas se faire aveugler par les trois buts de Moussiala,
00:09:57qui en fait le meilleur buteur.
00:09:58Ça, c'est bien tout.
00:09:59Mais l'Allemagne sera une grande équipe,
00:10:02probablement complètement favorite pour le titre,
00:10:04quand Moussiala plaindra au-dessus du lot.
00:10:07Par moments, il y a quelques fulgurances,
00:10:09mais on ne le voit pas assez.
00:10:10Or, son talent devrait quand même beaucoup plus exploser
00:10:14pour justement que l'Allemagne nous assouvisse complètement.
00:10:18Je vais vous faire un petit plaisir, Régis,
00:10:20et tous les autres copains d'ailleurs,
00:10:21puisque vous avez repéré le but de Moussiala à 68e minute.
00:10:24Vous avez le nombre de passes, la durée de la séquence ?
00:10:27Je ne sais plus.
00:10:2829 passes, une 18 de récupération de Moussiala.
00:10:31Conclusion de Moussiala.
00:10:33Ce qui était intéressant, c'était surtout l'endroit
00:10:35où ils ont pu faire le nombre de passes.
00:10:38Je crois qu'ils récupèrent au milieu du terrain à peu près.
00:10:41Ils vont attaquer côté gauche d'un noir.
00:10:48Mais ils vont attaquer côté gauche d'un noir.
00:10:50Et ensuite, ils reviennent devant leur surface
00:10:54pour faire cette transversale sur Moussiala.
00:10:57Mais voilà, il y a à la fois une conservation
00:10:59et une occupation du terrain qui est incroyable.
00:11:03Dans l'utilisation du ballon.
00:11:05Moi, je suis tout rejoint.
00:11:06Moi, j'adore cette équipe parce que ça joue attaque.
00:11:08Mais s'ils n'arrivent pas...
00:11:09Ça amène de la qualité technique.
00:11:11Ça permet dans la partie basse de se faire autant de passes.
00:11:14Il y a quand même une forme de sérénité dans le jeu,
00:11:16dans l'utilisation du ballon et dans le déplacement.
00:11:18Alors, ils ont les joueurs au milieu pour faire ça.
00:11:20C'est un vrai choix dans une philosophie propre.
00:11:26Il n'y a aucune autre équipe dans cette Euro qui génère autant de...
00:11:30Peut-être l'Espagne.
00:11:32Je trouve que l'Espagne le fait avec...
00:11:34Autant d'occasions.
00:11:35Faites gaffe parce que la France est à peu près
00:11:37au niveau des XG.
00:11:39C'est-à-dire les attaques de qualité,
00:11:41le classement des attaques de qualité.
00:11:42Sur les occasions nettes.
00:11:43C'est la même chose.
00:11:44Mais je trouve que...
00:11:45Oui, bien sûr.
00:11:46Mais je trouve que la France le fait par à coup.
00:11:50On a l'impression que l'Allemagne,
00:11:51c'est une espèce de rythme comme ça,
00:11:53continue quand ils ont la main sur le jeu.
00:11:55Pendant un quart d'heure ?
00:11:56Oui.
00:11:57Pendant 15-20 minutes, on va dire.
00:11:58Parce que moi, je trouve que les 20 premières minutes,
00:12:00elles sont très bonnes.
00:12:01Et ça, je ne trouve pas l'équivalent dans cette Euro.
00:12:04Il n'y a pas d'équipe comme ça.
00:12:05L'Espagne ?
00:12:06Non, pas sur 20 minutes aussi tambour battant comme ça.
00:12:10Moi, je ne trouve pas ça chez l'Espagne.
00:12:13Je trouve d'autres choses par contre.
00:12:15Beaucoup plus de qualité de contrôle,
00:12:16plus de maturité.
00:12:17C'est un peu paradoxal.
00:12:18Ils sont plus forts dans le jeu extérieur.
00:12:20Aussi.
00:12:21Les côtés, ils sont plus forts, plus percutants.
00:12:23Mais je trouve qu'ils ont ça.
00:12:24Par contre, effectivement,
00:12:25quand ils ont une perte de contrôle,
00:12:27on a l'impression qu'eux,
00:12:29ils n'arrivent pas à reprendre pied.
00:12:31Il est là, le truc.
00:12:32J'ai perdu pied sur ma stat ou ma comparaison.
00:12:34Chaque fois, vous dites que c'est pareil que la France.
00:12:36Mais le problème, la différence,
00:12:37c'est qu'ils ont 10 buts.
00:12:38Oui.
00:12:39Parce que les X-Goals,
00:12:40on m'a dit que c'est quand t'es pas les buts.
00:12:42Oui, c'est vrai.
00:12:43Donc, il y a 10 buts en plus.
00:12:45Je ramasse mes dents.
00:12:46On va aller faire un tour du côté du tableau.
00:12:49Puisque le tableau vient un petit peu se...
00:12:51Si, si.
00:12:52Dans les X-Goals, ça comprend.
00:12:55En fait, ça se fait en marge des buts.
00:12:58C'est que les buts.
00:12:59Il n'y a pas de buts.
00:13:00C'est avec les buts.
00:13:01C'est que les tirs.
00:13:02Non, ça compte tous les tirs.
00:13:03Ça compte tous les tirs ?
00:13:04Ça compte tous les tirs.
00:13:05Qui finissent au fond ou pas, en fait.
00:13:06C'est la probabilité qu'ils finissent au fond.
00:13:07Une situation dangereuse,
00:13:08elle peut faire but ou pas,
00:13:09ça rentre dans tes exercices.
00:13:10Un petit coup d'œil sur le tableau
00:13:11qui vient de se compléter
00:13:12puisque deux qualifiés pour l'écart.
00:13:14Est-ce que c'est une grosse situation ?
00:13:16Non, je ne sais rien.
00:13:17Vous faites une note de synthèse
00:13:18et puis on va voir.
00:13:19La transformation continue.
00:13:21Je voulais juste passer la main à Tanguy.
00:13:23Oui, Tanguy.
00:13:24Ça va ?
00:13:25On sent que c'est Tanguy.
00:13:30L'Allemagne s'impose 2 à 0 ce soir
00:13:32contre le Danemark
00:13:33et affrontera le vainqueur d'Espagne, Géorgie.
00:13:35La rencontre se disputera demain soir.
00:13:38La Suisse, de l'autre côté,
00:13:39a donc éliminé l'Italie
00:13:40et sera opposée au vainqueur d'Angleterre, Slovaquie.
00:13:43Voilà.
00:13:44Bon, un petit coup d'œil.
00:13:45L'Allemagne-Espagne ou Géorgie ?
00:13:48Donc, ce sera demain.
00:13:49Ça, ce sera l'Espagne ou la Géorgie.
00:13:51Moi, je ne vois pas l'Allemagne passer, là.
00:13:53Je vois l'Allemagne avoir réussi sur l'euro,
00:13:55c'est bien et tout ça,
00:13:56mais je ne vois pas l'Allemagne passer.
00:13:57Si.
00:13:58Mais je vois plus l'Espagne.
00:13:59Enfin, tout à l'heure,
00:14:00c'était un bon match, par contre.
00:14:02La Géorgie, c'est...
00:14:03Ouais, c'est une belle équipe.
00:14:04C'est une bonne équipe.
00:14:05Sur le troisième match,
00:14:06ils ont été très, très bons.
00:14:07Mais même le match contre la Turquie,
00:14:08c'était extraordinaire.
00:14:10Ils ont un des tandem d'attaque
00:14:11les plus doués de cette compétition.
00:14:14Mais si on projette sur l'Espagne,
00:14:15comment on va dire ?
00:14:16J'imagine que beaucoup, beaucoup de gens
00:14:18peuvent imaginer ça.
00:14:19Moi, je suis d'accord avec vous.
00:14:20C'est d'ailleurs pour ça
00:14:21que je pense que cette Allemagne
00:14:23va s'arrêter en quart,
00:14:25si c'est l'Espagne.
00:14:26Parce que l'Espagne...
00:14:29En fait, l'Allemagne,
00:14:30pour être forte,
00:14:31pour être performante,
00:14:32elle a besoin d'avoir ce ballon,
00:14:34ce contrôle,
00:14:35pour pouvoir générer, justement,
00:14:36ces occasions.
00:14:37On a bien vu, d'ailleurs,
00:14:38quand les Danois,
00:14:39ils ont commencé à refaire...
00:14:40On regardait le match avec Claude
00:14:41et à la 19e, 20e minute,
00:14:43les Danois remettent un peu
00:14:44la tête hors de l'eau
00:14:45et font une grosse séquence
00:14:46de possession,
00:14:47mais très, très longue.
00:14:48Avant l'orage.
00:14:49Voilà, avant l'orage.
00:14:5035e, donc.
00:14:51Et à ce moment-là,
00:14:52moi, je me dis,
00:14:53bon, c'est juste une séquence
00:14:54de possession.
00:14:55Les Allemands ont besoin
00:14:56de souffler aussi.
00:14:57Et en fait,
00:14:58à partir de là,
00:14:59le match bascule
00:15:00assez nettement.
00:15:01Bascule sur équilibre
00:15:02ou bascule ?
00:15:03Sur équilibre.
00:15:04Ils ne voient plus trop de joueurs,
00:15:05les Allemands, à ce moment-là.
00:15:06Non.
00:15:07Parce que les profils
00:15:08des joueurs de l'équipe Allemagne
00:15:09au milieu
00:15:10sont avant tout
00:15:11des joueurs de foot.
00:15:12Ils ne sont pas des récupérateurs.
00:15:13Ils ne sont pas des mecs
00:15:14qui vont harceler.
00:15:15Donc, ils sont plus
00:15:16dans une situation
00:15:17de contrôle défensif,
00:15:18d'interception.
00:15:19Ce n'est pas eux
00:15:20qui vont venir chasser
00:15:21les trois joueurs au milieu.
00:15:22Donc, la décision
00:15:23d'un match avec l'Espagne
00:15:24ou l'Espagne,
00:15:25les primaires,
00:15:26c'est du ballon
00:15:27et de la maîtrise
00:15:28et du contrôle.
00:15:29J'ai l'impression
00:15:30que l'Allemagne ne sait pas faire ça.
00:15:31Ils sont capables
00:15:32de jouer en contre aussi.
00:15:33Sur la fin d'un match,
00:15:34il se crée beaucoup
00:15:35d'occasions en contre.
00:15:36Oui, bien sûr.
00:15:37Mais là, tu as une équipe
00:15:38qui se livre complètement.
00:15:39Le Danemark,
00:15:40je trouve,
00:15:41c'est une configuration de jeu.
00:15:42Ok, là,
00:15:43c'est vraiment des grands boulevards.
00:15:44Tu n'auras pas ça
00:15:45face à l'Espagne.
00:15:46Je ne peux pas imaginer ça.
00:15:47Juste tout à l'heure,
00:15:52il y a de la qualité
00:15:53et des choses comme ça.
00:15:54Ce sont deux joueurs
00:15:55incroyablement complémentaires
00:15:56qui avalent les espaces.
00:15:57On l'a vu sortir de situation
00:15:58de 6 contre 1
00:15:59dans ce match
00:16:00d'une façon incroyable.
00:16:01Il est capable
00:16:02de se projeter très vite
00:16:03et de trouver Mikotaze
00:16:04sur des comptes.
00:16:05Vous ne voyez pas ce match
00:16:06comme une chambre d'enregistrement.
00:16:07Donc, vous vous méfiez.
00:16:08Non, je pense
00:16:09que ça va être
00:16:10un bon match.
00:16:11Normalement,
00:16:12l'Espagne va se qualifier
00:16:13mais ça ne va pas
00:16:14être une proie facile
00:16:15pour l'Espagne.
00:16:16Je pense que
00:16:17c'est un bon match
00:16:18pour l'Espagne.
00:16:19C'est un bon match
00:16:20mais ça ne va pas être
00:16:21une proie facile
00:16:22pour l'Espagne.
00:16:23C'est marrant,
00:16:24tout le monde a envie
00:16:25de le voir ce match.
00:16:26Ce qui veut bien dire
00:16:27que la Géorgie
00:16:28a marqué les esprits.
00:16:29Parce que normalement,
00:16:30si on te dit
00:16:31Espagne-Géorgie,
00:16:32en plus on en a eu
00:16:33pendant les qualifications,
00:16:34ils étaient dans le même groupe.
00:16:35Déjà en huitième de finale,
00:16:36c'est la surprise.
00:16:37Voilà, exactement.
00:16:38Mais ce que je veux dire
00:16:39c'est qu'il n'y avait pas
00:16:40un côté événement,
00:16:41tout le monde se précipitait
00:16:42là-dessus.
00:16:43Là, vu ce qu'ils ont montré
00:16:44au premier tour
00:16:45et la sympathie
00:16:46et aussi la qualité
00:16:47de leur match,
00:16:50on serait français
00:16:51d'être aussi pour le petit pousset.
00:16:52Ce n'est pas complètement illogique,
00:16:53ça nous ressemble pas mal.
00:16:54C'est même pas latin.
00:16:55Au-delà de ça,
00:16:56on a toujours envie de voir
00:16:57David battre Goliath.
00:16:58On a cet appétit-là.
00:16:59Moi, j'ai très envie
00:17:00parce que la Géorgie joue bien,
00:17:01mais aussi,
00:17:02j'ai cette curiosité.
00:17:03T'as autant envie
00:17:04de voir Slovaquie-Angleterre ?
00:17:05Je veux dire,
00:17:06indépendamment du fait
00:17:07que t'aimes ou pas
00:17:08les Anglais.
00:17:09Non, non.
00:17:10C'est un match
00:17:11qui génère un peu moins
00:17:12d'attraction.
00:17:13Certaines excitations.
00:17:14Sans faire du franco-français
00:17:15franchouillard,
00:17:16en plus,
00:17:17ce n'est pas le moment
00:17:18ce week-end.
00:17:19Je pense que c'est bien
00:17:20qu'il y ait
00:17:21Willy Sagnol aussi
00:17:22comme entraîneur.
00:17:23Ça fait plaisir
00:17:24à la profession
00:17:25d'entraîneur en France.
00:17:26Et aux forêts.
00:17:27Tanguy Le Sévillé,
00:17:28vous avez épluché
00:17:29la presse ce soir.
00:17:30On me dit
00:17:31que vous avez fait
00:17:32une revue de presse.
00:17:33Le gars bosse comme ça.
00:17:34Un petit coup d'œil
00:17:35sur la qualification
00:17:36de l'Allemagne,
00:17:37c'est ça ?
00:17:38Oui, c'est ça.
00:17:39Kikeur parle d'un
00:17:40concours
00:17:41sur la qualification
00:17:42de l'Allemagne.
00:17:43Oui, c'est ça.
00:17:44Kikeur parle d'un
00:17:45compte de fait
00:17:46sur la tempête d'été
00:17:47pour rappeler
00:17:48ces orages
00:17:49du côté de Dortmund.
00:17:50Il parle également
00:17:51de la chance
00:17:52avec Lavare ce soir.
00:17:53On le rappelle
00:17:54dans le cœur de l'article
00:17:55que c'est la première
00:17:56qualification
00:17:57à élimination directe
00:17:58depuis un quart de finale
00:17:59de l'Euro 2016.
00:18:00C'était face à l'Italie
00:18:01et au tir au but.
00:18:02Alors que
00:18:03ce n'est pas un compte de fait,
00:18:04c'est un compte d'Andersen.
00:18:05Je la pique à Claude Leroux.
00:18:06Ok, d'accord.
00:18:07Il y a Andersen
00:18:08qui marque.
00:18:09Sur l'intervention
00:18:10Lavare,
00:18:11maintenant,
00:18:12on ne s'aime plus,
00:18:13on ne se pète plus.
00:18:14On a accepté
00:18:15ce petit peuple
00:18:16de l'équipe du soir
00:18:17et résigné.
00:18:18Andersen,
00:18:19il est hors jeu
00:18:20on va dire
00:18:21d'un angle.
00:18:22Il ne faudra
00:18:23jamais être résigné.
00:18:24On nous a expliqué,
00:18:25les gens
00:18:26qui nous expliquaient
00:18:27que Lavare
00:18:28c'était la solution
00:18:29absolue
00:18:30nous disaient
00:18:31c'est une règle
00:18:32qui est binaire,
00:18:33soit on l'est,
00:18:34soit on n'y est pas.
00:18:35Je suis désolé.
00:18:36Moi, quand je vois
00:18:37cette action,
00:18:38effectivement,
00:18:39sur l'application
00:18:40bête de la règle,
00:18:41c'est binaire.
00:18:42Sauf que le football
00:18:43n'est pas binaire.
00:18:44Moi, sur cette action,
00:18:45on ne doit jamais
00:18:46refuser de but.
00:18:47Ce n'est pas dans l'esprit
00:18:48du jeu.
00:18:49Ce n'est pas dans l'esprit
00:18:50de…
00:18:51Pardon, mais excusez-moi,
00:18:52mais le révélateur…
00:18:53Tu refuses
00:18:54de partir de quand ?
00:18:55Pardon ?
00:18:56Tu refuses
00:18:57de partir de quand ?
00:18:58J'enlève Lavare,
00:18:59je laisse les humains…
00:19:00Non, non, non,
00:19:01Timothée,
00:19:02Timothée,
00:19:03sur le révélateur,
00:19:04on a appris
00:19:05avec tous les problèmes
00:19:06qu'il y a
00:19:07dans l'arbitrage français
00:19:08que parfois,
00:19:09le révélateur
00:19:10n'a pas forcément
00:19:11une fiabilité
00:19:12à 100 %
00:19:13quand on dit
00:19:14que l'image fait foi.
00:19:15Oui, le moment
00:19:16où le ballon part,
00:19:17si vous décalez ça
00:19:18d'une demi-seconde,
00:19:19c'est…
00:19:20Déjà, 10 cm,
00:19:21ce n'est pas l'esprit
00:19:22du jeu.
00:19:23La moitié d'un corps,
00:19:24oui, d'accord,
00:19:25mais en fait,
00:19:26je ne sais pas
00:19:27si cet outil
00:19:28est adapté
00:19:29à l'esprit
00:19:30de cette règle
00:19:31parce qu'au départ,
00:19:32la règle,
00:19:33c'est pour que le joueur
00:19:34ne tire pas avantage
00:19:35de sa position.
00:19:36C'est ça, au départ,
00:19:37l'esprit
00:19:38de la règle.
00:19:39Et là,
00:19:40concrètement,
00:19:41on est dans la situation
00:19:42où, oui,
00:19:43s'il chausse
00:19:44une demi-pointure de moins,
00:19:45il n'est pas hors-jeu,
00:19:46ce qui est ridicule
00:19:47parce que n'importe
00:19:48quel autre joueur,
00:19:49selon sa physionomie,
00:19:50n'est pas hors-jeu
00:19:51suivant qu'il ait des pieds
00:19:52un tout petit peu plus petits.
00:19:53Donc, ça devient ridicule.
00:19:54C'est ça, en fait.
00:19:55Et sur le pénalty,
00:19:56on voit qu'Andersen,
00:19:57il n'est pas très vite
00:19:58gestuellement,
00:19:59on s'en rappelle
00:20:00à Lyon et tout,
00:20:01mais on voit
00:20:02qu'il essaie
00:20:03de retirer
00:20:04la petite phalangette.
00:20:05Il a coupé les ongles,
00:20:07Cette expression
00:20:08qu'on entend sur tous
00:20:09les terrains de district
00:20:10prend du sens.
00:20:11Rentre le ventre,
00:20:12t'es hors-jeu.
00:20:13Aujourd'hui, c'est ça.
00:20:1435ème minute,
00:20:15orage dantesque
00:20:16et Mickaël Oliver.
00:20:17Notre arbitre anglais
00:20:18interrompt la rencontre.
00:20:19Une interruption
00:20:20qui va durer
00:20:2124 minutes.
00:20:22Faire une petite confidence,
00:20:23on a eu un peu peur.
00:20:24Finalement,
00:20:25jusqu'à un moment,
00:20:26les prévisions étaient reprises
00:20:27du jeu à 22h30.
00:20:28Donc là,
00:20:29on se serait couché
00:20:30extrêmement tard.
00:20:31Il était prêt
00:20:32autour de la table.
00:20:33Il n'y a pas eu d'incidence
00:20:34sur le comportement
00:20:35de Moos.
00:20:36Quelques minutes plus tard,
00:20:37il y a une double occasion
00:20:38allemande
00:20:39d'averte sur Smachal.
00:20:40Mais le match
00:20:41était rééquilibré.
00:20:42Et puis, on voit
00:20:43Claude Allemarche,
00:20:44Schöterberg,
00:20:45qui rate un petit peu
00:20:46son contrôle.
00:20:47Un truc tout bête.
00:20:48Il va repartir.
00:20:49Il se met un peu dedans.
00:20:50Moi, j'avais une question
00:20:51pour le plateau.
00:20:52L'action d'averte.
00:20:53Je ne sais pas
00:20:54quoi répondre à ça.
00:20:55Quand t'avertes,
00:20:56tu pars au but.
00:20:57Quand tu fais
00:20:58ton super contrôle.
00:20:59Après,
00:21:00sa prise de balle.
00:21:01Christensen fausse année.
00:21:02Il y a Christensen
00:21:03qui fausse année.
00:21:04Il est en dehors
00:21:05de la surface.
00:21:06Il y a Penon.
00:21:07En dehors de la surface.
00:21:08Il est en rouge.
00:21:09La réalisation
00:21:10est tellement mauvaise
00:21:11qu'on n'a jamais
00:21:12revu cette action.
00:21:13Oui, mais c'est pas grave.
00:21:14Si il n'est pas touché,
00:21:15averte,
00:21:16ça n'a plus qu'à lui pousser.
00:21:17Il y a but.
00:21:18Moi, je pense
00:21:19que c'est
00:21:20l'interprétation
00:21:21de l'arbitre
00:21:22qui pense
00:21:23qu'il va le jouer
00:21:24ou qui ne va pas le jouer.
00:21:25Moi, au départ,
00:21:26quand il s'en va
00:21:27seul au but,
00:21:28je pense qu'il veut lui donner
00:21:29pour pouvoir terminer.
00:21:30Je pense que sa première idée,
00:21:31c'est ça.
00:21:32Je pense que l'arbitre
00:21:33est resté dans cette logique,
00:21:34dans cette idée
00:21:35et après,
00:21:36il a vu
00:21:37qu'il y avait une faute.
00:21:38Comme il a terminé
00:21:39par se piquer,
00:21:40il est resté sur l'action
00:21:41du joueur
00:21:42qui a terminé
00:21:43et non pas sur la...
00:21:44Il a laissé l'avantage,
00:21:45c'est ça que tu veux dire.
00:21:46Oui, mais l'avantage,
00:21:47vu que tu ne profites pas.
00:21:48Pourquoi tu ne reviens pas
00:21:49à la faute ?
00:21:50Tu vois, moi, je...
00:21:51Parce que là,
00:21:52normalement,
00:21:53il y a but.
00:21:54Comme il attend
00:21:55l'arrivée de Leroy Sané
00:21:56dans son dos,
00:21:57il ralentit
00:21:58un peu sa course.
00:21:59Alors que s'il part
00:22:00tout seul sur le compte,
00:22:01il n'est jamais repris
00:22:02par personne,
00:22:03il a beaucoup plus le temps
00:22:04pour piquer le ballon.
00:22:05Alors qu'il est obligé
00:22:06de se presser vite.
00:22:07Mais même s'il a l'idée,
00:22:08s'il a l'idée de la donner,
00:22:09et après,
00:22:10il faut qu'il change
00:22:11l'idée de la donner.
00:22:12Donc moi,
00:22:13je ne sais pas quoi...
00:22:14Est-ce qu'on doit
00:22:15revenir à la faute ?
00:22:16Parce que si tu reviens
00:22:17à la faute...
00:22:18Je vais être 50
00:22:19mais c'est carton rouge.
00:22:20Est-ce qu'ils ont répondu
00:22:21à vos questions ?
00:22:22Je pense que c'est rouge
00:22:23et que tu dois revenir à la faute.
00:22:24Carton rouge, ok, très bien.
00:22:25Les téléspectateurs
00:22:26ont un petit crevin
00:22:27sur le jeu allemand
00:22:28ou la qualification.
00:22:29L'Italie est éliminée,
00:22:30le tenant du titre
00:22:31de l'Italie est éliminée.
00:22:32Dave, tiens.
00:22:33Dave, voilà.
00:22:34Dave, c'est pour vous.
00:22:35C'est ça,
00:22:36attends-moi les élèves.
00:22:37Il a peut-être
00:22:38un bonheur
00:22:39par rapport à l'Italie.
00:22:40Non, non, non.
00:22:41Suisse-Italie,
00:22:42donc l'Italie
00:22:43championne d'Europe
00:22:44en titre,
00:22:45est sortie.
00:22:46On va revoir les images
00:22:47ainsi que les autres
00:22:48images essentielles
00:22:49de ce samedi
00:22:5029 juin.
00:22:51Score identique
00:22:52que l'Allemagne.
00:22:53Les Suisses
00:22:54se sont imposées
00:22:552 à 0.
00:22:56Enchaînement parfait
00:22:57de Remo Frogler
00:22:58dans la surface
00:22:59de réparation.
00:23:00La reprise esplendide
00:23:01tout comme le contrôle
00:23:02de Narouma
00:23:03est battue.
00:23:04Le coup franc
00:23:05de Fabien Drieder
00:23:06qui est détourné
00:23:07sur son poteau
00:23:08par le gardien
00:23:09du Paris Saint-Germain.
00:23:10A la reprise,
00:23:11c'est Ruben Vargas
00:23:12qui va nettoyer
00:23:13la lucarne
00:23:14du portier italien.
00:23:15Un quart d'heure
00:23:16de la fin,
00:23:17les Italiens
00:23:18vont penser
00:23:19revenir dans cette partie.
00:23:20C'est le poteau
00:23:21qui termine
00:23:22cette partie.
00:23:23Du côté
00:23:24du Tour de France
00:23:25Romain Bardet
00:23:26prend le maillot jaune.
00:23:27C'est la première fois
00:23:28de sa carrière.
00:23:29Il s'impose
00:23:30après 50 km
00:23:31d'échappée
00:23:32devant son coéquipier
00:23:33Frank Vandenbrouck
00:23:34et en volet
00:23:35la France
00:23:36est en finale
00:23:37de la Nations League.
00:23:38Les Bleus
00:23:39se sont imposés
00:23:40au bout du suspense
00:23:413-7 à 2
00:23:42face à des redoutables
00:23:43Polonais.
00:23:44Champion d'Europe
00:23:45en titre,
00:23:46c'est Théophor
00:23:47qui inscrit
00:23:48le dernier point
00:23:49de cette partie.
00:23:50Rendez-vous en finale
00:23:51ce dimanche
00:23:52contre le Japon
00:23:53et ce sera évidemment
00:23:54sur la chaîne d'équipe
00:23:55avec au commentaire
00:23:56Anne-Sophie Bernadie.
00:23:57Vous avez eu
00:23:58la qualification de la Suisse
00:23:592 à 0
00:24:00donc l'Italie championne d'Europe
00:24:01en titre est éliminée.
00:24:02L'Italie est éliminée,
00:24:03est-ce que c'est vraiment
00:24:04une surprise ?
00:24:05Habillage à l'italienne
00:24:06mes amis.
00:24:07Des confusions
00:24:08Régis Bois,
00:24:09oui ou non ?
00:24:10Je vais rester dans le non.
00:24:11Non ?
00:24:12David Apadou ?
00:24:13Non.
00:24:14Timothée Mélenchon ?
00:24:15Non.
00:24:16Non ?
00:24:17Claude ?
00:24:18Pas du tout.
00:24:19Non ?
00:24:20Surprenant.
00:24:22Hier soir
00:24:23dans l'équipe du soir,
00:24:24David Apadou
00:24:25nous professait.
00:24:26On était là.
00:24:27Vous avez bien vu
00:24:28et vous avez bien entendu ce qu'il y a.
00:24:29Témoin.
00:24:30Attendez, replay.
00:24:31Écoutez bien ce que je dis.
00:24:32Je dis un replay.
00:24:33Suisse-Italie,
00:24:34on va repasser
00:24:35dans le bas cette fois.
00:24:36Très très serré,
00:24:37je pense que c'est le match
00:24:38qui m'a posé peut-être
00:24:39plus de dilemmes,
00:24:40de problèmes.
00:24:41La Suisse,
00:24:42je les trouve en forme.
00:24:43L'Italie,
00:24:44on sait qu'ils sont passés
00:24:45par un trou de souris
00:24:46mais quand les Italiens
00:24:47passent par un trou de souris
00:24:48mais qu'ils passent
00:24:49ce cap des poules,
00:24:50c'est très dangereux.
00:24:51Souvenez-vous,
00:24:5282,
00:24:53souvenez-vous,
00:24:5494,
00:24:55ils sont passés,
00:24:56ils vont se qualifier,
00:24:57peut-être même au tir au but
00:24:58avec un grand Donnarumma
00:24:59qui est très fort.
00:25:00Donc je vois l'Italie passer.
00:25:01Merde !
00:25:02C'est quoi la nuance là ?
00:25:03C'est quoi la précaution à toi ?
00:25:04C'est quoi le truc ?
00:25:05Vous avez noté
00:25:06que je dis que la Suisse
00:25:07est très forte.
00:25:08Vous avez noté
00:25:09que je ne donne aucun argument fou
00:25:10si ce n'est que je convoque l'histoire.
00:25:11Quand tu convoques 82-94,
00:25:12c'est que t'es pas bien.
00:25:13Non mais t'as pas dit
00:25:14qu'ils passaient seulement ce tour.
00:25:15T'as dit qu'ils allaient jusqu'au bout quand même.
00:25:16Si ils avaient passé la Suisse,
00:25:17ils allaient jusqu'au bout.
00:25:18Ils allaient jusqu'au final
00:25:19parce qu'on les attendait en finale.
00:25:20T'as pas vu les matchs de poules ?
00:25:21Tu les avais vus avant, Adèle ?
00:25:22Non.
00:25:23Attends,
00:25:24tu as été sélectionneur du Cameroun ?
00:25:25Oui.
00:25:26Tu te souviens, 82 ?
00:25:27Il convoque l'histoire une nouvelle fois.
00:25:28Il a convoqué le match de poules.
00:25:29Souvenez-vous
00:25:30de la phase de poules de l'Italie.
00:25:31Ils ne gagnaient aucun match.
00:25:32C'est quoi les joueurs en 82 ?
00:25:33De quoi ?
00:25:34Mais ça tu le sais après.
00:25:35Ah oui,
00:25:36comment tu le sais après ?
00:25:37Les mecs,
00:25:38ils ne sont pas dans les groupes
00:25:39comme l'Italie et compagnie.
00:25:40Parce que là,
00:25:41si c'était les joueurs,
00:25:42c'est un peu plus faible,
00:25:43je pense.
00:25:44Un peu moins léger.
00:25:45Non,
00:25:46mais évidemment,
00:25:47c'est évidemment ça le truc.
00:25:48Non,
00:25:49mais déjà,
00:25:50ils n'ont pas le talent
00:25:51que des équipes dont tu parles.
00:25:52Bon,
00:25:53Jo,
00:25:54vous me dites,
00:25:55c'est l'Italie la plus faible
00:25:56que j'ai jamais vue.
00:25:57Ah oui.
00:25:58Ah oui.
00:25:59Là,
00:26:00j'ai une question pour vous.
00:26:01Parce qu'on ne les connaît pas,
00:26:02les joueurs.
00:26:03C'est vrai.
00:26:04C'est vrai.
00:26:05On ne les connaît pas,
00:26:06les joueurs.
00:26:07Déjà,
00:26:08il y a trois ans,
00:26:09il y avait des joueurs
00:26:10qui étaient peu connus
00:26:11mais qui avaient un peu plus de talent.
00:26:12Peut-être,
00:26:13mais ils avaient une équipe déjà.
00:26:14Il y avait une intensité,
00:26:15il y avait quelque chose de différent.
00:26:16Il y avait une idée générale collective.
00:26:17Ils avaient décidé de bien défendre,
00:26:18de contrer,
00:26:19etc.
00:26:20Là,
00:26:21pour moi,
00:26:22ils n'ont pas le talent.
00:26:23On a parlé hier,
00:26:24offensif déjà,
00:26:25mais je pense qu'ils n'ont plus le talent
00:26:26nulle part.
00:26:27Mais au milieu,
00:26:28derrière,
00:26:29pour moi,
00:26:30ils ne savent plus défendre.
00:26:31Alors que l'Italie,
00:26:32c'était leur force.
00:26:33C'était leur force technique
00:26:34avec une intensité
00:26:35qui était capable
00:26:36de donner des ballons intéressants
00:26:37aux attaquants.
00:26:38Après,
00:26:39il y avait un talent de folie.
00:26:40Là,
00:26:41pour moi,
00:26:42je ne retrouve plus rien,
00:26:43ni techniquement,
00:26:44ni tactiquement,
00:26:45même dans l'organisation.
00:26:46Ils ont changé d'organisation.
00:26:47Ils ont changé d'organisation.
00:26:48Il y avait un impact.
00:26:49Ils ont retenu un 4.
00:26:50Il y avait une intensité.
00:26:51Là,
00:26:52je n'ai rien vu de tout ça
00:26:53et même pas de révolte.
00:26:54Il n'y a même pas eu de révolte.
00:26:55Exactement.
00:26:56Quand tu vois le deuxième but,
00:26:57le 2-0,
00:26:58tu as l'impression
00:26:59que le match est fini.
00:27:00Les Italiens,
00:27:02c'est la plus passive.
00:27:03Timothée,
00:27:04est-ce que vous avez assez parlé ?
00:27:05Non,
00:27:06je ne sais pas
00:27:07si c'est la moins bonne
00:27:08en termes de talent,
00:27:09probablement encore une fois
00:27:10que l'histoire nous le dira,
00:27:11mais c'est la plus passive.
00:27:12Il y a une acceptation
00:27:13de l'infériorité
00:27:14qui est terrible
00:27:15parce que tu peux
00:27:16ne pas être bon,
00:27:17mais tu peux te rebeller
00:27:18à un moment.
00:27:19Quand ils mettent
00:27:20ce poteau-là
00:27:21à la 68e,
00:27:22quelque chose comme ça,
00:27:23c'est probablement hors-jeu.
00:27:24Ça aurait peut-être
00:27:25pu renverser,
00:27:26mais derrière,
00:27:27rien.
00:27:28Rien.
00:27:29Rien.
00:27:30Rien.
00:27:31Il y a rien.
00:27:32Il finit la deuxième étape,
00:27:33j'ai l'impression
00:27:34qu'il mène un zéro.
00:27:35Ils finissent le match,
00:27:36on garde du temps.
00:27:37Messieurs les techniciens,
00:27:38Claude et Régis,
00:27:39dans son histoire,
00:27:40moi aussi je convoque l'histoire,
00:27:41mais l'Italie a parfois
00:27:42eu des générations
00:27:43plus ou moins talentueuses
00:27:44et tout ça,
00:27:45mais il y avait quand même
00:27:46quelque chose
00:27:47de fondamental dans cette Italie,
00:27:48il y avait la compréhension
00:27:49d'un jeu collectif,
00:27:50d'une idée collective.
00:27:51Toujours.
00:27:52Et là,
00:27:53je trouve que dans ce tournoi,
00:27:54il n'y a rien
00:27:55comme idée de jeu
00:27:56défensif,
00:27:57offensif,
00:27:58il n'y a rien.
00:27:59Mais la sensation
00:28:00qu'on a eu ce soir,
00:28:01c'est que par exemple,
00:28:02on était dans un match
00:28:03au début de saison
00:28:04où une équipe pro,
00:28:05progressivement,
00:28:06décide de rencontrer
00:28:07des équipes de niveau inférieur
00:28:08pour arriver petit à petit
00:28:09à meilleur niveau.
00:28:10Et on avait l'impression
00:28:11que la Suisse
00:28:12maîtrisait complètement son sujet,
00:28:13qu'elle n'a jamais tremblé,
00:28:14qu'elle était nettement
00:28:15au-dessus du lot
00:28:16à tous les points de vue
00:28:17et qu'on avait effectivement
00:28:18en face une équipe italienne
00:28:19mais dans les 35 derniers mètres
00:28:21et d'une pauvreté tactique
00:28:23et d'un manque
00:28:24d'engagement physique
00:28:25avec des milieux de terrain
00:28:26suisses qui déchiraient
00:28:27complètement le milieu
00:28:28de terrain italien.
00:28:29Le premier but,
00:28:30c'est que c'est quand même incroyable,
00:28:31il arrive de 35
00:28:32au 40 mètres,
00:28:33Freuler,
00:28:34et il se met
00:28:35ce super ballon
00:28:36qui reprend le rêve
00:28:37de tous les attaquants
00:28:38d'avoir ce ballon
00:28:39qui rebondit devant
00:28:40à finir devant
00:28:41pied gauche,
00:28:42mais c'est parfaitement dosé.
00:28:43Mais c'est le sentiment
00:28:44qu'on a eu
00:28:45qu'il n'y avait absolument
00:28:47aucune commune mesure
00:28:48entre ces deux équipes.
00:28:49Et c'est l'Italie,
00:28:50championne d'Europe.
00:28:51Agis, Bo,
00:28:52qu'est-ce qu'il vous chagrine ?
00:28:54L'aspect défensif des Italiens.
00:28:56On a toujours dit
00:28:57l'école défensive.
00:28:58Ils savent défendre individuellement,
00:29:00ils savent défendre collectivement,
00:29:02mais là, même individuellement.
00:29:03Quand on a l'histoire,
00:29:05les joueurs défensifs,
00:29:06Maldini, Nesta,
00:29:08ces joueurs qui savaient défendre,
00:29:09et quand on voit
00:29:10les buts qu'ils ont pris,
00:29:11le deuxième but,
00:29:12ils sont tous
00:29:13à 2-3 mètres,
00:29:14les Suisses,
00:29:15ils se font des passes
00:29:16tranquillement.
00:29:17Il n'y a pas d'idée,
00:29:18on ne savait pas
00:29:19si ça attaquait,
00:29:20si ça voulait défendre,
00:29:21s'ils ont changé
00:29:22deux fois d'organisation.
00:29:24En fait, j'ai senti
00:29:25une équipe à la peine,
00:29:27sans idée.
00:29:29Et vraiment, encore une fois,
00:29:31tout ça, évidemment,
00:29:32sans caractère,
00:29:33parce que je pense que
00:29:34le fait que Freuler,
00:29:35il puisse débouler et tout,
00:29:37c'est parce qu'il n'y a aucun joueur
00:29:39qui est commandeur,
00:29:41en quelque sorte.
00:29:42C'est-à-dire que
00:29:43quand tu avais Chiellini,
00:29:44Barzagli et Bonucci,
00:29:47les mecs,
00:29:48ils te contrôlaient
00:29:49à peu près toute l'équipe
00:29:50de leur position.
00:29:52Tu vois, il y avait ça.
00:29:54Et ce truc-là
00:29:55fait qu'il n'y avait aucun espace
00:29:57à l'adversaire.
00:29:59Il n'y avait aucun laisser aller.
00:30:01Là, tu as l'impression
00:30:02que chacun essaye déjà
00:30:03de régler son propre sort
00:30:04parce qu'ils sont en difficulté,
00:30:05individuels,
00:30:06et collectivement,
00:30:07c'est un désastre.
00:30:08Tanguy, la défaite
00:30:09et l'élimination de l'Italie,
00:30:10c'est comment et comment
00:30:11là-bas, au pays ?
00:30:12Déjà, Luciano Spalletti,
00:30:13le sélectionneur,
00:30:14a détaillé les raisons
00:30:15de son échec
00:30:16en expliquant
00:30:17« Je ne crois pas que le résultat
00:30:18soit aussi scandaleux
00:30:19qu'il sera décrit.
00:30:20Je prends mes responsabilités. »
00:30:22Mais certains sélectionneurs
00:30:24ont fait 20, 30 matches
00:30:25derrière eux.
00:30:26Moi, même pas 10.
00:30:27Du côté de la Gazzetta
00:30:28d'Elo Sport,
00:30:29le journal numéro 1
00:30:30de sport en Italie,
00:30:31on explique
00:30:32« Après avoir surmonté
00:30:33le groupe avec difficulté
00:30:34et chance,
00:30:35Spalletti espérait
00:30:36que le match contre les Suisses
00:30:37pourrait être un tournant.
00:30:38C'était celui de l'effondrement. »
00:30:39Autre analyse du journal
00:30:41« La terrible élimination
00:30:42ouvre des semaines
00:30:43d'incertitude à tous les niveaux.
00:30:44La confiance dans le coach
00:30:45n'est pas acquise.
00:30:46Seul Donnar et moi
00:30:47est sauf.
00:30:48Il est le seul
00:30:49à avoir démontré
00:30:50qu'il avait un calibre international.
00:30:51Scamaca, notre attaquant,
00:30:53après deux mois
00:30:54comme superman
00:30:55avec l'Atalanta Bergam.
00:30:56L'Italie était médiocre
00:30:57au premier tour.
00:30:58Elle était médiocre
00:30:59en huitième de finale.
00:31:00Comme quoi, les phases
00:31:01à élimination directe,
00:31:02c'est ce qu'on nous rabâche
00:31:03lorsqu'on parle des Français
00:31:04au Jeu de la France.
00:31:05Parfois, il y a des réveils
00:31:06mais parfois,
00:31:07il n'y a pas de réveils.
00:31:08Il y a une sorte de cohérence.
00:31:09Il y a un peu plus de talent
00:31:10du côté de la France quand même
00:31:11par rapport à ce qu'on a vu
00:31:12cet après-midi avec l'Italie.
00:31:13Parce que même
00:31:14dans la créativité
00:31:15du jeu offensif,
00:31:16il n'y a rien.
00:31:17Les mecs, au milieu,
00:31:18ils prennent un ballon
00:31:19et ils font des passes
00:31:20à trois mètres.
00:31:21Il n'y en a pas un
00:31:22qui tente une passe,
00:31:23une percée, un dribble.
00:31:24Si vous parlez
00:31:25des milieux français,
00:31:26ce n'est pas bien.
00:31:27Après, devant,
00:31:28il y a quand même
00:31:29des joueurs qui sont capables
00:31:30à tout moment
00:31:31de faire une différence.
00:31:32Il y avait Barrella
00:31:33qui le faisait un peu
00:31:34et qui aujourd'hui
00:31:35était avec le reste
00:31:36de son équipe
00:31:37qui s'est effondré
00:31:38physiquement, mentalement.
00:31:39Mais déjà rappelez
00:31:40que lors des qualifications,
00:31:41il passe par un trou de souris
00:31:42dans un match décisif
00:31:43contre l'Ukraine.
00:31:44Ça fait le double trou de souris
00:31:45quand même.
00:31:46Non, mais ça va.
00:31:49Je pensais.
00:31:50Ça, ça arrive après.
00:31:51Et quand tu fais un miracle,
00:31:52quand on enchaîne
00:31:53un deuxième,
00:31:54ça met 203.
00:31:55Tu peux même être
00:31:56champion du monde
00:31:57dans deux ans.
00:31:58J'ai convoqué l'histoire.
00:31:59En 2026, je te l'ai dit.
00:32:00Prochain match,
00:32:01ce sera la Suisse.
00:32:02Ce sera le 6 juillet.
00:32:03C'est soit contre l'Angleterre,
00:32:04soit contre la Slovaquie.
00:32:05On attend une nation anglaise
00:32:06pronostiquée par David Vapadou.
00:32:07Donc calculez
00:32:08l'aisselle pour David Vapadou.
00:32:09Il est au bord du chaos
00:32:10et on revient
00:32:11avec l'actualité des Bleus.
00:32:12À tout à l'heure.
00:32:13Merci.
00:32:18Il a donné les Bleus.
00:32:19Oui, il a donné les Bleus
00:32:20en finale aussi.
00:32:26Retour sur le plateau
00:32:27de l'équipe du soir.
00:32:28En compagnie de Claude Leroy,
00:32:29Régis Bouard,
00:32:30Timothée Mémon,
00:32:31David Vapadou,
00:32:32M. Braquet,
00:32:33et le président
00:32:34Jean Zicou.
00:32:35Pour les infos,
00:32:36Tanguy Le Sévillé.
00:32:37Pour les infos des Bleus,
00:32:38nous allons nous rendre
00:32:39à Paderborn,
00:32:40au QG des Bleus
00:32:41et retrouver notre honnête spéciale
00:32:42Sébastien Paragon.
00:32:43Bonsoir Sébastien.
00:32:46Bonsoir.
00:32:47Trois secondes de délai.
00:32:48Bonsoir Sébastien.
00:32:49Hier, vous nous annonciez
00:32:50qu'Antoine Griezmann
00:32:51était de retour
00:32:52dans le 11
00:32:53dans deux jours
00:32:54pour affronter la Belgique
00:32:55et ce soir,
00:32:56vous auriez le 11 de départ ?
00:32:57Vous êtes fou ?
00:33:02En tout cas,
00:33:03nos confrères de l'équipe
00:33:04annoncent un 4-4-2
00:33:05en Losange
00:33:06avec Antoine Griezmann
00:33:08en soutien
00:33:09de Kylian Mbappé
00:33:11et de M. Marcus Thuram.
00:33:13Pour le reste,
00:33:14on retrouverait
00:33:15les trois milieux
00:33:16de terrain défensif.
00:33:17Rabiot, évidemment,
00:33:19Golo Kanté
00:33:22et Aurelien Chouameni.
00:33:23Puis la défense
00:33:24serait composée
00:33:25de Mike Mignon,
00:33:26de Jules Koundé,
00:33:27d'Ayot Upamecano,
00:33:28de Saliba, évidemment,
00:33:30William Saliba,
00:33:31et à gauche,
00:33:32de Théo Hernandez.
00:33:33Ok, pour ça.
00:33:34Merci aux copains
00:33:35de l'équipe.
00:33:36Vous avez la compo.
00:33:38Juste un petit clin d'œil
00:33:39à Hugo Bonneval
00:33:41qui, hier,
00:33:42lors du débrief
00:33:43et lorsqu'on parlait,
00:33:44évidemment,
00:33:45de la possibilité
00:33:46de Yann Echan
00:33:47de composer son oiseau départ,
00:33:48il avait émis,
00:33:49finalement,
00:33:50l'idée d'avoir Griezmann
00:33:51en dessous de deux attaquants.
00:33:52C'est lui qui a appelé les gens,
00:33:53hier soir.
00:33:54Ah, c'est Hugo ?
00:33:55T'as dû l'appeler
00:33:56ou envoyer un message ?
00:33:57Yann Echan nous regarde.
00:33:58On va appeler Hugo.
00:33:59Est-ce une compo
00:34:00qui vous plaît,
00:34:01chers chroniqueurs,
00:34:02à cette question ?
00:34:03Quatre chroniqueurs
00:34:04ne sont pas d'accord.
00:34:05Jingle et Superduel,
00:34:06on y va.
00:34:07J'ai deux personnes
00:34:08qui sont plutôt emballées
00:34:09et qui m'ont répondu
00:34:10oui, c'est le team,
00:34:11mais non le roi,
00:34:12Claude ou Timothée.
00:34:13Qui commence ?
00:34:14On reste pareil.
00:34:15D'accord, ok.
00:34:16Ok, très bien.
00:34:17Ils sont perdus.
00:34:18Est-ce une compo
00:34:19qui vous plaît ?
00:34:20Non, Dave Apadoue
00:34:21et Régis Bois.
00:34:22On ne change pas
00:34:23une équipe qui perd.
00:34:24D'accord, ok.
00:34:25Donc c'est Régis
00:34:26qui commencera.
00:34:27Il va les soulever
00:34:28et je découperai.
00:34:29Ok, bon, vous attendez.
00:34:30Est-ce une compo
00:34:31qui vous plaît ?
00:34:32Oui, oui.
00:34:33Timothée, voilà,
00:34:34pourquoi elle vous plaît ?
00:34:35Donnez-nous une ou deux raisons,
00:34:36trois.
00:34:37La première,
00:34:38c'est que je ne vais pas me renier.
00:34:39C'est mon système préféré
00:34:40de Griezmann,
00:34:41mais ça, on s'en fout un petit peu.
00:34:42Ce qui me semble intéressant,
00:34:43en revanche,
00:34:44c'est que dans ce système,
00:34:45Griezmann va se retrouver
00:34:46dans une position
00:34:47qui me paraît être la meilleure
00:34:48pour lui étant donné
00:34:49son léger creux physique.
00:34:51Il va peut-être être
00:34:53dans des conditions
00:34:54un petit peu plus agréables.
00:34:55Je pense que Thuram,
00:34:56c'est également
00:34:57avec un attaquant à ses côtés
00:34:58qu'il est dans
00:34:59les meilleures conditions possibles
00:35:01et je suis convaincu
00:35:02que Kylian Mbappé
00:35:03a suffisamment de talent
00:35:04pour s'adapter
00:35:05à la présence proche de lui
00:35:06ou d'ailleurs un petit peu moins
00:35:07de Thuram.
00:35:08Le tout en gardant
00:35:09une assiste défensive
00:35:10sans faute.
00:35:11Régis, vous,
00:35:12vous ne vous plaît pas ?
00:35:13Vous avez répondu non.
00:35:14Pourquoi ?
00:35:15Elle ne me plaît pas.
00:35:16L'idée est intéressante,
00:35:17mais à la seule différence,
00:35:18il y en a quelques-unes,
00:35:19quand vous jouez en losange,
00:35:20il y a des postes
00:35:21encore plus spécifiques
00:35:22dans celles-là
00:35:23qu'on vit son équipe.
00:35:24Il y a à commencer
00:35:25sur le latéral droit.
00:35:26Koundé,
00:35:27quand vous jouez en losange,
00:35:28il faut un latéral droit
00:35:29ou un latéral gauche
00:35:30qui demande
00:35:31beaucoup de participation
00:35:32sur le côté.
00:35:33Donc Koundé,
00:35:34à ce poste,
00:35:35ça m'embête.
00:35:36Le deuxième point,
00:35:37c'est un système
00:35:38sur la feuille
00:35:39qui est très intéressant,
00:35:40mais le mettre en place
00:35:41sur le terrain,
00:35:42c'est très difficile.
00:35:43Ça demande beaucoup de temps
00:35:44parce que c'est un système
00:35:45qui demande beaucoup
00:35:46de compensation
00:35:47et de réflexion
00:35:48dans le jeu.
00:35:49Et je ne suis pas certain
00:35:50qu'il y ait eu le temps
00:35:51de bien le travailler
00:35:52pour préparer ce match
00:35:53contre la Belgique.
00:35:54OK.
00:35:55On parle du côté
00:35:56de Claude Leroy.
00:35:57C'est un oui.
00:35:58Pourquoi ?
00:35:59Parce que c'est
00:36:00le système de jeu
00:36:01que j'ai souvent mis en place
00:36:02et qui me plaît beaucoup.
00:36:03C'est vrai qu'il y a
00:36:04des arguments
00:36:05qu'il faut retenir
00:36:06chez Régis,
00:36:07des défenseurs extérieurs.
00:36:08Mais là,
00:36:09on a dit souvent
00:36:10que Dembélé bloquait
00:36:11un petit peu
00:36:12les possibilités
00:36:13pour Cloudez de monter.
00:36:14Ça ne sera plus le cas.
00:36:15Pareil de l'autre côté.
00:36:16Et puis, pour terminer,
00:36:17on disait que Thuram
00:36:18n'était jamais à sa place.
00:36:19Il le sera.
00:36:20Comme Mbappé
00:36:21n'était pas utilisé
00:36:22comme il le souhaitait,
00:36:23il le sera.
00:36:24Et qu'Antoine Griezmann
00:36:25était toujours
00:36:26dans des faux postes
00:36:27qui ne lui convenaient pas bien,
00:36:28il le sera
00:36:29à son meilleur poste.
00:36:30Donc...
00:36:31Claude, c'est bien,
00:36:32mais c'est trop long.
00:36:33On va du côté
00:36:34de la maison à Padoue.
00:36:35Quand je vois
00:36:36la faiblesse
00:36:37des latéraux belges,
00:36:38moi, je me dis
00:36:39qu'il y avait
00:36:40un truc à faire,
00:36:41notamment du côté
00:36:42de Dembélé
00:36:43qui aurait croisé
00:36:44Arthur Théatre,
00:36:45s'il vous plaît.
00:36:46Et puis moi,
00:36:47la dernière fois
00:36:48que j'ai vu
00:36:49l'équipe de France
00:36:50improviser un système
00:36:51qu'elle n'avait pas travaillé,
00:36:52c'était lors du huitième
00:36:53de finale
00:36:54contre la Suisse.
00:36:55On sait comment ça a terminé.
00:36:56Là, ça fait plus de trois ans
00:36:57qu'ils n'ont pas joué
00:36:58en losange.
00:36:59Je ne crois pas
00:37:00qu'à ce niveau-là,
00:37:01il faille improviser.
00:37:02Donc non,
00:37:03ça me laisse sans ma fin.
00:37:04OK, les amis.
00:37:06Est-ce une compo
00:37:07qui vous plaît ?
00:37:08Chers téléspectateurs,
00:37:09vous avez écouté
00:37:10les oui et les non.
00:37:11Vous tranchez sur le site
00:37:12l'équipe.
00:37:13Président,
00:37:14à vous de jouer.
00:37:15Moi, je suis très surpris
00:37:16de voir cette compo.
00:37:17Pourquoi ?
00:37:18Je faisais le clin d'œil
00:37:19à Hugo hier.
00:37:20On en a parlé en off
00:37:21pendant la pub.
00:37:22Et moi,
00:37:23je n'y croyais pas.
00:37:24Je lui disais
00:37:25que ça me plairait,
00:37:26mais je n'y crois pas
00:37:27une seconde.
00:37:28Donc, je suis très surpris.
00:37:29Mais en même temps,
00:37:30oui,
00:37:31c'est dans un côté
00:37:32plutôt positif
00:37:33et j'aime bien cette compo
00:37:34parce qu'il y a
00:37:35un joueur à Thuram
00:37:36qui va pouvoir jouer
00:37:37avec un complice à côté de lui
00:37:38et c'est ce qu'il fait à l'Inter.
00:37:39Mbappé qui a eu l'habitude
00:37:40de jouer à Monaco
00:37:41comme ça.
00:37:42Et puis Griezmann
00:37:43qui va être assez libre
00:37:44pour pouvoir alimenter
00:37:45le jeu offensif.
00:37:46Moi, ça m'intéresse.
00:37:47Et puis après,
00:37:48il y a une autre option
00:37:49qui est intéressante
00:37:50dans ce système-là.
00:37:51C'est que tu peux évoluer
00:37:52suivant comme ça se passe aussi.
00:37:53Parce que je pense
00:37:54que tu pourrais remettre
00:37:55ou Mbappé ou Thuram
00:37:56à gauche
00:37:57et Griezmann à droite
00:37:58et repasser en 4-3-3.
00:37:59Si tu vois qu'il y a
00:38:01et peut-être avoir
00:38:02une option différente
00:38:03que la composition de base.
00:38:04Tu peux faire une évolution
00:38:05par rapport à ce qui se passera
00:38:06pendant le match.
00:38:07Donc moi,
00:38:08j'aime beaucoup
00:38:09le départ de cette compo.
00:38:10On va aller voir Sébastien.
00:38:11Sébastien,
00:38:12sur cette compo,
00:38:13vous aviez une réflexion
00:38:14sur ce que je vous ai eu
00:38:15au téléphone
00:38:16et ça vous a rappelé
00:38:17et je crois qu'il y a
00:38:18un chroniqueur
00:38:19qui l'a dit,
00:38:20l'Euro 2021.
00:38:21Vous aussi,
00:38:22ça vous rappelle
00:38:23l'Euro 2021 ?
00:38:24On a été sortis
00:38:25par les Suisses
00:38:26en huitième,
00:38:27on a été sortis
00:38:28par les Suisses
00:38:29en huitième.
00:38:30Pourquoi ce parallèle,
00:38:31Sébastien ?
00:38:32On verra l'issue,
00:38:33mais je suis effectivement
00:38:34un petit peu interloqué.
00:38:35Je crois que c'est Dave
00:38:36qui en parlait.
00:38:37Et la dernière fois
00:38:38que Didier Deschamps
00:38:39a autant changé de système,
00:38:40c'était à l'Euro 2021
00:38:41et ça signifie quand même
00:38:42qu'il continue à chercher.
00:38:43Peut-être qu'il trouvera
00:38:44et auquel cas,
00:38:45tant mieux.
00:38:46Mais ce n'est jamais
00:38:47très bon signe quand même.
00:38:48Ça signifie
00:38:49qu'il cherche,
00:38:50qu'il cherche
00:38:51et qu'en plus,
00:38:52ce système-là,
00:38:53s'il se confine
00:38:54à l'Euro 2021,
00:38:55c'est un système
00:38:56qui va se transformer
00:38:57dans un système
00:38:58qui se développe.
00:38:59Et ce système-là,
00:39:00s'il se confirme,
00:39:01c'est selon
00:39:02tous les entraîneurs
00:39:03ou presque tous,
00:39:04j'espère que je ne serai
00:39:05pas contredit,
00:39:06mais le système
00:39:07quasiment le plus exigeant.
00:39:08C'est extrêmement difficile
00:39:09à mettre en place.
00:39:10C'est celui qui nécessite
00:39:11le plus de travail.
00:39:12Notamment aussi,
00:39:13je reprends
00:39:14l'argument de Régis
00:39:15par rapport à Jules Koundé.
00:39:16Jules Koundé
00:39:17qui est du monde
00:39:18ou qui n'est pas du monde.
00:39:19Il ne monte jamais.
00:39:20Donc dans ce système-là
00:39:21ou en tout cas,
00:39:22il monte mal.
00:39:23C'est quand même
00:39:24un souci.
00:39:25Je demande
00:39:26Kaetsu
00:39:27Je ne demande qu'à être surpris par son apport offensif, mais c'est extrêmement
00:39:32surprenant.
00:39:33Je pense que l'équipe de France n'était pas… Et en plus de cela, ça donne un sentiment
00:39:38de panique, d'urgence, et je n'arrive pas à comprendre en fait, parce qu'il y
00:39:43avait un problème d'efficacité, certes, mais il n'y avait pas de souci de création
00:39:47d'occasion.
00:39:48Donc là, c'est un peu surprenant, et en plus, pour finir, pardon, je fais un peu long,
00:39:52mais Antoine Griezmann, je n'arrête pas d'entendre depuis tout à l'heure, là
00:39:56il va être à son meilleur poste, mais c'est quoi cette histoire en fait ? Antoine Griezmann
00:40:01à l'Atletico de Madrid, il joue deuxième attaquant, et il me semble que ça ne lui
00:40:06pose pas de problème, même si on pourrait discuter de cette saison.
00:40:08C'est vrai, moi je pense que c'est une adaptation aussi par rapport à la forme
00:40:12du moment des joueurs.
00:40:13Parce qu'on dit que Thuram, il a besoin de jouer avec un deuxième, et Dembélé n'est
00:40:16pas en forme.
00:40:17Pour moi, Dembélé sur les trois matchs de l'Euro, ce n'est pas ça, donc tu changes
00:40:21aussi ton système par rapport à ce que tu vois sur le terrain.
00:40:25Après Griezmann, son meilleur poste ou pas son meilleur poste, moi je n'ai pas dit que
00:40:29c'était son meilleur poste, mais j'ai dit que c'était où il sera libre, il pourra
00:40:32alimenter, il aura deux joueurs devant lui, et normalement il aura un peu des mecs sur
00:40:35les côtés qui pourront prendre, ou les latéraux, ou Canté et Rabiot pourront prendre, donc
00:40:42il aura des solutions pour allumer le jeu.
00:40:43Mais le problème de Griezmann actuellement, c'est plutôt sa condition physique ? Non ?
00:40:47Je ne sais pas, je ne sais pas si c'est que sa condition, mais je ne pense pas qu'il
00:40:51soit…
00:40:52On le souhaite, on l'adore Antoine, mais c'est sa condition physique qui nous pose
00:40:57question.
00:40:58Oui, on a eu l'impression qu'il manquait un peu de pep, c'est vrai ce que dit Sébastien
00:41:00là-dessus, mais moi je pense aussi qu'avec cette composition, ça lui permet, même si
00:41:05Dembélé n'a pas été bon, Marcolla était un peu plus satisfaisant, de faire rentrer
00:41:09aussi des joueurs qui mettent aussi sur le jeu extérieur la révolution dans ces 90
00:41:15minutes, au moins contre nos amis belges.
00:41:20Claude et Régis, alors vous étiez fan de Systeme, ce fameux milieu en losange avec
00:41:27donc numéro 10, enfin numéro 10 est attaquant au soutien des deux pointes.
00:41:31Souvent quand j'entends parler de ce milieu en losange, vous allez me dire, vous me tapez
00:41:36sur les doigts, c'est qu'à la perte de balle, les côtés sont vachement ouverts
00:41:42et là ça peut être extrêmement inquiétant quand on pense qu'il y a soit Doku qui pourrait
00:41:46débouler côté Koundé ou soit peut-être Bakayoko qui pourrait débouler côté Hernandez.
00:41:51C'est pas tellement là, parce que là on a beaucoup parlé de l'utilisation du ballon
00:41:55avec Griezmann, Soubapet, tout ça, mais à la perte, il paraît que là, ce truc-là,
00:42:00comment on fait pour équilibrer ?
00:42:01La pointe extrême du losange peut revenir complètement axiale sans faire des efforts
00:42:05énormes comme pour Antoine Griezmann, les deux joueurs du milieu s'excentrent légèrement,
00:42:11on récupère quelqu'un dans l'axe, alors c'est vrai, ce dont parlait Sébastien, c'est
00:42:14vrai que c'est quelque chose qui se travaille beaucoup, mais là les joueurs ont quand même
00:42:17une intelligence tactique très nettement au-dessus de la moyenne, ils n'ont pas besoin
00:42:20de répéter 10 000 fois, il suffit que dans une séance d'entraînement, Didier les replace
00:42:27pour qu'ils sachent exactement à la perte ce qu'ils ont à faire.
00:42:29Claude, quand vous avez dit, j'ai vu Régis qui a fait une petite mou, une petite mou,
00:42:35pas une mouruille mais une petite mou, c'est quelque chose qui est difficile à régler,
00:42:42qui est fin en fait.
00:42:43Claude, il parle d'un principe par rapport aux joueurs extérieurs du losange qui peuvent
00:42:47sortir sur les côtés s'ils ont la largeur, mais tout vient du problème du bloc où ça
00:42:53se trouve.
00:42:54Parce que qu'est-ce qu'on va demander aux deux attaquants ? Qui va se préoccuper des
00:42:59latéraux qui vont être touchés plus ou moins haut ? Est-ce que c'est les deux attaquants
00:43:03qui vont se mettre entre le latéral et l'axial, et Griezmann qui va se préoccuper que de l'axe,
00:43:07sachant que Thaumini en 6 va se décaler que côté ballon, donc à un moment il y a une
00:43:11situation de largeur qui va poser problème, Koundé ou Hernandez quand ils vont sortir.
00:43:16Donc ils ne peuvent que patienter et gagner du temps, mais le temps à certains niveaux
00:43:19ça ne passe pas parce que De Bruyne va savoir se déplacer par rapport à ça.
00:43:23Tout à l'heure vous avez fait allusion sur le travail défensif, à la perte de ballon
00:43:28sur les côtés.
00:43:29En fait vous êtes en danger quand vous jouez en losange quand vous avez le ballon, vous
00:43:33êtes en danger défensivement quand vous avez le ballon, c'est-à-dire quand on est
00:43:37en forme de possession, on va s'ouvrir automatiquement à la perte, parce que le travail de compensation
00:43:45il ne peut pas se faire partout et dans toutes les zones, et c'est là que vous êtes en
00:43:48difficulté.
00:43:49Et quelle que soit la hauteur du terrain où vous allez perdre le ballon, sur la première
00:43:53passe de l'équipe adverse, s'ils arrivent à toucher un joueur le plus haut possible,
00:43:56vous êtes dans la merde.
00:43:57C'est un problème de l'intelligence tactique, à savoir que dans ce système de jeu, je
00:44:11pense que par exemple, De Bruyne qui n'est pas dans une forme physique optimum, il y a
00:44:17Conte qui sera très rapidement sur lui, et on sait que dans les deux attaquants, il
00:44:23y en a un, il ne faut pas trop compter dans la récupération collective, c'est Kylian
00:44:27Mbappé.
00:44:28Par contre, Thuram peut complètement lui s'excentrer et permettre à un des milieux
00:44:32de véritablement rester intérieur dès la perte du ballon, et moi je pense qu'effectivement
00:44:36il a raison.
00:44:37Le danger c'est quand on a le ballon, qu'on le perd rapidement sur le contre, de ne pas
00:44:41pouvoir tout de suite se déployer.
00:44:42C'est là que...
00:44:43Pardon.
00:44:44Non, non.
00:44:45C'est bon, j'en ai terminé.
00:44:46Excusez-moi M. Leroy.
00:44:47Si Conte va sur De Bruyne, attention, parce que l'idée moi c'est qu'il faut absolument
00:44:51que Conte, il fasse un petit peu ce que tu avais fait pour ne pas avoir, pour qu'on
00:44:56fasse à hasard, en 2018, c'est d'aller doubler sur Doku.
00:45:00C'était Pogba qui s'en occupait, qui était allé...
00:45:03Oui, non mais voilà, c'est Pogba qui se décalait, mais là j'ai de l'attente de Conte forcément,
00:45:07parce que c'est lui qui serait le relayeur droit, et parce que Doku...
00:45:12De Bruyne ne va pas rester dans la zone de Conte.
00:45:14C'est bien ce que je dis.
00:45:15Il va essayer de s'en échapper.
00:45:16Ce n'est pas Hasard qui a été complètement à gauche, Hasard restait à gauche donc tu
00:45:20n'avais pas à avoir qu'il fasse à lui.
00:45:21Non, tu n'as pas compris.
00:45:22Ce que je veux dire c'est que du coup, le truc c'est qu'il ne faut absolument pas laisser
00:45:24Doku en 1 contre 1 sur Koundé.
00:45:27Conte, moi c'est là que je l'attends surtout, de venir faire la fermeture, parce que là
00:45:32tu n'auras pas d'embellé pour venir...
00:45:33Encore une fois, tu as une action qui peut coulisser.
00:45:35Oui, pour une prise à deux.
00:45:36Oui.
00:45:37Mais moi par rapport à De Bruyne, je vais poser une question à Jo, il va toujours se
00:45:44mettre à l'opposé du ballon, il a joué dans ce registre-là, Jo, à partir du moment
00:45:47où il y a une action qui va se dérouler, qu'il va se mettre à l'opposé du ballon,
00:45:50il sait qu'il va être trouvé sur le deuxième ou le troisième temps de jeu.
00:45:53A partir du moment où il va être à l'opposé du ballon, qu'il va maîtriser le déplacement
00:45:57de Conte et de Chouaumeni, sur la deuxième ou la troisième place, ça va créer des
00:46:03espaces dans les 1 contre 1, mais sur la deuxième et la troisième place, De Bruyne il va être
00:46:06touché.
00:46:07Et quand il va être touché, il va se trouver toujours face au jeu.
00:46:10Et c'est à partir de là où il va être face au jeu, sur les 30 derniers mètres, qu'il
00:46:13va pouvoir alimenter.
00:46:14Et là c'est difficile à défendre contre ça.
00:46:17Timothée, je m'excuse par avance de mettre le nom de ces deux entraîneurs dans la même
00:46:20phrase, mais Jo a joué au Verner avec Thomas Chaffes qui utilisait ce système.
00:46:26Le but c'était surtout de marquer un but de plus que l'adversaire.
00:46:29Donc c'est peut-être accepter aussi de concéder un peu plus d'occasion pour s'en procurer
00:46:34plus pour enfin arriver à marquer.
00:46:36Pour moi quand tu choisis ce système, c'est peut-être aussi se dire, on va avoir un peu
00:46:42plus de monde devant, notre meilleur distributeur au service des deux attaquants, on va se procurer
00:46:47plus d'occasion, on accède d'en concéder quelques-unes.
00:46:49Sébastien, on revient vers vous parce que quand vous nous avez vendu cette compo, c'est
00:46:53la quatrième compo, il y avait un parallèle avec l'Euro 2021.
00:46:56Vous voyez quelque chose de plus, une compo, une organisation plus classique, plus basique
00:47:04Sébastien ? J'ai l'impression que vous la trouvez un peu surprenante cette compo.
00:47:07Oui, déjà on va voir si elle se confirme évidemment, mais moi je n'ai aucun souci
00:47:15avec tous les systèmes.
00:47:16Tous les systèmes peuvent gagner, ce n'est pas la question.
00:47:18La question c'est le travail et même si j'entends ce que dit Claude évidemment, ils ont une
00:47:23intelligence tactique au-dessus de la moyenne, cela va de soi, mais pour l'instant il n'y
00:47:27a pas eu de travail tactique en fait.
00:47:29Donc là, il y a des travails avec de conservation à 6 contre 6 ou contre 7, il n'y a même
00:47:38pas de 11 contre 11 où on fait des mises en place.
00:47:41Donc moi je suis surpris encore une fois, ça fait quelques années maintenant que je
00:47:46côtoie des entraîneurs de football et ils m'ont tous dit que c'était le système le
00:47:52plus compliqué, qu'il fallait le plus travailler.
00:47:53Donc moi c'est juste ça qui m'interpelle, mais après j'espère, pourquoi pas, que ça
00:47:59va marcher et que ça va être formidable.
00:48:02Après la base de tout système tactique, je ne sais pas les coachs vont me dire, c'est
00:48:06que les mecs il faut qu'ils courent, qu'ils travaillent ensemble, qu'ils se déplacent
00:48:08ensemble, qu'ils attaquent ensemble, qu'ils défendent ensemble.
00:48:11C'est ma science, on va dire sur le réglage de ce modèle.
00:48:14Tu peux régler 2-3 trucs, mais moi je rejoins le club, les mecs ils savent un petit peu.
00:48:19Regarde tu vois Mini il a joué au Real, il joue comme ça, donc ils connaissent un petit
00:48:22peu 2-3 trucs quand même, 2-3 versions de systèmes tactiques un peu différents et
00:48:27ils savent à peu près ce qu'il faut faire.
00:48:29Donc oui, ils n'ont pas besoin de rester 3 heures pour faire du truc à l'italienne
00:48:33où le mec il doit se déplacer d'un mètre, l'autre il doit se déplacer d'un mètre,
00:48:36ça s'adapte un peu.
00:48:37Ce qui marque le début de ce tournoi de 7 euros pour les Bleus, c'est leur inefficacité.
00:48:41Est-ce que donc là, Deschamps a parti de ce con salon de sélectionneur en disant
00:48:46bon voilà et je compose ça, est-ce que c'est pour répondre à ça ? Parce que la réponse
00:48:51elle est pour une plus grande efficacité offensive, enfin quelque chose comme ça pour
00:48:56marquer les Bleus.
00:48:57Est-ce que c'est la réponse ?
00:48:58C'est une réponse.
00:48:59Tu mets 3 joueurs, un passeur, Griezmann qui est capable dans l'avant-dernière passe
00:49:02ou dans la dernière passe et puis Thuram, vous l'associez avec Mbappé, Thuram il est
00:49:06à l'inter du Milan, il joue à deux devant.
00:49:08Là on a Friot contre Luxembourg, c'était en match de préparation, c'était avant le
00:49:14début de l'Euro.
00:49:15Effectivement ça va donner du doute aux Belges, parce que défensivement les Belges, il y a
00:49:21quand même quelques petits soucis.
00:49:22De savoir que ces 3 joueurs offensifs sur une action ils sont capables de faire des
00:49:26différences, c'est peut-être une des raisons pour lesquelles Didier Deschamps a fait ce
00:49:29choix aussi.
00:49:30Parce qu'à tout moment ça peut aller au bout.
00:49:32Même sans de cloche Claude ?
00:49:34Oui, ça va densifier un petit peu le nombre de joueurs dans les 16 mètres 50 et puis
00:49:39il y a tout l'apport de Rabiot, c'est aussi quelqu'un qui peut perforer, qui peut créer
00:49:44un plus 1 et intérieur et extérieur, Golo Kante de plus en plus par rapport à ce qu'on
00:49:49le voit faire, même si son troisième match a été un peu plus handicapant au niveau
00:49:54physique.
00:49:55Chouameni il peut aussi de temps en temps apporter le surnombre, donc c'est vrai.
00:49:59Par contre au niveau des défenseurs extérieurs, même si Théo Hernandez vaut mieux que ce
00:50:03qu'il a montré dans l'apport offensif, c'est vrai que pour le moment Koundé n'a pas été
00:50:08au niveau où on peut souhaiter voir un joueur extérieur pour apporter le plus.
00:50:13C'est pour ça qu'il n'y avait pas la possibilité avec Klos qui aurait peut-être été le joueur
00:50:17idéal dans ce système de jeu.
00:50:19Après tu disais tout à l'heure que si Thuram va faire le travail défensif, que Mbappé
00:50:23ne le fasse pas, ça ne te pose pas trop de soucis ?
00:50:26Si, j'ai envie qu'il travaille plus défensivement.
00:50:31Mais sur un système comme ça encore plus.
00:50:32Quand on travaille comme ça, on travaille avec les deux attaquants et on sépare une
00:50:40moitié du terrain dans la largeur à la perte du ballon.
00:50:42C'est vrai que si tu en as un qui monte, là le déséquilibre commence à se créer.
00:50:47C'est pour ça que ce dont parlait Régis, il avait raison de savoir que le danger c'est
00:50:50quand tu as le ballon à la perte du ballon.
00:50:52Si tu ne viens pas éclater tes deux joueurs sur la latéralité à partir du moitié,
00:50:56c'est un danger.
00:50:57C'est ce que tu travailles en permanence à l'entraînement.
00:50:59C'est pour ça que ce n'est pas chez nous de travailler sur ce système.
00:51:02Mais avec des joueurs intelligents, très vite on leur explique comment ils doivent
00:51:05se replacer.
00:51:06Il faut qu'ils soient généreux.
00:51:08Mbappé, il est intelligent, pas de problème.
00:51:10Après, sur la générosité, c'est autre chose, on ne va pas ouvrir le dossier à Mbappé.
00:51:15Ça fait je ne sais pas combien d'années qu'on se pose cette question-là.
00:51:19Ce n'est pas une question qu'il ne sait pas le faire.
00:51:21Évidemment qu'il sait le faire, Kylian Mbappé, mais il s'est départi de cette tâche-là.
00:51:26Maintenant, tu as l'impression que c'est quelque chose que…
00:51:28Ça pose un problème.
00:51:29C'est pas utilisé pour l'Oréal.
00:51:30Il le fait, mais les deux devant, ils travaillent comme des fous.
00:51:33Un peu plus sur le côté, c'est excentré, moi je trouve, mais par contre, ils travaillent
00:51:37pour les autres aussi.
00:51:38Les mecs, ils ont un talent fou offensivement.
00:51:40Ils doivent additionner quelques kilomètres dans la récupération collective.
00:51:44Mes amis, on revient voir Sébastien dans quelques minutes.
00:51:51Résultat du duel, est-ce que c'est une compo qui vous plaît ? Oui ou non ?
00:51:55Hop là, Bannou.
00:51:57Derive à Bannou et Régis Bois reprennent la revanche.
00:52:01On a parlé un peu de foot.
00:52:02Sébastien, on va vous donner la parole.
00:52:07On s'est parlé en marge de l'émission.
00:52:09Vous avez vu, j'ai eu un petit coup de cœur.
00:52:11C'est pour la conf d'Ibrahima Konaté.
00:52:13Il était en conférence de presse.
00:52:15Demain, ce sont les élections législatives.
00:52:17Je pense que tout le monde est au courant en France.
00:52:19Le défenseur a parlé politique avec son cœur.
00:52:22On va monter ce petit extrait où il parle un peu de sa famille.
00:52:25Et puis, on vous donnera la parole après.
00:52:27Pourquoi finalement, vous avez eu ce petit béguin pour Konaté cette sortie.
00:52:30On y va. Konaté.
00:52:32Malheureusement, aujourd'hui, on parle beaucoup de ça, de l'immigration et de l'islam.
00:52:36Franchement, c'est les deux choses sur lesquelles on parle énormément.
00:52:39Moi, je suis issu de famille de l'immigration.
00:52:43Et quand j'entends tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux ou dans les chaînes de télé,
00:52:50c'est parce que les médias ont un rôle très important.
00:52:53Et malheureusement, des fois, ils ne le font pas bien car ils sortent sur la peur.
00:52:57Il faut arrêter les préjugés, les stéréotypes.
00:53:00Moi, quand je vois mes parents, les boulots qu'ils ont eus,
00:53:04je suis désolé, on ne peut pas prendre que le côté néfaste, entre guillemets,
00:53:09car c'est vrai qu'il y a toujours une minorité qui va causer du tort à la majorité.
00:53:13Mais quand je vois mes parents qui ont eu des boulots pénibles,
00:53:17éboueurs ou femmes de ménage et qui ont travaillé à des heures pas possibles,
00:53:21et qu'on ne met pas en avant ce genre de personnes qui ont donné leur santé,
00:53:25entre guillemets, pour la France, ça m'attriste.
00:53:28Et j'incite tout le monde à aller voter maintenant.
00:53:30Je sais que c'est quelque chose de personnel.
00:53:32Je ne vais pas dire aux gens quoi faire,
00:53:34mais il faut être ensemble dans toutes circonstances.
00:53:37La vie, elle est très courte. Elle est belle et il faut profiter tous ensemble.
00:53:40Il ne faut pas être dans une division car ça ne va apporter que du mal à tout le monde
00:53:46et aux futures générations qui vont venir.
00:53:48Ce n'est pas la première fois qu'un joueur de l'équipe de France
00:53:50en marge d'une conférence de presse évoque ces élections législatives
00:53:54et l'importance d'aller voter.
00:53:56Pourquoi ce message vous a touché ?
00:53:58Pourquoi vous voulez nous le montrer Sébastien ?
00:54:03Parce que souvent c'est très cadré, ces prises de parole,
00:54:07ce que je peux comprendre.
00:54:08Parfois c'est plus militant, c'est plus à la manière de Marcus Thuram
00:54:13qui est bien le fils de son père.
00:54:16Là, même si je sais qu'on n'a pas tous les mêmes sensibilités,
00:54:20y compris sur le plateau,
00:54:22même si je sais que Jo considère qu'on ne doit pas poser les questions
00:54:26aux footballeurs ou les embêter avec ça.
00:54:28Je comprends totalement ce qu'il veut dire par là,
00:54:32mais ce n'est pas mon avis.
00:54:34Il m'a touché. Je l'ai trouvé humain.
00:54:37Je l'ai trouvé sincère, spontané.
00:54:41Pour ma part, il a résumé tout ce que je pense
00:54:46depuis désormais trois semaines.
00:54:50J'espère que les gens écouteront ce jeune homme
00:54:54avant d'aller voter.
00:54:56Thibaut Temémont ?
00:54:57J'avais une micro-question pour Sébastien.
00:54:59Une question courte.
00:55:00Il y avait un processus qui avait été mis en place
00:55:04pour qu'il puisse voter pour les européennes.
00:55:07Je voulais savoir s'il y avait le même processus
00:55:09qui avait été mis en place pour les procurations
00:55:11depuis l'Allemagne.
00:55:12J'imagine.
00:55:16Oui, si les joueurs veulent voter,
00:55:18tout est mis en place pour qu'ils puissent voter.
00:55:20Cela a même été proposé aux journalistes
00:55:23qui suivent l'équipe de France
00:55:25pour ceux qui n'avaient pas eu le temps de le faire
00:55:27et qui souhaitaient le faire.
00:55:28Donc, s'ils ont envie de voter, ils voteront.
00:55:30Il y en a certains qui ne votent pas, évidemment.
00:55:32Il y en a qui ne se cachent pas.
00:55:33Par exemple, William Saïba est venu.
00:55:35Il a dit, je suis désolé, je ne peux même pas en parler.
00:55:37Je ne connais rien à tout ça.
00:55:39Je respecte évidemment cela.
00:55:41Ce qui compte, c'est la sincérité.
00:55:44Il y a beaucoup de sensibilités différentes.
00:55:46Pour finir, par rapport à ce que tu demandes,
00:55:48on va aller jusqu'au bout.
00:55:49Pour l'instant, il avait été question
00:55:51d'une action collective.
00:55:52Pour l'instant, il n'y a pas d'action collective.
00:55:54Ils en restent là pour l'instant.
00:55:56C'était Sébastien Tarrago en direct de Paderbonne.
00:55:58Hier, il nous annonçait que Griezmann
00:56:00était de retour dans le 11 de départ.
00:56:02Aujourd'hui, c'est une compo probable.
00:56:03Demain, Sébastien, 24 heures avant le match,
00:56:05on annoncera le score de la France contre la Belgique.
00:56:07Merci beaucoup Sébastien.
00:56:09Vous ferez de la bise à l'homme qui était derrière la caméra.
00:56:12Jérémy, Jeannin Gros, on vous embrasse les copains.
00:56:15On vous dit à demain.
00:56:16Ciao les copains.
00:56:19Bardet en jaune ?
00:56:20À présent ?
00:56:21C'est l'image du jour sur le Tour de France.
00:56:24On va la regarder.
00:56:25Regardez, Romain Bardet sur le podium.
00:56:28Cérémonie protocolaire avec son maillot jaune.
00:56:30Bardet a fait coup double.
00:56:32Victoire d'étape à Rimini en Italie
00:56:34pour cette étape numéro 1.
00:56:35C'est sa quatrième victoire d'étape dans sa carrière.
00:56:38C'est la première fois que Bardet endosse le maillot jaune à 33 ans.
00:56:43Le Tour est-il déjà réussi pour les Français ?
00:56:46Je crois que le ville-peuple et le président disent oui.
00:56:49On va appeler tout de suite Patrick Chassé.
00:56:52On n'attend pas Patrick.
00:56:54Le Tour est joué déjà.
00:56:56Réussi pour les Français.
00:56:58Franchement, la victoire d'un Français,
00:57:03on ne s'y attendait pas ou peu.
00:57:06Les yeux dans les yeux.
00:57:08Je ne m'y attendais pas du tout.
00:57:10Je n'aurais pas mis un copec.
00:57:12Ça vous va comme ça ?
00:57:14Quelqu'un y avait pensé.
00:57:16On va être factuel.
00:57:18Résumé du match.
00:57:20Le résumé de la course et de l'étape numéro 1.
00:57:23En 30 secondes chrono, mon cher Patrick.
00:57:26Accrochez-vous, c'est rapide.
00:57:28Attaque à 50 km de l'arrivée de Romain Bardet.
00:57:32Il va plonger dans la descente.
00:57:35Il va récupérer un équipier devant lui qui était dans l'échappée matinale.
00:57:39Franck van den Broeck qui va lui servir de point d'appui.
00:57:42Il reprend rapidement les distances.
00:57:45Valentin Madouas sera le dernier à céder.
00:57:481 minute 30 au sommet de la dernière bosse à 25 km de l'arrivée.
00:57:51On n'ose pas y croire.
00:57:53Ils sont là tous les deux avec encore 5 secondes d'avance.
00:57:56Regardez cette image.
00:57:58On a gagné, dit-il à son équipier au moment de passer la ligne.
00:58:01Bien sûr, c'est lui le leader.
00:58:03C'est lui qui passe la ligne et qui va endosser pour la première fois de sa carrière un maillot jaune.
00:58:07Hier, on a dit beaucoup de conneries.
00:58:09J'ai souligné la faute professionnelle de Dave Apadou.
00:58:12Et puis ce soir, après une carrière sans tâche, une faute de car de papa.
00:58:17Olivier Ménard face à Claire Bricogne, notre ennemi spécial en Italie.
00:58:20Claire, je pense qu'on est connecté.
00:58:22On va se connecter.
00:58:24Claire, je dois ramasser.
00:58:26Je dois manger mon chapeau.
00:58:28Oui, vous pouvez y aller.
00:58:30C'est ce soir, notre petite conversation.
00:58:32Et puis, il y en a deux autres qu'on a rencontrés aujourd'hui.
00:58:35Romain Bardet, notamment, qui va disputer son dernier tour et qui a très envie d'aller chercher une étape.
00:58:39Lui va être offensif, tout comme Guillaume Martin qui, il y a trois ans maintenant,
00:58:43nous disait que c'était compliqué pour lui de perdre du temps volontairement.
00:58:46Mais qui est en train, pas de changer totalement son discours,
00:58:49mais de se dire pourquoi pas quand même essayer d'aller chercher le tout pour le tout
00:58:52et de perdre du temps à ce moment-là.
00:58:54S'il doit perdre du temps, il perdra du temps pour aller chercher une victoire d'étape.
00:58:57Ok, merci beaucoup.
00:58:58On a appris que Bardet peut être offensif et Guillaume Martin aussi.
00:59:00Ça nous fait bien plaisir.
00:59:02Merci beaucoup.
00:59:04Franchement, je suis surpris quand même de la victoire de Romain Bardet.
00:59:08Bravo, félicitations.
00:59:10Vous avez une super lecture de l'info.
00:59:12Mais je suis quand même un peu sur le cul de la victoire,
00:59:15de la façon dont il a gagné cette victoire, dont il a cherché.
00:59:18Donc, pas vous, Claire.
00:59:20Il n'y a pas une once de surprises.
00:59:22Non, mais c'est vrai que c'est aussi plus simple quand on rencontre les coureurs.
00:59:28Nous, on l'a vu avec Charles-Antoine la veille, en one-to-one, il était devant nous.
00:59:33Et vraiment, on s'est dit, mais c'est une des seules fois, des premières fois,
00:59:37où comme ça, on le voit aussi détendu, il peut l'être.
00:59:40Mais il y avait quelque chose d'apaisé en lui.
00:59:43On a senti qu'il avait lâché quelque chose.
00:59:45Et c'est cette quête pour le classement général qu'il a lâchée
00:59:48et qui a fait qu'il a retrouvé un peu son essence.
00:59:50Son essence, c'est comme ça qu'il l'a expliqué après cette victoire.
00:59:53Et c'est vraiment déjà ce qu'on sentait.
00:59:55Maintenant, avec le recul, c'est facile de l'analyser.
00:59:57Mais c'est vraiment ce qu'on sentait hier déjà en le rencontrant.
01:00:01Je vais vous donner une autre info.
01:00:03Olivier, on va les prévenir.
01:00:05Guillaume Martin avec Charles-Antoine Norac, le prochain vainqueur français sur le tour.
01:00:09Vainqueur d'étape, c'est lui, du coup.
01:00:11Ça, c'est ma dernière question.
01:00:13Je ne crois pas beaucoup à Guillaume Martin en attaque.
01:00:15Oui, j'aurais si dit.
01:00:16Vous avez rencontré Romain Bardet juste après son triomphe.
01:00:19Donc rappelons qu'il y a quelques jours de ça,
01:00:22il annonçait que ce serait sa dernière saison,
01:00:24que ce serait son dernier tour puisqu'il prendra sa retraite en juin 2025.
01:00:28C'est donc son dernier tour.
01:00:30Écoutez, il est allé parler à Claire Bréconne juste après son triomphe.
01:00:33C'est beaucoup de chance d'avoir annoncé
01:00:35il n'y a pas longtemps de ce qui est mon dernier
01:00:37et de pouvoir finir de la sorte.
01:00:39À qui vous pensez en 30 ans ?
01:00:42Je pense à mon équipe surtout.
01:00:46Bien sûr ma famille,
01:00:48mais mon équipe qui a toujours cru en moi.
01:00:54Quand j'ai exprimé ma lassitude par rapport au milieu,
01:00:57ils m'ont dit si tu veux continuer avec nous,
01:00:59la porte sera toujours ouverte,
01:01:00on te propose quelque chose, on te suivra.
01:01:02C'est ce que j'ai fait.
01:01:03Ils m'ont suivi.
01:01:05Donc je suis heureux,
01:01:07je suis simplement heureux d'être dans cette équipe.
01:01:09Et sur le scénario de course,
01:01:11est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus
01:01:12sur comment vous l'avez vécu cette journée
01:01:14la chaleur, le coup, l'attaque à 50km ?
01:01:17Il faisait une chaleur absolument incroyable.
01:01:20Je m'étais beaucoup préparé en juin pour la chaleur.
01:01:23Je ne savais pas comment j'allais réagir
01:01:25mais je savais que je m'étais préparé
01:01:27du mieux possible pour ça.
01:01:29On voulait avoir quelqu'un devant
01:01:31et on a fabuleusement bien joué le coup.
01:01:33On s'est retrouvés les deux plus forts de l'échappée.
01:01:35Après c'était facile.
01:01:37Et tout a déjà réussi ?
01:01:38Absolument.
01:01:40Autre confidence pour préparer l'émission,
01:01:42juste après le triomphe de Bardet,
01:01:43j'ai vu Patrick Chassé.
01:01:45Et spontanément on m'a dit
01:01:47non mais là c'est du tableau noir
01:01:49du tableau noir qui marche enfin
01:01:51pour faire de la pédagogie.
01:01:53Expliquez-nous.
01:01:54Oui parce que souvent
01:01:55ce n'est pas comme un match de foot
01:01:56ou un match de tennis.
01:01:57On gagne, on perd.
01:01:58Ça c'est facile, on est un contre un,
01:01:59une équipe contre une équipe.
01:02:00Dans le vélo, il y en a 170 qui perdent
01:02:02et il y en a un qui gagne.
01:02:04Donc là, faire du tableau noir,
01:02:06c'est vrai que souvent c'est quoi ?
01:02:07Dans le cas présent,
01:02:08on l'a vu en tout début d'étape,
01:02:09il s'est glissé dans une échappée
01:02:10puis personne ne voulait le relayer.
01:02:12Romain Bardet, il a fait top 10 du Giro.
01:02:13Pas question de se glisser dans une échappée.
01:02:15On ne le laissera pas partir.
01:02:16Les autres se sont dit
01:02:17ce n'est pas le bon coup.
01:02:18Le coup d'après, il y a son équipier
01:02:19Franck van den Broeck
01:02:20qui se glisse dans cette échappée.
01:02:21Lui, il n'est pas connu.
01:02:22Il a 23 ans.
01:02:23Ok, très bien.
01:02:24Hop, ça part.
01:02:25C'est le bon coup.
01:02:26Mais c'est très bien aussi
01:02:27d'avoir des points d'appui.
01:02:28Alors ça, on le sait pour les grands leaders.
01:02:30Pogacar, etc.
01:02:31Dans les grandes étapes,
01:02:32ils vont...
01:02:33Pogacar peut-être pas d'ailleurs.
01:02:34Lui, il n'a pas besoin de ça.
01:02:35Mais je ne sais pas.
01:02:36Vous prenez n'importe quelle autre équipe.
01:02:37Ineos, Movistar,
01:02:38ils vont mettre des types devant.
01:02:40Et puis le leader,
01:02:41dans le final,
01:02:42il doit récupérer ces types-là
01:02:43sur lesquels ils se servent
01:02:45du point d'appui
01:02:46pour que le mec se sacrifie
01:02:48et lui permettre de faire l'écart
01:02:49par rapport au poursuivant.
01:02:50C'est exactement ce que l'on a assisté
01:02:53aujourd'hui avec justement ce duo
01:02:56van den Broeck, Romain Bardet.
01:02:57C'est-à-dire que
01:02:58van den Broeck était devant.
01:02:59Cette échappée n'a jamais pris...
01:03:01Bon, ils ont pris 6 minutes
01:03:02mais rapidement,
01:03:03on a vu quand même
01:03:04qu'il y avait de fortes chances
01:03:05qu'il soit repris.
01:03:06Mais lui, il avait un rôle à jouer.
01:03:08Et les oreillettes ont parfaitement...
01:03:09Ses oreillettes, s'il décrit,
01:03:10ont parfaitement bien fonctionné.
01:03:11C'est qu'au moment précis
01:03:12où Romain Bardet attaque
01:03:14à 50 km de l'arrivée quand même,
01:03:16s'il attaque plus loin,
01:03:17il emmène tous les favoris avec lui.
01:03:19Donc, il doit attaquer de loin.
01:03:20Il attaque de loin.
01:03:21Là, on le laisse sortir tout seul.
01:03:22Lui, c'est qu'il a un point d'appui.
01:03:23Et immédiatement,
01:03:24Franck van den Broeck se relève.
01:03:26Il ne reste pas avec les rescapés
01:03:27de l'échappée.
01:03:28Il attend son leader
01:03:30et il le ramène sur la tête de la course.
01:03:33Et là où il est très fort,
01:03:34Franck van den Broeck,
01:03:35c'est que les autres ont replié leurs ailes.
01:03:36Lui, il aurait pu en faire de même
01:03:37parce qu'il avait quand même
01:03:38pas mal de kilomètres d'échappée.
01:03:39C'était une étape de 200 bornes.
01:03:40Il est parti 20 km après le départ.
01:03:42Donc, 186 là.
01:03:43Van den Broeck avec les 7 autres compagnons.
01:03:44Exactement.
01:03:45Les 6 autres compagnons d'échappée.
01:03:46Ils étaient tous fanés.
01:03:47Lui, il était peut-être
01:03:49le plus fort de cette étape avec Romain.
01:03:51Mais Romain avait cette fraîcheur athlétique.
01:03:53Ce qui fait qu'il pouvait effectivement,
01:03:54en tout cas,
01:03:55l'emmener dans cette descente
01:03:56pour lui faire la trace.
01:03:57Franchement,
01:03:58c'est magnifique la façon
01:03:59dont ils ont gagné.
01:04:00Ça se joue encore une fois
01:04:01à 5 secondes.
01:04:02Donc, c'est dire
01:04:03si c'est au millimètre.
01:04:04Patrick,
01:04:05on va continuer de parler
01:04:06juste après la pause
01:04:07du Tour de France
01:04:08et du triomphe de Bardet.
01:04:09Mais on va juste,
01:04:10en guise de trait d'union,
01:04:11juste pour lancer la pub,
01:04:12écouter le coéquipier
01:04:13et compagnon de chambray
01:04:14de Romain Bardet.
01:04:15C'est Warren Barguil
01:04:16qui a rencontré
01:04:17Charles-Antoine Nora
01:04:18et qui vous confirme finalement
01:04:19que ce coup
01:04:20était du tableau noir
01:04:21en tout cas préparé
01:04:22Écoutez,
01:04:23puis on se retrouve
01:04:24juste après la pause.
01:04:25J'étais hyper motivé
01:04:26au départ ce matin.
01:04:27Romain,
01:04:28il est bien sorti du giro
01:04:29et il me l'a dit
01:04:30qu'il avait les jambes
01:04:31de sa vie.
01:04:32Et ouais,
01:04:33pendant l'étape,
01:04:34on a fait du super bon boulot
01:04:35au départ pour sortir.
01:04:36J'ai essayé de sortir,
01:04:37Romain a essayé
01:04:38et Franck est sorti.
01:04:39Donc,
01:04:40c'était le plan parfait pour nous.
01:04:41On voulait avoir
01:04:42absolument quelqu'un devant.
01:04:43Et puis Romain,
01:04:44dans la dernière ascension,
01:04:45il a demandé à la radio
01:04:46s'il pouvait attaquer.
01:04:47Et ouais,
01:04:48dans l'équipe,
01:04:49c'est très bien.
01:04:50Donc,
01:04:51l'esprit offensif
01:04:52est vraiment mis en valeur.
01:04:53Donc,
01:04:54si on demande à la radio
01:04:55et qu'on le sent vraiment bien,
01:04:56l'équipe nous laisse.
01:05:05Retour sur le plateau
01:05:06de l'équipe du soir.
01:05:07On est dans la dernière ligne droite
01:05:08avec Tanguy Le Sévillé.
01:05:09On fait un petit coup d'œil,
01:05:10on jette un coup d'œil
01:05:11sur le quotidien de l'équipe.
01:05:12La Une,
01:05:13elle est royale.
01:05:14Elle est royale
01:05:15avec Romain Bardé,
01:05:16évidemment.
01:05:17Pour la Une de ce dimanche,
01:05:18l'Empereur Romain Bardé.
01:05:19Pour la Une de ce dimanche,
01:05:20l'Empereur Romain Bardé
01:05:21après sa magnifique victoire d'étape
01:05:22sur cette première étape
01:05:23du Tour de France 2024.
01:05:24L'Empereur Romain,
01:05:25juste après sa victoire d'étape,
01:05:26a parlé,
01:05:27s'était penché
01:05:28et j'ai retenu cette phrase,
01:05:29Patrick.
01:05:30C'est la première fois
01:05:31que je souriais
01:05:32avant le départ du Tour de France.
01:05:33C'est d'ailleurs
01:05:34ce que nous a confirmé
01:05:35Claire Bricogne
01:05:36qu'il l'a rencontré avant.
01:05:37Je suis enfin moi-même
01:05:38courir sans arrière-pensée.
01:05:39A l'instinct,
01:05:40c'est fabuleux.
01:05:41Vient-il de nous dire
01:05:42que pendant toute sa carrière,
01:05:43il a un peu couru
01:05:44contre sa nature,
01:05:45un peu,
01:05:46de général ?
01:05:47C'est le lot
01:05:48de tous les grands sportifs.
01:05:49En tout cas,
01:05:50moi, dans le vélo,
01:05:51je suis désolé.
01:05:52C'est probablement
01:05:53le coureur le plus constant
01:05:54de ces dernières années.
01:05:55D'ailleurs,
01:05:56côté français,
01:05:57quand je dis constant,
01:05:58c'est-à-dire capable
01:05:59d'être régulier sur le Tour.
01:06:00C'est un homme du Tour.
01:06:01Il le démontre.
01:06:02Il manquait finalement
01:06:03un abysse,
01:06:04c'était le Tour de France.
01:06:05Il manquait un abysse.
01:06:06C'est-à-dire
01:06:07qu'il était capable
01:06:08d'être régulier
01:06:09sur le Tour.
01:06:10C'est un homme du Tour.
01:06:11Quand il manquait
01:06:12finalement un abysse,
01:06:13c'était le maillot jaune.
01:06:14Il l'a ce soir.
01:06:15Donc, bravo.
01:06:16Et je pense que c'est un coureur
01:06:17qui a été sous-estimé.
01:06:18Parce que Thibaut Pinot,
01:06:19etc.
01:06:20Vous ne répondez pas
01:06:21à ma question.
01:06:22Je réponds à cette question.
01:06:23C'est-à-dire que pour moi…
01:06:24Non, on va répondre
01:06:25à votre question.
01:06:26C'est pas très grave.
01:06:27Pour moi,
01:06:28c'est un coureur
01:06:29qui a fait tous les sacrifices
01:06:30au service
01:06:31de cette constance.
01:06:32Il a fait 8 top 10
01:06:34dans le Tour de France.
01:06:35Quels sont les coureurs
01:06:36qui ont fait 8 top 10
01:06:37dans le Tour de France ?
01:06:38Les coureurs français.
01:06:40Et avant, c'est Hinault.
01:06:41Mais 8 top 10,
01:06:42c'est une médaille, Patrick.
01:06:43Mais 8 top 10 de podium,
01:06:44quand même.
01:06:45Ah ben non, mais voilà.
01:06:46C'est exactement le débat
01:06:47dans lequel on l'est.
01:06:48C'est-à-dire,
01:06:49faut-il se battre
01:06:50pour les victoires ?
01:06:51À la fin de sa carrière,
01:06:52il va caresser ses top 10 ?
01:06:53Alors, effectivement,
01:06:54il n'a pas beaucoup…
01:06:55Ah oui, mais…
01:06:56Tu as gagné une étape
01:06:57du Tour de France,
01:06:58tu caresses ta petite victoire
01:06:59dans le Tour de France,
01:07:00personne ne s'en souvient.
01:07:01Voilà.
01:07:02Est-ce que tu penses sincèrement
01:07:03que tout le monde
01:07:04va oublier Romain Bardet ?
01:07:05Tout le monde va oublier
01:07:06Romain Bardet.
01:07:07Je ne crois pas.
01:07:08Non, mais ce n'est pas ça.
01:07:09Mais je trouve que top 10,
01:07:10ce n'est pas grand-chose.
01:07:11On a eu ce débat
01:07:12dans le palmarès,
01:07:13c'est ça ?
01:07:14On a tout.
01:07:15C'est l'émotion que tu donnes.
01:07:16Ben oui, c'est l'émotion.
01:07:17Il y a l'émotion.
01:07:18Claire Bricogne veut réagir.
01:07:19Je n'étais pas d'accord
01:07:20avec ce que j'entendais,
01:07:21mais ce n'est pas grave.
01:07:22Claire,
01:07:23est-ce qu'il a couru
01:07:24un peu contre sa nature ?
01:07:25C'est un peu ce qu'il nous dit,
01:07:26non, finalement ?
01:07:27Il est proche de la fin, là.
01:07:29Oui, c'est un peu ce qu'il dit.
01:07:30En effet, Mémé,
01:07:31en fait, ce qui se passe,
01:07:32c'est qu'hier,
01:07:33il nous en a aussi
01:07:34longuement parlé,
01:07:35c'est qu'il a quelques regrets.
01:07:36Alors, regret,
01:07:37c'est peut-être un mot fort,
01:07:38mais avant aujourd'hui,
01:07:39en tout cas,
01:07:40avant ce qui s'est passé aujourd'hui,
01:07:41il avait,
01:07:42hier,
01:07:43il nous a clairement dit,
01:07:44voilà,
01:07:45il y a peut-être deux choses
01:07:46que j'ai en tête,
01:07:47c'est peut-être
01:07:48de ne pas avoir joué
01:07:49le classement général
01:07:50d'autres grands tours
01:07:51plus tôt,
01:07:52parce qu'en fait,
01:07:53c'est un peu
01:07:54ce qu'il nous a dit.
01:07:55De ne pas avoir joué
01:07:56le classement général
01:07:57d'autres grands tours
01:07:58plus tôt,
01:07:59parce qu'il s'est concentré
01:08:00pendant X temps
01:08:01sur le Tour de France
01:08:02avant de se tourner
01:08:03un petit peu vers le Giro,
01:08:04certainement un peu trop tard
01:08:06pour aller chercher la gagne.
01:08:08Et aussi, finalement,
01:08:09de rester focalisé
01:08:10sur la gagne
01:08:11du classement général
01:08:12dans un rôle important,
01:08:13bien sûr,
01:08:14pour l'équipe AG2R,
01:08:15la mondiale,
01:08:16quand il était avec eux.
01:08:17Grand leader,
01:08:18potentiellement capable
01:08:19de monter sur le podium,
01:08:20voire de gagner
01:08:21le Tour de France,
01:08:22on l'a cru quand même
01:08:23à un moment aussi.
01:08:24Donc voilà,
01:08:25peut-être que tout ça
01:08:26a fait qu'il s'est senti enfermé.
01:08:27Et c'est un peu contradictoire
01:08:28avec son autre message
01:08:29qui est très souvent l'attaque.
01:08:30Il en parle beaucoup,
01:08:31il adore ça,
01:08:32il est amoureux
01:08:33du cyclisme romantique.
01:08:34C'est quelqu'un
01:08:35qui connaît bien
01:08:36l'histoire du cyclisme,
01:08:37notamment parce que
01:08:38son père aussi
01:08:39est un féru
01:08:40de l'histoire du vélo.
01:08:41Donc voilà,
01:08:42tout ça,
01:08:43elle l'attachait beaucoup.
01:08:44Donc oui,
01:08:45je pense qu'il y a
01:08:46une espèce de dualité
01:08:47au sein de Romain Bardet
01:08:48qui est libérée
01:08:49pour sa dernière année.
01:08:50On peut courir,
01:08:51on peut faire du vélo
01:08:52chez les pros
01:08:53et les cons.
01:08:54Vous parlez des grands tours,
01:08:55mais il a fait aussi
01:08:56deuxième de Liège-Bastogne-Liège,
01:08:57non ?
01:08:58Oui,
01:08:59il a aussi donné
01:09:00quand même
01:09:01de temps en temps
01:09:02la place qu'elle mérite
01:09:03à certaines classiques
01:09:04qui lui convenaient.
01:09:05C'est vrai que,
01:09:06comme le disait Claire,
01:09:07il s'est tourné peut-être
01:09:08un petit peu tard
01:09:09vers le Giro
01:09:10parce que c'était
01:09:11le tour montagneux.
01:09:12Donc le tour le plus montagneux
01:09:13lui convenait à merveille.
01:09:14Maintenant,
01:09:15il ne faut pas oublier
01:09:16que Romain Bardet,
01:09:17s'il s'est tendonné
01:09:18dans le Tour de France,
01:09:19c'est parce qu'il y avait
01:09:20une absence
01:09:22Il courait
01:09:23pour une équipe française
01:09:24pour laquelle le Tour de France
01:09:25était le plus important.
01:09:26Et s'il est libéré,
01:09:27c'est peut-être tout simplement
01:09:28son équipe actuelle
01:09:29qui l'a libérée,
01:09:30qui lui a enlevé
01:09:31ce poids effectivement.
01:09:32Mais s'il y allait,
01:09:33il n'était pas non plus
01:09:34contraint et forcé.
01:09:35Mais il ne pouvait pas
01:09:36conjuguer les deux
01:09:37façons de courir
01:09:38en quelque sorte.
01:09:39Mais non,
01:09:40parce que la constance
01:09:41dont tu parles
01:09:42et à la limite,
01:09:43moi je peux comprendre.
01:09:44Moi je trouve que
01:09:45Mémé est super sévère
01:09:46sur le fait
01:09:478 top 10,
01:09:48c'est rien.
01:09:49Moi je trouve qu'effectivement
01:09:50c'est quelque chose
01:09:51d'une présence
01:09:52sur cette ère-là.
01:09:53Mais par contre,
01:09:54ça ne te dispense pas
01:09:55justement d'avoir
01:09:56ce type d'attitude
01:09:57sur des champions.
01:09:58Mais non,
01:09:59quand tu es dans
01:10:00le top 10,
01:10:01Dave,
01:10:02tu n'as pas de bonne sortie.
01:10:03Mais arrêtez,
01:10:04c'est fou,
01:10:05c'est général.
01:10:06Quand tu dis
01:10:07top 10,
01:10:08c'est vraiment résumé,
01:10:09parce que ce n'est pas
01:10:10des top 10 tout simples.
01:10:11Rappelle-toi,
01:10:12quand il fait 3e,
01:10:13quand il fait 2e
01:10:14à 5.2 francs,
01:10:15mais il ne peut jamais
01:10:16jouer bien.
01:10:17Non,
01:10:18quand il fait 3e,
01:10:19la veille du contre-la-montre,
01:10:20il a 20 secondes de Froome.
01:10:21Donc tu vois,
01:10:22justement,
01:10:23cette année-là,
01:10:242017,
01:10:25il fait complètement
01:10:26jeu égal avec Froome.
01:10:27Et ça,
01:10:28je pense que ça a été
01:10:29complètement minimisé.
01:10:30Simplement,
01:10:31il y a un chrono effectivement
01:10:32à Marseille,
01:10:33où il est défaillant.
01:10:34Mais il y a eu aussi
01:10:35des tours récemment
01:10:36où il n'y avait pas de chrono.
01:10:37Parfois,
01:10:38il faut que les planètes
01:10:39soient bien alignées
01:10:40et elles l'étaient.
01:10:41On va finir par s'engueuler
01:10:42sur Bardet,
01:10:43ce n'était pas l'objet
01:10:44de ma pensée.
01:10:45Bardet,
01:10:46vainqueur et en jaune.
01:10:47Aujourd'hui,
01:10:48à part Bardet
01:10:49et à part Madouasse,
01:10:50il n'y en a pas beaucoup
01:10:51qui se sont illustrés.
01:10:52Moi, je suis très inquiet
01:10:53et on vous l'a mis,
01:10:54Léni Martinez et Gaudu,
01:10:55ils ont perdu
01:10:56donc près de 30 minutes.
01:10:57Tu vas les engueuler
01:10:58parce qu'ils ne veulent pas
01:10:59faire le classement général,
01:11:00ceux-là ?
01:11:01Non, pas du tout.
01:11:02Il faut que tu choisisses.
01:11:03Parce que là,
01:11:04ils ne vont peut-être
01:11:05pas faire une carrière
01:11:06à faire un classement général
01:11:07pour faire un Val Top 10.
01:11:08Excusez-moi,
01:11:09sur un parcours accidenté
01:11:10que David Gaudu
01:11:11et Léni Martinez
01:11:12qui montent plutôt bien,
01:11:13perdent 30 minutes
01:11:14sur les parcours accidentés.
01:11:15Vous, mon petit Patrick,
01:11:16vous passez le temps
01:11:17à trouver des excuses
01:11:18aux Français.
01:11:19Oui, ça, c'est un peu
01:11:20ma fonction aussi.
01:11:21Et c'est insupportable.
01:11:22Ça fait des années que ça dure.
01:11:23Non, simplement,
01:11:24sérieusement,
01:11:25ils ont 30 minutes de retard
01:11:26parce qu'ils se sont
01:11:27complètement relevés.
01:11:28Sinon, ils ont beaucoup moins.
01:11:29Un mec comme Matt Spedersen
01:11:30se fait lâcher
01:11:31en même temps
01:11:32que Romain Grégoire,
01:11:33Romain Grégoire
01:11:34se relève complètement,
01:11:35Matt Spedersen
01:11:36termine dans le groupe
01:11:37à 5 secondes.
01:11:38Donc, c'est vraiment volontaire.
01:11:39Ok.
01:11:40Simplement,
01:11:41ils sont là pour faire des coups,
01:11:42pour gagner des étapes.
01:11:43Voilà, vous m'avez calmé,
01:11:44vous m'avez rassuré.
01:11:45Merci, Patrick.
01:11:46Vous pouvez quitter le plateau.
01:11:47On dit au revoir à Claire Briconne
01:11:48qui nous a donc programmé
01:11:49une victoire de main
01:11:50de Guillaume Martin.
01:11:51C'est enregistré.
01:11:52On vous embrasse, Claire.
01:11:53Je n'ai pas dit demain.
01:11:54Oui, non, mais je sais.
01:11:55J'exagère tout le temps.
01:11:56Merci beaucoup,
01:11:57Tanguy Le Sévillé.
01:11:58A vous de jouer.
01:11:59Et mon cours de français ?
01:12:00Non, non, non.
01:12:01L'Allemagne s'est qualifiée
01:12:02pour les quarts de finale
01:12:032 à 0.
01:12:04Victoire contre le Danemark.
01:12:05Oui, en quarts de finale
01:12:06de 100 euros,
01:12:07les Allemands
01:12:08ont vu leur match interrompu
01:12:10à cause des conditions climatiques
01:12:12à la 35e minute du jeu.
01:12:13On a un très, très gros orage.
01:12:1524 minutes d'interruption.
01:12:16Derrière, les Danois ont bien cru
01:12:18ouvrir le score.
01:12:19Il s'en est fallu d'un cheveu.
01:12:21Thomas Delaney est finalement
01:12:22signalé en position de hors-jeu.
01:12:24Quasiment dans la foulée.
01:12:25Les Allemands obtiennent
01:12:26un pénalty transformé
01:12:27par Kaya Wertz.
01:12:28Et puis, les Allemands
01:12:29vont ajouter un deuxième but.
01:12:30Ouverture splendide
01:12:31de Schlotterbeek
01:12:32à la conclusion
01:12:33de la première partie
01:12:34de la semaine.
01:12:35Les Allemands,
01:12:37à la conclusion,
01:12:38c'est Djamal Moussela.
01:12:39L'Allemagne affrontera
01:12:40le vainqueur d'Espagne-Géorgie
01:12:42en quart de finale.
01:12:44La Suisse autre qualifiée
01:12:45aujourd'hui.
01:12:46Succès 2 à 0
01:12:47contre les champions
01:12:48en titre, l'Italie.
01:12:49C'était à Berlin.
01:12:50Les Suisses ont complètement
01:12:51dominé cette équipe italienne.
01:12:53Premier but
01:12:54dans cette partie signée.
01:12:55Remo Freuler
01:12:56qui évolue en Italie.
01:12:57À Bologne,
01:12:58le contrôle,
01:12:59l'enchaînement est magnifique.
01:13:00Il trompe Gianluigi Donnarumma.
01:13:03Juste avant la pause,
01:13:04le coup franc
01:13:05de Fabian Rieder
01:13:06repoussé par Donnarumma
01:13:07sur son poteau.
01:13:08À la reprise,
01:13:09les Suisses vont ajouter
01:13:10un deuxième but
01:13:11signé Ruben Vargas.
01:13:12L'enveloppé est splendide.
01:13:14Un quart d'heure de la fin,
01:13:15Gianluca Scamacca,
01:13:16a priori en position de hors-jeu,
01:13:17trouve le poteau.
01:13:19La Suisse est en quart de finale
01:13:20comme en 2021
01:13:21et affrontera le vainqueur
01:13:22d'Angleterre-Slovaquie.
01:13:23Cet officiel Roberto De Zerbi
01:13:25est coach de l'OM.
01:13:26Cet officiel s'est tombé ce soir.
01:13:28Le technicien italien
01:13:29s'est engagé pour trois ans.
01:13:31Il a eu ses premiers mots
01:13:32sur le site officiel
01:13:33de l'Olympique de Marseille.
01:13:34J'ai hâte de m'asseoir
01:13:35sur le banc de l'Orange Vélodrome,
01:13:36cette fois-ci en tant qu'entraîneur
01:13:37de l'OM,
01:13:38puisqu'il était venu avec Brighton,
01:13:39et d'aider le club
01:13:40à retrouver le rang
01:13:41que Marseille mérite.
01:13:42L'Italie,
01:13:43on en parle encore pour l'OM
01:13:44puisque d'après Foot Mercato,
01:13:45des tractations pourraient avoir lieu
01:13:47entre la Juventus-Turin
01:13:48et l'OM
01:13:49au sujet de ce milieu de terrain.
01:13:50Manuel Locatelli.
01:13:52Valeur marchande,
01:13:5328 millions d'euros.
01:13:54C'est l'indication du transfert
01:13:55de cotation transfert marque.
01:13:56Volet les bleus
01:13:57en finale de la Ligue des Nations.
01:14:03C'est l'OM qui a mordu la poussière
01:14:04à la maison.
01:14:05Victoire des bleus,
01:14:063-7 à 2,
01:14:0718-16 dans la manche décisive.
01:14:09Les Français avaient pourtant
01:14:10mal démarré leur tie-break
01:14:11avant de revenir.
01:14:12Antoine Brizard offrant
01:14:13la première balle de match
01:14:14sur cet ace supersonique
01:14:15et millimétré.
01:14:16Ça touche bien la ligne
01:14:17et c'est sur leur deuxième
01:14:18balle de match
01:14:19que les Français s'imposent.
01:14:20Théo Faure a la conclusion.
01:14:21Les Français affronteront
01:14:22le Japon en finale
01:14:23de la Nations League.
01:14:24Finale à suivre ce dimanche
01:14:25à 20h
01:14:26sur la chaîne L'Equipe.
01:14:27On a les droits.
01:14:28Oui, oui.
01:14:29On prépare les Gilets jaunes
01:14:30sur la chaîne L'Equipe.
01:14:31Les basketteuses françaises
01:14:32ont gagné ce soir
01:14:33contre la Finlande.
01:14:34Le score était triqué.
01:14:35Une victoire 129 à 48.
01:14:36129 à 50.
01:14:37Il y a eu un dernier panier
01:14:38de cette équipe finlandaise.
01:14:39Ah, excusez-moi,
01:14:40je vais t'arrêter à 48 points.
01:14:4179 points d'écart.
01:14:42C'était à Mouiron,
01:14:43le captif.
01:14:44Ce n'est pas leur record.
01:14:45Les Françaises se sont distinguées
01:14:46grâce à Mamignane Touré
01:14:47à longue distance.
01:14:48Vous l'avez aperçu.
01:14:49Et puis également
01:14:50Leila Lakhan sur ce shoot
01:14:51à 3-3.
01:14:52C'est une victoire
01:14:53de la France.
01:14:54C'est une victoire
01:14:55de la France.
01:14:56Et puis également
01:14:57Leila Lakhan
01:14:58sur ce shoot
01:14:59à 3 points.
01:15:00On va la voir.
01:15:01Elle est là.
01:15:02Une belle action collective.
01:15:03Il y a la revanche
01:15:04lundi soir
01:15:05sur la chaîne L'Equipe.
01:15:06Ce sera à 21h10.
01:15:07On a les droits.
01:15:08Oui, la revanche.
01:15:09Oui, si vous voulez.
01:15:10Athlétisme,
01:15:11Championnat de France
01:15:12à Angers.
01:15:13Parce qu'il n'y aura
01:15:14pas de belle.
01:15:15On passe au
01:15:16Championnat de France
01:15:17à Angers
01:15:18du côté de Bocuse.
01:15:19Voilà.
01:15:20Qualificatif pour les JO.
01:15:21Oui.
01:15:22Et Teddy Tamgo
01:15:23visait les Jeux Olympiques
01:15:24de Paris.
01:15:25Le Paris n'est pas réussi
01:15:26pour le triple sauteur.
01:15:27Il a terminé
01:15:28à la cinquième place
01:15:29du concours du triple saut
01:15:30au Championnat de France
01:15:31à Angers.
01:15:32Son meilleur saut
01:15:3316m47.
01:15:34Alors que les minimas
01:15:35étaient aidés à 17m22.
01:15:36Le champion de France
01:15:37se nomme
01:15:38il est là à l'image
01:15:39Melvin Raffin
01:15:40qui a bondi
01:15:41à 16m83.
01:15:42C'est sa meilleure marque
01:15:43de la saison.
01:15:44Enfin dans ce concours
01:15:45Benjamin Comport
01:15:46est juste derrière.
01:15:47Il n'a pas réussi
01:15:48à s'inviter sur le podium.
01:15:49Il a ensuite annoncé
01:15:50qu'il stoppait sa carrière.
01:15:51Champion d'Europe
01:15:52de la discipline en 2014.
01:15:53Ce n'était pas
01:15:54une réponse de retraite
01:15:55ce soir à la longueur.
01:15:56Héloïse Le Sueur
01:15:57médaille d'argent
01:15:58sur ses championnats de France
01:15:59derrière Pacha
01:16:00a annoncé
01:16:01qu'elle rangeait les pointes.
01:16:02Tout le monde est en retraite.
01:16:03Oui j'ai l'impression.
01:16:04Entrée en lice
01:16:05pour nos Bleuets
01:16:06face à l'Espagne.
01:16:07Je parle de la coupe du monde
01:16:08de rugby U20.
01:16:09Ça s'est passé
01:16:10donc aujourd'hui
01:16:11chez nous sur notre antenne
01:16:12et ça se passe
01:16:13en Afrique du Sud.
01:16:14Un succès 49 à 12
01:16:15avec 7 essais inscrits.
01:16:16Victoire bonifiée
01:16:17donc pour les Bleuets.
01:16:18Troisième minute
01:16:19vous allez le voir
01:16:20le premier essai du match
01:16:21avec l'inspiration magnifique
01:16:22d'Hugo Reus.
01:16:23Hop là
01:16:24la schistéra
01:16:25c'est magnifique.
01:16:26A la conclusion
01:16:27bout d'alignement
01:16:28c'est Axel Desperes
01:16:29qui marque
01:16:3027ème minute de jeu.
01:16:32Le deuxième essai personnel
01:16:34pour Barnabé Massa
01:16:36avec le joli Rafu
01:16:38sur Martin Serrano.
01:16:40Et à la 75ème minute
01:16:41le septième et dernier essai
01:16:42de la partie
01:16:43avec un joli enchaînement
01:16:44de passes
01:16:45à la conclusion de ce mouvement
01:16:46c'est Geoffrey Malaterre
01:16:47qui file l'essai.
01:16:48Prochain match pour les Bleuets
01:16:49ce sera le gros choc
01:16:50de ce premier tour
01:16:51prochain à 16h.
01:16:52Voilà
01:16:53bon bah c'est la fin
01:16:54de cette équipe d'histoires
01:16:55malheureusement pour Jean
01:16:56il n'y aura pas de quiz
01:16:57mais dans quelques minutes
01:16:58c'est le MMA
01:16:59les plus grands combats
01:17:00de Connor McGregor.
01:17:01Pas mal.
01:17:02Ça va friter.
01:17:03On vous embrasse
01:17:04on vous dit à demain
01:17:05la maison est ouverte.
01:17:06A demain.

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